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vendredi 26 juillet 2024
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Mira Moknache sous mandat de dépôt, Me Sofiane Ouali libéré

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Le juge d’instruction près le pôle spécialisé de Sidi M’hamed, à Alger, a décidé de placer sous mandat de dépôt l’enseignante universitaire Mira Moknache, ainsi que les anciens détenus d’opinion: Rafik Belayel et Khoudir Bouchlaghem. L’avocat, membre du collectif de défense des détenus d’opinion Sofiane Ouali, a, quant à lui, été libéré.

Mira Moknache a été déférée, ce jeudi, avec son avocat Sofiane Ouali et un groupe de militants et anciens détenus d’opinion, une quinzaine, devant le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M’hamed, à Alger. Ils étaient en garde à vue au commissariat central de Bejaïa, depuis plusieurs jours. Le auditions des autres personnes sont en cours.

Le départ d’un glorieux

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La gloire et l’histoire n’ont jamais été l’octroi des états et des gouverneurs, mais c’est le fruit du sacrifice et du sang que les augustes femmes et les nobles hommes versent pour la patrie et pour que le peuple se libère du colonialisme, des oppresseurs et de leur tyrannie.  

Parmi ces illustres hommes qui n’ont pas hésité un seul instant à prendre les armes contre la quatrième puissance mondiale, le courageux et le veillant Nait Larbi Said connu sous son nom de guerre Vudwaw du village Aït Khelifa, commune At bu yusef.

Cet homme à l’allure simple, mais au courage des géants et des titans, n’était pas du tout naïf en prenant le maquis pour combattre un colonisateur qui possède une armée régulière équipée d’avions, de blindés, d’obus et d’armes sophistiquées. Comme il est élevé dans les valeurs ancestrales, il était convaincu jusqu’à la moelle que c’est la justice qui combat et que c’est toujours elle qui triomphe sur l’injustice et l’arbitraire.

Je ne vais pas m’aventurer à retracer l’histoire glorieuse de cet homme dont seul le nom fait trembler l’ennemi durant la révolution comme il faisait trembler aussi les collaborateurs et les faux moudjahidines après l’indépendance, car il connaissait le parcours des combattants et des résistants comme celui des faussaires et des vendus. Un homme qui ne vexe et ne blesse jamais personne sauf les faussaires d’histoire qu’il remet tout de suite à leurs places sans mâcher ses mots.

Un homme qui aimait sa patrie d’un amour réel, pas une idée, mais un fait comme disait Matoub Lounes.

Vudwaw, un nom, une histoire, un parcours que tout le monde connaît dans la région de Michelet et au-delà. Le jour où la vérité jaillira, ce nom sera gravé en lettres d’or dans les livres d’histoire et sur les monuments qui symbolisent la révolution, le sacrifice et le courage.

C’est un homme qui a tout donné à son pays, qui avait souffert en silence dans sa chair, son frère Kaci est tombé à côté de lui face à l’ennemi les armes à la main. En ce moment de douleur, de déchirure et de la perte d’un être cher, si les hommes chez nous lançaient des youyous, il l’aurait fait jusqu’à perdre son souffle, car pour lui, l’amour de patrie se dresse au-dessus de tout et de tout le monde.

Raconter ses multiples accrochages avec l’armée française, sa capture, les tortures qu’il avait subies, son évasion, son retour au maquis une seconde fois comme s’il n’avait rien subit nécessite l’écriture de tout un livre de plusieurs tomes.

Dans cet homme endurci par les années de guerre, cet homme rude aguerri et hardi dans les batailles, en moments de paix, tu découvres en lui un gentleman tendre et compatissant plein d’humour et de plaisanterie. Un respecté et respectable qui utilise sa force morale et son statut pour résoudre les conflits qui déchirent les amis et les familles.

Les hommes de la trompe de Budwaw ne voient le jour que rarement. Heureux ceux qui avaient la chance de le connaître et de le côtoyer et honneur au village qui l’a vu naître, la région qu’il a élevée si haut et au pays qui l’avait défendu avec bravoure et amour.

La mort est sans doute pénible et douloureuse, mais lorsqu’un glorieux comme Budwaw laisse derrière lui un parcoure et une histoire, de gloire, d’héroïsme et de fierté, le trépas ne devient qu’un voyage d’un héros vers un monde meilleur qu’il partagera avec les martyrs qui l’ont précédé. Repose en paix Budwaw !

Par Ali Ait Djoudi

Amnesty International appelle les autorités algériennes à libérer Mohamed Tadjadit

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Amnesty International a appelé les autorités algériennes à abandonner les charges « fallacieuses » contre l’activiste et poète du Hirak, Mohamed Tadjadit, en détention provisoire depuis sept mois.

« Le ciblage incessant des autorités algériennes contre Mohamed Tadjadit est une nouvelle confirmation de la poursuite de la répression par les autorités de la dissidence pacifique. Une fois de plus, les autorités abusent des accusations de terrorisme pour réduire au silence et punir, créant ainsi un climat de peur pour les personnes souhaitant exprimer des opinions critiques. C’est la cinquième fois que Mohamed Tadjadit est jugé depuis 2019. », a indiqué Amnesty international dans un communiqué, le 17 juillet.

Mohamed Tadjadit a été placé sous mandat de dépôt, fin janvier 2024, par le juge d’instruction près le tribunal de Rouiba. Il est poursuivi sur la base de ses publications sur les réseaux sociaux, dont une vidéo dans laquelle il exprime son opinion au sujet de la participation de l’équipe nationale de football à la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN). L’équipe nationale, dirigée par l’ancien coach Djamel Belmadi, avait été éliminée dès le premier tour par l’équipe de la Mauritanie.

Le juge d’instruction a retenu contre lui des accusations criminelles en lien avec le terrorisme, en vertu de l’article 87bis du code pénal et d’autres accusations d’ordre délictuelles. Son procès prévu ce 18 juillet devant le tribunal criminel de Dar El Beida, a été reporté à la prochaine session criminelle.

Dans son communiqué, Amnesty International a estimé que « la détention provisoire de Mohammed Tadjadit depuis sept mois est profondément injuste». L’ONG a appelé les autorités algériennes de « le libérer et d’abandonner toutes les charges retenues contre lui, estimant qu’elles sont basées sur son activisme dans les droits humains. Elle a également exhorté le autorités algériennes à libérer la parole à l’approche des élections présidentielles.

Report du procès de Mohamed Tadjadit à la prochaine session criminelle

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Prévu ce jeudi devant le tribunal criminel de Dar El Beida, le procès de l’activiste Mohamed Tadjadit a été reporté à la prochaine session criminelle.

Mohamed Tadjadit est en détention provisoire depuis sept mois à la prison d’El Harrach, à Alger. Le juge d’instruction près le tribunal de Rouiba a décidé de le placer sous mandat de dépôt, le 31 janvier 2024. Tadjadit est accusé d' »apologie et incitation aux actes terroristes » sur la base de ses publications sur les réseaux sociaux.

Amnesty International a appelé les autorités algériennes à « abandonner les charges fallacieuses » contre Mohamed Tadjadit. « La détention provisoire de Mohammed Tadjadit depuis sept mois est profondément injuste. Les autorités algériennes doivent le libérer et abandonner toutes les charges retenues contre lui, car celles-ci découlent uniquement de l’exercice de ses droits humains », a indiqué Amnesty International dans un communiqué rendu public, le 17 juillet.

L’avocat Toufik Belala convoqué à nouveau par la section de recherches de la gendarmerie

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L’avocat, membre du collectif de défense de détenus d’opinion, Toufik Belala est de nouveau convoqué par la section de recherches de la gendarmerie de Bir Mourad Rais, à Alger.

Belala a reçu une convocation, le 16 juillet 2024, pour se rendre à la gendarmerie, le 17 juillet. En raison d’obligations professionnelles, il les a informés qu’il se présenterait, le dimanche 21 juillet.

C’est la troisième fois qu’il est appelé à se présenter devant cette brigade. Le 5 mai dernier, il avait été entendu au sujet de ses publications sur Facebook par la même section de recherches. La première convocation remonte au 24 avril 2024. Ce jour-là, lorsque les services de la gendarmerie lui avaient demandé de revenir une autre fois, muni de son smartphone.  Une demande que l’avocat a refusé catégoriquement.  Toufik Belala avait été convoqué une seconde fois, le 29 avril, pour un interrogatoire, le 5 mai.

Mira Moknache, Me Ouali et des militants devant le pôle spécialisé de Sidi M’hamed

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L’enseignante universitaire Mira Moknache, son avocat Sofiane Ouali et le groupe de militants qui étaient en garde à vue au commissariat central de Bejaïa, ont été conduits, ce jeudi, vers Alger. Ils devraient comparaitre devant le parquet près le pôle spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed.

Mira Moknache a été arrêtée le 8 juillet et son domicile, à El Kseur, à été perquisitionné par la BRI en sa présence menottée. Son avocat, membre du collectif de défense des détenus d’opinion, Sofiane Ouali a été arrêté, la nuit du 9 au 10 juillet à 3 heures du matin, avec les militants et anciens détenus d’opinion : Khoudir Bouchelaghem, Rafik Belayel, Tahar Achiche, Ghilas Ben Kerou, Lounes Ghougad, Malek Boudjemaa ainsi que son fils Mokrane Boudjemaa.

D’autres militants et anciens détenus d’opinion ont été arrêtés dans la foulée de cette répression. Parmi eux le jeune lanceur d’alerte, Yuva Mneguelet, un lycéen de 18 ans qui documente la situation des détenus d’opinion et des activistes sur sa page sur Facebook. Son père a également été arrêté. Parmi eux également figure : Mustapha Akkouche, Salim Bouaza, Rahim Lebsir et Hakim Benouchene.

Aucun motif ne leur a été fourni pour justifier leur arrestation. Leurs avocats n’ont pas été autorisés à les assister, et les membres de leurs familles n’ont pas pu leur rendre visite pendant la garde à vue.

Présentation imminente de Mira Moknache devant le pôle spécialisé de Sidi M’hamed

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L’enseignante universitaire Mira Moknache devrait comparaitre, cet après-midi, devant le parquet près le pôle spécialisé de Sidi M’hamed. Elle a été conduite vers Alger, dans la matinée de ce jeudi, du commissariat central de Bejaïa, où elle était en garde à vue depuis le 8 juillet, soit douze jours.

Mira Moknache était en garde à vue en compagnie de son avocat et membre du collectif de défense des détenus d’opinion, Sofiane Ouali, et plus d’une dizaine de militants et anciens détenus d’opinion, dont le jeune lanceur d’alerte, âgé de 18 ans, Yuva Menguellat.

Alors que l’information selon laquelle Me Sofiane Ouali allait être présenté, ce jeudi, devant le parquet près le tribunal d’Amizour, à 40 km du centre-ville de Bejaïa, avait circulé, ils se retrouve, actuellement, au commissariat central de Bejaïa avec les autres personnes.

Tebboune dérouule le tapis rouge pour l’armée

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Algérie : Est-il possible, par décret présidentiel, sans retour au peuple, de se lancer dans l’aventure de la militarisation des institutions civiles publiques… est ce là la garantie que donne Tebboune pour avoir le parrainage de l’armée pour l’élection présidentielle anticipée?

Le décret présidentiel n°24-218 du 27 juin 2024 fixant les conditions et les modalités de placement des personnels militaires de carrière et contractuels en position de détachement auprès des administrations civiles publiques, a été publié dans le Journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire N° 46 du 8 juillet 2024. L’article 2 du décret stipule que «le détachement est une position statutaire dans laquelle sont placés les personnels militaires de carrière et contractuels hors des corps constitutifs de l’Armée Nationale Populaire, pour occuper un emploi dans une administration civile publique».

En effet, la signature de ce décret intervient dans un contexte de verrouillage politique et de normalisation de partis politiques par la terreur et le clientèlisme.

L’affectation d’officiers militaires pour superviser directement la gestion des secteurs civils, stratégiques, sensibles et vitaux place  Le commandement suprême des forces armées algériennes au sommet de l’autorité de l’état et dissout par la même occasion les institution politiques de l’état  en désignant  des officiers militaires pour prendre en charge la gestion des institutions civiles de l’État… et en l’absence totale de tout contrôle d’un organisme professionnel indépendant.


         Ainsi, un an après que la gestion du secteur de l’eau et d’autres secteurs sensibles aient été confiés à du personnel spécialisé de l’armée, nommé à des postes civils avec la signature du président, et loin de tout mécanisme de contrôle professionnel indépendant, l’on assiste à sa généralisation comme mode de gestion des institutions de l’état et de la société algérienne. Cette main mise militariste intervient après que le régime ait concrétisé les fondements juridiques de répression renforçant ainsi les pouvoirs de l’armée et astreignant la société civile et les acteurs politique. L’avenir économique, social et politique de l’Algerie est présentement compromis!


                                                                                              Bouzid Amirouche

Feux de forêt/Bejaïa : la gendarmerie annonce l’arrestation de deux individus

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Les services de la gendarmerie nationale ont arrêté deux individus à Béjaïa pour leur présumée implication dans les incendies de forêt survenus dans le foret d’El Hammam, a annoncé la télévision étatique ce 17 juillet.

Les deux individus, âgés de 60 et 76 ans, ont été inculpés pour « destruction des biens d’autrui par le feu », ajoute la même source.

Les feux se sont déclarés, hier, dans la forêt d’El Hammam, située dans la commune de Boukhlifa, dans la Daira d’Amizour. Ils ont été maîtrisés par la protection civile.

Bejaïa : présentation de l’avocat Sofiane Ouali devant le parquet ce jeudi

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En garde à vue depuis sept jours, l’avocat membre du collectif de défense des détenus d’opinion, Sofiane Ouali, devrait être présenté devant le parquet près le tribunal d’Amizour, wilaya de Bejaïa, jeudi 18 juillet, selon certaines sources citant l’avocat Aissa Hamchache.

Sofiane Ouali a été arrêté en compagnie d’un groupe de militants, la nuit du 9 au 10 juillet, à Tichy, côte est de Bejaïa. Il sont maintenus en garde à vue au commissariat central de Bejaïa, où se retrouve en garde à vue l’enseignante universitaire Mira Mokncahe. Les arrestations se sont poursuivies pour toucher d’autres militants ainsi que le lanceur d’alerte, âgé de 18 ans, Yuva Menguelet. Ils seront, probablement, tous présentés le même jour que l’avocat Ouali.