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samedi 27 juillet 2024
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Mohamed Tadjadit devant le tribunal criminel le 18 juillet

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Le procès de l’activiste Mohamed Tadjadit devrait se tenir, le 18 juillet, devant le tribunal criminel de Dar El Beida à Alger, selon une publication de son avocate Fetta Sadat, membre du collectif de défense des détenus d’opinion.

Tadjadit a été placé en détention provisoire à la prison d’El Harrach, fin janvier 2024. Il a été arrêté et interrogé pendant deux jours en garde à vue, avant d’être présenté au juge d’instruction près le tribunal de Rouiba sans la présence d’un avocat. Le juge a retenu contre lui des accusations d’« apologie et incitation à des actes terroristes », « utilisation de technologies de communication pour soutenir des organisations terroristes », ainsi que « diffusion délibérée ou involontaire de ses idées ». Il fait également face à des accusations d’« outrage à un corps constitué », de « diffusion de publications nuisibles à l’intérêt national » et d’« incitation à l’attroupement ».

Les charges contre Tadjadit sont liées à une vidéo qu’il a diffusée sur les réseaux sociaux exprimant son opinion sur la participation de l’équipe nationale de football à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). A rappeler que l’équipe nationale et son entraineur Djamel Belmadi, n’ont pas été à la hauteur des attentes du public, et l’EN a été éliminée dès le premier tour par l’équipe de la Mauritanie.

Le 9 juillet dernier, Tadjadit a été jugé devant le tribunal de Bainem dans une autre affaire en lien avec son arrestation pendant le Ramadan 2023 à Azefoune, à Tizi Ouzou. Le parquet a requis contre lui une peine de trois ans de prison ferme. Le verdict dans cette affaire est attendu pour le 23 juillet.

Détenus d’opinion : le militant Fateh Kaced sera jugé le 21 juillet

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Le procès du militant incarcéré, Fateh Kaced, devrait se tenir le 21 juillet prochain devant le tribunal correctionnel de Tighzirt, wilaya de Tizi Ouzou, selon une publication sur Facebook de l’avocate membre du collectif de défense des détenus d’opinion, Djamila Igheroussene.

Fateh Kaced est actuellement en détention provisoire à la prison de Tizi Ouzou. Il a été arrêté, le 4 mai 2024, près de son lieu de résidence à Tighzirt. Le juge d’instruction l’a placé sous mandat de dépôt quelques jours plus tard, l’accusant de charges criminelles. À noter que Fateh Kaced est un ancien détenu d’opinion.

Fateh Kaced a entamé une grève de la faim le jour de son arrestation pour protester contre l’injustice et l’arbitraire. Il a mis fin à cette grève au bout d’un mois en raison de la détérioration de son état de santé. Le juge d’instruction près le tribunal de Tighzirt a programmé une audience sur le fond, à l’issue de laquelle il a prononcé un non-lieu partiel dans son affaire et abandonné les charges criminelles. Cette décision a été confirmée, le 1er juillet, par la chambre d’accusation.

Oran : l’avocat Omar Boussag condamné à une amende

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Le tribunal correctionnel de Sania, à Oran, a condamné l’avocat et membre du collectif de défense des détenus d’opinion, Omar Boussag, à une amende de 50 000 dinars.

Omar Boussag, avocat basé à Oran et membre du collectif de défense des détenus d’opinion, est poursuivi pour « outrage à corps constitué » et « incitation à attroupement non armé » sur la base de publications sur son compte sur Facebook. Le parquet avait requis contre lui une peine de trois mois de prison, lors de son procès qui s’est tenu le 8 juillet dernier.

Ce procès intervient en opposition à une jugement par défaut, qui a été prononcé contre lui, le 24 mai 2024. Le tribunal de Sania avait condamné l’avocat à une peine de six mois de prison ferme et une amende de 500 000 dinars.

La veille de son procès, la Rapporteuse spéciale onusienne sur la situation des défenseurs des droits humains, Mary Lawlor, avait appelé les autorités algériennes à abandonner les poursuites lui.

El Tarf : l’activiste Salah Terki sous mandat de dépôt

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L’activiste Salah Terki a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal d’El Tarf, selon le CNLD.

Annaba : deux activistes placés en garde à vue depuis le 14 juillet

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Les activistes d’Annaba, Abdelaziz Boussetata et Larbi Bouhesane, ont été arrêtés, séparément, le 14 juillet. Leurs arrestations ont été accompagnées de perquisition de leurs domicile.

Ils sont toujours maintenus en garde à vue.

Algérie : les militaires pourront désormais occuper des postes civils

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Pour la première fois en Algérie, les militaires en service pourront être affectés à des emplois civils, une mesure annoncée par le président Abdelmadjid Tebboune dans un décret présidentiel publié dimanche. Cette décision permet aux militaires en activité d’occuper des postes dans les administrations publiques et dans des secteurs jugés « stratégiques et sensibles ».

Cette décision représente un changement significatif, car jusqu’à présent, seuls les militaires retraités étaient souvent nommés à des postes civils en Algérie. Le décret présidentiel, publié dans le dernier numéro du Journal officiel (n°46), précise les conditions et modalités selon lesquelles le personnel militaire peut être recruté pour ces postes.

Selon le décret, les militaires en service ou sous contrat pourront être affectés à des fonctions correspondant à leur grade militaire actuel, notamment dans des secteurs clés touchant à la souveraineté nationale et aux intérêts vitaux du pays. Ils resteront subordonnés au ministère de la Défense, qui supervisera leur gestion de carrière.

L’autorisation d’affectation à des emplois civils est initialement d’une durée d’un an, renouvelable jusqu’à trois fois. La cessation de la mission peut intervenir à l’initiative du ministre de la Défense nationale ou de l’autorité en charge de l’administration civile publique, en coordination avec le ministère de la Défense, ou à la demande du militaire lui-même à la fin de chaque période d’affectation.

Les militaires affectés à des emplois civils continueront de se conformer à toutes les obligations légales fondamentales régissant le statut militaire, et ils recevront leur salaire selon les règles du système militaire.

Avec Agences

Polémique autour du roman « Houaria » : la maison d’édition MIM annonce sa fermeture

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Sous pression d’une polémique concernant le roman « Houaria », la maison d’édition MIM a annoncé sa fermeture.

« Nous vous annonçons aujourd’hui, le 16/07/24, notre retrait du monde de l’édition, laissant le navire avec sa cargaison, comme nous l’avons toujours fait. À partir de maintenant, MIM ferme ses portes, bravant vents et marées. Nous avons toujours été des défenseurs de la paix et de l’amour, cherchant uniquement à les diffuser. Que le pays soit préservé de la division et que le livre soit préservé, car un peuple qui lit est un peuple libre et nourri. Que la paix soit avec tous et que chacun soit heureux. », c’est par ces mots que tel est la maison d’édition a annoncé ce 16 juillet son retrait.

« Aux Algériens, particulièrement aux lettrés, aux vrais et aux faux lecteurs d’auteurs et de livres, aux véritables éditeurs et aux pseudo-éditeurs. Des années de douces et amères épreuves ont été traversées, durant lesquelles les éditions MIM ont tenté de présenter à l’Algérie, aux intellectuels, aux lecteurs, aux écrivains, à la scène et à l’industrie du livre, un travail artistique, esthétique et de haute qualité intellectuelle. Comme toute expérience, il y a eu des hauts et des bas, mais nous avons contribué à promouvoir une image positive du pays dans tous les forums, comme chacun le sait ; nous n’aspirions pas à plus que cela, à nous soucier du sens et de l’utilité, à être là où il fallait et à consacrer notre temps, notre argent et notre attention. Mais il n’y a aucun intérêt ni aucun sens à lutter contre l’absurdité », indique encore le communiqué.

Cette annonce intervient à la suite d’une polémique sur les réseaux sociaux autour du roman « Houari » d’Inaam Bayoud, lauréat du Grand Prix Assia Djebar du roman en langue arabe. « Si cette belle maison ferme, c’est la victoire de la laideur sur la beauté, de l’obscurité sur la lumière », a réagi l’éditeur et écrivain Lazhari Labter.

« Un tribunal populaire »

La controverse a éclaté après que le roman a été distingué par le Grand Prix Assia Djebar en langue arabe. Un « tribunal populaire » s’est constitué sur les réseaux sociaux contre l’autrice, son roman et le jury. En effet, plusieurs internautes « conservateurs » ont sévèrement critiqué le roman, appelant à son retrait des librairies. Ils jugent le roman « immoral » et considèrent les expressions populaires en darija utilisées dans le texte comme « grossières ». D’autres ont critiqué même le titre du roman « Houaria », un prénom typiquement oranais, y voyant un cliché sur cette ville. Dans une déclaration aux médias, Inaam Bayoud a affirmé que Houria, le personnage de son roman, est inspiré de faits réels.

Des écrivains et des journalistes ont répondu à ses détracteurs. L’écrivain Wassini Laaredj a rappelé la différence entre personne et personnage et l’importance de la littérature.

« Un texte n’est pas seulement un espace religieux, social ou psychologique. Il englobe tout cela. Les critiques font une distinction entre deux concepts : la personne et le personnage. La personne est incarnée dans la chair et le sang, tandis que le personnage est créé par l’imagination et l’expérience de vie de l’écrivain. Ainsi, le personnage ne représente pas l’écrivain, sinon la littérature perdrait son essence pour devenir simplement une somme d’éléments subjectifs jetés ici et là dans ce que nous appelons un roman. Le personnage, dans ce sens, est une expression condensée d’un événement ou d’une situation que l’écrivain donne vie en fonction de sa condition sociale et psychologique, influençant son langage et ses pratiques sociales », a-t-il souligné.

Le journaliste Hassan Merabet a réagi en défense de MIM et a souligné que « MIM est la première maison d’édition algérienne à avoir publié un livre ayant remporté le Booker arabe, celui d’Abdelouahab Issawi, et un deuxième texte, « De nous » de l’ami Haj Ahmed, qui a été finaliste du Prix Katara du roman en langue arabe avec le roman d’El Habib Al-Sayeh « Moi et Haim », entre autres. MIM n’est pas simplement un éditeur de passage, comme le prétend Al-Habib Al-Sayeh, mais une maison d’édition professionnelle avec un engagement créatif et éducatif. J’espère que Mme Assia Ali Moussa reviendra sur sa décision de fermer la maison, car sa position est excellente tant localement qu’au sein du monde arabe », a-t-il ajouté.

Amina Belaala, membre du jury du Grand Prix Assia Djebbar, a répondu aux détracteurs d’Inaam Bayoud par une clarification. Elle a expliqué que « le choix de « Houria » s’est basé sur des critères annoncés qui incluent l’engagement envers les valeurs nationales et la capacité à construire un monde fictif avec un langage expressif et approprié, une vision unique et une approche qui encadre les éléments de l’œuvre de fiction ». Elle a souligné que Bayoud a écrit « un roman algérien dans l’âme, inspiré de la réalité algérienne jusqu’à ses moindres détails, en se focalisant sur un groupe social fragile qui est devenu le sujet central de son roman ». Concernant l’utilisation de la darija dans le texte, Belaala a rappelé que le langage populaire est souvent utilisé dans les romans en langue arabe, citant en exemple le prix Nobel de littérature égyptien Naguib Mahfouz, soulignant que c’est un défi pour les romans de réussir à s’internationaliser tout en restant ancrés dans leur société d’origine.

Garde à vue de Mira Moknache, Me Ouali et les autres : une violation des conventions ratifiées par l’Algérie

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L’arrestation et le maintien en garde à vue de Sofiane Ouali, de l’enseignante Mira Moknache ainsi que d’un groupe de militants, à Bejaïa, est une détention arbitraire. Elle constitue une violation des conventions internationales ratifiées par l’Algérie, estime l’avocat spécialiste du droit international Me Sofiane Chouiter.

Dans une publication sur son compte sur Facebook, il a expliqué que ces arrestations violent le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte arabe des droits de l’homme et la Charte africaine des droits de l’Homme, intégrées dans la législation algérienne.

« Les premières informations sur l’arrestation de l’avocat Sofiane Ouali, de l’enseignante Mira Moknache et d’autres militants ont été fournies en violation des dispositions de l’article 9, paragraphes 1 à 4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que de l’article 14, paragraphes 1, 2, 3, 5 et 6 de la Charte arabe des droits de l’homme, ratifiées par l’Algérie et intégrées dans la législation nationale. Il s’agit d’une arrestation sans mandat judiciaire (sauf en cas de flagrant délit), sans notification des motifs au moment de l’arrestation », a déclaré l’avocat Chouiter sur son compte Facebook.

« Leur détention en garde à vue en cours viole l’article 14-3-b du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’article 16, paragraphe 1 de la Charte arabe des droits de l’homme, ainsi que l’article 7-1-c de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, notamment en leur privant du droit à une défense ou à une assistance juridique par un avocat (et non pas seulement du droit de visite). De plus, après 48 heures de détention, certains d’entre eux ont été empêchés de déposer un recours sur la légalité de leur détention auprès des autorités judiciaires en informant un juge des charges retenues contre eux ou en demandant leur libération », explique Me Chouiter.

Bejaïa : Prolongation de la garde à vue de Mira Moknache, Me Ouali et un groupe de militants

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La garde à vue de l’enseignante universitaire Mira Moknache, de son avocat Sofiane Ouali et d’un groupe de militants a été prolongée une fois de plus de 48 heures, alors qu’ils sont détenus au commissariat central de Bejaïa depuis plusieurs jours.

Mira Moknache est en garde à vue depuis neuf jours, tandis que Sofiane Ouali et six militants le sont depuis six jours. Les arrestations ont touché d’autres militants par la suite. Aucun motif ne leur a été fourni pour justifier leur arrestation. Leurs avocats n’ont pas été autorisés à les assister, et les membres de leurs familles n’ont pas pu leur rendre visite.

La plupart des militants arrêtés sont d’anciens détenus d’opinion. Leurs arrestations ont été accompagnées de perquisitions à leurs domiciles. Parmi eux : Khoudir Bouchelaghem, Rafik Belayel, Tahar Achiche, Ghilas Ben Kerou, Lounes Ghougad, Malek Boudjemaa ainsi que son fils Mokrane Boudjemaa. Ils ont été arrêtés avec l’avocat et membre du collectif des détenus d’opinion, Sofiane Ouali, dans la nuit du 9 au 10 juillet à Tichy, sur la côte est de Bejaïa. Les autres militants incluent le jeune lanceur d’alerte Yuva Menguelet, un lycéen de 18 ans, Mustapha Akkouche, Salim Bouaza, Rahim Lebsir et Hakim Benouchene.

Une détention arbitraire

Selon l’avocat Sofiane Chouiter, le maintien en garde à vue de Sofiane Ouali, de l’enseignante Mira Moknache ainsi que d’un groupe de militants constitue une violation des conventions internationales ratifiées par l’Algérie, telles que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte arabe des droits de l’homme et la Charte africaine des droits de l’Homme, intégrées dans la législation algérienne.

« Les premières informations sur l’arrestation de l’avocat Sofiane Ouali, de l’enseignante Mira Moknache et d’autres militants ont été fournies en violation des dispositions de l’article 9, paragraphes 1 à 4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que de l’article 14, paragraphes 1, 2, 3, 5 et 6 de la Charte arabe des droits de l’homme, ratifiées par l’Algérie et intégrées dans la législation nationale. Il s’agit d’une arrestation sans mandat judiciaire (sauf en cas de flagrant délit), sans notification des motifs au moment de l’arrestation », a déclaré l’avocat Chouiter sur son compte Facebook.

« Leur détention en garde à vue en cours viole l’article 14-3-b du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’article 16, paragraphe 1 de la Charte arabe des droits de l’homme, ainsi que l’article 7-1-c de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, notamment en leur privant du droit à une défense ou à une assistance juridique par un avocat (et non pas seulement du droit de visite). De plus, après 48 heures de détention, certains d’entre eux ont été empêchés de déposer un recours sur la légalité de leur détention auprès des autorités judiciaires en informant un juge des charges retenues contre eux ou en demandant leur libération », explique Me Chouiter.

Plus de 800 harragas algériens arrivés en Espagne en quelques jours

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Plus de 800 harragas algériens ont débarqué, ces derniers jours, sur les côtes espagnoles, principalement à Almería, Murcia, Alicante et aux îles Baléares, selon Francisco Jose Clemente Martin, du Centre international d’identification des migrants disparus (CIPIMD) et membre de l’ONG Heroes Del Mar.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, Francisco Jose Clemente Martin a rapporté que le nombre total de migrants ayant débarqué à bord de 50 embarcations dans les ports d’Almería, Murcia, Alicante et aux îles Baléares dépasse les 1100 personnes, ces derniers jours. Environ 80% d’entre eux sont de nationalité algérienne, 20% sont de nationalité marocaine ainsi que d’autres nationalités.

Ces migrants ont été interceptés par la police, la Garde Civile ou les services de sauvetage maritime, et la plupart d’entre eux ont été relâchés, selon Francesco Martin. Il a également signalé que quatre embarcations avaient été sauvées de naufrage, transportant principalement des hommes (95%), ainsi que des femmes (5%) et même un bébé âgé de six mois.

Les données publiées quotidiennement par Francesco Jose Clemente Martin indiquent qu’au moins une vingtaine de harragas algériens arrivent chaque jour sur les côtes espagnoles.