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samedi 7 septembre 2024
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Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, assassiné à Téhéran

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Le chef du bureau politique du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Hanyeh, a été assassiné dans la matinée de ce mercredi à Téhéran, capitale iranienne, a annoncé le Hamas dans un communiqué.

Dans un autre communiqué, les Gardiens de la Révolution de l’Iran ont déclaré qu’ils examinaient « l’ampleur de l’incident concernant le martyr Haniyeh à Téhéran » et ont promis de dévoiler les résultats de l’enquête ultérieurement.

L’agence de presse iranienne a rapporté, de son côté, qu’Ismail Haniyeh et l’un de ses gardes du corps ont été tués après que leur résidence à Téhéran ait été attaquée. L’agence iranienne Tasnim a précisé qu’une enquête était en cours sur cet assassinat et que les résultats seraient annoncés prochainement.

Ismaïl Haniyeh se trouvait à Téhéran pour assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian devant le Parlement. Selon un communiqué du Hamas, Ismaïl Haniyeh est décédé à la suite d’un raid sioniste contre sa résidence. Il sera enterré vendredi à Doha en présence de représentants des factions palestiniennes ainsi que des dirigeants arabes et musulmans, après une cérémonie religieuse jeudi à Téhéran, selon le communiqué du Hamas.

Ismaïl Hanyeh avait perdu 14 membres de sa famille depuis le 7 octobre, début de la guerre à Gaza, dont trois de ses fils et plusieurs de ses petits enfants qui ont péri dans des bombardements de l’armée israélienne.

Avec Agences

L’Algérie retire son ambassadeur à Paris

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L’Algérie a décidé de retirer son ambassadeur à Paris, Said Moussi, avec « effet immédiat » en réponse au soutien de la France au plan marocain d’autonomie pour le Sahara Occidental.

« La France a annoncé son soutien catégorique et clair à la réalité coloniale imposée sur le territoire du Sahara occidental. Cette décision, qui n’a été prise par aucun gouvernement français précédent, a été adoptée par le gouvernement actuel avec une grande négligence et imprudence, sans évaluation approfondie de ses conséquences. », indique un communiqué du ministère des affaires étrangères, publié ce mardi.

Le ministère des Affaires étrangères considère que’« en reconnaissant le projet marocain d’autonomie comme la seule base pour résoudre le conflit du Sahara occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté marocaine, le gouvernement français viole la légitimité internationale, en niant le droit du peuple sahraoui à l’indépendance et à l’autodétermination. »

 Il estime également que cette décision contredit « tous les efforts inlassables déployés par les Nations Unies pour mettre fin à la colonisation du Sahara occidental et qu’elle se soustrait aux responsabilités particulières découlant du statut de membre permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies. »

Le communiqué précise qu’en conséquence, l’Algérie a décidé de retirer « immédiatement » son ambassadeur auprès de la République française. À partir de maintenant, le chargé d’affaires d’Algérie assumera la responsabilité de la représentation diplomatique algérienne en France. »

JO de Paris 2024 : la judokate Amina Belkadi éliminée

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La judokate algérienne Amina Belkadi, a été éliminée ce mardi aux huitième de finale des épreuves du Judo (-63kg), des jeux olympiques qui se déroulent actuellement à paris.

Amina Belkadi s’est inclinée face à la vice-championne du monde, la Slovenne Andreja Leski

JO Paris 2024/ Judo : Amina Belkadi qualifiée pour les huitièmes de finale

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La judokate algérienne, Amina Belkadi, s’est qualifiée ce mardi pour les 8es de finale des épreuves de judo (-63 kg) aux Jeux Olympiques qui se déroulent actuellement à Paris.

La championne d’Afrique s’est brillamment imposée face à son adversaire, la Vénézuélienne Anriquelis Barrios.

Maroc : Omar Radi, Taoufik Bouachrine et Souleimane Raissouni bénéficient de la grâce royale

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Le roi du Maroc, Mohamed VI, a accordé, lundi, la grâce à 2476 personnes, détenues, en garde à vue ou condamnées par les différents tribunaux du Royaume. Cette grâce, qui intervient à l’occasion de la fête du trône et célébrant les 25 années d’intronisation de Mohamed VI, a permis la libération de plusieurs journalistes, dont Omar Radi, Souleimane Raissouni et Taoufik Bouachrine.

Les trois journalistes, lourdement condamnés pour avoir critiqué le régime sous des accusations d’agressions sexuelles, ont vu leurs peines annulées grâce à cette grâce royale. En juillet 2023, la Cour de cassation avait confirmé les condamnations d’Omar Radi à six ans de prison et de Souleimane Raissouni à cinq ans. Le pourvoi de Taoufik Bouachrine avait été rejeté en 2021.

D’autres journalistes et blogueurs, tels qu’Imad Stitou, Hicham Mansouri, Saida El Alami, Youcef El Hirech, Afaf Bernani, Abdessamad Ait Aicha et Reda Taouijini, ont eux aussi bénéficié de cette mesure.

L’historien et défenseur des droits humains franco-marocain Monjib Maâti, en liberté provisoire depuis 2021, a également bénéficié de cette grâce.

Par ailleurs, 16 personnes condamnées pour « terrorisme » ont bénéficié de la grâce, après avoir officiellement « renoncé à l’extrémisme et à la violence » et « révisé leurs positions idéologiques », selon le ministère de la justice marocain sans les nommer.

Jeux Olympiques / Aviron : Nihad Benchadli se qualifie en finale

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La rameuse Nihad Benchadli a décroché sa place pour la finale E des épreuves d’aviron (skiff dames individuel) des Jeux Olympiques de Paris 2024. Elle a terminé en première position réalisant un temps de 8:34.67, lors de la série des demi-finales E, qui s’est tenue ce lundi au Stade Nautique Olympique de Vaires-sur-Marne. Elle a devancé l’Ougandaise Noble Kathleen (8:38.70) et la Nicaraguayenne Gonzalez Jarquin Evidelia (8:43.78).

Les trois premières de cette série se qualifieront pour la finale E, prévue pour vendredi, où seront déterminées les positions de la 30e à la 35e place.

Par ailleurs, Sid Ali Boudina s’est qualifié pour les quarts de finale des épreuves d’aviron (skiff messieurs individuel). Il a terminé en tête de la 3e série des repêchages avec un temps de 7:10.23. C’est la troisième participation de l’Algérien aux Jeux Olympiques, après celles de Rio (Brésil) et Tokyo (Japon). Il disputera les quarts de finale mardi.

Disqualification de Messaoud Redouane Dris, la FIJ va enquêter

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Le judoka algérien Messaoud Redouane Dris a été disqualifié des Jeux Olympiques en raison d’un problème de poids. Il a été retiré du tableau dimanche, ce qui a suscité des interrogations sur les raisons de sa disqualification.

Le Comité Olympique a finalement annoncé que Messaoud Redouane Dris avait été disqualifié pour avoir raté sa pesée, dimanche matin, dépassant de 400 grammes le poids de sa catégorie (-73 kg).

Le triple champion d’Afrique de 22 ans devait affronter, ce lundi, l’Israélien Tohar Butbul au 16e de finale. Depuis l’annonce des listes, le public et les médias se demandaient s’il allait renoncer au combat en raison de la non-reconnaissance d’Israël par l’État algérien.

La Fédération Internationale de Judo (FIJ) a indiqué, ce lundi, qu’une enquête « approfondie » serait ouverte suite à la disqualification officielle de Messaoud Redouane Dris.

« Nous ne pouvons pas justifier la surcharge pondérale de M. Dris, mais nous restons déterminés à faire en sorte que tous les athlètes concourent dans des conditions égales et équitables », a déclaré la FIJ dans un communiqué. Elle a précisé que des « mesures seront prises si nécessaire » et ajouté que « les athlètes sont souvent victimes de conflits politiques plus larges ».

Le militant Fateh Kaced lourdement condamné pour une publication sur Facebook

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Le tribunal correctionnel de Tigzirt, wilaya de Tizi Ouzou, a condamné, le 28 juillet, le militant Fateh Kaced à deux ans de prison ferme, une amende de 300 000 dinars ainsi que 200 000 dinars de dédommagement à verser au trésor public qui s’est constitué en partie civile. Le parquet avait requis contre lui une peine de trois ans de prison ferme.

Fateh Kaced est accusé de « publication de fausses informations de nature à nuire à la sécurité et l’ordre public », « incitation à attroupement » et « offense au président de la République », et « outrage à corps constitué ». Ces accusations sont liées à une publication ur son compte sur Facebook.

Fateh Kaced a été arrêté le 4 mai 2024, à Tigzirt. Le juge d’instruction l’a placé sous mandat de dépôt quelques jours plus tard, l’accusant de charges criminelles. Fateh Kaced avait observé une grève de la faim le jour de son arrestation pour protester contre l’injustice et l’arbitraire qu’il subit. Il a mis fin à cette grève au bout d’un mois en raison de la détérioration de son état de santé. Le juge d’instruction près le tribunal de Tighzirt a programmé une audience sur le fond, à l’issue de laquelle il a prononcé un non-lieu partiel dans son affaire et abandonné les charges criminelles. Cette décision a été confirmée, le 1er juillet, par la chambre d’accusation.

Les recalés de la candidature présidentielle décrient les décisions de l’ANIE

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L’annonce des résultats de la sélection des candidats pour l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre 2024 a suscité une vive réaction parmi les prétendants recalés. L’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE), chargée de superviser le processus électoral, a été vivement critiquée par plusieurs candidats dont les demandes ont été rejetées. Ces derniers dénoncent une série de dysfonctionnements dans le système de parrainage et de numérisation mis en place par l’ANIE.

La présidente de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA), Saida Naghza, a été la première à exprimer son mécontentement. Lors d’une conférence de presse tenue juste après l’annonce des résultats, Saida Naghza a vivement critiqué l’ANIE, l’accusant de dilapidation des fonds publics. Selon elle, l’application informatique créée pour assurer l’intégrité du système de parrainage a échoué à remplir sa mission. « Nous avons suivi la loi. Les codes-barres sur mes formulaires prouvent leur authenticité », a-t-elle affirmé, avant de remettre en question l’efficacité de la numérisation en Algérie : « Nous pensions que l’Algérie avait évolué en se dirigeant vers la numérisation. Mais on s’est dirigé vers médiocrité et non pas vers la numérisation ! De quelle numérisation nous parle-t-on ? ». Pour finir, la présidente de la CGEA a fait porter à l’ANIE l’entière responsabilité des erreurs en lien avec l’application informatique.

Belkacem Sahli, président de l’Union pour la Réforme Républicaine, a également dénoncé des problèmes majeurs avec le système de numérisation de l’ANIE. Lors d’une conférence de presse tenue, hier, Sahli a pointé du doigt plusieurs lacunes : « Le système censé protéger les droits des candidats et éviter les duplications de signatures a créé des erreurs et des injustices majeures ».

Il a évoqué des retards dans la distribution des formulaires, des interruptions du réseau internet pendant la période du passage des examens du baccalauréat et de l’Aid El Fitr, qui a duré dix jours, et une absence de personnel qualifié. Selon lui, ces dysfonctionnements ont conduit à une duplication des signatures et à des erreurs dans l’authentification des données biométriques. Sahli souligné qu’il avait alerté l’ANIE sur ce problème, mais en vain. Il a, par ailleurs, dénoncé des « pressions et intimidations exercées par certains dirigeants de partis », considérant ces pratiques comme contraires à l’esprit d’une élection libre et pluraliste.

Il convient de rappeler que la Secrétaire Générale du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, avait dénoncé des difficultés similaires dans l’opération de collecte des signatures, avant de se retirer de la course à la candidature. La présidente de l’Union pour le progrès et le changement (UCP), l’avocate Zoubida Assoul, avait également soulevé le même problème et avait alerté l’ANIE. Sa candidature recalée, elle n’a pas introduit de recours devant la Cour Constitutionnelle. Elle a juste qualifié la conférence de presse du président de l’ANIE, Mohamed Cherfi de « gravissime ». Pour l’instant, quatre candidats ont introduit des recours, à savoir Saida Naghza, Belkacem Sahli, Abdelhakim Hamadi et Raouf Aib.

La liste préliminaire des candidats retenus pour l’élection présidentielle anticipée a été dévoilée le 25 juillet dernier. Seulement trois candidats ont été retenus : l’actuel locataire du palais d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune, aura en face de lui deux adversaires, l’un représentant le courant « démocrate » de l’opposition et l’autre le courant islamiste.

Tebboune déroule le tapis rouge pour l’armée

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Algérie : Est-il possible, par décret présidentiel, sans retour au peuple, de se lancer dans l’aventure de la militarisation des institutions civiles publiques… est ce là la garantie que donne Tebboune pour avoir le parrainage de l’armée pour l’élection présidentielle anticipée?

Le décret présidentiel n°24-218 du 27 juin 2024 fixant les conditions et les modalités de placement des personnels militaires de carrière et contractuels en position de détachement auprès des administrations civiles publiques, a été publié dans le Journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire N° 46 du 8 juillet 2024. L’article 2 du décret stipule que «le détachement est une position statutaire dans laquelle sont placés les personnels militaires de carrière et contractuels hors des corps constitutifs de l’Armée Nationale Populaire, pour occuper un emploi dans une administration civile publique».

En effet, la signature de ce décret intervient dans un contexte de verrouillage politique et de normalisation de partis politiques par la terreur et le clientèlisme.

L’affectation d’officiers militaires pour superviser directement la gestion des secteurs civils, stratégiques, sensibles et vitaux place Le commandement suprême des forces armées algériennes au sommet de l’autorité de l’état et dissout par la même occasion les institution politiques de l’état en désignant des officiers militaires pour prendre en charge la gestion des institutions civiles de l’État… et en l’absence totale de tout contrôle d’un organisme professionnel indépendant.

 Ainsi, un an après que la gestion du secteur de l’eau et d’autres secteurs sensibles aient été confiés à du personnel spécialisé de l’armée, nommé à des postes civils avec la signature du président, et loin de tout mécanisme de contrôle professionnel indépendant, l’on assiste à sa généralisation comme mode de gestion des institutions de l’état et de la société algérienne. Cette main mise militariste intervient après que le régime ait concrétisé les fondements juridiques de répression renforçant ainsi les pouvoirs de l’armée et astreignant la société civile et les acteurs politique. L’avenir économique, social et politique de l’Algérie est présentement compromis!


          Bouzid Amirouche