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Alger
jeudi 30 novembre 2023

Riposte internationale condamne les arrestations arbitraires en Algérie

  DÉCLARATION RIPOSTE INTERNATIONALE condamne avec la plus grande fermeté les arrestations massives qui s’apparentent à...

Riposte Internationale dénonce le comportement des décideurs algériens à...

L’Algérie, tout comme les pays de la Méditerranée, est en proie aux flammes dévastatrices. La...

Déclaration pour la libération des détenus et le respect...

À l'heure du 59e anniversaire de l’indépendance du pays, l’Algérie est, plus que jamais, à...
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Les régimes du Grand Maghreb convergent pour réprimer leurs peuples

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Simultanément avec Lakome.2 (Maroc), Maghreb Emergent et Mediapart (France), nous, publions ce texte collectif qui s’inquiète de l’état des libertés démocratiques dans l’ensemble du Grand Maghreb.

Signé par trente-trois organisations et plus de deux cents personnalités maghrébines, il en appelle aux forces intellectuelles, associatives et politiques afin de manifester leur « solidarité avec tous les détenus d’opinion, les réprimés et les marginalisés de la région ». Parmi les signataires :
– d’Algérie, Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et de Maghreb Émergent, détenu d’opinion, des responsables d’organisations dissoutes (Rassemblement action Jeunesse-RAJ, Ligue algérienne de défense des droits de l’homme-LADDH) ou suspendues (Parti socialiste des travailleurs-PST) ;
– du Maroc, l’historien Maati Monjib, en liberté surveillée et interdit de sortie du territoire, des proches des journalistes détenus Omar Radi et Souleymane Raïssouni, et de Nacer Zefzafi, condamné à vingt ans de prison ; – de Tunisie, Cheïma Issa et Jawher Ben Mbark, membres du Front national du salut, poursuivis pour leurs opinions. Le communique :

Il semble que les rêves des peuples de la région se soient évaporés aujourd’hui, après l’espoir suscité par ce qu’on a appelé le « printemps arabe », qui a concerné, à divers degrés, la Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Maroc puis, plus tard, l’Algérie, dont le Hirak a réussi non seulement à annuler la reconduction pour un cinquième mandat d’un président malade, épuisé et absent de la scène politique, mais aussi à revendiquer pendant des mois la liberté, la justice, la pluralité et la démocratie.

Au-delà de l’analyse des répercussions de la transition démocratique en Tunisie après le 25 juillet 2021, ou des causes de la guerre civile et de l’ingérence étrangère en Libye, ou des violations croissantes des droits et libertés à la suite des élections algériennes, ou de l’usage par l’Etat marocain de « techniques sournoises » d’un code pénal obsolète et contesté, de campagnes de harcèlement et de diffamation pour réprimer davantage la société civile et les journalistes indépendants, ou encore des atteintes aux libertés en Mauritanie, nous sommes aujourd’hui interpellés, en tant que militant(e)s associatif(ve)s, syndicalistes et politiques, intellectuel(le)s et artistes au sein de l’espace maghrébin et ailleurs, à plus de coordination et de solidarité pour :

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– redynamiser et défendre notre slogan que nous avons porté pendant des décennies, le slogan d’un « Maghreb des peuples » qui revendique la liberté, l’égalité, la justice, la pluralité et la démocratie ;

– unifier nos forces maghrébines, civiles et politiques, pour faire face à l’oppression et pour nous engager, par des actions communes, dans la solidarité avec tous les détenus, les réprimés, les marginalisés : déclarations, séminaires, réunions et manifestations… ;

– dénoncer toutes les agressions et les violations des droits et libertés perpétrées par le pouvoir dans chacun des pays du Maghreb, en les considérant comme une agression à l’encontre de tous les peuples de la région.

Contact : Maghreblibertes@gmail.com

Les premiers signataires

Fouad Abdelmoumni, économiste [MAROC]

Hichem Abdessamad, historien [TUNISIE]

Chafik Abdi, journaliste [ALGÉRIE]

Hakim Addad, militant politique [ALGÉRIE]

Lahouari Addi, sociologue [ALGÉRIE]

Abderazak Adel, universitaire [ALGÉRIE]

Fatna Afid, militante syndicaliste [MAROC]

Hassan Aglagal, militant des droits humains, président de l’AMDH Paris/ IDF [MAROC]

Ayad Ahram, défenseur des droits humains [MAROC]

Khadija Aïnani, militante des droits humains [MAROC]

Ali Aït Djoudi, militant associatif, défenseur des droits humains [ALGÉRIE]

Arezki Aït Larbi, journaliste free lance, éditeur [ALGÉRIE]

Mourad Aït Ouarab, journaliste [ALGÉRIE]

Sanhadja Akhrouf, militante féministe [ALGÉRIE]

Ahmed Akroud, militant des droits humains [TUNISIE]

Zineb Ali-Benali, professeure émérite des universités [ALGÉRIE]

Abdelkérim Allagui, professeur universitaire retraité, militant des droits de l’Homme [TUNISIE]

Mourad Allal, directeur de centre de formation [TUNISIE]

Tewfik Allal, militant associatif [ALGÉRIE]

Abdessalem Amakhtari, militant des droits de l’Homme et de l’immigration [MAROC]

Leïla Amili, militante associative [MAROC]

Ghanima Ammour, poétesse [ALGÉRIE]

Ali Anouzla, journaliste [MAROC]

Ahmed Arehmouch, activiste du mouvement amazigh [MAROC]

Sion Assidon, citoyen [MAROC]

Mehdi Attar-Semlali, militant associatif [MAROC]

Boualem Azahoum, militant associatif de l’immigration maghrébine et militant du hirak du Rif [MAROC]

Nabil Azouz, enseignant, militant pour la démocratie [TUNISIE]

Mehdi Baala, journaliste [ALGÉRIE]

Yamina Baïr, journaliste [ALGÉRIE]

Malika Bakhti, ingénieure d’études [ALGÉRIE]

Mohamed Bazza, militant associatif [MAROC]

Adda Bekkouche, ancien enseignant universitaire, maire-adjoint de Colombes [ALGÉRIE]

Habib Bel Hedi, producteur [TUNISIE]

Bochra Belhaj Hamida, avocate, ancienne députée de l’ARP [TUNISIE]

Fathi Bel Haj Yahya, écrivain [TUNISIE]

Souhayer Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH [TUNISIE]

Fayçal Benabdallah, président de la FTCR [TUNISIE]

Faouzi Ben Abderrahman, militant politique indépendant [TUNISIE]

Rabaa Ben Achour, universitaire [TUNISIE]

Sana Ben Achour, juriste, présidente de l’association Beyti [TUNISIE]

Ali Ben Ameur, universitaire, militant des droits humains [TUNISIE]

Bachir Ben Barka, universitaire retraité [MAROC]

Madjid Benchikh, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger [ALGÉRIE]

Mustapha Benfodil, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Hechmi Ben Frej, militant associatif [TUNISIE]

Saïda Ben Garrach, avocate au barreau de Tunisie et ancienne conseillère aux droits de l’Homme à la présidence de la république [TUNISIE]

Monia Ben Jemia, juriste [TUNISIE]

Saïd Benmerad, expert en développement local [ALGÉRIE]

Ali Bensaad, géographe [ALGÉRIE]

Mohamed Ben Saïd, médecin, militant des droits humains [TUNISIE]

Sihem Bensedrine, présidente de l’association Mémoire et citoyenneté [TUNISIE]

Raja Ben Slama, professeure des universités, psychanalyste [TUNISIE]

Abdou Berrada, journaliste [MAROC]

Hayat Berrada-Bousta, universitaire [MAROC]

Nourredine Bessadi, consultant indépendant [ALGÉRIE]

Sophie Bessis, historienne [TUNISIE]

Mohamed Bhar, artiste chanteur [TUNISIE]

Saïd Bouamama, sociologue, militant associatif [ALGÉRIE]

Mostefa Bouchachi, avocat [ALGÉRIE]

Abderrahmane Bouchène, éditeur [ALGÉRIE]

Larbi Bouguerra, membre de l’académie Beyt El Hikma [TUNISIE]

Hamid Bouhaddouni, militant associatif, défenseur des droits humains [MAROC]

Hocine Boukella, musicien [ALGÉRIE]

Alima Boumediene-Thiéry, avocate, parlementaire honoraire [ALGÉRIE]

Mouloud Boumghar, universitaire [ALGÉRIE]

Omar Bouraba, militant associatif [ALGÉRIE]

Ali Brahimi, juriste, militant démocrate [ALGÉRIE]

Nadia Chaabane, ancienne députée de la Constituante [TUNISIE]

Khémaïes Chammari, militant des droits de l’homme, ancien ambassadeur [TUNISIE]

Kacem Chebab, militant du FMVJ et et de la CMODH [MAROC]

Hédi Chenchabi, directeur de centre de formation [TUNISIE]

Henda Chennaoui, militante associative [TUNISIE]

Mouhieddine Cherbib, défenseur de droits humains [TUNISIE]

Khadija Chérif, féministe, militante des droits humains [TUNISIE]

Altya Chérif-Chammari, avocate, militante féministe [TUNISIE]

Alice Cherki, psychanalyste [ALGÉRIE]

Fatiha Cherribi, mère du journaliste détenu Omar Radi [MAROC]

Yasmina Chouaki, militante féministe [ALGÉRIE]

Larbi Chouikha, universitaire [TUNISIE]

Mohsen Chouikha, universitaire [TUNISIE]

Ahmed Dahmani, universitaire, défenseur des droits de l’Homme [ALGÉRIE]

Karima Dirèche, historienne [ALGÉRIE]

Saïd Djaafar, journaliste [ALGÉRIE]

Abdelnasser Djabi, sociologue [ALGÉRIE]

Yahya Djafari, enseignant retraité [TUNISIE]

Habiba Djahnine, réalisatrice, féministe [ALGÉRIE]

Nadir Djermoune, architecte urbaniste [ALGÉRIE]

Daikha Dridi, journaliste [ALGÉRIE]

Mohsen Dridi, militant associatif de l’immigration [TUNISIE]

Nassera Dutour, présidente du CFDA et et de la FEMED [ALGÉRIE]

Ali El Baz, militant de l’immigration [MAROC]

Nadia El Fani, cinéaste [TUNISIE]

Naceur El Idrissi, président du réseau ATMF [MAROC]

Ihsane El Kadi, journaliste, détenu d’opinion, directeur de Radio M et du journal électronique Maghreb Emergent [ALGÉRIE]

Tin Hinane El Kadi, universitaire [ALGÉRIE]

Driss El Khorchi, militant associatif [MAROC]

Rachid El Manouzi, président APADM [MAROC]

El Kabir El Miloudi, militant des droits humains [MAROC]

Hakim Fékih, activiste [TUNISIE]

Frej Fenniche, ancien haut-fonctionnaire aux Nations unies [TUNISIE]

Wahid Ferchichi, professeur de droit [TUNISIE]

Mohamed-Chérif Ferjani, universitaire [TUNISIE]

Abdelouhab Fersaoui, militant politique (ex-président de RAJ, association dissoute) [ALGÉRIE]

Yosra Frawes, ancienne présidente de l’ATFD [TUNISIE]

Souad Frikech, militante associative et des droits humains [MAROC]

Ahmed Galai, Solidarité laïque Méditerranée [TUNISIE]

Najla Gharbi, universitaire, chercheure [TUNISIE]

Sarra Grira, membre du comité éditorial de « Orient XXI » [TUNISIE]

Saloua Grissa, directrice de l’association Droit à la différence [TUNISIE]

Ali Guenoun, historien [ALGÉRIE]

Selma Hajri, médecin, militante des droits humains [TUNISIE]

Ayachi Hammami, avocat au barreau de Tunisie et ancien ministre des droits de l’Homme [TUNISIE]

Nabila Hamza, sociologue, conseillère municipale [TUNISIE]

Maher Hanine, sociologue, militant associatif et politique [TUNISIE]

Zaki Hannache, défenseur des droits de l’Homme [ALGÉRIE]

Abdennour Haouati, cadre gestionnaire à la retraite [ALGÉRIE]

Mohammed Harbi, historien [ALGÉRIE]

Fouad Hassam, syndicaliste [ALGÉRIE]

Abderrahmane Hedhili, président du FTDES [TUNISIE]

Mohammed Hennad, universitaire [ALGÉRIE]

Ghazi Hidouci, ancien ministre de l’économie, membre du CEDETIM [ALGÉRIE]

Abdelkérim Hizaoui, universitaire [TUNISIE]

Ouali Ilikoud, universitaire [ALGÉRIE]

Amar Ingrachen, éditeur et journaliste [ALGÉRIE]

Mohamed Iouanoughene, journaliste [ALGÉRIE]

Cheima Issa, membre du Front de salut national [TUNISIE]

Aïcha Jabrane, militante associative [MAROC]

Mohamed Jaite, avocat au barreau de Paris [MAROC]

Abderrahim Jamaï, avocat au barreau de Rabat, ancien bâtonnier, membre du collectif d’avocats en défense des détenus du hirak du Rif [MAROC]

Aboubakr Jamaï, enseignant/journaliste [MAROC]

Kamel Jendoubi, militant des droits humains [TUNISIE]

Abdelkébir Jmaiai, activiste associatif, militant des droits humains [MAROC]

Halima Jouini, féministe, militante de droits humains [TUNISIE]

Aïssa Kadri, sociologue [ALGÉRIE]

Habib Kazdaghli, historien universitaire, ancien doyen de la Faculté de la Manouba [TUNISIE]

Melek Kefif, médecin, militant associatif [TUNISIE]

Myriam Kendsi, artiste peintre [ALGÉRIE]

Tahar Khalfoune, universitaire [ALGÉRIE]

Abdelmoumen Khelil, militant des droits humains [ALGÉRIE]

Mohamed Khenissi, président de l’association Nachaz [TUNISIE]

Ramy Khouili, militant associatif et des droits humains [TUNISIE]

Hosni Kitouni, historien [ALGÉRIE]

Anouar Kousri, avocat, ancien vice-président de la LTDH [TUNISIE]

Aziz Krichen, économiste, ancien ministre-conseiller à la présidence de la république [TUNISIE]

Abdellatif Laâbi, écrivain [MAROC]

Souad Labbize, autrice [ALGÉRIE]

Kamel Lahbib, militant associatif, défenseur des droits humains [MAROC]

Djaffar Lakhdari, consultant [ALGÉRIE]

Olfa Lamloum, politologue [TUNISIE]

Samir Larabi, doctorant en sociologie [ALGÉRIE]

H’mida Layachi, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Hakima Lebbar, psychanalyste, galeriste, militante pour la défense  des droits humains [MAROC]

Mohieddine Legha, secrétaire général de la LTDH [TUNISIE]

Adel Ltifi, historien [TUNISIE]

Gérard Maarek, urbaniste [TUNISIE]

Djemaa Maazouzi, professeure et chercheure [ALGÉRIE]

Fatimata M’Baye, avocate au barreau de Mauritanie et présidente de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH) [MAURITANIE]

Jawher Ben Mbarek, membre du Front de salut national [TUNISIE]

Insaf Machta, universitaire [TUNISIE]

Lotfi Madani, consultant, expert en communication [ALGÉRIE]

Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger, ancien président de la Commission du droit international de l’ONU, ancien juge ad hoc de la Cour internationale de justice [ALGÉRIE]

Mustapha Majdi, acteur associatif [MAROC]

Rachid Maloui, syndicaliste [ALGÉRIE]

Hicham Mansouri, journaliste [MAROC]

Jalel Matri, militant associatif [TUNISIE]

Imed Melliti, sociologue [TUNISIE]

Aziz Mkichri, militant associatif [MAROC]

Khadija Mohsen-Finan, universitaire [TUNISIE]

Maati Monjib, historien [MAROC]

Nabil Montassar, historien, syndicaliste et militant LTDH [TUNISIE]

Abdellatif Mortajine, militant de l’immigration [MAROC]

Mawaheb Mosbah, militante politique [TUNISIE]

Rosa Moussaoui, journaliste [ALGÉRIE]

Bachir Moutik, militant associatif [Sahraoui]

Chérif Msadek, militant associatif [TUNISIE]

Jamel Msallem, président d’honneur de la LTDH [TUNISIE]

Mohamed Nachi, sociologue [TUNISIE]

Hatem Nafti, journaliste essayiste [TUNISIE]

Youssef Thierno Niane, avocat au barreau de Mauritanie et représentant de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH) à Nouadhibou [MAURITANIE]

Mamamdou Niang, syndicaliste (CGTM) [MAURITANIE]

Omar Ouali, journaliste [ALGÉRIE]

Meziane Ourad, journaliste [ALGÉRIE]

Driss Radi, père de Omar Radi, journaliste détenu [MAROC]

Lilia Rebaï, féministe, militante des droits humains [TUNISIE]

Mahmoud Rechidi, militant politique, ex-SG du Parti socialiste des travailleurs (suspendu et réprimé) [ALGÉRIE]

Hamadi Redissi, universitaire, philosophe [TUNISIE]

Kahina Redjala, militante associative [ALGÉRIE]

Aziz Rhali, pharmacien, président de l’AMDH [MAROC]

Khadija Ryadi, défenseure des droits humains, lauréate du rix de l’ONU pour les droits de l’Homme [MAROC]

Messaoud Romdhani, militant des droits humains [TUNISIE]

Mohamed Sadkou, avocat au barreau de Rabat et défenseur de détenus d’opinion, d’activistes de mouvements sociaux et des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni, et de l’historien Maati Monjib [MAROC]

Fathia Saïdi, sociologue, enseignante chercheure à l’ISSH [TUNISIE]

Youssef Raissouni, proche de Souleymane Raissouni, journaliste détenu [MAROC]

Salhi, militant de droits humains [TUNISIE]

Saïd Salhi, défenseur des droits humains (vice-président de la LADDH, réprimée et dissoute) [ALGÉRIE]

Mamdou-Moctar Sarr, secrétaire exécutif du FONADH [MAURITANIE]

Jamila Sayouri, avocate, militante pour les droits humains [MAROC]

Youssef Seddik, écrivain philosophe [TUNISIE]

Sid Ahmed Semiane, auteur [ALGÉRIE]

Abderrahim Sioui, militant associatif [MAROC]

Tahar Si Serir, militant associatif [ALGÉRIE]

Hichem Skik, universitaire, militant politique [TUNISIE]

Hamouda Soubhi, militant altermondialiste [TUNISIE]

Saïd Sougty, président de l’ASDHOM [MAROC]

Sami Souihli, médecin, syndicaliste [TUNISIE]

Imad Stitou, journaliste [MAROC]

Taoufiq Tahani, universitaire et militant associatif [MAROC]

Samir Taieb, universitaire, ancien ministre [TUNISIE]

Alaa Talbi, militant associatif [TUNISIE]

Wassyla Tamzali, essayiste, féministe, activiste culturelle [ALGÉRIE]

Hocine Tandjaoui, écrivain [ALGÉRIE]

Atmane Tazaghart, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Nadia Tazi, philosophe [MAROC]

Yassine Temlali, chercheur, historien [ALGÉRIE]

Fethi Tlili, militant associatif [TUNISIE]

Ridha Tlili, universitaire [TUNISIE]

Mokhtar Trifi, président d’honneur de la LTDH [TUNISIE]

Hamid Arab, directeur du site www.lematindalgerie.com (Algérie)

Françoise Valensi, médecin [TUNISIE]

Ahmed Zefzafi, père de Nacer Zefzafi, détenu d’opinion [MAROC]

Najet Zemmouri, militante des droits humains [TUNISIE]

Abdallah Zniber, militant associatif de l’immigration [MAROC]

Neïla Zoghlami Tlili, présidente de l’ATFD [TUNISIE]

ORGANISATIONS

Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

Association Adala Pour un procès équitable [MAROC]

Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

Association de parents et amis de disparus au Maroc (APADM)

Association des Marocains en France (AMF)

Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)

Association Khamsa Solidaire Ici et Ailleurs [FRANCE]

Association Le droit à la différence [TUNISIE]

Association Le Pont de Genève [SUISSE]

Association Les mains libres [MAROC]

Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH)

Association Perspectives El Amel Ettounsi

Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD)

Collectif Soumoud [TUNISIE]

Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)

Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA)

Confédération générale des travailleurs en Mauritanie (CGTM)

Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH)

Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO) [PAYS-BAS]

Euromed-droits

Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)

Forum marocain des alternatifs Sud (FMAS)

Forum marocain Vérité et justice (FMVJ)

Forum des organisations nationales des droits humains en Mauritanie (FONADH)

Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)

Institut Mehdi-Ben Barka – Mémoire vivante

Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH)

Na’oura-Bruxelles

Nachaz-Dissonance [TUNISIE]

Riposte internationale [ALGÉRIE]

SOS Migrants

Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) [ALGÉRIE]

Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Déclaration

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RIPOSTE INTERNATIONALE condamne avec la plus grande fermeté l’acharnement judiciaire dont fait l’objet le journaliste EL KADI IHSANE depuis février 2019 et qui tend à se banaliser du fait de sa chronicité .RIPOSTE INTERNATIONALE dénonce les procédés en totale violations des dispositions réglementaires et des traités internationaux régulièrement ratifiés. Les éléments en notre possession largement corroborés par l’entourage du journaliste, nous confirment la volonté de normaliser les derniers remparts du journalisme indépendant. RIPOSTE INTERNATIONALE se réserve le droit de saisir l’opinion et les institutions internationales sur ces incessantes attaques à l’encontre du droit fondamental de la liberté d’expression à la base aussi de la pratique libre du journalisme et son corollaire à savoir le droit à la libre l’information.RIPOSTE INTERNATIONALE témoigne de sa solidarité à l’égard du journaliste IHSANEEL KADI ; de sa famille et de la famille journalistique qui continue à honorer les valeurs d’une pratique empreinte d’éthique. RIPOSTE INTERNATIONALE exige la cessation de ces harcèlement à l’encontre des citoyens soucieux de l’avenir de leur pays ainsi que la cessation des procès spectacle et la libération inconditionnelle des détenus d’opinion et détenus politiques .RIPOSTE INTERNATIONALE prend à témoin la communauté internationale sur la dérive autoritaire des autorités algériennes étouffant toute possibilité de divergence .

pour le bureau fédéralele

président ALI AIT DJOUD

Condamnation d’El Kadi Ihsane : « Une parodie de justice

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El Kadi Ihsane L’ONG Riposte internationale a réagi à la lourde condamnation du journaliste El Kadi Ihsane à 5 ans de prison. Le journaliste et détenu politique Ihsane El Kadi a été condamné, hier, dimanche 02 avril par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, à 5 ans de prison dont 3 ans ferme et 700 000 dinars d’amende. Cette lourde peine est assortie de la dissolution de la société Interface media, éditrice de Radio M et de Maghreb émergent, dont Ihsane El Kadi est le directeur éditorial, de la confiscation des biens saisis, de 10 millions de dinars d’amende à l’encontre de la personne morale et d’un million de dinars de dommages et intérêts au profit de l’Arav (Autorité de régulation de l’audiovisuel). M. El Kadi Ihsane a été l’objet depuis le Hirak d’intimidations et d’harcèlements judiciaires divers et répétés liés à son travail de journaliste et ses activités de défense de la liberté d’expression et de la presse. Plusieurs journalistes sont poursuivis pour leur travail. L’un d’eux est actuellement sous mandat de dépôt. Certains sont frappés d’interdiction de sortie du territoire national (ISTN) et menacés dans leurs libertés. – Advertisement – Riposte internationale dénonce un verdict politique dont le procès n’est rien d’autre qu’une parodie de justice. Ihsane El Kadi a été condamné le jour où le chef de l’État a bafoué un des principes fondamentaux de la justice qu’est la présomption d’innocence en le condamnant en direct à la télévision alors que l’affaire était en instruction. Riposte internationale appelle à la libération immédiate d’Ihsane El Kadi et de tous les détenus politiques et d’opinions. Riposte internationale est mobilisée pour la défense des libertés et des droits humains. Riposte internationale salue le courage, la patience et la dignité de la famille d’Ihsane El Kadi et l’assure de son soutien et sa solidarité.

Paris le 03 avril 2023

Riposte Internationale

Pour le Bureau Fédéral :Ali Ait Djoudi

COMMUNIQUÉ URGENT

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Les organisations signataires de cette déclaration sont  extrêmement choquées et préoccupées par l’arrestation du journaliste Ihsan El Kadi et de la mise sous scellés des locaux d’Interface Médias SPA, siège de rédaction de Radio M et de Maghreb Emergent.
En effet, selon sa famille, le journaliste Ihsane El Kadi a été arrêté chez lui (Zemmouri, wilaya de Boumerdes) la nuit du 23 au 24 décembre vers 00h30 par des agents en civil relevant de la DGSI. Il aurait été conduit à la caserne Antar à Alger. Quelques heures après, des agents en civil ramènent Ihsane, les mains menottées, au siège de Radio M et Maghreb Emergent. Ils perquisitionnent les lieux, confisquent le matériel informatique, radiophonique, ainsi que des caméras. Ils mettent sous scellés le siège.
Le 25 décembre, Ihsane communique avec sa famille et les informe qu’une procédure judiciaire est lancée contre lui et la société qu’il dirige, Interface Médias SPA.Pour rappel, Ihsane El Kadi a fait objet de plusieurs poursuites judiciaires à cause de ses écrits ou ses positions, dont certaines sont toujours en cours. Ce que paye Ihsane El Kadi et son équipe c’est le fait de maintenir une presse libre et contradictoire.
Les organisations signataires dénoncent l’arrestation du journaliste Ihsane El Kadi et la fermeture des locaux des médias Radio M et Maghreb Emergent. C’est une attaque manifeste contre la liberté de la presse. Cette énième attaque reflète une dérive autoritaire et la volonté des autorités à en finir avec la liberté de la presse, le libre débat et de toute forme de contestation ou d’opposition.
Les organisations signataires qui alertent l’opinion nationale et internationale sur la  dégradation de la situation des libertés et des droits de l’Homme en Algérie, rappellent que l’Etat algérien est partie prenante du Pacte international des droits civils et politique, dont il doit respecter ses principes en toutes circonstances. Elles expriment  toute leur solidarité à Ihsan El Kadi et aux journalistes et salariés de Radio M et Maghreb Emergent. Elle demande l’arrêt des poursuites  contre la radio et le journaliste Ihsan El Kadi, ainsi que la libération inconditionnelle de ce dernier.
Fait le 25 décembre 2022.
Les organisations signataires :
– LADDH,- Riposte  Internationale,- SNAPAP,- CGATA.    

RIPOSTE INTERNATIONALE

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D E C L A R A T I O N

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– En date du 16 décembre 2022, Riposte Internationale a introduit auprès de la préfecture de Paris, une demande d’autorisation d’organisation d’un sit-in devant l’ambassade d’Algérie à Paris. Aujourd’hui, le 20 décembre 2022 à 16h26 une réponse défavorable Nous a été  notifiée pour un motif que nous considérons fallacieux et injustifié. 
Par conséquent, Riposte Internationale dénonce le dictat de la préfecture de police de Paris et au nom du  respect de la procédure en vigueur, notamment le décret N° 2400_374 du 29 avril 2004 et de l’article L211-4 du code de la sécurité intérieure qui stipule : << si l’autorité investie des pouvoirs de police estime que la manifestation projetée est de nature à troubler l’ordre public, elle interdit par un arrêté qu’elle notifie immédiatement aux signataires de la déclaration>>.
Riposte tient à informer l’opinion publique que la notification de l’arrêté à été faite hors délais et en fin de journée ouvrable dans le but de ne laisser aucune possibilité d’interjeter un recours gracieux auprès du tribunal administratif compétent.
Riposte Internationale rappelle que toutes les manifestations de la diaspora algérienne en France est ailleurs à l’étranger se sont toutes  déroulées de manière pacifique  en ayant pour  seul et unique objectif de dénoncer le régime dictatorial Algérien et ses complices internationaux. Le pacifisme est la devise de la diaspora algérienne et de Riposte Internationale.
Riposte Internationale s’engage à entreprendre toutes les démarches juridiques et administratives pour mettre fin à ce genre de pratiques administratives qui servent des intérêts qui se situent hors du canon du  droit, de la liberté d’expression et de manifestation.
Riposte Internationale réitère son soutien indéfectible à tou.te.s les détenu.e.s d’opinion et politiques  injustement incarcérées, pour certains  condamné.e.s  et torturé.e.s. Suite à cette interdiction Riposte internationale informe nos concitoyen.ne.s et nos sympathisant.e.s que la manifestation initialement prévue demain Mercredi 21 décembre 2022  est reportée à une date ultérieure. Riposte internationale  informera par ses moyens de communication habituels et les réseaux sociaux des suites qu’elle compte donner à ce refus et avisera l’ensemble des militant.e.s et sympathisant.e.s de la prochaine manifestation. 
Paris le 20 décembre 2022

Riposte Internationale

Pour le Bureau Fédéral       

Ali Ait Djoudi+33.6.34.36.62.29

DECLARATION

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Le congrès d’un parti qui se vaut démocratique est supposé être un moment fort de re-questionnement, de refondation et un carrefour de luttes, à forte raison quand il s’agit du congrès du Front des Forces Socialistes (FFS), héritier du mouvement national. Un congrès est non seulement le moment où les fondamentaux sont reposés, l’esprit du militantisme réinventé, les forces militantes unifiées et remobilisées mais aussi l’étape ou on redessine collectivement un cap nouveau, une stratégie alternative pour servir la cause pour laquelle le FFS a été fondé par les valeureux militants de 1963. Le congrès du FFS devait être le moment politique privilégié pour évaluer l’action du parti, la réajuster et se doter d’outils lui permettant de se moderniser, s’ouvrir sur la société, se projeter et se réconcilier tant avec l’idéal démocratique qu’il incarnait depuis sa création qu’avec sa base militante ; véritable fer de lance de dynamiques populaires et citoyennes. Incontestablement, le congrès prévu par l’appareil du FFS les 8, 9 et 10 décembre ne sera malheureusement ni un moment de refonte ni de rassemblement. Les conditions de sa convocation et de sa préparation, caractérisées par la fermeture durable des espaces du parti, l’absence de propositions politiques, l’exclusion, la confusion et le recourt aux opérations clientélistes pour préfabriquer une fausse assise militante, ont lourdement entaché sa tenue et par conséquent ses futures résolutions et instances. Aux grands regrets des militants aguerris, l’ouverture, le rassemblement et l’alternative démocratique seront les grands absents de ce rendez-vous. Nous, militantes et militants du FFS signataires de cette déclaration ; déplorons la crise structurelle et politique que vit notre parti, dénonçons la logique d’appareil opérée par la direction actuelle, qui depuis plusieurs mois, choisit le silence, la politique d’adaptation voire de compromission au lieu de celle de la résistance, du consensus et du compromis. Démarquons-nous du congrès de l’appareil, et réfutons avec force toute allégeance au pouvoir de fait, qui empêche le passage effectif à la démocratie en persistant dans la logique de ‘’tout sécuritaire’’, et en usant de la répression, d’intimidations et d’arrestations pour étouffer la voix du peuple et du HIRAK. Demeurant fidèle à ses pratiques, le régime opte pour la répression et l’arbitraire et continue de terroriser les populations et les priver de perspectives, d’alternatives et de souveraineté. Affirmons la continuité du combat pacifique dans le respect de l’esprit de novembre 54, des résolutions du congrès de la Soummam, des valeurs, idéaux et principes du FFS et œuvrons pour le changement démocratique par l’amorce d’une transition indépendante et le recourt à la souveraineté populaire par l’élection libre et transparente d’une assemblée constituante, prélude à la consécration de la démocratie et l’avènement de la deuxième République. Exhortons le base militante à se mobiliser, s’organiser, se mettre en mouvement pour la sauvegarde et la réhabilitation du parti comme instrument de lutte politique et à demeurer attachés aux idéaux du FFS. L’Algérie a plus que jamais besoin d’une issue politique durable qui ne peut s’accommoder de l’expérience du FFS et qui doit s’accomplir par le démantèlement de la police politique, qui contrôle la vie publique et politique et verrouille davantage le peu de libertés d’expression et d’organisation, arrachés au prix de plusieurs décennies de lutte et de sacrifices. Notre pays ne connaitra certainement pas de jours heureux tant que la dictature, le mépris et l’arbitraire continuent de frapper de plein fouet les algériennes et les algériens. Face aux bouleversements géopolitiques mondiaux, l’Algérie court un réel danger de déstabilisation et de conflits. Seul un Etat de droit et d’instituions légitimes, une cohésion nationale cimentée par la souveraineté populaire peuvent prémunir l’Algérie des guerres du néolibéralisme sauvage, prédateur et destructeur de l’humain et de l’environnement. Militants, militantes ; reprenons l’initiative, n’abdiquons pas devant l’arbitraire, unissons nos forces, agissons contre les dérives, réhabilitons le politique contre ceux de l’intérieur comme de l’extérieur du système, qui criminalisent et diabolisent toute action politique. Il n’y a pas de fatalités. Les issues existent. Œuvrons avec lucidité, pédagogie et responsabilité pour la restitution du FFS aux militants(es), pour l’émergence d’une culture citoyenne de paix, de dialogue et du compromis et pour le parachèvement du processus révolutionnaire et l’instauration d’une démocratie authentique.

Vive le FFS, Vive l’Algérie

  • 1 Liste des premiers signataires : – Mohammed Idir YACOUB, ex membre de la chancellerie FFS (France), – Malek SADALI, ex secrétaire national et parlementaire FFS, (Tizi-Ouzou), – Ahmed BOUIDER, ex secrétaire national, ex détenu Hirak, mbre RAJ, (Sétif), – Abbes HAMADANE, ancien conseiller de Hocine Ait Ahmed, – Lila MANSOURI Educatrice spécialisée/militante FFS (FRANCE), – HAMMANI Ameur, ex SN,( Oued Souf), – Fouad AIT AISSI, ex premier SF et CN, (Oran), – OUFOUROU Amokrane, ancien militant 1963,(Tizi-Ouzou), – Ramdane BOUAFIA, ancien militant 63, (Tizi-Ouzou), – Ali BENARAB, ancien militant 63, (Béjaïa), – BELKACEM Farid, ex SF et CN ,(Oum El Bouaghi), – IBRAHIM Abdelkader, ex fédéral,ex mbre CN (Alger), – ZEGHMAR Chouaib, ex 1er SF et CN, ,(Oum El Bouaghi), – Hocine NACER CHERIF, ex 1er SF et CN (Bouira), – Amar MERZOUD,ex 1er SF et CN, (Mostaganem), – Youcef MENAD, ex SF et CN (Blida), – Kamal SEMMACHE, ex 1er secrétaire fédéral, (Sétif), – MEHFOUDI Tayeb, ex 1er SF et CN , (Khenchela), – BOUTAGHANE Halim, ex fédéral et CN (Jijel), – Rabia AKHRIB, ex fédéral et CN (Sétif), – Dalila KACI, ex CAF, ( Ouargla), – Azziz KHERROUR, ex bureau fédéral et CN (Sétif), – Arab AZZI, ancien SG du SATEF, ex parlementaire (Tizi-Ouzou), – Fatima TEGAOUA, militante pour Tamazigh, militante du FFS ( France), – MENASRIA Ibrahim, ex fédéral, (Guelma), – MADANI Nouri, mbre du CN, ( Annaba), – Abd El Ghani CHELIGUE, ex 1er S/Fl et ex élu, (Bordj Bou Arreridj), – Nadia MOKRANI, militante associative, militante du FFS ( France), – Fouad OUICHER SG du RAJ, Ex détenu Hirak, (Béjaïa), – AOUDJEHAN Makhelouf, militant (Mila) – Saïd OUERDI ex SN (Alger), – Belkacem AMAROUCHE, mebre CN, ex SN, (Bordj Bou Arreridj), – IDDIR Kousseila, Ex SN, membre du CNS,(Bouira), – Nora CHILI, S/ Alger centre, – Dr BOUDISSA Lamia, S/ Alger centre, Fédération d’Alger : – TISKRAT Krimou, mbre CN,ex P/APC Birkhadem, – TISKRAT Rachid, ex 1er S/S Birkhadem, – DAOUD Saleh, militant, – SALEM El Kaid, militant, – SALEM Kherredine, militant, – MEZIANE Rachid, militant, – RAMDANE Hocine, militant, – ZEKRI Atmane, militant, – BERBICHE Rachid, militant, – BENDEKHEMA Bilal, militant, – TEBICHE Mohamed, militant, – ABD EL MOUMEN Ilyas, militant, – ZERKAOUI Cherif, militant, – SILARBI Mourad, militant, Fédération Oum El Bouaghi : – BEN BELKACEM Chaouki, – TAMARANET Mouloud, – Ferrah OUSSER, – Ouahab CHABI, – Djallel ZEGHMER, – Mohamed BEN HAMADI, Fédération Blida : – IDDIR Arezki, Mbre du CN, – BOUCETTA Nacer, S/Féderal, – BELKACIMI Hamou, ancien militant 63, Fédération Jijel: – MAGLOULI Smail, – BERHMOUCHE El Hadi, – BOUHDJILA Saïd, – YASAAD Menaouer,
  • 2 – SILARBI Brahim, militant, – AIDE Mohamed, militant, – REMAZE Taher, militant, – KHEDIM Sadek, militant, – HAMIDACHE Moukhetar, – BENHTIT Mohamed, militant, – BENHTIT LÂRBI, militant, – BENDIB Mouloud, militant, – AYAD Ali, Ex secrétaire de section Bir Khadem, – KHALFAT Rachid, Ex élu Bir Khadem, – ASAL Omar, militant, – TOUATI Omar, militant, – HAMIDOUCHE Saïd, militant, – MEZOUAR ABD El Hak, militant, – MEZOUAR Atmane, militant, – ALILI Radouane, militant, – MERDJI Rachid, militant, – BIUZEAROUR Sofiane, militant, – AIDE Rachid, militant, – LEMBOUB Saleh, militant, – LEMBOUB Kamel, militant, – KEHILI Khelifa, militant, – AIT SOUGUER Saïd, militant, – SALMI Djamel, militant, – KOURTAÂ Boualem, militant, – SELMI Abderrahmane, – BENAMZAL Madjid, ex élu, – AFOUN Abdenour, – SIAHI Abdelkader, – BOUCHAHOUD Hassen, – BOUDER Mohamed, – BENAMZAL Abbes, – IFRIQ Nabil, – ARAB Belkacem, – HACHI Mustapha, – ISSIAKHEM Ouahiba, – AKZIZ Hacene, – YEBDA Mhenna, ex élu, – LAROUSSI Abderrahmane, – BOUGATAYA Mourad ; – SELMI Achour, – AKZIZ Lamine, – BENAMZAL Badis, – DJABA Abderrahmane, – SELMI Nouredine, – REMINI Arezki, – HAINE Lekrim, – AROUSSI Faouzi, – BERKAT Tahar, – AKKAL Salah, – GUERFI Boussad, – SIAD Mohamed , – BOULKROUM Mohamed, – Kamel KAOUNE S/sidi M’hamed, Fédération Sétif : – Lahcène LAADJEMI, S/S, – Rabah BELLILI, – Rabah GHALEM, – Mouloud SEMANI, – Farouk BIBA, – SLIMANI Mohand Arezki, – Djamel BOUAZZA, – Kamel ZEDDAM, – Aimad TIHERBIT, 1er S/S, – Fouad KEBAILI, SF, – AMIROUCHE Abdelouahab, – Abdelouahab BOUGHANEN, – Chouib CHEURFA, ex élu, – IKHELFI Mouloud, ex élu, – HAMOUDI Amar, ex élu, – HOCINE Khelifa, ex élu, – YOUSFI Khalef, ex élu, – BOUCHOU Hamid, ex élu, – ZENATI Ammar, ex élu, – BEN OUARI Mouloud, – BEKHTA Akli, – MELLAH Abdelkader, – CHIBA Saoudi, – AIT BAAZIZ Toufik, – Mustapha LARICHE, Fédération Boumerdes : – Amar BRARA, S/ Timezrit, – BELAID Omar, S/ Issers, – BACHA Abderrahmane, S/ Ammal, – AMROUCHE Smail, S/ Chabet El Ameur, – Ali TIGHARGHAR, S/ Timezrit, Fédération Bouira : – Farid FETTANI, S/ Ait Rached, – HAMICHI Malek, S/ M’Chedallah, – BOUKHERBAH Riad, Universitaire,S/Bouira, – GUERROUAZ Abderrahmane, S/ Bechloul, – HAMDACHE Kamel, section Haizer,
  • 3 – LOUNISSI Mouloud,S/ Bouzareah, – KHIDER Hamid,S/ Alger centre, – BENATSOU Saïd S/Alger centre, – SAHBI Tarik,S El Biar, Fédération Tizi-Ouzou : – Omar BOULARAS, 1er secrétaire de section Irdjen, – Ahmed OUDJIANE, enseignant universitaire, – LOUNI Abderrahmane, comptable, S/Ait Yahia Moussa, – Mestapahoui DENDANI ex 1er Secrétaire- Maatkas, – Mokrane FATHI, section Irdjen, – Mohand TIGRODJA, section Timizart, – Cherif ALLANE, section Azazga, – AZOUAOU Khellaf, enseignant syndicaliste, ex mbre CN, – HADJ-ARAB Hamid, section Bounouh, – GUIDDIR Chabane, S/ Illilten, – Kamal KACED, S/ Tadmait, – AMAR BESSADI 1er S/ S Akbil, – Ramdane TAHANOUT ex 1er S/S, – Djaffer OUYAHIA, ex 1er S/S, – Amer OUSSADI, 1er S/S, – DJENNOUN Djafar, – Abderrahmane AKERKAR, – Ramdane HAMADI, – AIT SAADI Nasser, ex 1er S/S, ex élu, – Boudjemaa ATBATA, ex 1er S/S, – AIT GUENI SAID Hidouche, ex 1er S/S Timizart, – Gari Arezki, ancien S/ S Ait Oumalou, – OUYOUCEF Mohand, S/ Iferhounene, – MELBOUCI Karim, ex S/F , – Mouloud GOUASMI, – AIT SLIMANE Slimane, S/ Timizart, – Mourad SAADI, ex S/F, S/ DBK, – BERCHICHE Rachid ex mbre CN, – CHERAT Sami, militant associatif, S Ait Yenni, Fédération Béjaïa : – MEKHNECHE Abdelaziz, 1er S/S Akbou, – AIT AHMED Amar, S/ Ouzellaguen, Ex. mbre C.N, – AHSATAL Brahim, 1er S/section, – Yahia MESBAH, 1er S/section El kseur, – Nassim CHIKHI, section El Kseur, – TABET Mokrane, fonctionnaire, Oued-ghir, – Madjid KADI ,ex 1er S/S Tichy, ancien P/APC, – Ahcène SADOUNI, ex vice P/APC, – Youcef BROURI, – Farida HAMADOUCHE, – Mokhtar ZOUAKOUI, – AMMAOUI Kaci, – N’AIT SLIMANE Yahia, – BELMIHOUB Omar, Immigration : – Bensalama ABALLACHE, expert-comptable (France), – Djaffer NAIT AMER, (France), – Ferhat AOUAGHZENE, consultant, ( France) – Youcef DJAROUN, juriste ( France), – Bakli CHIKOU, ( France), – Cherif EL KADI, enseignant, ( France), – Ali CHOUBANE, ( France), – Madjid KORICHE, (France), – Hamid CHALLAL, Dr Science-eco ( France), – Mohand KEFIL, ( France), – Essaïd MOUGARI, ex conseiller auprès du 1er SN – Said HADJ MOUSSA, ( France), – ABDAT Hervé, (France), – Idris AIT BACHIR, ( France), – Khellaf SAIDI, ex mbre CN, ( France), – Tarik AIT SI LARBI, ( France), – Hamza CHENOUN, ( France), – Latif CHIBANE, (Canada), – Amar CHATOUR , – BOUAKIL Mohamedd Ouamar, – Hakim HAROUN, – Djamel HAMICHE, – Djamal AMMAR KHODJA, Ex R/CAS Akbou, – Amar SAOUI, section Timezrit, – Malek SEBA

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RIPOSTE INTERNATIONALE prend acte avec gravité des verdicts issus du procès relatif à l’odieux assassinat du jeune Djamel Bensmail, qui faut-il le rappeler était sous la protection des forces de sécurité. A ce qui s’apparente à une parodie de procès, la justice exonère les forces de l’ordre de toute responsabilité quant à l’environnement et les conditions qui ont prévalu à ce lâche assassinat.

RIPOSTE INTERNATIONALE Estime pour sa part, que le procès des personnes présentées comme étant impliquées dans le lâche assassinat de feu DJAMEL BEN SMAIL, n’a pas répondu à l’ensemble des zones d’ombre qui ont entourées et permis cet assassinat, ce crime abject en présence faut-il le rappeler encore une fois des forces de l’ordre.

RIPOSTE INTERNATIONALE considère que la crédibilité de l’institution judiciaire largement entamée par ailleurs et qui semble s’être versé dans une opération de communication sur sa capacité à faire de ce procès un rendez-vous spectacle plus qu’un cadre pour la manifestation de la vérité.

RIPOSTE INTERNATIONALE rappelle que cette même institution s’est montrée incapable de mener une enquête sérieuse sur les incendies qui ont fait plus de trois cents victimes sans compter les dégâts subis par l’écosystème qui hypothèquent pour de longues années encore l’équilibre de toute une région.

RIPOSTE INTERNATIONALE s’interroge sur le bienfondé des jugements et verdicts rendus dans la précipitation et qui ne font qu’accréditer les thèses du régime en place au détriment de la vérité.

RIPOSTE INTERNATIONALE rappelle avec vigueur son engagement pour l’abolition de la peine de mort et que cette survivance de la loi du talion qui n’a jamais apporté de réelles avancées soit à jamais retirée du Code pénal.1RIPOSTE INTERNATIONALE se tient aux côtés de tous les détenus d’opinion et politique, exige par la même leur libération et les assure de sa pleine et entière solidarité

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Le risque de refoulement d’un demandeur d’asile en coopération avec les autorités algériennes marquerait un tournant dangereux pour les droits humains en Tunisie 
Les organisations soussignées expriment leur profonde inquiétude face au risque de refoulement d’un demandeur d’asile algérien – Zakaria Hannache – présent sur le territoire tunisien depuis août 2022. Les autorités tunisiennes ne doivent en aucun cas répéter le dangereux précédent qu’a constitué l’enlèvement et le refoulement du réfugié algérien Slimane Bouhafs le 25 août 2021, sans qu’aucune enquête n’ait été ouverte à ce jour en Tunisie.M. Zakaria Hannache est un défenseur des droits humains algérien, poursuivi en Algérie depuis février 2022 pour des accusations fallacieuses, dont les accusations d’ “apologie du terrorisme” et d’ “atteinte à l’unité nationale”, pour lesquelles il risque jusqu’à 35 ans de prison, seulement pour avoir exercé sa liberté d’expression à travers son travail de publication d’informations et de documentation des arrestations de prisonnier.es d’opinions. Après avoir passé plusieurs semaines en prison en Algérie puis avoir bénéficié d’une libération provisoire en mars 2022, M. Hannache a continué à faire l’objet d’intimidations et de pressions importantes en Algérie. En août 2022, il est venu en Tunisie. Le 9 novembre 2022, M. Hannache a reçu l’information qu’il était convoqué au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour une audience dans le cadre de son procès. L’audience a été reportée à une date indéterminée, et pourrait être programmée très prochainement. De multiples organisations internationales de défense des droits humains, ainsi que plusieurs Procédures spéciales des Nations-Unies, ont mis en avant le caractère excessivement vague du Code pénal algérien, menaçant le droit à un procès équitable et le bon fonctionnement de la justice. La législation anti-terroriste est ainsi mobilisée de façon arbitraire et quasi-systématique depuis 2021 à l’encontre d’activistes et journalistes pacifiques.  Dans une communication rendue publique le 14 novembre,  la Rapporteure Spéciale des Nations-Unies sur les Défenseur.es des Droits Humains a exprimé de “graves préoccupations” au sujet de l’arrestation et la détention de M. Hannache, ainsi que sur “les accusations portées contre lui, qui semblent directement liées à son travail en tant que défenseur des droits humains”.Nos organisations rappellent qu’en tant que demandeur d’asile, M. Hannache est protégé par la Convention de Genève de 1951, son Protocole de 1967 et par la Convention de 1984 contre la torture, ratifiées par la Tunisie, lesquelles imposent aux autorités de le protéger et de ne le refouler sous aucune condition, notamment au vu du risque d’emprisonnement arbitraire et de mauvais traitements auquel il est exposé en Algérie. En conséquence, nos organisations exigent des plus hautes autorités tunisiennes qu’elles respectent leurs engagements internationaux en matière de droit d’asile et qu’elles veillent à ce que les défenseur.es des droits humains puissent exercer leurs activités légitimes sans entraves, qu’elle que soit leur nationalité, et ce y compris dans le cadre de leurs collaborations bilatérales sécuritaires.

 Organisations signataires:  Action pour le Changement et la Démocratie en Algérie (ACDA)Amnesty International – Section Tunisie Article 19Association “Agenda Juridique – Tunisie » (Legal Agenda)Association Al Karama pour les Droits et Libertés (Tunisie)Association Beity Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)Association de Défense des Libertés Individuelles (ADLI-Tunisie)Association des Marocains de France (AMF)Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF)Association Intersection pour les Droits et Libertés (Tunisie)Association Nachaaz (Tunisie)Association pour la Promotion du Droit à la Différence (ADD-Tunisie)Association Tunisienne de l’Action Culturelle (ATAC)Association Tunisienne de Prévention Positive (Tunisie)Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD)Association Tunisienne de Soutien des Minorités (ATSM)Avocats sans Frontières (ASF)Coalition Soumoud (Tunisie)Coalition Tunisienne pour la Dignité et la Réhabilitation Collectif des Avocats pour le Changement et la Dignité (CACD-Algérie)Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA)Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)Confédération Générale Autonome des Travailleurs de l’Administration (CGATA-Algérie)CIVICUS : Alliance Mondiale pour la Participation Citoyenne Damj – Association Tunisienne pour la Justice et l’ÉgalitéDanseurs Citoyens Sud (Tunisie)Euromed Droits Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED)Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains Fédération Tunisienne pour la Citoyenneté des deux Rives (FTCR)Fondation Hassan Saadaoui pour la Démocratie et l’Egalité (Tunisie)Forum Tunisien des Droits Économique et Sociaux (FTDES)Front Line Defenders Groupe Tawhida Ben Cheikh (Tunisie)IBTYKAR (Algérie)Initiative Mawjoudin pour l’Egalité (Tunisie)Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH)Marsad Nissa (Tunisie)MENA Rights Group Mnemty – Association Tunisienne de Soutien des Minorités Organisation Contre la Torture en Tunisie (OCTT)Organisation du Martyr de la Liberté Nabil Barakati : Mémoire et Loyauté (Tunisie)Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains Psychologues du Monde – Tunisie Réseau Tunisien pour la Justice Transitionnelle Riposte Internationale (Algérie)Service International pour les Droits Humains (ISHR)SOS Disparus Syndicat National Autonome des Professionnels de l’Administration Publique (SNAPAP-Algérie)Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT)Taqallam pour la Liberté d’Expression et la Créativité (Tunisie)Tharwa N’Fadhma N’Soumeur (Algérie)Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC)https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10161953792604256&id=560779255&sfnsn=mo

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LADDH, SOS DISPARUS, RIPOSTE INTERNATIONALE, SNAPAP, CGATA, ACDA 

La situation des droits humains en Algérie sera examinée la matinée de demain le 11 novembre 2022 devant le conseil des droits humains CDH de l’ONU a l’occasion de sa 41eme session à Genève siège de l’ONU. Cet examen qui est déjà à son 4eme cycle sera l’occasion d’examiner d’une part le refus de la mise en œuvre des recommandations qui ont été faites au gouvernement lors du dernier cycle en 2017, d’autre part de lui rappeler ses engagements quant à l’ensemble des instruments et mécanismes relatifs aux droits humains, En réponse à cet engagement, le gouvernement a adressé au conseil CDH en mars 2022 un rapport couvrant la période de 2017 à 2022. De même   des rapports alternatifs des ONGs, notamment de la coalition dont fait partie la LADDH, ont été adressés au même conseil CDH. Dans son rapport qui d’ailleurs n’a rien de national du fait qu’il est élaboré par le gouvernement et ses officines des organisations gouvernementales, le pouvoir continue de nier les réalités après avoir dénié au peuple Algérien ses droits fondamentaux et constitutionnels,  ce rapport est très loin des réalités notamment de la répression qui se poursuit toujours, y compris à la veille de cet examen. Ce rapport ne fait aucune allusion au Hirak pacifique pro démocratie qui a débuté en 2019 et qui reste pourtant un tournant capital dans l’histoire contemporaine du pays. Nous, organisations signataires du présent communiqué, saisissent cette occasion pour alerter l’opinion publique, particulièrement internationale, sur la situation de la répression intenable en Algérie. Nous souhaitons que cet exercice à l’ONU soit une bonne opportunité pour mettre l’Algérie sous les feux de la rampe, après un silence assourdissant imposé par la répression et  l’étouffement de toute les voix autonomes et discordantes dont des journalistes, des défenseurs des droits humains, des avocats, des activistes de tout bords et des organisations de la société civile et politique. Aidé par le contexte international et la crise énergétique et sanitaire, le pouvoir a accéléré la cadence de la répression jusqu’à la veille de cet examen. Pendant des années, le  pouvoir a exercé une vraie guerre d’usure contre les libertés y compris les acquis démocratiques, arrachés depuis plus de 30 ans au prix de sacrifices suprêmes pour un état de droit, démocratique, civil,  social et authentique tant attendu par des générations depuis la libération du pays qui a célébré son 60eme anniversaire cette année. En 2019, alors que le peuple pacifique est sorti dans la rue pour revendiquer une vraie démocratie et une rupture avec le système autoritaire, suscitant un grand espoir et attente pour la consécration des engagements de l’Algérie en matière de mise en œuvre des droits humains, d’ouverture démocratique,    le pouvoir,  notamment le pouvoir réel s’est dressé violement contre ce formidable élan populaire et  cette profonde aspiration pour le changement. Un véritable coup de force s’est opéré depuis,  contre la volonté populaire via une feuille de route du tout sécuritaire sur fond d’une part d’un agenda électoral pourtant massivement rejeté par le peuple et d’autre part d’une série de changement de lois qui en fait ne visent que de contrôler plus la société et de donner une couverture légale à la répression du Hirak et de toutes  les voix libres et autonomes. Profitant honteusement de la pandémie COVID 19 et de la trêve sanitaire décidé par le Hirak en suspendant toutes les marches et rassemblements pacifiques, le pouvoir a mis encore un tour de vis supplémentaire sur les libertés publiques et a engagé une vraie escalade de la répression pour en finir avec la contestation pacifique. Des milliers de militantEs pacifiques et de citoyenNes sont arbitrairement arrêtés, emprisonnés et poursuivis pour incitation à attroupement non armée et pour atteinte à l’unité nationale, à l’ordre public et a  l’armée…, les rassemblements et marches pacifiques sont d’ailleurs interdites depuis mars 2021, l’action et les champs politique, civique et médiatique sont totalement verrouillés et  criminalisés La justice a été soumise aux  ordres de l’appareil sécuritaire, les deux instances  ont été instrumentalisés pour devenir les leviers de la répression. Aucune voix n’échappe alors à l’arbitraire, des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des activistes et dirigeants de la société  civile et des partis politiques, des organisations , syndicats, associations , partis politiques sont la cible de menaces de dissolution engrangées par le ministère de l’intérieur, des associations autonomes, des partis politiques de l’oppositions sont dissous, gelés d’activités,  leurs bureaux sont fermés sur des décisions de justice. De graves poursuites, y compris pour Terrorisme et des lourdes peines d’emprisonnement sont prononcées chaque jour par des tribunaux sur les quatre coins du pays contre des militants pacifiques,  Depuis 03 ans maintenant, ni les cris d’alarme de la société civile, ni les rappels a l’ordre des mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme n’ont dissuadé le pouvoir d’arrêter cette véritable machine de répression contre le peuple pacifique qui, lui, continue de résister dans le silence et de prendre sur soi les coûts de l’arbitraire. Le sentiment « de la Hogra » du mépris, de la déception ne cesse de ronger des pans entiers de la population particulièrement des jeunes qui se jettent à mer par milliers à bords d’embarcations de fortunes à la recherche d’un monde meilleur et plus clément . Cette situation doit cesser ! L’Algérie doit s’engager dans la voie du changement, une ouverture démocratique garantissant l’exercice des droits fondamentaux au peuple algérien doit s’opérer sans délais. On ne peut laisser le peuple Algérien souffrir seul, face à la machine de l’arbitraire, la solidarité doit se manifester, le sort de l’Algérie est intimement liée aux autres peuples de la région et du monde. La stabilité de l’Algérie sera aussi celle de la région, d’où l’impératif d’interpeler le gouvernent à cette occasion pour respecter ses engagement en matière de protection et de mise en œuvre des droits humains. L’arrêt de la répression et la libération de l’ensemble des détenus politiques et d’opinion seront des mesures à même de ramener la confiance en vue d’engager le pays dans la voie de la sérénité pour un changement effective et une démocratie authentique.
–  Vive l’Algérie libre et démocratique – Pour un état de droit, civil, démocratique et social.

 Les organisations signataires :
– LADDH,- RIPOSTE INTERNATIONALE, – SOS DISPARUS, – SNAPAP, – CGATA, – ACDA.
Le 10 novembre 2022. #toutlemonde #liberez_les_détenus_d_opinion #StandUp4HumanRights #Algérie #ONU #CDH #PasUnCrime #humanrights Mary Lawlor UN Special Rapporteur for human rights defenders Rémy Ngoy Lumbu