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samedi 27 juillet 2024
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Wissem Sifouane libre, Mohand Saïd Attaf lourdement condamné

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Wissem Sifouane

Le tribunal criminel de deuxième instance près de la cour d’Alger a condamné Mohand Saïd Attaf à 4 ans de prison. Condamnée à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, Wissem Sefouane quitte la prison ce lundi 18 décembre 2023.

Malheureusement, ce n’est pas le cas pour son co-accusé, Mohand Said Attaf, qui a vu sa peine réduite à 04 ans de prison ferme et à une amende.  Wissem Sefouane (24 ans) a écopé, quant à elle, de 03 ans de prison, dont 18 mois avec sursis.

Il est à noter que le parquet a requis 15 ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés. Mohand Said Attaf est également poursuivi dans un dossier criminel.

Les détenus d’opinion, Wissem Sefouane et Mohand Saïd Attaf, ont été condamnés le 8 mai dernier, par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, wilaya d’Alger, respectivement à 3 ans de prison ferme et à 7 ans de prison ferme.

Là aussi, le parquet avait requis 15 ans de prison pour chacun des détenus.

Le procès de la détenue d’opinion Wissem Sefouane est programmé pour le 08 mai 2023 devant le tribunal criminel de première instance de Dar El Beidha, wilaya d’Alger.

La plaidoirie dans le dossier de la détenue d’opinion, Wissem Sifouane, devant la chambre d’accusation près la cour d’Alger ( Ruisseau), a eu lieu mercredi 30 décembre 2022. Il a été procédé à la fin d’octobre 2022 au transfèrment de la détenue d’opinion, Wissem Sefouane, de la prison de Bouira vers celle de Koléa, wilaya de Tipaza.

Wissem Sifouane (24 ans) a été placée sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Bouira le 17 janvier 2022 .

Elle est placé en détention à la prison de Saïd Abid (Bouira).

Pour rappel, Wissem Sifouane a été placée en garde à vue à la brigade de gendarmerie nationale de Bechloul depuis son arrestation mercredi 12 janvier 2022 avec perquisition au domicile familial par des éléments de la gendarmerie nationale.

L.M./Cnld

Les tyrans et la présidentielle !

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Tebboune

On le sait, les tyrans ont toujours des amis. Tout le monde ou presque cherche leur compagnie, du moins jusqu’à leur chute. Ce qui n’est pas le cas des victimes de l’arbitraire.

Les anciens détenus d’opinion en Algérie en savent quelque chose. Ils vivent, certes avec dignité, mais comme des parias. Ils sont considérés comme infréquentables. La peur de représailles du pouvoir y est pour l’essentiel. Mais rien ne dure, autrement les Pharaons auraient toujours régné et la dictature de Pinochet ou Franco continuerait encore à torturer, tuer…

Certes gouverner avec tyrannie est facile car le dictateur ou tyran s’affranchit du devoir de convaincre les oppositions, voire les voix dissidentes. Tout cela nous ramène évidemment à la situation de notre pays. Depuis l’intronisation de Tebboune au pouvoir le 12 décembre 2019 par le général Ahmed Gaïd Salah, les mécanismes de la démocratie ont été systématiquement démantelés. Un ordre arbitraire sans commune mesure est mis en place au mépris des lois de la république. Avec des milliers d’Algériens passés par la case prison pour leurs opinions, les interdictions de toute expression libre dans les médias, la suspension de journaux, la dissolution d’ONG de droits de l’homme et d’associations de la société civile, Abdelmadjid Tebboune ne peut se prévaloir d’être un démocrate. Encore moins de bâtisseur, quand on voit la situation économique dans laquelle macère le pays.

En cela, Tebboune bénéficie de soutiens au sein indéniable de l’état-major de l’armée et de l’Etat profond. Une évidence en Algérie : un candidat comme Tebboune sans assise populaire, sans parti, sans appareil politique, n’a aucune chance d’arriver au pouvoir dans une présidentielle libre et démocratique. Mais on est en Algérie, où les présidents sont le fait de l’Etat profond. Alors convoquer le peuple et sa légitimité comme se flatte de le répéter c’est se moquer de l’intelligence du peuple.

A une année de la présidentielle, une question s’impose : va-t-on assister à un simulacre d’élection encore une fois et de fait compromettre de nouvelles générations d’Algériens ?

Afrique du Nord News

Les otages israéliens tués «par erreur» à Gaza brandissaient un drapeau blanc

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Attaque du 7 octobre

Israël observe samedi 16 décembre un deuil après la mort de trois otages tués « par erreur » par ses soldats dans la bande de Gaza. Selon l’enquête préliminaire sur l’incident, les trois otages brandissaient un drapeau blanc lorsque les troupes ont ouvert le feu, l’un d’entre eux criait à l’aide en hébreu. 

Le Hamas a fait état de « combats acharnés » dans le secteur de Jabaliya et de frappes aériennes et de tirs d’artillerie intenses à Khan Younès. 

Israël observe samedi un deuil après la mort de trois otages tués « par erreur » par ses soldats dans la bande de Gaza assiégée. Les victimes ont été tuées au cours d’opérations dans un quartier de la ville de Gaza. Selon l’enquête préliminaire sur l’incident, les trois otages brandissaient un drapeau blanc lorsque les troupes ont ouvert le feu, l’un d’entre eux criait à l’aide en hébreu. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a, dès l’annonce de l’armée, regretté « une insupportable tragédie » qui plonge « tout l’État d’Israël dans le deuil ».

Des familles d’otages israéliens et des sympathisants ont défilé vendredi soir avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération. « Chaque jour, un otage meurt », pouvait-on lire sur une affiche alors qu’un drapeau israélien placé dans la rue a été aspergé de peinture rouge évoquant du sang. Un nouveau rassemblement est prévu samedi à Tel-Aviv.

David Barnea, le chef du Mossad, les services secrets extérieurs israéliens, aurait rencontré vendredi soir le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, selon une source proche du dossier. La rencontre était prévue en Europe et devait porter sur une seconde phase de trêve, afin de permettre la libération d’otages.

Le journaliste d’Al Jazeera, Samer Abou Daqa, tué vendredi dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, selon la chaîne qatarie, a été enterré ce samedi 16 décembre à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien. Sa dépouille, sur laquelle avaient été posés son gilet pare-balles siglé « presse » et son casque, a été transporté à travers la foule à Khan Younès, avant d’être enterré dans un trou creusé par des confrères.

Huit palestiniens ont été arrêtés à Naplouse, en Cisjordanie occupée, où l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération, selon l’agence de presse palestinienne Wafa. La violence s’est intensifiée dans ce territoire occupé après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza de la guerre à Gaza.

Environ 18 800 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre, selon le gouvernement du Hamas. Près de 51 000 personnes ont également été blessées. Selon le ministère de la Santé de l’enclave, 70 % des victimes sont des femmes et des jeunes de moins de 18 ans. Plus de 1 200 Israéliens ont été tués.

RFI

Les régimes du Grand Maghreb convergent pour réprimer leurs peuples

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Simultanément avec Lakome.2 (Maroc), Maghreb Emergent et Mediapart (France), nous, publions ce texte collectif qui s’inquiète de l’état des libertés démocratiques dans l’ensemble du Grand Maghreb.

Signé par trente-trois organisations et plus de deux cents personnalités maghrébines, il en appelle aux forces intellectuelles, associatives et politiques afin de manifester leur « solidarité avec tous les détenus d’opinion, les réprimés et les marginalisés de la région ». Parmi les signataires :
– d’Algérie, Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et de Maghreb Émergent, détenu d’opinion, des responsables d’organisations dissoutes (Rassemblement action Jeunesse-RAJ, Ligue algérienne de défense des droits de l’homme-LADDH) ou suspendues (Parti socialiste des travailleurs-PST) ;
– du Maroc, l’historien Maati Monjib, en liberté surveillée et interdit de sortie du territoire, des proches des journalistes détenus Omar Radi et Souleymane Raïssouni, et de Nacer Zefzafi, condamné à vingt ans de prison ; – de Tunisie, Cheïma Issa et Jawher Ben Mbark, membres du Front national du salut, poursuivis pour leurs opinions. Le communique :

Il semble que les rêves des peuples de la région se soient évaporés aujourd’hui, après l’espoir suscité par ce qu’on a appelé le « printemps arabe », qui a concerné, à divers degrés, la Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Maroc puis, plus tard, l’Algérie, dont le Hirak a réussi non seulement à annuler la reconduction pour un cinquième mandat d’un président malade, épuisé et absent de la scène politique, mais aussi à revendiquer pendant des mois la liberté, la justice, la pluralité et la démocratie.

Au-delà de l’analyse des répercussions de la transition démocratique en Tunisie après le 25 juillet 2021, ou des causes de la guerre civile et de l’ingérence étrangère en Libye, ou des violations croissantes des droits et libertés à la suite des élections algériennes, ou de l’usage par l’Etat marocain de « techniques sournoises » d’un code pénal obsolète et contesté, de campagnes de harcèlement et de diffamation pour réprimer davantage la société civile et les journalistes indépendants, ou encore des atteintes aux libertés en Mauritanie, nous sommes aujourd’hui interpellés, en tant que militant(e)s associatif(ve)s, syndicalistes et politiques, intellectuel(le)s et artistes au sein de l’espace maghrébin et ailleurs, à plus de coordination et de solidarité pour :

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– redynamiser et défendre notre slogan que nous avons porté pendant des décennies, le slogan d’un « Maghreb des peuples » qui revendique la liberté, l’égalité, la justice, la pluralité et la démocratie ;

– unifier nos forces maghrébines, civiles et politiques, pour faire face à l’oppression et pour nous engager, par des actions communes, dans la solidarité avec tous les détenus, les réprimés, les marginalisés : déclarations, séminaires, réunions et manifestations… ;

– dénoncer toutes les agressions et les violations des droits et libertés perpétrées par le pouvoir dans chacun des pays du Maghreb, en les considérant comme une agression à l’encontre de tous les peuples de la région.

Contact : Maghreblibertes@gmail.com

Les premiers signataires

Fouad Abdelmoumni, économiste [MAROC]

Hichem Abdessamad, historien [TUNISIE]

Chafik Abdi, journaliste [ALGÉRIE]

Hakim Addad, militant politique [ALGÉRIE]

Lahouari Addi, sociologue [ALGÉRIE]

Abderazak Adel, universitaire [ALGÉRIE]

Fatna Afid, militante syndicaliste [MAROC]

Hassan Aglagal, militant des droits humains, président de l’AMDH Paris/ IDF [MAROC]

Ayad Ahram, défenseur des droits humains [MAROC]

Khadija Aïnani, militante des droits humains [MAROC]

Ali Aït Djoudi, militant associatif, défenseur des droits humains [ALGÉRIE]

Arezki Aït Larbi, journaliste free lance, éditeur [ALGÉRIE]

Mourad Aït Ouarab, journaliste [ALGÉRIE]

Sanhadja Akhrouf, militante féministe [ALGÉRIE]

Ahmed Akroud, militant des droits humains [TUNISIE]

Zineb Ali-Benali, professeure émérite des universités [ALGÉRIE]

Abdelkérim Allagui, professeur universitaire retraité, militant des droits de l’Homme [TUNISIE]

Mourad Allal, directeur de centre de formation [TUNISIE]

Tewfik Allal, militant associatif [ALGÉRIE]

Abdessalem Amakhtari, militant des droits de l’Homme et de l’immigration [MAROC]

Leïla Amili, militante associative [MAROC]

Ghanima Ammour, poétesse [ALGÉRIE]

Ali Anouzla, journaliste [MAROC]

Ahmed Arehmouch, activiste du mouvement amazigh [MAROC]

Sion Assidon, citoyen [MAROC]

Mehdi Attar-Semlali, militant associatif [MAROC]

Boualem Azahoum, militant associatif de l’immigration maghrébine et militant du hirak du Rif [MAROC]

Nabil Azouz, enseignant, militant pour la démocratie [TUNISIE]

Mehdi Baala, journaliste [ALGÉRIE]

Yamina Baïr, journaliste [ALGÉRIE]

Malika Bakhti, ingénieure d’études [ALGÉRIE]

Mohamed Bazza, militant associatif [MAROC]

Adda Bekkouche, ancien enseignant universitaire, maire-adjoint de Colombes [ALGÉRIE]

Habib Bel Hedi, producteur [TUNISIE]

Bochra Belhaj Hamida, avocate, ancienne députée de l’ARP [TUNISIE]

Fathi Bel Haj Yahya, écrivain [TUNISIE]

Souhayer Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH [TUNISIE]

Fayçal Benabdallah, président de la FTCR [TUNISIE]

Faouzi Ben Abderrahman, militant politique indépendant [TUNISIE]

Rabaa Ben Achour, universitaire [TUNISIE]

Sana Ben Achour, juriste, présidente de l’association Beyti [TUNISIE]

Ali Ben Ameur, universitaire, militant des droits humains [TUNISIE]

Bachir Ben Barka, universitaire retraité [MAROC]

Madjid Benchikh, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger [ALGÉRIE]

Mustapha Benfodil, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Hechmi Ben Frej, militant associatif [TUNISIE]

Saïda Ben Garrach, avocate au barreau de Tunisie et ancienne conseillère aux droits de l’Homme à la présidence de la république [TUNISIE]

Monia Ben Jemia, juriste [TUNISIE]

Saïd Benmerad, expert en développement local [ALGÉRIE]

Ali Bensaad, géographe [ALGÉRIE]

Mohamed Ben Saïd, médecin, militant des droits humains [TUNISIE]

Sihem Bensedrine, présidente de l’association Mémoire et citoyenneté [TUNISIE]

Raja Ben Slama, professeure des universités, psychanalyste [TUNISIE]

Abdou Berrada, journaliste [MAROC]

Hayat Berrada-Bousta, universitaire [MAROC]

Nourredine Bessadi, consultant indépendant [ALGÉRIE]

Sophie Bessis, historienne [TUNISIE]

Mohamed Bhar, artiste chanteur [TUNISIE]

Saïd Bouamama, sociologue, militant associatif [ALGÉRIE]

Mostefa Bouchachi, avocat [ALGÉRIE]

Abderrahmane Bouchène, éditeur [ALGÉRIE]

Larbi Bouguerra, membre de l’académie Beyt El Hikma [TUNISIE]

Hamid Bouhaddouni, militant associatif, défenseur des droits humains [MAROC]

Hocine Boukella, musicien [ALGÉRIE]

Alima Boumediene-Thiéry, avocate, parlementaire honoraire [ALGÉRIE]

Mouloud Boumghar, universitaire [ALGÉRIE]

Omar Bouraba, militant associatif [ALGÉRIE]

Ali Brahimi, juriste, militant démocrate [ALGÉRIE]

Nadia Chaabane, ancienne députée de la Constituante [TUNISIE]

Khémaïes Chammari, militant des droits de l’homme, ancien ambassadeur [TUNISIE]

Kacem Chebab, militant du FMVJ et et de la CMODH [MAROC]

Hédi Chenchabi, directeur de centre de formation [TUNISIE]

Henda Chennaoui, militante associative [TUNISIE]

Mouhieddine Cherbib, défenseur de droits humains [TUNISIE]

Khadija Chérif, féministe, militante des droits humains [TUNISIE]

Altya Chérif-Chammari, avocate, militante féministe [TUNISIE]

Alice Cherki, psychanalyste [ALGÉRIE]

Fatiha Cherribi, mère du journaliste détenu Omar Radi [MAROC]

Yasmina Chouaki, militante féministe [ALGÉRIE]

Larbi Chouikha, universitaire [TUNISIE]

Mohsen Chouikha, universitaire [TUNISIE]

Ahmed Dahmani, universitaire, défenseur des droits de l’Homme [ALGÉRIE]

Karima Dirèche, historienne [ALGÉRIE]

Saïd Djaafar, journaliste [ALGÉRIE]

Abdelnasser Djabi, sociologue [ALGÉRIE]

Yahya Djafari, enseignant retraité [TUNISIE]

Habiba Djahnine, réalisatrice, féministe [ALGÉRIE]

Nadir Djermoune, architecte urbaniste [ALGÉRIE]

Daikha Dridi, journaliste [ALGÉRIE]

Mohsen Dridi, militant associatif de l’immigration [TUNISIE]

Nassera Dutour, présidente du CFDA et et de la FEMED [ALGÉRIE]

Ali El Baz, militant de l’immigration [MAROC]

Nadia El Fani, cinéaste [TUNISIE]

Naceur El Idrissi, président du réseau ATMF [MAROC]

Ihsane El Kadi, journaliste, détenu d’opinion, directeur de Radio M et du journal électronique Maghreb Emergent [ALGÉRIE]

Tin Hinane El Kadi, universitaire [ALGÉRIE]

Driss El Khorchi, militant associatif [MAROC]

Rachid El Manouzi, président APADM [MAROC]

El Kabir El Miloudi, militant des droits humains [MAROC]

Hakim Fékih, activiste [TUNISIE]

Frej Fenniche, ancien haut-fonctionnaire aux Nations unies [TUNISIE]

Wahid Ferchichi, professeur de droit [TUNISIE]

Mohamed-Chérif Ferjani, universitaire [TUNISIE]

Abdelouhab Fersaoui, militant politique (ex-président de RAJ, association dissoute) [ALGÉRIE]

Yosra Frawes, ancienne présidente de l’ATFD [TUNISIE]

Souad Frikech, militante associative et des droits humains [MAROC]

Ahmed Galai, Solidarité laïque Méditerranée [TUNISIE]

Najla Gharbi, universitaire, chercheure [TUNISIE]

Sarra Grira, membre du comité éditorial de « Orient XXI » [TUNISIE]

Saloua Grissa, directrice de l’association Droit à la différence [TUNISIE]

Ali Guenoun, historien [ALGÉRIE]

Selma Hajri, médecin, militante des droits humains [TUNISIE]

Ayachi Hammami, avocat au barreau de Tunisie et ancien ministre des droits de l’Homme [TUNISIE]

Nabila Hamza, sociologue, conseillère municipale [TUNISIE]

Maher Hanine, sociologue, militant associatif et politique [TUNISIE]

Zaki Hannache, défenseur des droits de l’Homme [ALGÉRIE]

Abdennour Haouati, cadre gestionnaire à la retraite [ALGÉRIE]

Mohammed Harbi, historien [ALGÉRIE]

Fouad Hassam, syndicaliste [ALGÉRIE]

Abderrahmane Hedhili, président du FTDES [TUNISIE]

Mohammed Hennad, universitaire [ALGÉRIE]

Ghazi Hidouci, ancien ministre de l’économie, membre du CEDETIM [ALGÉRIE]

Abdelkérim Hizaoui, universitaire [TUNISIE]

Ouali Ilikoud, universitaire [ALGÉRIE]

Amar Ingrachen, éditeur et journaliste [ALGÉRIE]

Mohamed Iouanoughene, journaliste [ALGÉRIE]

Cheima Issa, membre du Front de salut national [TUNISIE]

Aïcha Jabrane, militante associative [MAROC]

Mohamed Jaite, avocat au barreau de Paris [MAROC]

Abderrahim Jamaï, avocat au barreau de Rabat, ancien bâtonnier, membre du collectif d’avocats en défense des détenus du hirak du Rif [MAROC]

Aboubakr Jamaï, enseignant/journaliste [MAROC]

Kamel Jendoubi, militant des droits humains [TUNISIE]

Abdelkébir Jmaiai, activiste associatif, militant des droits humains [MAROC]

Halima Jouini, féministe, militante de droits humains [TUNISIE]

Aïssa Kadri, sociologue [ALGÉRIE]

Habib Kazdaghli, historien universitaire, ancien doyen de la Faculté de la Manouba [TUNISIE]

Melek Kefif, médecin, militant associatif [TUNISIE]

Myriam Kendsi, artiste peintre [ALGÉRIE]

Tahar Khalfoune, universitaire [ALGÉRIE]

Abdelmoumen Khelil, militant des droits humains [ALGÉRIE]

Mohamed Khenissi, président de l’association Nachaz [TUNISIE]

Ramy Khouili, militant associatif et des droits humains [TUNISIE]

Hosni Kitouni, historien [ALGÉRIE]

Anouar Kousri, avocat, ancien vice-président de la LTDH [TUNISIE]

Aziz Krichen, économiste, ancien ministre-conseiller à la présidence de la république [TUNISIE]

Abdellatif Laâbi, écrivain [MAROC]

Souad Labbize, autrice [ALGÉRIE]

Kamel Lahbib, militant associatif, défenseur des droits humains [MAROC]

Djaffar Lakhdari, consultant [ALGÉRIE]

Olfa Lamloum, politologue [TUNISIE]

Samir Larabi, doctorant en sociologie [ALGÉRIE]

H’mida Layachi, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Hakima Lebbar, psychanalyste, galeriste, militante pour la défense  des droits humains [MAROC]

Mohieddine Legha, secrétaire général de la LTDH [TUNISIE]

Adel Ltifi, historien [TUNISIE]

Gérard Maarek, urbaniste [TUNISIE]

Djemaa Maazouzi, professeure et chercheure [ALGÉRIE]

Fatimata M’Baye, avocate au barreau de Mauritanie et présidente de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH) [MAURITANIE]

Jawher Ben Mbarek, membre du Front de salut national [TUNISIE]

Insaf Machta, universitaire [TUNISIE]

Lotfi Madani, consultant, expert en communication [ALGÉRIE]

Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger, ancien président de la Commission du droit international de l’ONU, ancien juge ad hoc de la Cour internationale de justice [ALGÉRIE]

Mustapha Majdi, acteur associatif [MAROC]

Rachid Maloui, syndicaliste [ALGÉRIE]

Hicham Mansouri, journaliste [MAROC]

Jalel Matri, militant associatif [TUNISIE]

Imed Melliti, sociologue [TUNISIE]

Aziz Mkichri, militant associatif [MAROC]

Khadija Mohsen-Finan, universitaire [TUNISIE]

Maati Monjib, historien [MAROC]

Nabil Montassar, historien, syndicaliste et militant LTDH [TUNISIE]

Abdellatif Mortajine, militant de l’immigration [MAROC]

Mawaheb Mosbah, militante politique [TUNISIE]

Rosa Moussaoui, journaliste [ALGÉRIE]

Bachir Moutik, militant associatif [Sahraoui]

Chérif Msadek, militant associatif [TUNISIE]

Jamel Msallem, président d’honneur de la LTDH [TUNISIE]

Mohamed Nachi, sociologue [TUNISIE]

Hatem Nafti, journaliste essayiste [TUNISIE]

Youssef Thierno Niane, avocat au barreau de Mauritanie et représentant de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH) à Nouadhibou [MAURITANIE]

Mamamdou Niang, syndicaliste (CGTM) [MAURITANIE]

Omar Ouali, journaliste [ALGÉRIE]

Meziane Ourad, journaliste [ALGÉRIE]

Driss Radi, père de Omar Radi, journaliste détenu [MAROC]

Lilia Rebaï, féministe, militante des droits humains [TUNISIE]

Mahmoud Rechidi, militant politique, ex-SG du Parti socialiste des travailleurs (suspendu et réprimé) [ALGÉRIE]

Hamadi Redissi, universitaire, philosophe [TUNISIE]

Kahina Redjala, militante associative [ALGÉRIE]

Aziz Rhali, pharmacien, président de l’AMDH [MAROC]

Khadija Ryadi, défenseure des droits humains, lauréate du rix de l’ONU pour les droits de l’Homme [MAROC]

Messaoud Romdhani, militant des droits humains [TUNISIE]

Mohamed Sadkou, avocat au barreau de Rabat et défenseur de détenus d’opinion, d’activistes de mouvements sociaux et des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni, et de l’historien Maati Monjib [MAROC]

Fathia Saïdi, sociologue, enseignante chercheure à l’ISSH [TUNISIE]

Youssef Raissouni, proche de Souleymane Raissouni, journaliste détenu [MAROC]

Salhi, militant de droits humains [TUNISIE]

Saïd Salhi, défenseur des droits humains (vice-président de la LADDH, réprimée et dissoute) [ALGÉRIE]

Mamdou-Moctar Sarr, secrétaire exécutif du FONADH [MAURITANIE]

Jamila Sayouri, avocate, militante pour les droits humains [MAROC]

Youssef Seddik, écrivain philosophe [TUNISIE]

Sid Ahmed Semiane, auteur [ALGÉRIE]

Abderrahim Sioui, militant associatif [MAROC]

Tahar Si Serir, militant associatif [ALGÉRIE]

Hichem Skik, universitaire, militant politique [TUNISIE]

Hamouda Soubhi, militant altermondialiste [TUNISIE]

Saïd Sougty, président de l’ASDHOM [MAROC]

Sami Souihli, médecin, syndicaliste [TUNISIE]

Imad Stitou, journaliste [MAROC]

Taoufiq Tahani, universitaire et militant associatif [MAROC]

Samir Taieb, universitaire, ancien ministre [TUNISIE]

Alaa Talbi, militant associatif [TUNISIE]

Wassyla Tamzali, essayiste, féministe, activiste culturelle [ALGÉRIE]

Hocine Tandjaoui, écrivain [ALGÉRIE]

Atmane Tazaghart, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Nadia Tazi, philosophe [MAROC]

Yassine Temlali, chercheur, historien [ALGÉRIE]

Fethi Tlili, militant associatif [TUNISIE]

Ridha Tlili, universitaire [TUNISIE]

Mokhtar Trifi, président d’honneur de la LTDH [TUNISIE]

Hamid Arab, directeur du site www.lematindalgerie.com (Algérie)

Françoise Valensi, médecin [TUNISIE]

Ahmed Zefzafi, père de Nacer Zefzafi, détenu d’opinion [MAROC]

Najet Zemmouri, militante des droits humains [TUNISIE]

Abdallah Zniber, militant associatif de l’immigration [MAROC]

Neïla Zoghlami Tlili, présidente de l’ATFD [TUNISIE]

ORGANISATIONS

Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

Association Adala Pour un procès équitable [MAROC]

Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

Association de parents et amis de disparus au Maroc (APADM)

Association des Marocains en France (AMF)

Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)

Association Khamsa Solidaire Ici et Ailleurs [FRANCE]

Association Le droit à la différence [TUNISIE]

Association Le Pont de Genève [SUISSE]

Association Les mains libres [MAROC]

Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH)

Association Perspectives El Amel Ettounsi

Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD)

Collectif Soumoud [TUNISIE]

Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)

Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA)

Confédération générale des travailleurs en Mauritanie (CGTM)

Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH)

Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO) [PAYS-BAS]

Euromed-droits

Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)

Forum marocain des alternatifs Sud (FMAS)

Forum marocain Vérité et justice (FMVJ)

Forum des organisations nationales des droits humains en Mauritanie (FONADH)

Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)

Institut Mehdi-Ben Barka – Mémoire vivante

Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH)

Na’oura-Bruxelles

Nachaz-Dissonance [TUNISIE]

Riposte internationale [ALGÉRIE]

SOS Migrants

Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) [ALGÉRIE]

Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Déclaration

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RIPOSTE INTERNATIONALE condamne avec la plus grande fermeté l’acharnement judiciaire dont fait l’objet le journaliste EL KADI IHSANE depuis février 2019 et qui tend à se banaliser du fait de sa chronicité .RIPOSTE INTERNATIONALE dénonce les procédés en totale violations des dispositions réglementaires et des traités internationaux régulièrement ratifiés. Les éléments en notre possession largement corroborés par l’entourage du journaliste, nous confirment la volonté de normaliser les derniers remparts du journalisme indépendant. RIPOSTE INTERNATIONALE se réserve le droit de saisir l’opinion et les institutions internationales sur ces incessantes attaques à l’encontre du droit fondamental de la liberté d’expression à la base aussi de la pratique libre du journalisme et son corollaire à savoir le droit à la libre l’information.RIPOSTE INTERNATIONALE témoigne de sa solidarité à l’égard du journaliste IHSANEEL KADI ; de sa famille et de la famille journalistique qui continue à honorer les valeurs d’une pratique empreinte d’éthique. RIPOSTE INTERNATIONALE exige la cessation de ces harcèlement à l’encontre des citoyens soucieux de l’avenir de leur pays ainsi que la cessation des procès spectacle et la libération inconditionnelle des détenus d’opinion et détenus politiques .RIPOSTE INTERNATIONALE prend à témoin la communauté internationale sur la dérive autoritaire des autorités algériennes étouffant toute possibilité de divergence .

pour le bureau fédéralele

président ALI AIT DJOUD

Les raisons du rejet des dossiers de 13 candidats à la présidentielle

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Le président de l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a révélé, jeudi 25 juillet 2024, lors d’une conférence de presse, les noms des trois candidats aux prochaines joutes électorales : Abdelmadid Tebboune, Youcef Aouchich et Abdelali Hassani Cherif.

Le même responsable avait commencé à révéler les raisons ayant poussé son instance à rejeter les dossiers de treize autres aspirants candidats, avant que la télévision publique ne décide d’interrompre le direct sur fonds de couacs et de cafouillage dans les chiffres donnés par Charfi. Sur le document donné à la presse, les raisons du refus du dossier de chacun des treize candidats à la candidature ont été révélées.

  1. Tarek Zaghdoud n’a déposé que 3.854 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont 1.710 ont été rejetés pour non-conformité aux exigences légales. Le même postulant n’a déposé aucun parrainage d’élu.
  2. Chaabi Salem n’a déposé que 288 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont 280 ont été acceptés et n’a déposé aucun parrainage d’élu.
  3. El Abbadi Belabes a déposé 750 formulaires de signature individuelle d’électeurs vides et aucun parrainage d’élu.
  4.  4- Zoubida Assoul : a déposé 32.421 formulaires de signature individuelle d’électeurs dont seulement 795 acceptés, 626 rejetés et 31.000 formulaires vides. Elle n’a par ailleurs déposé aucun parrainage d’élu.
  5. Hammadi Abdelhakim a déposé 807 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont 343 acceptés, 76 doublons, et 388 autres rejetés car les électeurs ont accordé leurs signatures à plus d’un candidat. Il n’a, en outre, pas déposé de parrainage d’élu.
  6. Raouf Aïb a déposé 28.801 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont un seul a été accepté et 28.800 formulaires vides. Il n’a déposé aucun parrainage d’élu.
  7. Sahi Belkacem a déposé 635 parrainages d’élus, dont 539 ont été acceptés et 96 rejetés pour l’octroi des élus en question de leurs signatures respectives à plus d’un candidat.
  8. Ahmed Kouadria : a déposé 52.000 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont seulement 250 étaient valables et 51.750 formulaires vides. Il n’a déposé aucun parrainage d’élu.
  9. Bouamiroune Slimane a déposé 55.889 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont 949 validés, 940 rejetés pour non-conformité aux exigences légales et 54.000 formulaires vides. Il a également déposé 2.000 formulaires de parrainage d’élu vides.
  10. Saida Neghza a déposé 665 formulaires de parrainage d’élus, dont 450 valides, 40 rejetés pour non-conformité aux exigences techniques, 7 doublons et 168 rejetés car les élus en question avaient accordé leurs signatures respectives à plus d’un candidat à la fois.
  11. Hebbal Kamel a déposé 466 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont 97 valides et 369 rejetés pour non-conformité aux exigences légales. Il n’a déposé aucun parrainage d’élus.
  12. Chekkar Amor a déposé 26.000 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont 3 valides et 25.997 formulaires vides. Bien évidemment, il n’a déposé aucun parrainage d’élu.
  13. Baba Ahmed Hichem a déposé 57.357 formulaires de signature individuelle d’électeurs, dont 127 valides, 230 ne correspondants pas aux exigences légales et 57.000 formulaires vides. Il a, par ailleurs, déposé 1.000 formulaires de parrainage d’élu dont 999 étaient des formulaires vides et un seul valide.

Ecartée de la liste des candidats, Neghza menace !

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La liste préliminaire des candidats retenus à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre 2024 a été dévoilée hier, jeudi 25 juillet, par le président de l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE). Seulement trois candidats ont été retenus : l’actuel locataire du palais d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune, aura en face de lui deux adversaires, l’un représentant le courant « démocrate » de l’opposition et l’autre le courant islamiste.

Aucune femme n’a réussi à figurer sur cette « short-liste ». La présidente de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), Mme Zoubida Assoul, a annoncé lors d’une interview accordée au média en ligne Sebq Press qu’elle respectait la décision de l’ANIE et qu’elle n’allait pas introduire de recours auprès de la Cour constitutionnelle. Cette position est en phase avec celle de la présidente de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA), Saida Neghza. La patronne de cette organisation patronale, qui ne mâche pas ses mots, a dénoncé avec virulence la décision des « autorités » de l’écarter de la course à la magistrature suprême lors d’une conférence de presse tenue quelques instants après les annonces de Charfi.

« Nous avons milité lorsque la Issaba était à l’apogée de sa force. Nous n’avons pas eu peur quand personne n’osait parler à telle ou telle personnalité ; je les ai combattus en direct lors d’interventions avec des chaînes comme Ennahar et Echourouk. Moi, ils ne m’effraient pas et ne me font pas peur », a déclaré d’emblée la femme d’affaires avant de marteler : « Mon droit, je l’aurai, dans le cadre de la loi. Et je l’aurai, qu’ils le veuillent ou non. »

« Je vais reprendre mes droits ! », a-t-elle encore lancé devant son auditoire, avant de marquer une petite pause et de poursuivre : « Sauf, et on sait qu’ils en sont capables, s’ils me tuent ou qu’ils me mettent à la prison d’El Harrach. Mais j’y suis prête et ils ne me font absolument pas peur. Ma vie est derrière moi. Mais je dis et redis une seule chose : tout comme je l’avais dit à Haddad (l’ancien président du FCE, NDLR) en 2014, s’ils touchent à un seul cheveu de mes enfants, je vous précipiterai dans le feu de la géhenne. Et j’ai beaucoup à dire et à révéler. »

Neghza accorde une semaine de délai

Après avoir proféré ses menaces, la patronne a déclaré qu’elle accorde une semaine, le temps que son recours passe par la Cour constitutionnelle. Elle décidera ensuite des mesures à prendre en fonction de la décision de la plus haute instance judiciaire du pays. « J’ai des droits ! J’ai raison et j’ai toutes les preuves nécessaires. Je redemande à l’autorité (l’ANIE, NDLR) : où sont passés les 165 formulaires que j’ai déposés ? Il faut qu’ils me répondent ! », a conclu la présidente de la CGEA.

Pour rappel, Charfi avait annoncé que la candidate à la candidature Saïda Neghza avait déposé 780 formulaires de parrainages d’élus auprès de l’ANIE, mais qu’après l’examen du dossier, son instance n’a trouvé que 655. Parmi ces formulaires 40 ont été rejetés pour non-conformité aux exigences techniques, 7 autres qui étaient des doublons et 168 autres rejetés car les signataires avaient accordé leurs parrainages à plus d’un candidat à la candidature. Sur ce plan, Mme Neghza estime que l’ANIE qui lui a accusé la réception de 780 formulaires, est en contradiction avec elle-même lorsqu’elle « révèle » n’avoir finalement trouvé 655 formulaires.

La malheureuse candidate à la candidature tire à boulets rouges sur l’ANIE et accuse même de dilapidation des deniers publics. « L’autorité a dépensé des milliards de l’argent du contribuable pour créer cette application informatique, censée empêcher qu’un parrainage n’aille à plus d’un candidat à la fois. Nous avons suivi la loi. Et les codes-barres sur mes formulaires prouvent leur authenticité », a-t-elle estimé. « Nous pensions que l’Algérie avait évolué en se dirigeant vers la numérisation. Mais on s’est dirigé vers médiocrité et non pas vers la numérisation ! De quelle numérisation nous parle-t-on ? »

Pour finir, Mme Neghza fait porter à l’ANIE l’entière responsabilité des erreurs en lien avec l’application informatique.

JO Paris 2024 : un judoka algérien hérite d’un adversaire israélien, va-t-il renoncé ?

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Le judoka algérien Dris Messaoud Redouane, triple champion d’Afrique, risque de se retirer des Jeux Olympiques pour éviter d’affronter l’Israélien Tohar Butbul. Le tirage au sort des tableaux des épreuves individuelles, réalisé le 25 juillet, a placé Dris Messaoud face à Butbul dans la catégorie des moins de 73 kg. En raison du fait que l’État algérien ne reconnaît pas Israël, Dris Messaoud Redounae pourrait se retirer pour éviter cette confrontation.

Si Dris Messaoud Redouane décide de se retirer, il pourrait faire face à de sévères sanctions de la part du Comité Olympique et de la Fédération Internationale de Judo (FIJ). Lors des JO de Tokyo, un précédent similaire s’est produit lorsque le judoka algérien Fethi Noureddine s’était retiré du premier tour pour éviter un affrontement avec Tohar Butbul au second tour, en cas de qualification. Suite à cet incident, la FIJ avait interdit à Noureddine et à son entraîneur, Ammar Benikhlef, de participer à toutes les activités de la FIJ jusqu’en 2031.

Dris Messaoud Redounae, 22 ans, est triple champion d’Afrique consécutif 2022, 2023, 2024 dans la catégorie -73kg. Il est médaillé d’or à l’Open Afrique 2023, médaillé d’or aux jeux méditerranéens d’Oran 2022, Grand prix 2023 de Zaghreb et médaillé de bronze à l’Open Afrique 2022.

Trois espoirs de médailles d’or représentent l’Algérie aux épreuves de Judo pendant les JO de Paris. Selon le tirage au sort des 16e de finales, Dris Messaoud Redouane (-73 kg) affrontera l’israélien Tohar Butbul le 29 juillet, Amina Belkadi (-63kg) affrontera la vénézuélienne Anriquelis Barrios, le 30 juillet, et Mohhamed El Mehdi Lili (+100 kg) affrontera l’émirati Magomedomar Magomedomarov, le 2 août.

Sahara Occidental : Alger met en garde Paris concernant sa position

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L’Algérie a exprimé sa « profonde désapprobation » face à la décision « inattendue, inopportune et contre-productive » de la France de soutenir le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara occidental.

Dans un communiqué publié jeudi, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que « Le Gouvernement algérien a pris connaissance avec un grand regret et une profonde désapprobation de la décision inattendue, inopportune et contre-productive du gouvernement français apportant un soutien sans équivoque et sans nuance au plan d’autonomie sur le Sahara Occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

Le ministère a précisé que le gouvernement algérien « tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française » et que le gouvernement français « assume seul la pleine et entière responsabilité ».

Selon le communiqué, cette réaction algérienne fait suite à la « décision a été communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours ». Le MAE a ajouté que « la décision française relève manifestement d’un calcul politique douteux, d’un apriori moralement contestable et de lectures juridiques que rien ne conforte et rien ne justifie ».

Le ministère a également souligné que « les puissances coloniales, anciennes et nouvelles, savent se reconnaître, se comprendre et se rendre des mains secourables ».

Il a conclu en affirmant que « cette décision française n’aide pas à réunir les conditions d’un règlement pacifique de la question du Sahara Occidental, elle conforte une impasse, celle créée précisément par le prétendu plan d’autonomie marocain et qui dure depuis plus de dix-sept ans ».

Trois candidatures retenues à la présidentielle du 7 septembre

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Le président de l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a révélé ce jeudi 25 juillet, les noms des trois candidats retenus pour la course à la magistrature suprême. Il s’agit du président sortant, Abdelmadjid Tebboune, et deux présidents de partis d’opposition, Abdelali Hassani (MSP) et Youcef Aouchiche (FFS).

Lors d’une conférence de presse animée par Mohamed Charfi au siège de l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE), les noms des candidats retenus pour les élections présidentielles anticipées du 7 septembre 2024 ont été révélés. Sur les seize candidats ayant déposé leurs dossiers, il y a une semaine, treize ont été recalés et seulement trois ont pu dépasser l’épreuve éliminatoire des récoltes des 50.000 formulaires de signatures individuelles d’électeurs et/ou 600 parrainages d’élus.

C’est sans aucune surprise que l’actuel locataire du palais d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune a réussi en un temps record à rassembler 482.533 formulaires de signatures individuelles d’électeurs et 18.600 formulaires parrainages d’élus, parmi lesquels 416.320 et 18.095 formulaires issus de 58 wilayas et de l’étranger ont été validés.

De son côté, le chef du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Abdelali Hassani, a récolté 87.586 formulaires d’électeurs et 2021 parrainages d’élus de 50 wilayas différentes. L’ANIE a validé 79.782 formulaires et 1986 parrainages pour le président du parti d’obédience islamiste.

Le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a quant lui misé sur les formulaires de parrainage des élus, évitant ainsi le casse-tête administratif et bureaucratique des formulaires des signatures individuelles des électeurs. Le chef du premier parti d’opposition algérien a ainsi rassemblé 1.274 formulaires de parrainage dont 1.250 ont été validés par l’ANIE.

Les malheureux candidats à la candidature ont 48 heures à partir de l’heure de leur notification du rejet de leurs dossiers par l’ANIE pour déposer leurs recours devant la Cour Constitutionnelle. Estimant que leurs dossiers étaient conformes, les candidats Sahli Belkacem et Saida Neghza ont annoncé leur intention d’introduire des recours devant la cour constitutionnelle. La présidente de l’Union pour le progrès et le changement, l’avocate Zoubida Assoul, a déclaré au média électronique Sabq Press qu’elle ne déposerait pas de recours. Elle a par ailleurs annoncé dans un communiqué, tenir une conférence de presse samedi 27 juillet.

CAN 2024 : les rugbymen algériens en finale

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La sélection algérienne de rugby (Seniors/Messieurs) s’est qualifiée en finale de la Coupe d’Afrique des nations 2024, actuellement en cours en Ouganda.

Les rugbymen Algériens ont dominé, mercredi, l’équipe du Kenya, au stade Mustesi 2, remportant la demi-finale sur le score de 20-12. À la mi-temps, l’équipe était menée de quatre points (8-12), mais une remarquable performance en seconde période leur a permis de marquer douze points sans en concéder, assurant ainsi leur victoire finale.

C’est une première dans l’histoire du Rugby algérien. La précédente meilleure performance remonte à l’édition 2022 à Aix-en-Provence, où l’équipe algérienne avaient terminé à la troisième place en remportant la petite finale contre le Zimbabwe (20-12).

Dans l’autre demi-finale en cours, la Namibie et le Zimbabwe se disputent la place en finale, après avoir respectivement battu le Burkina Faso (38-08) et l’Ouganda (22-20) lors des quarts de finale.

La finale de cette édition 2024 est prévue pour le dimanche 28 juillet au stade Nelson Mandela, où l’Algérie tentera de poursuivre son parcours historique en affrontant l’un des vainqueurs de l’autre demi-finale.

Avec APS

Tunisie : grâce présidentielle aux condamnés pour des publications sur les réseaux sociaux

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Le président tunisien, Kaïs Saïed, a signé le 24 juillet un décret accordant la grâce présidentielle à des détenus condamnés pour des délits liés à des publications sur les réseaux sociaux.

La présidence tunisienne a indiqué dans un communiqué que ce décret accorde une grâce présidentielle spéciale conformément aux dispositions de l’article 99 de la Constitution.

Le communiqué de la présidence tunisienne précise que ce décret prévoit « la suspension de la peine pour un certain nombre de condamnés ayant commis des délits liés à la publication d’articles de blog sur les pages des réseaux sociaux ».

Il est précisé que cette grâce ne concerne pas les condamnés « pour d’autres crimes pour lesquels des poursuites ont été engagées, soit par le ministère public, soit sur la base de poursuites intentées par des justiciables ».

Le communiqué ajoute que « le Président de la République a émis plusieurs arrêtés ordonnant l’abolition ou la réduction des peines de 1 727 condamnés, ce qui a conduit à la libération de 233 d’entre eux ». Cette annonce intervient à la veille de la fête de l’indépendance en Tunisie, le 25 juillet. À noter que le président tunisien a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle prévue en octobre 2024.

Feu à Boulimat : l’opération d’extinction est toujours en cours

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Un feu s’est déclaré, ce mardi, dans la forêt de Boulimat, sur la côte ouest de Bejaïa. La Protection Civile a indiqué, dans un communiqué, que les pompiers sont intervenus à 9h20 pour maîtriser les flammes.

Selon le même communiqué, 15 pompiers de différents grades ont été mobilisés, accompagnés de cinq camions spécialisés dans l’extinction des feux, deux véhicules de communication, ainsi que deux avions AT-802 appartenant à la Protection Civile.

L’opération d’extinction est toujours en cours à 15h.

La famille de Cherif Mellal « inquiète » et appelle à sa libération

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La famille de l’homme d’affaires, ancien président de la JSK, Cherif Mellal se dit « profondément inquiète » sur la situation de ce dernier, qui est actuellement en grève de la faim à la prison d’El Harrach, à Alger.

« Nous, famille de Chérif Mellal, souhaitons exprimer notre profonde inquiétude face à la situation dans laquelle se trouve Chérif. En détention depuis maintenant 18 mois, Chérif a décidé d’entamer une grève de la faim depuis 5 jours pour protester contre son incarcération injuste et interminable », a indiqué la famille Mellal dans un communiqué rendu public ce lundi.

En effet, Chérif Mellal est en détention provisoire depuis le 19 janvier 2023 pour « violation de la législation et de la réglementation relatives aux échanges et aux mouvements de capitaux à destination et en provenance de l’étranger », ainsi que de « blanchiment d’argent provenant des produits du crime ». Son affaire est toujours en cours d’instruction au pôle économique et financier du tribunal de Sidi Mhamed, à Alger. Toutes les demandes de remise en liberté provisoire ont été rejetées par la chambre d’accusation près la Cour d’Alger. Le 17 juillet dernier, il a entamé une nouvelle grève de la faim.

« Chérif Mellal a toujours été un homme intègre, dévoué à sa famille, à ses amis et à son club de cœur. Pendant ces 18 mois, il n’a cessé de clamer son innocence et de suivre scrupuleusement toutes les démarches légales pour demander sa remise en liberté. Malgré ces efforts, sa situation reste inchangée et son état de santé est désormais en danger.

Nous tenons à souligner la force de caractère et le moral que Chérif conserve malgré l’éloignement de ses proches et les conditions difficiles de sa détention. Cependant, nous sommes extrêmement préoccupés par les risques que cette grève de la faim fait peser sur sa santé », ajoute sa famille.

Dans ce contexte, la famille Mellal adresse un message aux autorités afin de se pencher en urgence sur le cas de Chérif Mellal, dont l’état de santé risque de se détériorer.

Elle demande également sa libération « immédiate et inconditionnelle afin de préserver sa vie et de permettre à un fils, un père, un époux, un frère et un ami de retrouver ceux qu’il aime ».

Adidas écarte Bella Hadid de sa campagne publicitaire sous pression pro-israélienne

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Le mannequin américain d’origine palestinienne, Bella Hadid, a été retiré de la campagne publicitaire de la marque sportive Adidas sous la pression de groupes pro-israéliens. Bella Hadid participait à une campagne publicitaire mettant en vedette la paire de baskets SL72, sortie aux Jeux olympiques de Munich en 1972. Ces Jeux ont été marqués par un attentat contre des athlètes israéliens, causant la mort de 11 personnes.

Tout a commencé le 11 juillet dernier, lorsque Adidas a dévoilé sa nouvelle campagne rendant hommage à la SL72. Cette campagne mettait en avant Bella Hadid, ainsi que le rappeur ASAP Nast et le footballeur Jules Koundé.

La participation de Bella Hadid, d’origine palestinienne et engagée en faveur de la cause palestinienne, a suscité la colère de certains responsables sionistes, notamment l’ambassadeur d’Israël à Berlin, qui a accusé Bella Hadid de propager des idées « antisémites » et d’appeler « à la violence contre les Israéliens et les Juifs ».

Adidas a finalement cédé à la pression et a rompu son contrat avec Bella Hadid, présentant des excuses aux partisans d’Israël : « Nous sommes conscients que des liens ont été établis entre notre campagne et des événements historiques tragiques, bien que cela ait été totalement involontaire. Nous nous excusons pour toute irritation ou douleur », a déclaré Adidas dans un communiqué publié le 18 juillet.

La marque allemande s’est également excusée auprès des personnalités impliquées dans la campagne publicitaire : « Nous avons commis une erreur involontaire. Nous présentons nos excuses à nos partenaires Bella Hadid, A$AP Nast, Jules Koundé et autres pour tout impact négatif sur eux », a ajouté Adidas dans un autre communiqué publié le 21 juillet.

De son côté, Bella Hadid a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre Adidas, selon le site TMZ, spécialisé dans les actualités de célébrités.