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samedi 22 février 2025
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Mali : des dizaines de morts dans l’attaque d’un convoi entre Gao et Ansongo

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Fama Gao

Au Mali, un convoi civil escorté par des militaires et des mercenaires russes du groupe Wagner a été visé par des hommes armés sur la route qui relie Gao à Ansongo, dans le nord du pays, vendredi 7 février. L’attaque a fait au moins 32 morts, selon un bilan provisoire communiqué par des sources locales. 

Composé de 22 minibus, six gros bus, huit camions et escorté par une dizaine de véhicules des Forces armées maliennes (FAMA) et des mercenaires du groupe russe Wagner, selon une source locale, le convoi qui a quitté Gao à destination d’Ansongo, dans le nord du Mali, vendredi 7 février, était d’importance.

L’attaque dont il a été victime s’est produite près du village de Kobe, à 35 kilomètres de Gao, sur une barrière gardée par des membres d’un groupe local d’autodéfense. Des hommes armés ont surgi des deux côtés de la route, ouvrant le feu sur le convoi sans faire de distinction. Alors que les combats ont fait de nombreuses victimes civiles et militaires, cinq camions ont également été détruits, rapporte un transporteur. Les autres véhicules ont pu rebrousser chemin.

Selon plusieurs sources, plus de 30 corps sans vie ainsi que de nombreux blessés – tous civils – ont été ramenés à l’hôpital de Gao. Les soldats et les mercenaires ont, quant à eux, été transportés vers Sévaré, où l’armée disposent d’un centre médical dédié.

« Des véhicules de l’armée calcinés » 

Un témoin qui s’est rendu sur les lieux de l’attaque une fois les combats terminés confirme qu’« une embuscade a été tendue aux militaires maliens ». « Les deux camps se sont violemment affrontés : ils se sont rendu coup pour coup pendant plusieurs heures et il y a eu plusieurs morts des deux côtés, poursuit-il. […] Pendant que les combats étaient en cours, nous avons été contraints de nous enfermer dans nos maisons d’où l’on n’entendait que le bruit des armes. […] Quand nous nous sommes rendus sur les lieux après l’attaque, nous avons découvert des véhicules de l’armée calcinés. Les militaires ont, eux, poursuivi les assaillants afin de les neutraliser […]. »

Selon un responsable local, les passagers du convoi étaient principalement des orpailleurs – dont certains étaient étrangers – qui se rendaient sur un site proche de la mine d’or artisanale d’Intahaka, proche du Niger. Située dans la région dite des Trois frontières, Ansongo se trouve dans une zone fréquemment endeuillée par des attaques de groupes jihadistes, en particulier de l’organisation État islamique au Grand Sahara, qui y est très présente, même si certains voyageurs se font également régulièrement dépouiller par des groupes de bandits armés. À ce stade, aucune organisation n’a cependant revendiqué l’attaque. 

Dans un communiqué publié samedi soir, l’état-major général des armées l’attribue, de son côté, à « un groupe de plusieurs terroristes ». « Pendant les combats, les terroristes repoussés dans leur repli ont délibérément ciblé des passagers civils », poursuit le texte, ajoutant que trois véhicules seulement ont été atteints « causant la mort de 25 civils » et en blessant 13 autres, « majoritairement des jeunes orpailleurs étrangers ». Les FAMA « poursuivent les terroristes, auteurs de l’attaque contre l’escorte ». Des opérations de ratissage ont déjà permis de retrouver « 19 corps de terroristes abandonnés » ainsi que des armes, toujours selon cette source.

RFI

Affaire « Instalingo » en Tunisie : une instrumentalisation de la justice et un verdict à l’emporte-pièce

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Tunisie
L'arbitraire sévit en Tunisie

La deuxième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a prononcé, le 5 février 2025, des peines cumulées totalisant plus 700 ans de prison à l’encontre des prévenus de l’affaire « Instalingo », une véritable saga judiciaire marquée par des grotesques rebondissements.

Ce procès, semble préfigurer une série de procès de « complot contre la sureté de l’Etat », fabriqués de toutes pièces visant à réprimer l’opposition pacifique, aujourd’hui massivement embastillée. Juste après l’annonce de ce verdict expéditif, Kaïs Saïed a diffusé une longue vidéo dans laquelle il parade au sein des ministères, multipliant les diatribes enflammées contre des « traîtres » qu’il accuse de comploter contre lui.
Un verdit signifiant de fait la mort des prisonniers politiques

Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha et ancien président de l’Assemblée des représentants du peuple, a été condamné à 22 ans de prison et à une amende de 80 000 dinars.

Cette condamnation, qui s’ajoute aux peines déjà prononcées, revient pratiquement à une mort lente pour cette figure politique âgé de 83 ans, privé de soins médicaux appropriés et soumis à des conditions de détention éprouvantes. Il devient de plus en plus évident que cette décision n’est pas simplement punitive, mais relève d’une stratégie d’élimination progressive, loin des projecteurs et de soutiens internationaux. Cette condamnation illustre de manière flagrante la volonté de Kaïs Saïed de mener un acte calculé visant à achever politiquement et physiquement l’ancien leader d’Ennahdha.

Les peines infligées aux autres accusés :

Achraf Khadhraoui : 17 ans ; Achraf Barbouch : 6 ans ; Achraf Omar : 6 ans ; Bachir Youssefi : 27 ans ; Taoufik Sebaï : 8 ans ; Habib Seboui : 6 ans ; Hamdi Boumiza : 18 ans ; Haykel Khili : 38 ans : Rami Ben Afia : 25 ans ; Rafiq Abdessalem : 35 ans : Riadh Bettaieb : 8 ans : Salem Khili : 48 ans : Samia Sbabti : 10 ans : Slim Jebali : 12 ans : Soumaya Kheriji : 25 ans : Saïd Ferjani : 13 ans : Chadha Haj Mbarek : 5 ans ; Sabrine Atiri : 25 ans et 1 mois : Safinaz Ben Ali : 6 ans ; Adel Daâdaâ : 38 ans : Abdelkrim Arnous : 32 ans ; Abdelkrim Slimane : 15 ans ; Lotfi Hidouri : 27 ans : Lotfi Zitoun : 35 ans ; Lamia Daâdaâ : 6 ans ; Majoul Ben Ali : 25 ans ; Mohamed Hachfi : 25 ans ; Meriam Daâdaâ : 6 ans ; Moadh Kheriji : 35 ans ; Mehdi Jmal : 6 ans ; Haythem Khili : 38 ans ; Hilel Korchi : 38 ans *Yahia Khili 18 ans

Parmi la quarantaine de condamnations prononcées, on trouve des anciens ministres et des hauts responsables du mouvement Ennahdha et de jeunes blogueurs et influenceurs. Y figure aussi Hichem Mechichi, ancien chef de gouvernement condamné à 35 ans, Chahrazade Akacha, journaliste condamnée à 27 ans , Ouadhah Khenfar , journaliste de la Chaine TV El Jazeera condamné à 32 ans, Mohamed Ali Al-Aroui, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, condamné à 13 ans de prison, tandis que Lazhar Longo, ancien directeur général des services spéciaux, a écopé de 15 ans de prison, accompagné d’une amende de 300 000 dinars et de la confiscation d’un bien immobilier lié à l’affaire.

Instrumentalisation de la justice

L’affaire Instalingo concerne une société de médias créée en 2015 et basée à Sousse (centre de la Tunisie), spécialisée dans la création de contenu de communication numérique et dans la gestion de pages et la production de contenu pour les réseaux sociaux. Ses dirigeants ont été accusés de complot contre la sécurité de l’État en lien avec des accusations de déstabilisation des institutions tunisiennes via des campagnes numériques.

Initialement lancée en 2020, cette enquête ne faisait alors aucune référence à Rached Ghannouchi ni au mouvement Ennahdha. Cependant, après le coup de force de Kaïs Saïed le 25 juillet 2021, un procureur de la région de Sousse a réouvert le dossier sous les mêmes chefs d’accusation, mais cette fois en y ajoutant Rached Ghannouchi ainsi que plusieurs hommes politiques et hommes d’affaires opposés au coup d’état du 25 juillet 2021 de Kaïs Saïed.

Le 11 novembre 2022, le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Sousse 2 interroge Rached Ghannouchi pendant 12 heures. Au regard de l’acharnement et de l’irrégularité des procédures, celui-ci refuse de quitter son lieu de détention et ne se présente pas à l’audience du 9 mai 2023. En son absence, le juge d’instruction décide de l’inculper et de le maintenir en détention.

Les accusés sont poursuivis pour blanchiment d’argent, complot contre la sûreté de l’Etat ayant pour but de changer la forme du gouvernement. Ils sont accusés d’avoir utilisé les prérogatives de leur fonction ou profession pour inciter au désordre, déstabiliser l’État ainsi que de pour de blanchir l’argent.

En mars 2022, un juge d’instruction décide de se saisir de l’affaire pour le compte du pôle judiciaire antiterroriste en raison des soupçons de financement d’activités subversives via des campagnes numériques.

Les autorités ont étendu les poursuites à plusieurs figures politiques et hommes d’affaires. Adel Daâdaâ, un homme d’affaires jugé essentiel, est accusé d’avoir coordonné les financements vers Ennahdha.

Chadha Haj Mbarek, doublement victime de la répression et de l’instrumentalisation de la justice

La journaliste Chadha Haj Mbarek a été arrêtée début octobre 2021 dans le cadre de l’affaire dite de la société Instalingo. Simple employée à la société, elle a été accusée de complot contre la sûreté de l’État, d’atteinte à l’ordre public et d’outrage au président de la République. Ces accusations sont devenues courantes contre les journalistes et les militants depuis que Kaïs Saïed a imposé l’état d’exception le 25 juillet 2021.
La famille de Chadha Haj Mbarek a été harcelée : son père et ses deux frères ont été arrêtés puis relâchés.
Elle-même a été libérée après l’abandon des charges en été 2022, mais le Ministère public a fait appel et la ministre de la Justice a nommée trois juges d’instruction successifs dans le but de la maintenir en détention.
Souffrant de maladies rénales et d’une perte auditive aggravée par les traitements infligés en prison, son cas a alarmé ses avocats et le Syndicat des journalistes tunisiens.

Des charges infondées dans un contexte de répression

Les condamnations prononcées dans l’affaire Instalingo témoignent d’un jugement à l’emporte-pièce, caractérisé par des décisions expéditives, sans fondements ou basées sur des éléments factuels ou de preuves :
1.Les accusations de complot et de blanchiment d’argent reposent sur des soupçons de flux financiers étrangers sans que la chambre ne se soit pas donné la peine d’argumenter ou de spécifier les éléments qui lui ont permis de caractériser les allégations abstraites des témoins d’accusations dans un processus contradictoire et dans une logique intelligible et conforme à la loi.
2.Le ciblage explicite de figures opposées à Kaïs Saïed, telles que Rached Ghannouchi, illustre une volonté politique de neutraliser l’opposition sous couvert de procédures judiciaires.
3.Les recours judiciaires ont été limités et les juges d’instruction ont souvent agi de façon expéditive pour prolonger les détentions sans garantir un examen équitable des dossiers.
4.Des peines disproportionnées de prison allant jusqu’à 35 ans ont été prononcées contre des journalistes, hommes politiques et militants sans relation de cause à effet suggérant un objectif de répression plutôt que de justice.
5.L’affaire s’inscrit dans une campagne systématique de répression visant à museler les voix critiques et à instaurer un climat de terreur propice à l’autocensure et à la complicité avec les crimes du régime en place depuis le coup d’état de juillet 2021, ce qui corrobore la conclusion de condamnations arbitraires.

Ces éléments montrent que les condamnations sont plus le résultat de d’instructions politiques que de procédures judiciaires conformes aux normes constitutionnelles nationales et internationales en vigueur.

Paris, le 8 février 2025
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie

Algérie : On imprime des dinars, on brûle des pétrodollars !

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Dinars

Parfois, l’économie d’un pays se résume en une simple formule. Pour l’Algérie, celle-ci tient en dix mots : « On imprime des dinars, on brûle des pétrodollars ». Une recette vieille comme la rente, appliquée avec une rigueur quasi scientifique par une bureaucratie qui a fait du surplace une discipline olympique.

Dans ce pays où la planche à billets tourne plus vite que la diversification économique, les dinars sortent des imprimeries à la pelle, comme s’ils avaient une valeur intrinsèque. Entre 2019 et 2022, la Banque d’Algérie a massivement eu recours à la planche à billets, injectant près de 65 milliards de dollars en monnaie locale, provoquant une dépréciation massive et une inflation galopante.

Pendant ce temps, les pétrodollars, eux, s’évaporent, dilapidés entre subventions aveugles (30 milliards de dollars annuels), importations massives (45 milliards de dollars en 2023) et grands projets fantômes qui finissent souvent en terrains vagues. L’argent coule à flot, mais comme une eau fuyante qui n’arrose jamais les bonnes récoltes.

La logique est implacable : lorsque l’État n’a plus assez de devises, il imprime plus de dinars, dévaluant au passage la monnaie locale, histoire que chacun se retrouve plus pauvre sans vraiment comprendre pourquoi. Inflation ? Coûts de la vie en hausse ? Pas grave, on en imprimera encore ! Le taux d’inflation officiel frôle les 10 % en 2023, mais en réalité, les prix des produits de base ont explosé, rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile.

Que dire des réformes structurelles tant promises ? Elles sont comme le mirage du désert : visibles de loin, mais jamais atteignables. Pendant que le monde investit dans la technologie, l’innovation et les industries d’avenir, nous perfectionnons l’art d’attendre la prochaine montée du baril. Le Fonds de régulation des recettes (FRR), censé être une réserve de stabilisation, a été vidé dès 2017, laissant l’État vulnérable aux chocs pétroliers.

Les jeunes fuient ? Normal, un pays qui fabrique du papier-monnaie plutôt que de la richesse ne fait rêver personne. Plus de 300 000 Algériens quittent chaque année leur pays en quête d’opportunités à l’étranger. L’investissement est au point mort ? Difficile de croire en un système économique où le calcul de rentabilité se résume à espérer que le prix du Brent sauve encore la mise.

Mais pourquoi s’inquiéter ? On trouvera toujours un moyen de colmater les fissures. Plus de taxes ici, une dévaluation discrète là, quelques promesses vides enrobées d’un discours officiel bien huilé. Pendant ce temps, les dinars coulent à flots et les pétrodollars s’envolent… jusqu’au jour où l’un des deux viendra à manquer. Devinez lequel en premier ?

Une économie à la croisée des cheminsL’Algérie se trouve à un tournant crucial. Soit elle prend conscience de la nécessité d’une transformation profonde, soit elle continue à s’enfoncer dans une gestion de crise perpétuelle. Des secteurs comme l’agriculture, les technologies de l’information et les énergies renouvelables restent sous-exploités, alors qu’ils pourraient offrir une véritable alternative à la rente pétrolière.

Des pays autrefois aussi dépendants que l’Algérie du pétrole, comme les Émirats arabes unis ou la Norvège, ont su amorcer un tournant stratégique. La Norvège, par exemple, a constitué un fonds souverain qui gère près de 1 500 milliards de dollars, garantissant ainsi la stabilité à long terme. L’Algérie, en revanche, continue à compter sur des fluctuations du marché qu’elle ne contrôle pas.

Alors, combien de temps encore avant que le réveil ne soit brutal ? L’histoire nous a appris que les pays qui persistent dans l’immobilisme finissent toujours par en payer le prix fort. Il est temps que l’Algérie choisisse entre la réforme courageuse ou la banqueroute annoncée. L’horloge tourne.

L’Algérie se trouve à un moment charnière de son histoire économique. Continuer à imprimer des dinars tout en brûlant des pétrodollars ne fera que précipiter le pays dans une impasse. L’heure n’est plus aux demi-mesures ni aux discours creux, mais à une transformation radicale du modèle économique.

La rente ne pourra éternellement masquer l’absence de production réelle ni empêcher la dévaluation continue du dinar. Seule une diversification audacieuse, un assainissement de la gestion publique et une rupture avec la logique rentière permettront d’éviter une crise irréversible.

Si l’Algérie ne saisit pas cette opportunité, elle risque de se réveiller un jour avec une planche à billets qui tourne à vide et un Trésor public en faillite . La rente est une illusion de prospérité : elle donne l’illusion d’une richesse infinie, mais elle finit toujours par s’épuiser.

«  Un pays qui vit de sa rente est un pays qui a choisi d’acheter du temps plutôt que de construire son avenir. Mais tôt ou tard, l’horloge s’arrête. »

Dr A. Boumezrag

Coupe d’Algérie (1/8es de finale) : héroïques CR Témouchent et USM El Harrach

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L’USM Harrach a réalisé l’exploit de se qualifier aux quarts de finale de la Coupe d’Algérie, en battant en déplacement le MC Oran (1-0), emboitant le pas au MO Béjaia et au CR Témouchent, également qualifiés, à l’occasion de la première partie des 1/8es de finale, disputée jeudi et vendredi.

Moins d’un mois après sa qualification sensationnelle aux 1/16es de finale, à Tizi-Ouzou aux dépens de la JS Kabylie (1-0), les Harrachis ont récidivé en damant le pion à un autre club de l’élite.

L’ailier gauche de l’USMH Berrabah, a transpercé la défense oranaise pour inscrire le but de la qualification à la 55e minute de jeu. Le MCO a jeté toutes ses forces en attaque dans l’espoir d’égaliser, mais l’inusable portier Faouzi Chaouchi, a été un bon dernier rempart.

Le nouvel entraîneur du MCO Abdelkader Amrani, engagé en remplacement du Franco-malien Eric Sékou Chelle, échoue dans ses débuts sur le banc des « Hamraoua ».

L’USMH, dauphin du groupe Centre-Est de la Ligue 2 amateur, affrontera au prochain tour l’ES Mostaganem (Ligue 1), sur terrain neutre.

De son côté, le MO Béjaia (inter-régions), s’est qualifié à domicile, en battant avec maîtrise la JS Haï Djabel (2-0), également issu de la division inter-régions, grâce à deux buts d’Isaâd (15e) et Yaya (30e).

Ayant réalisé l’exploit d’éliminer au tour précédent le Paradou AC (2-2, aux t.a.b : 4-3), la JSHD s’est heurtée cette fois-ci à une solide formation bougiote, qui signe son retour en quarts de finale, après six

Les « Crabes » attendront avant de connaître leur adversaire au prochain tour, qui se jouera contre le MC Alger, le CR Belouizdad, ou l’US Chaouia.

Le CR Témouchent, actuel 9e au classement du groupe Centre-Ouest de la Ligue 2 amateur, s’en est remis à son défenseur Abderrahmane Mohammedi, qui a délivré les siens en seconde période (57e), offrant au CRT une qualification historique aux 1/4 de finale de l’épreuve populaire.

Les hommes de l’entraîneur Driss Bentayeb, seront fixés sur leur adversaire aux quarts de finale, à l’issue des matchs de la mise à jour de l’épreuve. Le CRT sera opposé à l’USM Alger, au NC Magra, ou au RC Kouba.

Jeudi, l’ES Mostaganem et l’ES Sétif, sont les deux premiers clubs à valider leur billet aux quarts de finale de « Dame Coupe », en venant à bout respectivement en déplacement, de l’US Biskra (2-1, a.p) et de l’Amel El-Eulma (1-0).

L’Espérance s’est qualifiée grâce à un doublé de Belkhadem (12e, 115e). L’unique réalisation de l’USB a été inscrite par Dadache (42e).

De son côté, l’ES Sétif est allée arracher sa qualification, au stade Messaoud Zougar, face à l’Amel El-Eulma, pensionnaire de la division inter-régions (1-0). La nouvelle recrue hivernale sétifienne l’attaquant Mohamed Karim Bouhmidi, a offert la qualification à l’Aigle Noir, en inscrivant l’unique but du match peu avant la pause (42e).

A l’instar du CRT, l’Entente, la deuxième équipe la plus titrée en « Dame Coupe » avec 8 trophées, en compagnie du MC Alger et de l’USM Alger, sera fixée sur son adversaire au prochain tour, à l’issue des matchs de la mise à jour.

Les résultats partiels des 8es de finale, disputés jeudi et vendredi :

Jeudi, 6 février 2025 :

– US Biskra – ES Mostaganem (1-2 – a.p)

– Amel El-Eulma – ES Sétif (0-1)          

Vendredi, 7 février 2025 :

– CR Ain Témouchent – CR Béni Tamou (1-0)

– MO Bejaïa – JS Haï Djebel (2-0)

– MC Oran – USM El Harrach (0-1)

APS

15 candidats à l’immigration clandestine secourus au large de Boumerdès

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Des unités des garde-côtes ont procédé à une opération de sauvetage et d’évacuation, au nord-est de Cap Djennet (Boumerdes), de 15 candidats à l’immigration clandestine originaires de Somalie et du Soudan du Sud, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre des missions humanitaires des unités des Garde-côtes du Commandement des Forces navales, relatives au sauvetage de vies humaines en mer et suite à la réception, le 06/02/2025 à 15h20, par le Centre régional des opérations de surveillance et de sauvetage en mer/1ère Région militaire, d’un signal de détresse indiquant la présence de migrants en danger à 27 miles marin au nord-est de Cap Djennet (Boumerdes), une opération de sauvetage et d’évacuation a été immédiatement déclenchée sous la supervision du Centre national des opérations de surveillance et de sauvetage en mer des Garde-côtes du Commandement des Forces navales », précise la même source.

« Deux vedettes des Garde-côtes relevant du groupement territorial des Garde-Côtes de Dellys sont intervenues et ont réussi à secourir 15 candidats à l’immigration clandestine, 14 de nationalité somalienne, dont deux mineurs, et un du Soudan du Sud », ajoute le communiqué, notant que « les rescapés ont été embarqués et dirigés vers le port de Dellys (Boumerdes) où ils ont été pris en charge et transférés vers l’hôpital de Dellys pour recevoir les soins nécessaires ».

APS

Le conservateur Joe Wilson qualifie Kaïs Saïd de « dictateur »

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Joe Wilson

Joe Wilson, un partisan du nouveau président, Donald Trump, qui représente la Caroline du Sud au Congrès des Etats-Unis, a pris pour cible le chef de l’Etat tunisien, Kaïs Saïd, le qualifiant de « dictateur ». 

Joe Wilson s’est lâché sur le réseau social X en s’en prenant au chef de l’Etat tunisien d’une manière particulièrement violente. Depuis plusieurs jours, cet élu républicain américain conservateur connaît à ce titre une improbable notoriété en Tunisie en raison de ses critiques contre le président Kaïs Saïed.

Joe Wilson (77 ans), un partisan du président conservateur Donald Trump, qui représente la Caroline du Sud au Congrès des Etats-Unis, a pris pour cible le chef de l’Etat tunisien, le qualifiant de « dictateur ». « Vos récents commentaires ont dépassé toutes les limites acceptables en matière de partialité et de diffamation, en particulier les menaces dirigées contre le président de la République tunisienne», répond la députée tunisienne Fatma Mseddi (proche du président tunisien) à Joe Wilson.

Le représentant du 2ᵉ district congressionnel de la Caroline du Sud à la Chambre des représentants des États-Unis, Joe Wilson, a réitéré, jeudi 6 février 2025, son appel à mettre fin à toute aide militaire américaine à la Tunisie.

S’exprimant sur France 24, il a souligné que la Tunisie, « autrefois perçue comme un modèle de transition démocratique après le Printemps arabe de 2011, a connu un recul démocratique depuis l’arrivée au pouvoir de Kaïs Saïed en 2019 ». Il a insisté sur le fait que le président tunisien a instauré « une dictature » et s’est allié avec des régimes autoritaires tels que « l’Iran, la Russie de Vladimir Poutine et la Chine ».

Joe Wilson a également évoqué le taux de participation à l’élection présidentielle de 2024, qu’il juge révélateur de la situation politique du pays. Il a estimé que le score de 90% remporté par Kaïs Saïed illustre « un système corrompu et non représentatif de la volonté populaire ».

Le représentant américain a affirmé que les États-Unis souhaitent le meilleur pour les Tunisiens, espérant notamment pour eux des élections libres, voire anticipées. Il a exprimé son optimisme quant à la capacité du peuple tunisien à défendre « ses droits démocratiques ».

La Tunisie s’est illustrée depuis plusieurs mois par un climat répressif inédit. Il y a quelques jours une douzaine d’opposants dont des dirigeants du parti islamiste Ennahdha ont été condamnés à de très lourdes peines de prison.

Avec agences

Mise en service fin février de la ligne ferroviaire El-Abadla-Béchar

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Chemins de fer

Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a annoncé ce mardi à Mascara que la nouvelle ligne ferroviaire reliant la région d’El-Abadla, à Béchar, à la ville de Béchar sera opérationnelle d’ici la fin février. Lors d’une visite d’inspection de divers projets de transport dans la wilaya de Mascara.

Cette ligne de 100 km, supervisée par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires, permettra aux citoyens de voyager de la région d’El-Abadla à Béchar et jusqu’à la wilaya d’Oran dans de meilleures conditions. Sayoud a précisé que cet accomplissement est le résultat des efforts considérables des équipes du secteur ferroviaire, qui travaillent à la réalisation de plusieurs projets à travers le pays. Il a également assuré que l’État mobilise toutes les ressources nécessaires pour concrétiser ces projets dans un avenir proche.

Le ministre a également évoqué des études en cours pour réhabiliter la ligne ferroviaire reliant la région de Mohammadia à la wilaya de Saïda, en passant par la ville de Mascara. Lors de sa visite sur le chantier d’un tunnel à Mohammadia, il a souligné l’importance de ces projets pour faciliter le passage des trains et des véhicules dans une zone souffrant de congestion routière. Ce tunnel, d’une longueur d’environ 200 mètres, devrait être achevé en avril prochain, et le ministre a insisté sur la nécessité d’augmenter les effectifs sur le chantier. Le projet, dont les travaux ont commencé en 2022, a bénéficié d’un financement de 1,5 milliard de dinars.

En outre, Sayoud a inspecté les ateliers de maintenance de la Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) dans la même commune. Il a salué les efforts des travailleurs qualifiés dans la maintenance et la réparation des trains, tout en appelant à un meilleur suivi de la formation des stagiaires pour développer leurs compétences en matière de maintenance des locomotives et des wagons.

Enfin, à l’aéroport de Ghriss, le ministre a évoqué un projet d’extension de la piste d’atterrissage, qui passera de 1,7 km à 2,4 km, afin de permettre l’exploitation future de deux vols par semaine. Ces initiatives témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer les infrastructures de transport et à répondre aux besoins croissants des citoyens.

La rédaction

Ligue 1 Mobilis : le classico MCA-JSK fixé au jeudi 13 février

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Le Classico MC Alger-JS Kabylie, comptant pour la 16e journée de la Ligue 1 Mobilis de football, se jouera le jeudi 13 février au stade du 5-Juillet d’Alger (20h00), a annoncé la Ligue de football professionnel (LFP).

Cette 16e journée, marquant le début de la phase retour de la compétition, débutera le mardi 11 février, et s’étalera jusqu’au vendredi 14 février, au rythme de deux matchs par jour, selon le programme dévoilé par l’instance dirigeante de la compétition sur son site officiel.

Pour rappel, le MCA a remporté le titre honorifique de champion d’hiver avec 28 points, avec deux longueurs d’avance sur son dauphin le CR Belouizdad (26 pts), qui entamera la seconde partie de la saison, le mercredi 12 février, face à l’USM Khenchela, au stade du 5-Juillet (19h00).

Voici par ailleurs le programme de la 16e journée :

Mardi, 11 février 2025 :

– AOS Chlef – Paradou AC (15h – huis clos)

– MC El-Bayadh – ES Sétif (15h – huis clos)

Mercredi, 12 février 2025 :

– JS Saoura – MC Oran (15h00)

– CR Belouizdad – USM Khenchela (19h00)

Jeudi, 13 février 2025 :

– ES Mostaganem – CS Constantine (16h00 – Huis clos)

– MC Alger – JS Kabylie (20h00)

Vendredi, 14 février 2025 :

– NC Magra – Olympique Akbou (15h00)

– US Biskra –  USM Alger (17h00 – Huis clos)

APS

Syrie : dans la sinistre prison de Saidnaya

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Prison de Saidnaya
Prison de Saidnaya

Il y a deux mois, le 8 décembre 2024, le peuple syrien fêtait sa liberté recouvrée et la chute de plus d’un demi-siècle de régime criminel et despotique des Assad. Il découvrait aussi la réalité de la sinistre et célèbre prison de Saidnaya libérée, elle aussi, de trente-sept années de tortures et d’inhumanité.  

« Quand on arrivait, il y avait ici une “fête de bienvenue”, c’est-à-dire un interrogatoire musclé et les premiers actes de torture », explique Hadi Haroun au milieu d’une immense salle du hall d’entrée de la prison de Saidnaya. « Ensuite, on était mis pour quelques jours ou semaines dans cette minuscule pièce sans lumière, parfois jusqu’à cinq », poursuit celui qui a été libéré il y a cinq ans. Hadi est grand et est redevenu costaud, il faisait 100 kg en entrant en prison, la moitié moins en sortant. Droit comme un piquet, il marche dans les gravats où règne une odeur de mort. Contourne un énorme escalier en colimaçon, celui-là même qui permettait aux geôliers d’avoir une vision d’ensemble des trois branches de la prison. Aux étages, une enfilade de cellules.

Chacune fait environ 25m2 et pouvait contenir parfois jusqu’à 50 prisonniers, serrés les uns contre les autres. « Lorsque les geôliers ouvraient cette serrure, les prisonniers se préparaient à des heures de torture. Ce bruit de porte me hante encore, c’est le plus terrifiant de Saidnaya. »   

La prison est vide depuis le 8 décembre dernier, mais les stigmates de la terreur sont omniprésents : des piles de vêtements sales, des restes de prothèses, des tas de cheveux tondus… « Dans ces bassines, explique Hadi avec un détachement spectaculaire en ramassant des corbeilles en plastique déchirées, on nous jetait du riz, ou du pain. On mangeait tous dans la même bassine. » « Mais le pire c’est quand il fallait aller aux sanitaires, tout le monde avait peur, on devait se mettre à quatre pattes, les mains sur les yeux », dit-il en mimant la scène et en se rendant au bout du couloir où, dans un étroit réduit, sont situées en enfilade quatre douches minuscules, rouillées, sans porte. « On ne savait pas ce qu’il pouvait nous arriver. On était à trois sous une douche pour quelques minutes. On était frappés constamment. »  

La torture psychologique avant la torture physique   

Jusqu’à sa destruction par les jihadistes de l’EI en 2015, c’était la prison de Palmyre, dans le centre désertique de la Syrie, qui représentait la terreur du régime du clan Assad. Frères musulmans et communistes mais aussi tous les autres opposants politiques y étaient enfermés et torturés.

La prison de Saidnaya, érigée en 1987, récupère l’étiquette de cette terreur dès le début de la guerre en 2011. À la différence près que désormais toute personne soupçonnée d’avoir d’une manière ou d’une autre une once d’animosité envers le régime est incarcérée, femmes et enfants inclus. Le nombre de personnes diplômées y atteint les 75%. Durant la guerre, les murs de la Syrie ont encore plus d’oreilles et d’yeux qu’auparavant. La torture psychologique se pratique avant la torture physique. Et tout ce qui se passe à l’extérieur de Saidnaya a des répercussions sur le traitement des prisonniers dans un lieu où vengeance et représailles sont légion.    

« J’ai été enfermé parce que j’ai participé à des manifestations au début de la guerre, raconte Hadi Haroun. Puis j’ai été libéré, et de nouveau arrêté pour actes de terrorisme ! » Le terrorisme, une inculpation qui, dès le début des manifestations, fait foison auprès des autorités. En vigueur depuis quarante-huit ans, l’état d’urgence est levé en Syrie en 2011, officiellement pour répondre à l’une des principales revendications des protestataires qui réclamaient une libéralisation du régime. Mais il est aussitôt remplacé par des tribunaux anti-terroristes qui verront passer des milliers de Syriens emprisonnés dans l’une des douze geôles du régime durant treize ans.  

Hadi Haroun, lui, a du mal à compter le nombre de prisons par lesquelles il est passé durant huit ans. « Dès qu’il y avait des soupçons sur l’un d’entre nous, ou même sur notre famille, on nous changeait de prison, alors que normalement un prisonnier est incarcéré dans la prison du gouvernorat où il réside. »

Une manière de plus de briser tout lien social et d’exercer une autre forme de torture psychologique sur la population syrienne. Sous Bachar el-Assad, un slogan était omniprésent, et le peuple contraint de le clamer :« Assad ila al-abad », « Assad pour l’éternité ». Un signe de plus que le despote était le maître du temps politique mais aussi de la vie de son peuple.  

« La libération de Saidnaya a révélé la réalité des morts sous la torture »   

« À Saidnaya, j’ai passé deux ans avec mon frère jumeau », poursuit Hadi Haroun. Deux ans durant lesquels il a vu et vécu les pires atrocités dans ce complexe de la mort entouré de mines et de miradors à une trentaine de kilomètres au nord de Damas. Les hommes malades de la gale, de la diarrhée, de la tuberculose, entassés avec les autres prisonniers. La chaleur abrutissante de l’été syrien et le froid glacial et humide de l’hiver. Des cadavres laissés parmi ceux qui vivaient encore, parfois durant deux jours avant d’être empilés dans une chambre de sel. Ramassant une couverture marron sur le sol d’une cellule remplie de pénombre, Hadi explique : « Ça nous servait de lit, et le matin on devait la rouler. C’était interdit de s’allonger et de toute façon il n’y avait pas de place. »  

À Saidnaya, comme dans toutes les prisons sous l’ancien régime, tout s’apparente au pire de ce que l’humain peut imaginer. La totalité des prisonniers subit la torture, tabassage à coup de barres de fer, sévices sexuels, électrocution, etc. Même les moments au parloir se terminent dans la cruauté, par ce que Hadi Haroun nomme les « fêtes de la torture ». Les visiteurs deviennent alors des témoins auditifs de ce que le régime fait consciemment subir à leur frère, père ou enfant emprisonnés quand ils reçoivent des proches. Une manière de les faire culpabiliser et de les faire renoncer à toute autre visite.  

Dès le début de la guerre, ONG et associations alertent sur les conditions subies par les prisonniers. Elles sont directement illustrées en 2014, aussi, avec le rapport César, un document contenant 55 000 photos d’hommes et de femmes torturés à mort dans les prisons syriennes, toutes prises par un photographe militaire ayant fait défection.    

Le 8 décembre dernier, les images des 2 800 prisonniers décharnés, souvent devenus fous, sortant de Saidnaya lors de sa libération, ont permis au monde de se rendre compte d’une réalité souvent oubliée : ce lieu macabre était plus qu’une prison, c’était un centre de concentration et d’exécution. Une cruauté qui sévissait déjà bien avant la guerre civile, mais que cette dernière a décuplé.

Des salles de pendaison étaient présentes à Saidnaya, les bourreaux y emmenaient des prisonniers deux fois par semaine durant la nuit. Les corps étaient ensuite transportés dans des hôpitaux militaires où de faux certificats de décès étaient réalisés par les militaires, puis ensevelis dans des fosses communes autour de la capitale syrienne. À ce jour, les recherches se poursuivent pour trouver les corps. Combien sont-ils ? Le chiffre d’au moins 150 000 est avancé.   

Comprendre le système tortionnaire  

Depuis cinq ans, Hadi Haroun est un membre actif de l’Association des prisonniers et des personnes disparues de Saidnaya, fondée en 2017. « Lorsque la prison de Saidnaya a été libérée, ce n’était pas un moment de bonheur. C’était plutôt triste. Parce qu’elle a révélé la réalité des morts sous la torture. La première chose que nous avons faite a été d’essayer de rassembler les documents contenant la liste des prisonniers et des morts. Nous devons savoir combien de personnes sont entrées à Saidnaya entre 2011 et la libération, et combien en sont sorties, afin de calculer le nombre de personnes disparues. Nous commençons à avoir une idée de l’ampleur de la situation : entre 100 000 et 300 000. »  

L’objectif de l’association est d’aider les prisonniers à retrouver une vie normale, mais aussi de collecter des témoignages, des documents dont beaucoup ont été volés lors de l’ouverture des geôles, de les archiver, de protéger ce qui se trouve toujours dans la douzaine de prisons du pays. Prouver ce que le régime a réalisé durant toutes ces années, établir la vérité sur ce qui est arrivé aux milliers de disparus. Ces documents contiennent des informations cruciales sur la structure de l’appareil de sécurité et de renseignement syrien, mais aussi sur l’identité des détenus disparus.  

Pour ce faire, Hadi explique que les nouvelles autorités ont déjà reçu le soutien de gouvernements et d’organisations internationales. « Nous sommes l’une des organisations qui connaissent le mieux les prisons. Même si des équipes viennent de l’étranger, elles ne peuvent pas se passer de nous. Mais les institutions et organisations internationales disposent de ressources financières et techniques. Pour les fosses communes, par exemple, elles disposent du matériel nécessaire pour les analyses de sang et d’ADN. »  

L’ancien prisonnier de la terreur des Assad espère aussi que la prison de Saidnaya devienne un musée, un lieu de mémoire, de prise de conscience et de recueillement pour que nul n’oublie les centaines de milliers de torturés et de disparus. Et que plus jamais dans la « nouvelle Syrie » de telles atrocités méthodiques et programmées se reproduisent. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, au moins dix personnes sont mortes en détention dans les prisons des nouvelles autorités syriennes dans la province de Homs, entre le 28 janvier et le 1er février.

Avec RFI

Affaire des influenceurs algériens : Doualemn sort de rétention en France

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Doualemn
Doualemn

Doualemn a obtenu gain de cause ce jeudi auprès du tribunal administratif de Melun, qui a annulé l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) sans délai dont il faisait l’objet. Saisi en urgence, le juge a « enjoint à l’autorité préfectorale de réexaminer la situation de l’intéressé dans un délai de trois mois et de lui délivrer une autorisation provisoire de séjour durant le temps de ce réexamen », selon un communiqué du tribunal.

Cet influenceur avait appelé dans une vidéo «à faire souffrir» un opposant au régime d’Alger. Il a obtenu une autorisation provisoire de séjour en France, ainsi qu’une indemnité de 1200 euros.

Le ministère de l’Intérieur va « faire appel et continuer la procédure d’expulsion », a indiqué à l’AFP l’entourage du ministre Bruno Retailleau.

Beauvau compte également continuer la procédure d’expulsion, avec une saisie de la Commission départementale d’expulsion des étrangers (COMEX) prévue le 19 février prochain.

Avec AFP

Avec RFI