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samedi 14 septembre 2024
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Wissem Sifouane libre, Mohand Saïd Attaf lourdement condamné

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Wissem Sifouane

Le tribunal criminel de deuxième instance près de la cour d’Alger a condamné Mohand Saïd Attaf à 4 ans de prison. Condamnée à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, Wissem Sefouane quitte la prison ce lundi 18 décembre 2023.

Malheureusement, ce n’est pas le cas pour son co-accusé, Mohand Said Attaf, qui a vu sa peine réduite à 04 ans de prison ferme et à une amende.  Wissem Sefouane (24 ans) a écopé, quant à elle, de 03 ans de prison, dont 18 mois avec sursis.

Il est à noter que le parquet a requis 15 ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés. Mohand Said Attaf est également poursuivi dans un dossier criminel.

Les détenus d’opinion, Wissem Sefouane et Mohand Saïd Attaf, ont été condamnés le 8 mai dernier, par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, wilaya d’Alger, respectivement à 3 ans de prison ferme et à 7 ans de prison ferme.

Là aussi, le parquet avait requis 15 ans de prison pour chacun des détenus.

Le procès de la détenue d’opinion Wissem Sefouane est programmé pour le 08 mai 2023 devant le tribunal criminel de première instance de Dar El Beidha, wilaya d’Alger.

La plaidoirie dans le dossier de la détenue d’opinion, Wissem Sifouane, devant la chambre d’accusation près la cour d’Alger ( Ruisseau), a eu lieu mercredi 30 décembre 2022. Il a été procédé à la fin d’octobre 2022 au transfèrment de la détenue d’opinion, Wissem Sefouane, de la prison de Bouira vers celle de Koléa, wilaya de Tipaza.

Wissem Sifouane (24 ans) a été placée sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Bouira le 17 janvier 2022 .

Elle est placé en détention à la prison de Saïd Abid (Bouira).

Pour rappel, Wissem Sifouane a été placée en garde à vue à la brigade de gendarmerie nationale de Bechloul depuis son arrestation mercredi 12 janvier 2022 avec perquisition au domicile familial par des éléments de la gendarmerie nationale.

L.M./Cnld

Les tyrans et la présidentielle !

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Tebboune

On le sait, les tyrans ont toujours des amis. Tout le monde ou presque cherche leur compagnie, du moins jusqu’à leur chute. Ce qui n’est pas le cas des victimes de l’arbitraire.

Les anciens détenus d’opinion en Algérie en savent quelque chose. Ils vivent, certes avec dignité, mais comme des parias. Ils sont considérés comme infréquentables. La peur de représailles du pouvoir y est pour l’essentiel. Mais rien ne dure, autrement les Pharaons auraient toujours régné et la dictature de Pinochet ou Franco continuerait encore à torturer, tuer…

Certes gouverner avec tyrannie est facile car le dictateur ou tyran s’affranchit du devoir de convaincre les oppositions, voire les voix dissidentes. Tout cela nous ramène évidemment à la situation de notre pays. Depuis l’intronisation de Tebboune au pouvoir le 12 décembre 2019 par le général Ahmed Gaïd Salah, les mécanismes de la démocratie ont été systématiquement démantelés. Un ordre arbitraire sans commune mesure est mis en place au mépris des lois de la république. Avec des milliers d’Algériens passés par la case prison pour leurs opinions, les interdictions de toute expression libre dans les médias, la suspension de journaux, la dissolution d’ONG de droits de l’homme et d’associations de la société civile, Abdelmadjid Tebboune ne peut se prévaloir d’être un démocrate. Encore moins de bâtisseur, quand on voit la situation économique dans laquelle macère le pays.

En cela, Tebboune bénéficie de soutiens au sein indéniable de l’état-major de l’armée et de l’Etat profond. Une évidence en Algérie : un candidat comme Tebboune sans assise populaire, sans parti, sans appareil politique, n’a aucune chance d’arriver au pouvoir dans une présidentielle libre et démocratique. Mais on est en Algérie, où les présidents sont le fait de l’Etat profond. Alors convoquer le peuple et sa légitimité comme se flatte de le répéter c’est se moquer de l’intelligence du peuple.

A une année de la présidentielle, une question s’impose : va-t-on assister à un simulacre d’élection encore une fois et de fait compromettre de nouvelles générations d’Algériens ?

Afrique du Nord News

Les otages israéliens tués «par erreur» à Gaza brandissaient un drapeau blanc

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Attaque du 7 octobre

Israël observe samedi 16 décembre un deuil après la mort de trois otages tués « par erreur » par ses soldats dans la bande de Gaza. Selon l’enquête préliminaire sur l’incident, les trois otages brandissaient un drapeau blanc lorsque les troupes ont ouvert le feu, l’un d’entre eux criait à l’aide en hébreu. 

Le Hamas a fait état de « combats acharnés » dans le secteur de Jabaliya et de frappes aériennes et de tirs d’artillerie intenses à Khan Younès. 

Israël observe samedi un deuil après la mort de trois otages tués « par erreur » par ses soldats dans la bande de Gaza assiégée. Les victimes ont été tuées au cours d’opérations dans un quartier de la ville de Gaza. Selon l’enquête préliminaire sur l’incident, les trois otages brandissaient un drapeau blanc lorsque les troupes ont ouvert le feu, l’un d’entre eux criait à l’aide en hébreu. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a, dès l’annonce de l’armée, regretté « une insupportable tragédie » qui plonge « tout l’État d’Israël dans le deuil ».

Des familles d’otages israéliens et des sympathisants ont défilé vendredi soir avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération. « Chaque jour, un otage meurt », pouvait-on lire sur une affiche alors qu’un drapeau israélien placé dans la rue a été aspergé de peinture rouge évoquant du sang. Un nouveau rassemblement est prévu samedi à Tel-Aviv.

David Barnea, le chef du Mossad, les services secrets extérieurs israéliens, aurait rencontré vendredi soir le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, selon une source proche du dossier. La rencontre était prévue en Europe et devait porter sur une seconde phase de trêve, afin de permettre la libération d’otages.

Le journaliste d’Al Jazeera, Samer Abou Daqa, tué vendredi dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, selon la chaîne qatarie, a été enterré ce samedi 16 décembre à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien. Sa dépouille, sur laquelle avaient été posés son gilet pare-balles siglé « presse » et son casque, a été transporté à travers la foule à Khan Younès, avant d’être enterré dans un trou creusé par des confrères.

Huit palestiniens ont été arrêtés à Naplouse, en Cisjordanie occupée, où l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération, selon l’agence de presse palestinienne Wafa. La violence s’est intensifiée dans ce territoire occupé après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza de la guerre à Gaza.

Environ 18 800 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre, selon le gouvernement du Hamas. Près de 51 000 personnes ont également été blessées. Selon le ministère de la Santé de l’enclave, 70 % des victimes sont des femmes et des jeunes de moins de 18 ans. Plus de 1 200 Israéliens ont été tués.

RFI

Les régimes du Grand Maghreb convergent pour réprimer leurs peuples

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Simultanément avec Lakome.2 (Maroc), Maghreb Emergent et Mediapart (France), nous, publions ce texte collectif qui s’inquiète de l’état des libertés démocratiques dans l’ensemble du Grand Maghreb.

Signé par trente-trois organisations et plus de deux cents personnalités maghrébines, il en appelle aux forces intellectuelles, associatives et politiques afin de manifester leur « solidarité avec tous les détenus d’opinion, les réprimés et les marginalisés de la région ». Parmi les signataires :
– d’Algérie, Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et de Maghreb Émergent, détenu d’opinion, des responsables d’organisations dissoutes (Rassemblement action Jeunesse-RAJ, Ligue algérienne de défense des droits de l’homme-LADDH) ou suspendues (Parti socialiste des travailleurs-PST) ;
– du Maroc, l’historien Maati Monjib, en liberté surveillée et interdit de sortie du territoire, des proches des journalistes détenus Omar Radi et Souleymane Raïssouni, et de Nacer Zefzafi, condamné à vingt ans de prison ; – de Tunisie, Cheïma Issa et Jawher Ben Mbark, membres du Front national du salut, poursuivis pour leurs opinions. Le communique :

Il semble que les rêves des peuples de la région se soient évaporés aujourd’hui, après l’espoir suscité par ce qu’on a appelé le « printemps arabe », qui a concerné, à divers degrés, la Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Maroc puis, plus tard, l’Algérie, dont le Hirak a réussi non seulement à annuler la reconduction pour un cinquième mandat d’un président malade, épuisé et absent de la scène politique, mais aussi à revendiquer pendant des mois la liberté, la justice, la pluralité et la démocratie.

Au-delà de l’analyse des répercussions de la transition démocratique en Tunisie après le 25 juillet 2021, ou des causes de la guerre civile et de l’ingérence étrangère en Libye, ou des violations croissantes des droits et libertés à la suite des élections algériennes, ou de l’usage par l’Etat marocain de « techniques sournoises » d’un code pénal obsolète et contesté, de campagnes de harcèlement et de diffamation pour réprimer davantage la société civile et les journalistes indépendants, ou encore des atteintes aux libertés en Mauritanie, nous sommes aujourd’hui interpellés, en tant que militant(e)s associatif(ve)s, syndicalistes et politiques, intellectuel(le)s et artistes au sein de l’espace maghrébin et ailleurs, à plus de coordination et de solidarité pour :

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– redynamiser et défendre notre slogan que nous avons porté pendant des décennies, le slogan d’un « Maghreb des peuples » qui revendique la liberté, l’égalité, la justice, la pluralité et la démocratie ;

– unifier nos forces maghrébines, civiles et politiques, pour faire face à l’oppression et pour nous engager, par des actions communes, dans la solidarité avec tous les détenus, les réprimés, les marginalisés : déclarations, séminaires, réunions et manifestations… ;

– dénoncer toutes les agressions et les violations des droits et libertés perpétrées par le pouvoir dans chacun des pays du Maghreb, en les considérant comme une agression à l’encontre de tous les peuples de la région.

Contact : Maghreblibertes@gmail.com

Les premiers signataires

Fouad Abdelmoumni, économiste [MAROC]

Hichem Abdessamad, historien [TUNISIE]

Chafik Abdi, journaliste [ALGÉRIE]

Hakim Addad, militant politique [ALGÉRIE]

Lahouari Addi, sociologue [ALGÉRIE]

Abderazak Adel, universitaire [ALGÉRIE]

Fatna Afid, militante syndicaliste [MAROC]

Hassan Aglagal, militant des droits humains, président de l’AMDH Paris/ IDF [MAROC]

Ayad Ahram, défenseur des droits humains [MAROC]

Khadija Aïnani, militante des droits humains [MAROC]

Ali Aït Djoudi, militant associatif, défenseur des droits humains [ALGÉRIE]

Arezki Aït Larbi, journaliste free lance, éditeur [ALGÉRIE]

Mourad Aït Ouarab, journaliste [ALGÉRIE]

Sanhadja Akhrouf, militante féministe [ALGÉRIE]

Ahmed Akroud, militant des droits humains [TUNISIE]

Zineb Ali-Benali, professeure émérite des universités [ALGÉRIE]

Abdelkérim Allagui, professeur universitaire retraité, militant des droits de l’Homme [TUNISIE]

Mourad Allal, directeur de centre de formation [TUNISIE]

Tewfik Allal, militant associatif [ALGÉRIE]

Abdessalem Amakhtari, militant des droits de l’Homme et de l’immigration [MAROC]

Leïla Amili, militante associative [MAROC]

Ghanima Ammour, poétesse [ALGÉRIE]

Ali Anouzla, journaliste [MAROC]

Ahmed Arehmouch, activiste du mouvement amazigh [MAROC]

Sion Assidon, citoyen [MAROC]

Mehdi Attar-Semlali, militant associatif [MAROC]

Boualem Azahoum, militant associatif de l’immigration maghrébine et militant du hirak du Rif [MAROC]

Nabil Azouz, enseignant, militant pour la démocratie [TUNISIE]

Mehdi Baala, journaliste [ALGÉRIE]

Yamina Baïr, journaliste [ALGÉRIE]

Malika Bakhti, ingénieure d’études [ALGÉRIE]

Mohamed Bazza, militant associatif [MAROC]

Adda Bekkouche, ancien enseignant universitaire, maire-adjoint de Colombes [ALGÉRIE]

Habib Bel Hedi, producteur [TUNISIE]

Bochra Belhaj Hamida, avocate, ancienne députée de l’ARP [TUNISIE]

Fathi Bel Haj Yahya, écrivain [TUNISIE]

Souhayer Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH [TUNISIE]

Fayçal Benabdallah, président de la FTCR [TUNISIE]

Faouzi Ben Abderrahman, militant politique indépendant [TUNISIE]

Rabaa Ben Achour, universitaire [TUNISIE]

Sana Ben Achour, juriste, présidente de l’association Beyti [TUNISIE]

Ali Ben Ameur, universitaire, militant des droits humains [TUNISIE]

Bachir Ben Barka, universitaire retraité [MAROC]

Madjid Benchikh, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger [ALGÉRIE]

Mustapha Benfodil, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Hechmi Ben Frej, militant associatif [TUNISIE]

Saïda Ben Garrach, avocate au barreau de Tunisie et ancienne conseillère aux droits de l’Homme à la présidence de la république [TUNISIE]

Monia Ben Jemia, juriste [TUNISIE]

Saïd Benmerad, expert en développement local [ALGÉRIE]

Ali Bensaad, géographe [ALGÉRIE]

Mohamed Ben Saïd, médecin, militant des droits humains [TUNISIE]

Sihem Bensedrine, présidente de l’association Mémoire et citoyenneté [TUNISIE]

Raja Ben Slama, professeure des universités, psychanalyste [TUNISIE]

Abdou Berrada, journaliste [MAROC]

Hayat Berrada-Bousta, universitaire [MAROC]

Nourredine Bessadi, consultant indépendant [ALGÉRIE]

Sophie Bessis, historienne [TUNISIE]

Mohamed Bhar, artiste chanteur [TUNISIE]

Saïd Bouamama, sociologue, militant associatif [ALGÉRIE]

Mostefa Bouchachi, avocat [ALGÉRIE]

Abderrahmane Bouchène, éditeur [ALGÉRIE]

Larbi Bouguerra, membre de l’académie Beyt El Hikma [TUNISIE]

Hamid Bouhaddouni, militant associatif, défenseur des droits humains [MAROC]

Hocine Boukella, musicien [ALGÉRIE]

Alima Boumediene-Thiéry, avocate, parlementaire honoraire [ALGÉRIE]

Mouloud Boumghar, universitaire [ALGÉRIE]

Omar Bouraba, militant associatif [ALGÉRIE]

Ali Brahimi, juriste, militant démocrate [ALGÉRIE]

Nadia Chaabane, ancienne députée de la Constituante [TUNISIE]

Khémaïes Chammari, militant des droits de l’homme, ancien ambassadeur [TUNISIE]

Kacem Chebab, militant du FMVJ et et de la CMODH [MAROC]

Hédi Chenchabi, directeur de centre de formation [TUNISIE]

Henda Chennaoui, militante associative [TUNISIE]

Mouhieddine Cherbib, défenseur de droits humains [TUNISIE]

Khadija Chérif, féministe, militante des droits humains [TUNISIE]

Altya Chérif-Chammari, avocate, militante féministe [TUNISIE]

Alice Cherki, psychanalyste [ALGÉRIE]

Fatiha Cherribi, mère du journaliste détenu Omar Radi [MAROC]

Yasmina Chouaki, militante féministe [ALGÉRIE]

Larbi Chouikha, universitaire [TUNISIE]

Mohsen Chouikha, universitaire [TUNISIE]

Ahmed Dahmani, universitaire, défenseur des droits de l’Homme [ALGÉRIE]

Karima Dirèche, historienne [ALGÉRIE]

Saïd Djaafar, journaliste [ALGÉRIE]

Abdelnasser Djabi, sociologue [ALGÉRIE]

Yahya Djafari, enseignant retraité [TUNISIE]

Habiba Djahnine, réalisatrice, féministe [ALGÉRIE]

Nadir Djermoune, architecte urbaniste [ALGÉRIE]

Daikha Dridi, journaliste [ALGÉRIE]

Mohsen Dridi, militant associatif de l’immigration [TUNISIE]

Nassera Dutour, présidente du CFDA et et de la FEMED [ALGÉRIE]

Ali El Baz, militant de l’immigration [MAROC]

Nadia El Fani, cinéaste [TUNISIE]

Naceur El Idrissi, président du réseau ATMF [MAROC]

Ihsane El Kadi, journaliste, détenu d’opinion, directeur de Radio M et du journal électronique Maghreb Emergent [ALGÉRIE]

Tin Hinane El Kadi, universitaire [ALGÉRIE]

Driss El Khorchi, militant associatif [MAROC]

Rachid El Manouzi, président APADM [MAROC]

El Kabir El Miloudi, militant des droits humains [MAROC]

Hakim Fékih, activiste [TUNISIE]

Frej Fenniche, ancien haut-fonctionnaire aux Nations unies [TUNISIE]

Wahid Ferchichi, professeur de droit [TUNISIE]

Mohamed-Chérif Ferjani, universitaire [TUNISIE]

Abdelouhab Fersaoui, militant politique (ex-président de RAJ, association dissoute) [ALGÉRIE]

Yosra Frawes, ancienne présidente de l’ATFD [TUNISIE]

Souad Frikech, militante associative et des droits humains [MAROC]

Ahmed Galai, Solidarité laïque Méditerranée [TUNISIE]

Najla Gharbi, universitaire, chercheure [TUNISIE]

Sarra Grira, membre du comité éditorial de « Orient XXI » [TUNISIE]

Saloua Grissa, directrice de l’association Droit à la différence [TUNISIE]

Ali Guenoun, historien [ALGÉRIE]

Selma Hajri, médecin, militante des droits humains [TUNISIE]

Ayachi Hammami, avocat au barreau de Tunisie et ancien ministre des droits de l’Homme [TUNISIE]

Nabila Hamza, sociologue, conseillère municipale [TUNISIE]

Maher Hanine, sociologue, militant associatif et politique [TUNISIE]

Zaki Hannache, défenseur des droits de l’Homme [ALGÉRIE]

Abdennour Haouati, cadre gestionnaire à la retraite [ALGÉRIE]

Mohammed Harbi, historien [ALGÉRIE]

Fouad Hassam, syndicaliste [ALGÉRIE]

Abderrahmane Hedhili, président du FTDES [TUNISIE]

Mohammed Hennad, universitaire [ALGÉRIE]

Ghazi Hidouci, ancien ministre de l’économie, membre du CEDETIM [ALGÉRIE]

Abdelkérim Hizaoui, universitaire [TUNISIE]

Ouali Ilikoud, universitaire [ALGÉRIE]

Amar Ingrachen, éditeur et journaliste [ALGÉRIE]

Mohamed Iouanoughene, journaliste [ALGÉRIE]

Cheima Issa, membre du Front de salut national [TUNISIE]

Aïcha Jabrane, militante associative [MAROC]

Mohamed Jaite, avocat au barreau de Paris [MAROC]

Abderrahim Jamaï, avocat au barreau de Rabat, ancien bâtonnier, membre du collectif d’avocats en défense des détenus du hirak du Rif [MAROC]

Aboubakr Jamaï, enseignant/journaliste [MAROC]

Kamel Jendoubi, militant des droits humains [TUNISIE]

Abdelkébir Jmaiai, activiste associatif, militant des droits humains [MAROC]

Halima Jouini, féministe, militante de droits humains [TUNISIE]

Aïssa Kadri, sociologue [ALGÉRIE]

Habib Kazdaghli, historien universitaire, ancien doyen de la Faculté de la Manouba [TUNISIE]

Melek Kefif, médecin, militant associatif [TUNISIE]

Myriam Kendsi, artiste peintre [ALGÉRIE]

Tahar Khalfoune, universitaire [ALGÉRIE]

Abdelmoumen Khelil, militant des droits humains [ALGÉRIE]

Mohamed Khenissi, président de l’association Nachaz [TUNISIE]

Ramy Khouili, militant associatif et des droits humains [TUNISIE]

Hosni Kitouni, historien [ALGÉRIE]

Anouar Kousri, avocat, ancien vice-président de la LTDH [TUNISIE]

Aziz Krichen, économiste, ancien ministre-conseiller à la présidence de la république [TUNISIE]

Abdellatif Laâbi, écrivain [MAROC]

Souad Labbize, autrice [ALGÉRIE]

Kamel Lahbib, militant associatif, défenseur des droits humains [MAROC]

Djaffar Lakhdari, consultant [ALGÉRIE]

Olfa Lamloum, politologue [TUNISIE]

Samir Larabi, doctorant en sociologie [ALGÉRIE]

H’mida Layachi, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Hakima Lebbar, psychanalyste, galeriste, militante pour la défense  des droits humains [MAROC]

Mohieddine Legha, secrétaire général de la LTDH [TUNISIE]

Adel Ltifi, historien [TUNISIE]

Gérard Maarek, urbaniste [TUNISIE]

Djemaa Maazouzi, professeure et chercheure [ALGÉRIE]

Fatimata M’Baye, avocate au barreau de Mauritanie et présidente de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH) [MAURITANIE]

Jawher Ben Mbarek, membre du Front de salut national [TUNISIE]

Insaf Machta, universitaire [TUNISIE]

Lotfi Madani, consultant, expert en communication [ALGÉRIE]

Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger, ancien président de la Commission du droit international de l’ONU, ancien juge ad hoc de la Cour internationale de justice [ALGÉRIE]

Mustapha Majdi, acteur associatif [MAROC]

Rachid Maloui, syndicaliste [ALGÉRIE]

Hicham Mansouri, journaliste [MAROC]

Jalel Matri, militant associatif [TUNISIE]

Imed Melliti, sociologue [TUNISIE]

Aziz Mkichri, militant associatif [MAROC]

Khadija Mohsen-Finan, universitaire [TUNISIE]

Maati Monjib, historien [MAROC]

Nabil Montassar, historien, syndicaliste et militant LTDH [TUNISIE]

Abdellatif Mortajine, militant de l’immigration [MAROC]

Mawaheb Mosbah, militante politique [TUNISIE]

Rosa Moussaoui, journaliste [ALGÉRIE]

Bachir Moutik, militant associatif [Sahraoui]

Chérif Msadek, militant associatif [TUNISIE]

Jamel Msallem, président d’honneur de la LTDH [TUNISIE]

Mohamed Nachi, sociologue [TUNISIE]

Hatem Nafti, journaliste essayiste [TUNISIE]

Youssef Thierno Niane, avocat au barreau de Mauritanie et représentant de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH) à Nouadhibou [MAURITANIE]

Mamamdou Niang, syndicaliste (CGTM) [MAURITANIE]

Omar Ouali, journaliste [ALGÉRIE]

Meziane Ourad, journaliste [ALGÉRIE]

Driss Radi, père de Omar Radi, journaliste détenu [MAROC]

Lilia Rebaï, féministe, militante des droits humains [TUNISIE]

Mahmoud Rechidi, militant politique, ex-SG du Parti socialiste des travailleurs (suspendu et réprimé) [ALGÉRIE]

Hamadi Redissi, universitaire, philosophe [TUNISIE]

Kahina Redjala, militante associative [ALGÉRIE]

Aziz Rhali, pharmacien, président de l’AMDH [MAROC]

Khadija Ryadi, défenseure des droits humains, lauréate du rix de l’ONU pour les droits de l’Homme [MAROC]

Messaoud Romdhani, militant des droits humains [TUNISIE]

Mohamed Sadkou, avocat au barreau de Rabat et défenseur de détenus d’opinion, d’activistes de mouvements sociaux et des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni, et de l’historien Maati Monjib [MAROC]

Fathia Saïdi, sociologue, enseignante chercheure à l’ISSH [TUNISIE]

Youssef Raissouni, proche de Souleymane Raissouni, journaliste détenu [MAROC]

Salhi, militant de droits humains [TUNISIE]

Saïd Salhi, défenseur des droits humains (vice-président de la LADDH, réprimée et dissoute) [ALGÉRIE]

Mamdou-Moctar Sarr, secrétaire exécutif du FONADH [MAURITANIE]

Jamila Sayouri, avocate, militante pour les droits humains [MAROC]

Youssef Seddik, écrivain philosophe [TUNISIE]

Sid Ahmed Semiane, auteur [ALGÉRIE]

Abderrahim Sioui, militant associatif [MAROC]

Tahar Si Serir, militant associatif [ALGÉRIE]

Hichem Skik, universitaire, militant politique [TUNISIE]

Hamouda Soubhi, militant altermondialiste [TUNISIE]

Saïd Sougty, président de l’ASDHOM [MAROC]

Sami Souihli, médecin, syndicaliste [TUNISIE]

Imad Stitou, journaliste [MAROC]

Taoufiq Tahani, universitaire et militant associatif [MAROC]

Samir Taieb, universitaire, ancien ministre [TUNISIE]

Alaa Talbi, militant associatif [TUNISIE]

Wassyla Tamzali, essayiste, féministe, activiste culturelle [ALGÉRIE]

Hocine Tandjaoui, écrivain [ALGÉRIE]

Atmane Tazaghart, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Nadia Tazi, philosophe [MAROC]

Yassine Temlali, chercheur, historien [ALGÉRIE]

Fethi Tlili, militant associatif [TUNISIE]

Ridha Tlili, universitaire [TUNISIE]

Mokhtar Trifi, président d’honneur de la LTDH [TUNISIE]

Hamid Arab, directeur du site www.lematindalgerie.com (Algérie)

Françoise Valensi, médecin [TUNISIE]

Ahmed Zefzafi, père de Nacer Zefzafi, détenu d’opinion [MAROC]

Najet Zemmouri, militante des droits humains [TUNISIE]

Abdallah Zniber, militant associatif de l’immigration [MAROC]

Neïla Zoghlami Tlili, présidente de l’ATFD [TUNISIE]

ORGANISATIONS

Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

Association Adala Pour un procès équitable [MAROC]

Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

Association de parents et amis de disparus au Maroc (APADM)

Association des Marocains en France (AMF)

Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)

Association Khamsa Solidaire Ici et Ailleurs [FRANCE]

Association Le droit à la différence [TUNISIE]

Association Le Pont de Genève [SUISSE]

Association Les mains libres [MAROC]

Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH)

Association Perspectives El Amel Ettounsi

Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD)

Collectif Soumoud [TUNISIE]

Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)

Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA)

Confédération générale des travailleurs en Mauritanie (CGTM)

Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH)

Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO) [PAYS-BAS]

Euromed-droits

Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)

Forum marocain des alternatifs Sud (FMAS)

Forum marocain Vérité et justice (FMVJ)

Forum des organisations nationales des droits humains en Mauritanie (FONADH)

Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)

Institut Mehdi-Ben Barka – Mémoire vivante

Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH)

Na’oura-Bruxelles

Nachaz-Dissonance [TUNISIE]

Riposte internationale [ALGÉRIE]

SOS Migrants

Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) [ALGÉRIE]

Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Déclaration

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RIPOSTE INTERNATIONALE condamne avec la plus grande fermeté l’acharnement judiciaire dont fait l’objet le journaliste EL KADI IHSANE depuis février 2019 et qui tend à se banaliser du fait de sa chronicité .RIPOSTE INTERNATIONALE dénonce les procédés en totale violations des dispositions réglementaires et des traités internationaux régulièrement ratifiés. Les éléments en notre possession largement corroborés par l’entourage du journaliste, nous confirment la volonté de normaliser les derniers remparts du journalisme indépendant. RIPOSTE INTERNATIONALE se réserve le droit de saisir l’opinion et les institutions internationales sur ces incessantes attaques à l’encontre du droit fondamental de la liberté d’expression à la base aussi de la pratique libre du journalisme et son corollaire à savoir le droit à la libre l’information.RIPOSTE INTERNATIONALE témoigne de sa solidarité à l’égard du journaliste IHSANEEL KADI ; de sa famille et de la famille journalistique qui continue à honorer les valeurs d’une pratique empreinte d’éthique. RIPOSTE INTERNATIONALE exige la cessation de ces harcèlement à l’encontre des citoyens soucieux de l’avenir de leur pays ainsi que la cessation des procès spectacle et la libération inconditionnelle des détenus d’opinion et détenus politiques .RIPOSTE INTERNATIONALE prend à témoin la communauté internationale sur la dérive autoritaire des autorités algériennes étouffant toute possibilité de divergence .

pour le bureau fédéralele

président ALI AIT DJOUD

Scandale de la présidentielle : Retour aux anciennes méthodes de fraude électorale

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La Cour Constitutionnelle vient de proclamer la victoire d’Abdelmadjid Tebboune avec 84,30% des 9.461.428 voix exprimées en faveur des trois candidats, soit avec 7.976.291 voix. Suivi d’Abdelali Hassani Chérif avec ses 904.642 voix (9,56%) et enfin Youcef Aouchiche et ses 580.495 électeurs (6,14%). Le nombre de suffrages exprimés est passé de 5.630.196 (23,12%) sur les résultats provisoires annoncés par le président de l’ANIE, à 9.461.428 (38,85%). En rajoutant les 1.764.637 bulletins nuls, on obtient un taux de participation de 46,10%. Un taux très proche de la moyenne des taux de participation des wilayas.

Comment expliquer que le nombre d’électeurs ait double entre le moment de la proclamation des résultats provisoires et l’examen des PV par la cour constitutionnelle ? Serait-il possible que 5,6 millions d’Algériens aient voté entre le 8 et 13 septembre ? Evidement la réponse est non ! Comment peut-on expliquer ce que beaucoup d’Algérien appellent déjà, le « braquage à l’Algérienne », en référence au célèbre film « braquage à l’italienne » ?

Sans surprise, la cour constitutionnelle a décidé de gonfler d’une manière exponentielle les résultats des élections présidentielles du 7 septembre. Après l’échec de la tentative de fraude « intelligente » et moderne qui consister à induire en erreur l’opinion publique nationale, sans réellement donner de fausses informations, le pouvoir est revenu aux anciennes méthodes de fraude électorale.

En effet, après l’échec de Mohamed Chorfi, président de l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE), a berner l’opinion publique nationale avec des chiffres biaisés en révélant non pas le taux de participation mais la moyens des taux par wilaya, le pouvoir a décidé d’instrumentaliser la cour constitutionnelle pour revenir aux anciennes méthodes de fraude électorale, notamment à travers la falsification des procès-verbaux des délégations de wilayas de l’ANIE.

Dès que l’ensemble des Algériens avait débusqué la supercherie de Chorfi, le régime représenté par Tebboune, avec l’aide des deux candidats-lièvres n’a pas manqué de préparer un plan B, en falsifiant les PV des délégations wilayales de l’ANIE. Pas besoin de bourrage des urnes, puisque les deux candidats n’allaient pas contester la victoire de Tebboune, mais plutôt le nombre de voix qui allaient leurs être accordées par le pouvoir. Un taux de participation plus élevé est synonyme d’un plus grand nombre de voix pour les trois participants à la présidentielle. Les deux lièvres pourront quant à eux assurer grâce à cette fausse représentativité populaire de leurs partis respectifs, des quotas supplémentaires aux niveaux des assemblées nationales et locales. Du gagnant-gagnant !

Présidentielle : « La mandature de Tebboune a accentué l’isolement du régime »

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Dans un communiqué rendu public ce vendredi 13 septembre, le RCD a estimé que « le rejet populaire massif et historique du scrutin présidentiel du 07 septembre dernier » a révélé que « la mandature de Abdelmadjid Teboune a accentué l’isolement du régime vis-à-vis de toutes les couches sociales du pays, la jeunesse, les classes défavorisées et les agents économiques non clientélisés ». Le parti de Atmane Mazouz s’est, par ailleurs, exprimé sur la chasse aux sorcières et les règlements de comptes qui régissent les relations aux plus hauts sommets de l’Etat, sous couvert de « lutte contre la corruption ». Selon le parti, le peuple a dit son mot : « passez la main pour préserver le pays de l’abime ».

Les cinq ans qui devaient servir à répondre aux aspirations légitimes du Hirak ont été utilisés par le régime pour réprimer, en mode « tout sécuritaire » avec une justice « privatisée ». « L’un se charge de semer la peur et la terreur au sein des populations à tous les niveaux de l’échelle sociale et l’autre à exécuter les désidératas des décideurs », précise ledit communiqué.

Le RCD n’a pas manqué de rappeler le climat de terreur imposé par le pouvoir, notamment à la veille des élections. « Des familles, voire, des régions entières, ont vécu dans l’angoisse devant les descentes  musclées, y compris la veille de l’élection, des services de sécurité pour arrêter à tour de bras des citoyens dont le seul tort est d’avoir exprimé la volonté et le désir de vivre dans leur pays, libres, dans la paix et la sécurité. Tout au long de cette période, l’espoir des victimes d’un retour à la raison est battu en brèche, chaque jour, par les règlements de comptes interminables dans la hiérarchie des gardiens du système politique, faisant même craindre le pire sur la pérennité de l’Etat national », lit-on sur le même communiqué.

S’exprimant sur le désespoir suscité par le système politico-militaire, le RCD estime que « l’affolement des statistiques de la Harga, de plus en plus visible dans les quartiers et les villages, est un indicateur qui ne trompe pas ».

Le RCD blâme le FFS et le MSP

Pour le RCD, il est inadmissible de cautionner et/ou d’être complice de ce scrutin liberticide. Il est également insuffisant de boycotter l’événement, car cela pour être interpréter comme une simple démission civique et politique. La solution serait donc, la dénonciation de ce rendez-vous, ces résultats et tout ce qui s’en suit.

Le parti fondé par Said Saadi n’a pas manqué de blamer les deux lièvres ayant servi à cautionner la victoire de Tebboune, à savoir le FFS et le RCD à travers leurs présidents respectives Youcef Aouchiche et Abdelali Hasani Cherif. Le communiqué est revenu sur la création de l’ANIE par l’ex-chef d’état-major, Ahmed Gaid Salah, dans le but d’effectuer un coup de force contre la volonté populaire à travers des élections massivement rejetées le 12 décembre 2019.

Le parti met en garde sur la possibilité que des « puissances intéressées peuvent trouver profit dans cette fragilité institutionnelle dans une conjoncture de bouleversements internationaux et d’implication de forces militaires étrangères à nos frontières » et appelle ceux qui sont en charge des décisions politiques à régler l’absence de légitimité flagrante de la haute instance de direction constitutionnelle, par un processus pensé et mis en œuvre par les forces patriotiques, à travers un débat national libre.

Se montrant fédérateur, le RCD appelle à l’union de toutes les forces vives de la nation. « Conscient de la gravité du moment, le RCD estime que l’issue positive relève de la mobilisation des forces patriotiques quelles que soient leurs bords politiques dans l’opposition, les syndicats, la société civile en général et à l’intérieur du pouvoir », appelle le RCD. 

« Les premières mesures à prendre dans cette voie sont la libération des prisonniers politiques et d’opinion, l’ouverture du champ politique et médiatique et l’abrogation des lois liberticides », conclut le communiqué du RCD, avant d’annoncer la tenue de l’université d’été du parti, ainsi que d’une conférence de presse à la mi-octobre.

7 morts dans une collision entre un bus et une voiture à Touggourt

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Sept (7) personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu jeudi matin au niveau de la route nationale (RN-3), sur le territoire de la commune d’El-Hadjira, wilaya de Touggourt, ont rapporté les services de la protection civile (PC). L’accident s’est produit suite à une collision suivie d’un incendie entre un bus de transport des voyageurs, assurant la ligne Guelma/Hassi-Messaoud, et un véhicule touristique, plus précisément au niveau du point kilométrique (PK-50), sur le territoire de la commune d’El-Hadjira, causant la mort de sept personnes (trois femmes, deux hommes et deux enfants), selon un bilan préliminaire, a déclaré à l’APS le chargé de la communication à la direction de la protection civile de Touggourt, Hamza Belarabi. Les opérations de secours et d’évacuation des victimes se poursuivent sur place par les agents de la protection civile, et la gendarmerie nationale (GN), selon la même source.

Hakim Arezki, de survivant du printemps noir à champion paralympique de France

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Depuis la victoire de l’équipe de France face à l’Argentine en finale des Jeux Paralympiques, Hakim Arezki ne cesse de faire parler de lui. Ce défenseur de Cécifoot et médaillé d’or est un rescapé du Printemps Noir de 2001 en Kabylie. « À aucun moment je ne me suis dit que j’allais m’en sortir et que j’allais faire du foot », a-t-il réagi à une question dans l’émission C à vous. Originaire d’Azazga, à Tizi Ouzou, Hakim Arezki était étudiant lorsqu’il a participé aux manifestations du printemps noir de 2001, sévèrement réprimées par les autorités. Les forces de l’ordre de l’époque avaient tiré sur les manifestants à balles réelles, faisant au moins 128 morts, principalement des jeunes. Hakim avait reçu « une balle qui s’était logée dans son crâne et une autre dans la cheville », a-t-il confié à France Culture. Il a été rapatrié en France par son père pour se faire soigner.

Âgé de 41 ans aujourd’hui, ce survivant est désormais médaillé d’or aux Jeux Paralympiques. Hakim est également musicien. Chanter et jouer de la guitare et du piano ont été pour lui une forme de thérapie pour surmonter cette épreuve. Accordeur de piano, Hakim Arezki prépare actuellement son troisième album.

Résultats de la présidentielle : « Le Hirak silencieux a dit son mot »

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Abdelaziz Rahabi a réagi, ce mardi 10 septembre, aux résultats de la mascarade électorale et à la polémique entourant les chiffres révélés par Mohamed Chorfi et ceux souhaités par les candidats, avec à leur tête l’actuel locataire d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune.
Cette présidentielle anticipée était l’occasion pour Tebboune d’obtenir une légitimité, ou du moins d’en donner l’impression. Mais le taux de participation le plus bas de l’histoire des présidentielles en Algérie, révélé par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, n’a pas arrangé les affaires d’un chef d’État souffrant du syndrome du président mal élu.

Abdelaziz Rahabi réagit

L’ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rahabi, a une nouvelle fois rompu son silence, ce mardi 10 septembre, pour donner son avis et sa lecture des résultats de la présidentielle. S’exprimant sur la plateforme X, à travers un bref tweet, Rahabi a estimé que « Le Hirak silencieux a, enfin, dit son mot ». Il a ajouté : « Ce que j’ai toujours craint et déploré a fini par se produire : le pays est entré dans une phase de non-gouvernance à cause de la non-satisfaction des revendications principales du Hirak (justice, liberté, lutte contre la corruption) et de la fermeture des champs médiatique et politique. »
En quelques mots, l’ancien ministre, connu pour ses positions pro-Hirak, a résumé la situation et la crise dans laquelle le système se débat.

Résultats de la présidentielle : Djilali pointe l' »échec de la démocratie »

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Le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, est sorti de son silence, ce mardi 10 septembre, pour critiquer les résultats de l’élection présidentielle anticipée.

Après un très long silence, depuis la participation malheureuse de son parti aux élections législatives de 2021, Sofiane Djilali est revenu sur la scène politique pour balancer quelques vérités. Dans une déclaration qu’il a signée au nom de son parti, Djilali affirme que « Les élections présidentielles du 7 septembre révèlent avant tout l’échec de la démocratie dans le pays » et que « l’État doit ouvrir une véritable concertation pour réviser en profondeur les principes de fonctionnement du régime politique actuel ».

Le parti a par ailleurs estimé que « l’abstention de 19 millions d’Algériens montre une perte de confiance du peuple envers les institutions politiques, ce qui constitue une menace pour la sécurité de l’État » et que « la démission du peuple du processus politique est le résultat d’une accumulation d’erreurs du régime depuis 1989, tout en notant également l’échec de l’opposition à mobiliser les citoyens ».

« La crise politique est inévitable à terme si l’origine du mal-être de la nation n’est pas traitée. Le Président Tebboune, reconduit pour un deuxième mandat, doit voir dans ce scrutin une manifestation claire des défaillances politiques graves du système de gouvernance », met en garde Jil Jadid. Car selon lui, « la démocratie algérienne est arrivée à une impasse, et le président Tebboune doit aborder la racine de la crise politique à travers de vraies consultations et réformer le système politique ».

Le début de la solution serait selon, la même source, de « restaurer les libertés, libérer les prisonniers d’opinion, réformer la loi électorale, et reconstruire la confiance entre l’État et les citoyens ».

N’hésitant pas à utiliser les mots qu’il faut, M. Djilali prévient sur les choix qui s’offrent à l’Algérie : « soit bâtir un système politique sain, soit poursuivre dans la dictature et en assumer les conséquences ».

Présidentielle : Un échec programmé et annoncé

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Abdelmadjid Tebboune demeure au palais d’El Mouradia pour cinq années supplémentaires. Ni son manque de légitimité, ni le très faible taux de participation à l’élection ne l’empêcheront d’assumer ses fonctions de chef de l’État, de légiférer par décrets, de nommer les hauts responsables, ou de procéder au remaniement des magistrats, ministres et cadres des services de sécurité, ainsi que d’autres institutions de l’État. Sur la scène internationale, le message semble avoir été bien compris, y compris par les États-Unis et les Émirats arabes unis. Dimanche, le pays de l’Oncle Sam a salué les résultats de la présidentielle en Algérie, ainsi que la victoire écrasante de Tebboune, tout en réaffirmant son intérêt pour les relations bilatérales et son désir de continuer à collaborer avec le président Abdelmadjid Tebboune afin de renforcer ces liens au cours de son second mandat. Cela montre que, malgré le faible taux de participation et le scandale lié aux irrégularités des chiffres et à la manipulation de l’opinion publique, le « gendarme du monde » a cautionné cette réélection. De nombreux chefs d’État ont également adressé leurs félicitations, y compris le président français Emmanuel Macron, mais surtout Mohammed Ben Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis, qui, dans une démarche pragmatique de realpolitik, exprime son souhait de rencontrer Tebboune, probablement pour mettre fin à la crise diplomatique entre les deux pays et normaliser leurs relations.

Cependant, cette réélection ne signifie en rien que le scrutin a été une réussite. Loin de là ! Il s’agit d’un échec cuisant, et ce, depuis l’annonce de l’organisation d’une présidentielle anticipée. Pourquoi les décideurs ont-ils choisi d’avancer l’échéance de trois mois ? Personne ne semble avoir de réponse, et les autorités compétentes ont toujours refusé de s’exprimer sur la question. L’organisation de cette élection a donc été menée dans la précipitation, laissant beaucoup à désirer.

Dès le début, les difficultés ont émergé. De nombreux candidats potentiels ont dénoncé les obstacles et dysfonctionnements lors de la collecte des signatures de parrainage. Ni l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), ni l’administration en général, n’étaient préparées pour ce rendez-vous électoral. Beaucoup d’aspirants ont finalement abandonné, tandis que d’autres ont choisi de protester en déposant des dossiers incomplets, remplis de formulaires vierges.

La campagne électorale n’a guère été plus reluisante. Largement ignorée par la population, elle a peiné à attirer les foules lors des rassemblements. Sur les réseaux sociaux, véritables baromètres de la voix du peuple et de ses préoccupations, la campagne était quasiment inexistante. Seules les interventions absurdes et excentriques de Bengrina ont été partagées, commentées, et surtout tournées en dérision.

Les entorses aux règles de la part du président-candidat étaient multiples. Il a préféré utiliser les ressources de l’État — gouvernement, administration et hauts fonctionnaires — pour sa campagne, en leur octroyant des congés spéciaux plutôt que de les relever de leurs fonctions.

Le pire moment a sans doute été celui du scrutin lui-même, marqué par un rejet populaire massif. Ce fut une réponse cinglante à ceux qui affirmaient que Tebboune était le président le plus aimé de l’histoire de l’Algérie. La jeunesse avait donné son verdict bien avant le jour du vote. Lors d’un match au stade d’Oran, des dizaines de milliers de supporters ont scandé d’une seule voix : « Wallah ma nvoti, harraga fi boti » (je ne voterai pas, je partirai harraga dans une embarcation de fortune).

Puis arriva le jour J, le 7 septembre. Le pouvoir a reçu une véritable gifle. Les électeurs ont massivement boycotté ce que beaucoup considèrent comme une « mascarade électorale ». Le taux de participation était encore plus faible que les prévisions les plus pessimistes du système, forçant l’ANIE, dirigée par Chorfi, à recourir à des manœuvres désespérées pour tenter de maquiller cet échec en une prétendue réussite démocratique. Mais les Algériens n’ont pas été dupes face à cette manipulation des chiffres.

Cette énième atteinte à la crédibilité des élections a été aggravée par les revendications des candidats, et même du vainqueur. On aurait pu s’attendre à ce que des candidats battus contestent les résultats, mais voir des concurrents dénoncer une victoire qu’ils jugent malhonnête, tout en réclamant une révision à la hausse du taux de participation, relève du jamais vu !

Fraude électorale : Hassani Chérif accuse l’ANIE et l’administration

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Nouveau rebondissement en ce qui concerne les résultats et taux de participation révélés par Mohamed Charfi, président de l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Après, le communiqué de son directeur de campagne dimanche matin, puis le communiqué conjoint avec les directions de campagne des deux autres candidats, à savoir Abdelmadjid Tebboune (libre) et Youcef Aouchiche (FFS), le candidat du MSP, Abdelali Hassani Chérif est revenu ce lundi à la charge pour attaquer violement l’ANIE et son président.

Arrivant deuxième avec 178.000 voix (3,17 %) sur plus de 5.630.196 de suffrages exprimés, derrière le président sortant Abdelmadjid Tebboune, large vainqueur avec plus de 94 % des suffrages, et devant le candidat du FFS, Youcef Aouchiche (122.000 voix, 2,16 %), Hasani Chérif a animé ce lundi une conférence de presse où il a affirmé rejeter les résultats annoncés par l’ANIE.

Une réponse qui ne passe pas

Quelques heures après la publication du communiqué commun des trois candidats, et plus précisément lundi 9 septembre à 2 h 08, l’instance dirigée par Charfi a réagi en publiant une réponse à celui des trois candidats.

« L’Autorité nationale indépendante des élections prend note du communiqué conjoint publié dans la soirée du dimanche 8 septembre par les directions de campagne des trois candidats aux élections présidentielles anticipées du 7 septembre 2024. Compte tenu de la poursuite de la réception des procès-verbaux wilayales originaux pour plus de précision dans les résultats, l’Autorité nationale indépendante des élections informe les directeurs de campagne électorale des candidats ainsi que l’opinion publique qu’elle transmettra à la cour constitutionnelle les résultats contenus dans les procès-verbaux originaux dès la réception complète des documents. Elle communiquera ensuite les résultats du scrutin à l’opinion publique, conformément au principe de transparence, dans le but de préserver la crédibilité de l’ensemble du processus électoral, qui s’est déroulé dans les meilleures conditions », peut-on lire dans le communiqué.

C’était la goutte qui a fait déborder le vase pour le candidat du MSP. L’ANIE venait d’avouer qu’elle n’avait toujours pas reçu la totalité des PV, et pourtant Chorfi a donné les résultats. Comment était-ce possible ? C’est la question que se pose le candidat, qui affirme rejeter les résultats annoncés par Charfi. Le candidat avait expliqué que l’ANIE elle-même ne reconnait pas ses propres résultats, puisqu’elle avoue les avoir annoncé avant d’avoir fini de comptabiliser les votes.

« Nous avons signé le communiqué commun, car nous avons constaté qu’il y a une manipulation des chiffres. L’Anie a évoqué 48 % de taux moyen de participation par wilayas. Cest un chiffre imaginaire et illisible. Ce nest ni une théorie politique ni une théorie mathématique. Ces chiffres sont muets et ne permettent pas de faire une lecture politique ou électorale », a affirmé Abdelaali Hassani Cherif.

Le candidat accuse en outre l’ANIE de fraude électorale car, selon lui, on aurait divisé son score par trois dans le but de miniaturiser le MSP.

« L’Anie, l’administration des parties politiques sont complices de la fraude », a-t-il encore accusé. « Nous ne reconnaissons pas ces résultats qui ne sont pas réels et qui portent atteinte à l’image du pays. L’Anie s’est désavouée. D’où tient-elle ces résultats ? Qu’allons-nous dire au monde qui nous regarde ? », a-t-il rajouter.

Cafouillage des chiffres : Tebboune, Aouchiche et Hassani Chérif se plaignent de Charfi

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Les directions de campagne des trois candidats à la présidentielle du 7 septembre 2024 ont rendu public, dimanche, un communiqué commun dans lequel elles font état « d’imprécisions, de contradictions, d’ambiguïtés et d’incohérences » relevées dans les chiffres lors de l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).

« Nous soussignées, directions de campagne des trois candidats à la présidentielle du 7 septembre 2024, Aouchiche Youcef, candidat du Front des forces socialistes (FFS), Tebboune Abdelmadjid, candidat indépendant, et Hassani Cherif Abdelaali, candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), informons l’opinion publique nationale que des imprécisions, des contradictions, des ambiguïtés et des incohérences ont été relevées dans les chiffres lors de l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections », lit-on dans le communiqué.

Le texte cite, en particulier, « des imprécisions et des contradictions dans les chiffres des taux de participation annoncés et des contradictions entre les chiffres annoncés par le président de l’Autorité et les procès-verbaux de dépouillement et de concentration des voix remis par les commissions électorales communales et de wilaya ». Les directions de campagne ont aussi relevé « l’ambiguïté du communiqué d’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle, qui ne comportait pas la plupart des données essentielles des communiqués d’annonce des résultats, comme il est d’usage dans toutes les échéances nationales importantes », faisant également état d' »une incohérence dans les taux annoncés pour chaque candidat » .

Avec APS

Tebboune réélu par 21,88 % du corps électoral

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Sans surprise, l’actuel locataire du palais d’El Mouradia vient de rempiler pour un second mandat de cinq ans à la tête de l’État. Les résultats provisoires ont été annoncés dans la soirée du dimanche 8 septembre et confirment la victoire écrasante d’Abdelmadjid Tebboune (78 ans) avec un taux de 94,65 % des voix exprimées en faveur des trois candidats, contre 3,17 % pour Abdelaali Hassani Cherif, le candidat du MSP, et 2,16 % pour Youcef Aouchiche, le candidat du FFS.

Contrairement aux usages, l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE), présidée par Mohamed Charfi, n’a pas communiqué le taux de participation, qui est probablement le plus faible de l’histoire de l’Algérie, inférieur à celui de 2019, qui était, jusqu’alors, le plus bas jamais enregistré.

Sur les 24 351 551 électeurs que compte le corps électoral, seuls 5 329 253 ont voté pour Tebboune, soit 21,88 % d’entre eux. Le taux global du suffrage exprimé en faveur des trois candidats est quant à lui de 23,12 %. C’est-à-dire que 76,88 % des Algériens ont boycotté ou déposé des bulletins nuls.

Le taux de participation maintenu secret

L’enjeu principal, pour ne pas dire unique, de ce scrutin était le taux de participation. La victoire de Tebboune était assurée et les élections n’étaient qu’une formalité destinée surtout à mettre fin à la crise de légitimité d’un chef d’État mal élu pour son premier mandat. Les tenants du pouvoir souhaitaient ainsi changer les choses et mettre un terme à cette situation. Mais le peuple en a décidé autrement. Malgré les nombreuses campagnes de propagande destinées à pousser les électeurs à aller massivement aux urnes, et l’achat de la paix sociale en multipliant les transferts sociaux (allocations de chômage, augmentation des pensions des retraités, des personnes aux besoins spécifiques et la hausse des salaires…), le pouvoir n’a pas réussi à fédérer un nombre important de personnes autour de son projet. C’est d’ailleurs ce qui a empêché Charfi de tenir sa conférence de presse le 7 septembre à 21h30 comme prévu, afin de donner le taux de participation final. Il aura fallu attendre jusqu’au 8 septembre à 00h20 pour que le président de l’ANIE tienne sa conférence et révèle des chiffres qui déguisent la réalité. Ne pouvant se permettre de révéler le taux réel, celui-ci a préféré recourir au subterfuge de la « moyenne » des taux de participation des wilayas, afin de gonfler et doper le taux réel. Ainsi et grâce à cette « astuce », les chiffres donnés semblaient supérieurs à ceux de 2019. Mais le nombre d’électeurs ayant donné leurs voix à l’un des différents candidats était cette fois-ci légèrement supérieur à 5,6 millions, contre plus de 8,5 millions en 2019. L’opacité autour des résultats et notamment le taux de participation, vise à faire croire à l’opinion publique nationale à une participation massive en faveur d’un second mandat de Tebboune. Une énième propagande en vue de débarrasser le locataire du palais d’El Mouradia de son complexe de chef d’État illégitime.