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17 octobre 1961 : octobre de tous les sacrifices

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17 Octobre 1961

octobre de tous les sacrifices

Le 17 octobre 1961, sous la pluie automnale, des dizaines de milliers d’Algériens émigrés (hommes, femmes et enfants) ont bravé le « couvre-feu » imposé quelques jours auparavant par le préfet de police de sinistre nom, Maurice PAPON (Note de service 149/61 du 5 octobre 1961).

Ils défièrent ces dispositions répressives qui interdisaient toute libre circulation des Algériens en France dès 19h30,en déferlant massivement et dans la discipline, en cette nuit glaciale dans les artères parisiennes fermées jusque-là aux indigènes émigrés… Ainsi les Places de l’Opéra, de la Concorde, de l’Étoile, et de la Porte de Neuilly, et d’autres encore furent le théâtre d’une extraordinaire mobilisation citoyenne pacifique qui entonna des cris stridents pour la liberté et l’indépendance de l’Algérie.

En dépit de la mobilisation massive des « Forces de l’Ordre » pour faire échec à la manifestation, ce jour-là, les émigrés jaloux de leur algérianité, dans le silence et la dignité, ont montré une volonté réelle de se libérer.
Ils démontrèrent ainsi au colonisateur français et au monde entier leur engagement au côté de la Fédération de France du FLN pour l’indépendance de l’Algérie, en appliquant la circulaire envoyée à toute la communauté algérienne par le comité fédéral installé en Allemagne et réuni à Cologne le 9 octobre 1961,pour contrecarrer le couvre-feu imposé, et dénoncer les exécutions sommaires et les transferts vers l’Algérie des Algériens émigrés….
Cet événement historique a surpris la majorité des Français (gouvernement, médias et citoyens), qui ne croyaient pas ce qui se passait devant leurs yeux, et qui n’ont jamais pensé que la « sale guerre d’Algérie » allait s’installer à Paris même !

Appréhendant avec crainte ce « Sursaut populaire « de l’émigration, le gouvernement français lâcha sur la foule ses forces de répression composées de policiers, de gendarmes, de harkis qui se sont acharnés aveuglément contre les manifestants sans défense ! Une riposte massive, démesurée et sanglante ! Un véritable carnage !
Qu’on en juge ! Des centaines de morts jetés dans la Seine et (des centaines de disparus) transformée en fleuve de sang, plus d’un millier de blessés, des milliers d’arrestations (certains parlent de plus de 12.000). Même si le bilan exact de la répression est mal connu à ce jour, il n’en demeure pas moins que la répression féroce des services de Papon a fait prendre conscience à la majorité des Algériens de la justesse du combat pour l’indépendance, et aux Français de la nécessité d’en finir au plus vite avec la « question algérienne » de peur d’une contagion possible de la « guerre » sur l’ensemble du territoire français.

Durant cette tragédie, les femmes algériennes n’étaient pas en reste. Elles ont battu le pavé de l’ensemble des villes françaises où l’émigration était présente, devant les préfectures et les prisons où étaient détenus les prisonniers algériens .Elles ont été, comme leurs frères, arrêtées, bastonnées, battues, et enfermées dans les fourgons de police et les commissariats, avec pour seul tort de scander et de revendiquer l’indépendance.
Il est vrai que la mobilisation qui a continué des jours durant après la répression du 17 octobre 196, dans beaucoup d’autres villes françaises comme Lyon, Grenoble, Dijon, Lille, Rouen, Metz… a constitué un « second front » en plein territoire français (Résolution du CCE du 25 août 1958) qui a soulagé un tant soit peu les combattants de l’intérieur qui subissaient une terrible répression. C’était le début de la fin de la guerre d’Algérie.

Le rappel de cette date est un devoir de mémoire, pour se souvenir des Algériennes et Algériens qui ont donné leurs vies pour que vive la patrie. Ce n’est pas une commémoration ou un rituel de pure forme.

Aujourd’hui, nous avons recouvré notre indépendance territoriale, mais pas celle de la liberté, la vraie indépendance dont ont rêvé nos martyrs nous a été confisquée. L’Algérie aujourd’hui est prise en otage par une poignée de décideurs, sans foi ni loi, sans âme ni conscience. Peut-on parler d’indépendance à la veille de la commémoration du 1er novembre 54, alors que le peuple algérien dans sa majorité vit au seuil de la pauvreté (14 millions ?!) ? L’on nous demande même de serrer la ceinture ?!

Qui doit faire des concessions, sinon ceux qui sur le dos du peuple se sont enrichis (10% de la population qui profite de 80% des richesses nationales) !
L’on nous demande de serrer la ceinture, alors qu’on donne des millions à des parlementaires semblables à ceux qui ornaient de leurs beaux Burnous les salons du Palais CARNOT (actuel siège du Sénat).
L’on nous demande de serrer la ceinture alors que les richesses des Algériens sont transférées en France et partout dans le monde en toute impunité. Qui sont ceux qui achètent des biens immobiliers sur les Eaux de la Seine (à jamais tachée du sang des Algériens ya si Saadani patron de l’actuel FLN), chez nos ennemis d’hier devenus comme par enchantement nos meilleurs amis aujourd’hui ?
Ben m’hidi, Benboulaid, Amirouche, Abane, Zirout, Didouche, Zabana, et tous ceux qui ont payé de leurs vies ont été trahis !

Peut-on parler d’indépendance aujourd’hui, alors que les populations du Sahara sont toujours menacées (après les bombes atomiques des années 60 !) par l’exploitation du Gaz de Schiste…

Oui, nous célébrons dans la douleur le 64ème anniversaire du déclenchement de la révolution.
Oui, nous nous recueillerons à la mémoire de tous ceux qui depuis 1830 ont donné leurs vies pour que l’Algérie vive libre et indépendante, une Algérie dont ont rêvé nos martyrs, cette Algérie où tous les Algériens, sans distinction aucune, vivraient égaux en droits et en devoirs.
Hélas, hélas, hélas !! Nous vivons dans un monde convulsé où l’argent domine les Hommes, où le plus fort écrase le plus faible.

« Dormez en paix, vous qui avez sacrifié vos vies pour que vive l’Algérie indépendante ».

 

Dr Amokrane Lakhdar

 

PS : Un grand MERCI à deux Moudjahidines encore en vie pour leur aide précieuse à travers leurs témoignages. Il s’agit de Mr KRIBI Abdelkader militant de la première heure de la cause nationale et de la zone autonome à la Casbah d’Alger, et de Mr ARRAD Ahmed Moudjahid de l’ex-Fédération FLN de France. Que Dieu leur prête longue vie pour qu’ils puissent partager ces souvenirs avec les nouvelles et futures générations, et continuer à confier leurs précieux témoignages et soustraire à l’oubli l’histoire de la lutte pour l’indépendance.

Ankara et Riyad deux pièces d’une même monnaie

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Une sinistre farce se joue entre Ankara et Riyad, deux capitales bien connues pour leur défense de la liberté d’expression. Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, 60 ans, ancien conseiller du chef des renseignements du royaume, accusé d’être proche du Qatar et des Frères musulmans par le prince héritier Mohamed Ben Salmane, avait fui l’Arabie en 2017 pour s’installer à Istanbul. Venu au consulat de son pays natal régler quelques problèmes administratifs, il n’en est pas ressorti depuis le 2 octobre.

Erdogan, à la suite des proches de Khashoggi, dénonce un assassinat et convoque l’ambassadeur saoudien. Jouant les avocats de la presse martyre, le maître de la Turquie veut faire oublier que les tribunaux à ses ordres viennent de confirmer la détention à vie de cinq journalistes ! Nos confrères Ahmet et Mehmet Altan, ainsi que quatre autres reporters et éditorialistes vont ainsi passer le reste de leur existence au cachot. Le chef d’accusation est toujours le même : appartenance présumée – et sans aucune preuve – au réseau de l’imam Fethullah Gülen.

La disparition de Jamal Khashoggi sert ainsi d’écran de fumée à la répression sauvage qui s’est abattue sur les médias en terre néo-ottomane. L’affaire remonte jusqu’à Washington.

Au fait, qui a des nouvelles du blogueur saoudien Raif Badawi, fouetté chaque vendredi pour insulte à l’islam avant d’être reconduit en cellule pour dix ans ?

Martine gozlan

Source : Marianne

Le FLN traduit Saïd Bouhadja devant la commission de discipline

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Le bureau politique du FLN réuni aujourd’hui au siège du parti à Hydra a décidé de retirer “la couverture politique” au président de l’Assemblée Populaire Nationale Saïd Bouhadja et de le traduire devant une commission de discipline du parti, apprend-on de sources concordantes.

Cette décision, apprend-on de même source, est motivée par le refus de Saïd Bouhadja de quitter la présidence du l’APN. Une obstination jugée par le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes comme une “insubordination” et attitude “indigne d’un homme d’Etat”.

Selon le site TSA, les députés du FLN avec leurs collègues du RND occuperont demain le 5e étage du bâtiment de l’APN pour empêcher le président d’accéder à ses bureaux.

Pour rappel, Djamel Ould Abbes avait menacé de dévoiler des informations compromettantes qu’il détiendrait sur Saïd Bouhadja. Des menaces qui n’ont pas eu leur effet sur le concerné qui s’obstine à garder encore son poste.

Ce bras de fer entre le président de l’APN et les députés du FLN et du RND entame la troisième semaine sans le moindre signe de fléchissement des deux parties. La chambre basse du parlement risque d’être totalement bloquée si les choses ne se dénouent pas.

A rappeler enfin que l’article 131 de la Constitution stipule que le président de l’APN est ”élu pour la durée de la législature”.

 

Source : HffPost Algérie

Tizi Ouzou: des lycéens boycottent l’enseignement de la langue arabe

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Une première dans les annales de l’éducation nationale. Les élèves du Lycée des At Zmenzer (Beni Zmenzer) sis au chef lieu de la commune homonyme, rattachée à la daira des At Douala (Beni Douala), située à 11 km de la ville de Tizi Ouzou en Kabylie, ont boycotté l’enseignement de la langue arabe.

Les élèves ont répondu, selon nos sources, à un appel anonyme lancé sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines en réaction à un sit-in tenu par des parents d’élèves contre l’enseignement de Tamazight dans la wilaya de Jijel. Les élèves revendiquent le «principe de réciprocité».

Rappelons le, un sit-in a été organisé, au mois de septembre passé, par les parents d’élèves de l’école primaire Benchouibe Rachid dans la wilaya de Jijel située au nord-est du pays à environ 314 km à l’est d’Alger, pour protester contre l’enseignement obligatoire de Tamazight à leurs enfants. Choisie comme une wilaya pilote pour la généralisation de l’enseignement de Tamazight, l’académie de Jijel a sélectionné l’école en question pour véhiculer l’expérience. Selon des parents d’élèves contestataires qui s’exprimaient devant les journalistes présents sur place: «l’enseignement obligatoire de Tamazight doit s’appliquer sur tous les élèves du territoire national» et non seulement sur la classe de leurs enfants. Ils dénoncent également un programme déjà chargé.

L’action menée par les lycéens des At Zmenzer a, selon des sources sur places, paralysé l’établissement scolaire classé deuxième meilleur lycée en matière de réussite à l’examen du baccalauréat 2018 dans la wilaya de Tizi Ouzou qui s’est maintenue à son tour, pour la dixième année consécutive à la première place du classement national.

Le boycott de l’enseignement de la langue arabe par les lycéens ouvre un nouvel épisode dans le combat identitaire mené depuis plusieurs dizaines d’années en Kabylie. Le dernier en date était une mobilisation des lycéens et étudiants dans les quatre coins de la région en contestation d’un vote des députés de la majorité contre un amendement proposé par une députée du parti des travailleurs (PT) afin d’engager des moyens financiers, matériels et humains pour le développement et la promotion de Tamazight. Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika a décrété Yennayer, fête du nouvel an amazigh comme fête nationale, suite à cette mobilisation.

 

Par Khaled Bel

Source : observalgerie.com

Sixième édition du village le plus propre de Kabylie

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Le premier prix Rabah AISSAT de la sixième édition du village le plus propre de Kabylie a été décerné au village Azemmour-Oummeryem commune de Tirmitine.

Au total dix (10) villages sur les cent un (101) participants ont été primés par l’APW de Tizi Ouzou .

Les 9 autres villages primés sont classés respectivement :
2- Ait Said ( Bouzeguene)
3- Chevava ( Bounouh)
4- Megdoul (Tirmitine)
5- Tissegouine ( Boudjima)
6- Ath Amar ( Ath Bouadou)
7- Ichelliven ( Abi Youcef)
8- Bouighzen ( Frikat)
9- Ath Aissa Ouyahya ( Illilten)
10- Tamkadbout ( Ath Bouadou)

La Rédaction

Politique d’exclusion au FFS

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 « Si le terme d’« exclusion » frappe autant les esprits, c’est qu’il renvoie dans l’inconscient collectif à l’usage qu’en a fait le FFS  à partir des années 2007  sanctionnant ainsi toute dérogation à la ligne politique avec force mise en scène ». Le FFS nouvelle  version   a  entamé sa nouvelle politique de mise à l’écart à partir du 4 éme congrès  national de 2007 avec l’arrivée de Karim Tabou et de son équipe  adepte du centralisme démocratique, n’autorisait pas l’expression des divergences et réglait ainsi les désaccords internes à coup d’exclusions.
Certaines demeurent emblématiques,  Mustapha Bouhadef avec  150 cadres et   pas des moindres, ont fait les frais de ces agissements d’autres   hautes figures du FFS  ont fait l’objet antérieurement  d’exclusion et de radiation, le cas des tout premiers   militants issus du (MCB) Mouvement Culturel Berbère ont été méthodiquement écartés. Ils sont exclus du parti « pour éviter une opposition interne, selon des enjeux stricts de pouvoir et non des questions idéologiques ».
Un usage pas si fréquent dans le FFS.
Si la procédure s’impose dans ce PARTI  avec comme principe le fonctionnement vertical, elle demeure rare dans les formations qui reconnaissent une pluralité de courants. Un désaccord y débouche plus souvent sur une démission.
Le cas de Salima Ghezali est sans doute le premier cas d’exclusion à finalité politique au sein du  FFS  .  Après le groupe de Naït Djoudi , de Saïd Khelil, le groupe de  députés de Tizi-Ouzou de Abdeslam Ali Rachedi et bien d’autres ont été méthodiquement et progressivement écartés. » Une exclusion originelle qui éclaire la situation présente :
Une clarification politique
Toutefois, la recomposition politique en cours doit donner  un autre sens au raidissement actuel. Dans un contexte d’affaiblissement sans précédent, il devient urgent pour les militants du  FFS de reprendre la main et de se reconstruire  et de retrouver son authenticité comme locomotive de l’opposition.
– Slimane ALEM .

Les étoiles se souviennent de tout

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« Les étoiles se souviennent de tout » le nouveau roman de Youcef Zirem aux éditions Fauves. Comment un groupe de résistants kabyles ont sauvé des enfants juifs dans paris sous l’occupation. Une merveille de la littérature.
« Les étoiles se souviennent de tout » est le nouveau roman de l’écrivain Youcef Zirem.
Un rafraîchissement poétique du style dans cette nouvelle rentrée littéraire pour les amoureux et passionnés du livre. Une immersion éblouissante dans le Paris et la Kabylie des années 40.
Ce roman « Les étoiles se souviennent de tout » de mon ami Youcef ZIREM, est le bienvenu dans le paysage littéraire. Youcef Zirem vient une nouvelle fois nous surprendre pour notre plus grand bonheur avec une merveille de la littérature qui interpelle le coeur et l’esprit.
« Les étoiles se souviennent de tout  » parait chez Fauves Editions, c’est une plongée dans l’histoire, le roman se déroule dans les années 40 entre Paris et la Kabylie.
On retrouve des pans de l’histoire souvent méconnus, une histoire humaine poignante. Comme un magicien des mots Youcef Zirem sait si bien jongler entre le roman et l’histoire pour étancher la soif du lecteur. On se prend d’affection pour les personnages on évolue avec eux dans cette époque trouble écorchée des années 40.
Ce roman raconte une épopée vraie, comment des résistants kabyles aidés par la grande mosquée de paris et de son recteur le cheikh Si Kaddour Benghabrit ont redoublé d’efforts pour sauver des enfants juifs dans paris sous l’occupation. Des tracts sont rédigés en langue kabyle pour ne pas éveiller les soupesons des nazis et de la Gestapo appellent les kabyles à aider les enfants juifs pour les sauver de la déportation, d’une mort certaine.
Ce roman soulève des questions, apporte des réponses et nous aide à comprendre la complexité des situations humaines sous un regard philosophique pour dénouer les nœuds et enlever les brumes qui nous empêchent de voir certaines vérités et rendre hommage à certains engagements fraternels humains. Ce fabuleux livre de Youcef Zirem nous éclaire et nous rend plus humains.
Brahim SACI.

Mouwatana : Résolution politique

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L’Algérie vit une crise politique majeure. Le régime politique imposé aux Algériens est à bout de souffle et la rupture entre gouvernants et citoyens est définitivement consommée.

Ce régime fondé sur la force, l’appropriation des moyens de la nation par des groupes à des fins privatives, la corruption systématisée et programmée et la spoliation des biens matériels et moraux des Algériens par une caste devenue étrangère à son propre pays, ne peut en aucun cas offrir de nouvelles perspectives pour le pays.

L’Algérie aura à négocier, par la force des choses et dans un proche avenir, un nouveau système politique qui prenne en compte les aspirations et les besoins fondamentaux, matériels et moraux des citoyens. Une bonne gouvernance étant, par ailleurs,  tributaire d’une classe politique compétente et intègre.

Les élections présidentielles de 2019 peuvent être une opportunité pour un changement de régime sans violence et sans déstabilisation pour le pays. Le 5ème mandat pour l’actuel Président, illégal du point de vue constitutionnel et immoral au vu de l’état de santé de l’intéressé, ne peut que prolonger et complexifier la crise et n’être en aucun cas sa résolution. Le bilan pathétique des quatre mandats et le désastre général de l’état des lieux sont loin de plaider en faveur d’une quelconque
continuité.

Il n’y a aucune autre solution viable et raisonnable en dehors du départ de l’actuel Président et des hommes dont il s’est entouré avec lesquels il a édifié son régime. Le Président Bouteflika a déjà presque réussi son pari : celui de rester jusqu’à la fin de ses jours sur le trône même si en contrepartie l’Algérie devait être sacrifiée. Y a-t-il plus grande trahison pour son pays ?

Du point de vue de la Nation, l’interminable règne de cet homme aura été extrêmement couteux tant au plan de la gouvernance – erratique, médiocre et inefficace- mais plus encore au plan moral, la vertu ayant été remplacée par le vice comme principe de
fonctionnement de l’Etat ! Le changement est donc non seulement nécessaire mais aussi inéluctable. Nous le
souhaitons et nous le voulons au moindre coût possible.

Le meilleur scénario à espérer pour l’avenir est que toutes les parties qui ont un rôle dans la vie politique du pays acceptent une évolution notable, dès l’élection présidentielle de 2019. Malheureusement, telle ne semble pas être la voie choisie.
Pour le moment, seul le peuple est dans un état d’esprit de refus de la mascarade du 5 ème mandat. La pression de la situation économique et sociale est telle, qu’un refus du peuple s’exprimant dans la rue n’est plus une vue de l’esprit, avec les conséquences que l’on peut imaginer.

Au vu de ces éléments, Mouwatana fait les propositions suivantes pour sortir le pays de cette impasse historique et l’engager sur la voie de l’édification de l’Etat de droit :

1) Renoncement au 5ème mandat où à son prolongement, ou même à une succession de pure forme.
2) Élection présidentielle ouverte, avec des garanties politiques négociées, permettant l’émergence d’une personnalité proposant la refonte des institutions d’état.
3) Sous l’égide du Président élu, mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour gérer le quotidien et préparer les conditions idoines pour une véritable relance socio-économique.
4) Mise en place d’un processus constituant avec l’ensemble des partenaires politiques et de la société civile pour aboutir à une Constitution répondant aux attentes du pays (une Constitution modèle sera proposée par Mouwatana). Cette Constitution devrait valider un régime semi-présidentiel plus équilibré, avec un gouvernement responsable face aux élus du peuple, un pouvoir judiciaire indépendant de l’exécutif et des contre-pouvoirs sérieux, avec une cour constitutionnelle indépendante. Elle devra être approuvée par le peuple lors d’un référendum.
5) Les lois touchant aux libertés publiques, aux médias, aux partis politiques, aux élections etc… devront être amendées en fonction des nouvelles données.
6) Les nouvelles institutions devront être élues sous l’égide d’une commission électorale indépendante de l’exécutif et ayant la haute main sur l’ensemble du processus.
7) La fin du mandat présidentiel laissera place à une véritable compétition politique concernant cette fois-ci les programmes et les visions politiques.

Document officiel : Résolution Politique

L’association UEAF organise une conférence sous le thème « Étudiants étrangers, quelles perspective ? » à l’université de la Sorbonne

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L’UEAF, Union des étudiants Algériens de France et l’UNEF, Union Nationale des étudiants de France organisent conjointement une conférence sur le thème « Etudiant-e-s Etranger-e-s, Quelles perspectives ? », elle aura lieu le 24 octobre 2018 à partir de 18h30 à l’université de la Sorbonne (Ex-upmc).

Cette conférence sera animée par des spécialistes des questions juridiques liées aux ressortissants étrangers en France ainsi que des universitaires :

Jean TAQUET, consultant en immigration – juriste français, membre honoraire d’un barreau américain.
Abderrahim MOUSSAOUER, Doctorant chercheur à l’Université Pari XIII
Samir OUGUERGOUZ, Juriste et fondateur de la plateforme defendresesdroits.com.
Ahcene ZAHRAOUI, Sociologue et chercheur au CNRS.

L’association « Union des étudiants Algériens de France » à l’initiative de cet évènement, est une organisation associative à caractère socioculturel créé en 1993. Elle se veut un espace d’information et d’orientation, en vue de réduire par ses actions, les difficultés administratives et juridiques rencontrées par la communauté estudiantine étrangère.
Par sa fonction d’échange interculturel, l’UEAF est un cadre permettant aux étudiants de tisser des liens de solidarité et de participer à l’animation de la vie universitaire.

L’UEAF s’est donné pour mission de défendre les droits des étudiants étrangers au sein même des structures universitaires et de les accompagner dans leurs démarches administratives et juridiques auprès de différentes institutions françaises. Elle organise des manifestations diverses pour la promotion de la culture méditerranéenne en général et algérienne en particulier (conférences, expositions, colloques, concerts…).
Lors de cette conférence les intervenants évoqueront de leurs points de vue, les difficultés juridiques et administratives rencontrées par les étudiants étrangers, Algériens en particulier, lors des procédures de changement de statut, cette procédure représente une étape cruciale pour un étudiant étranger en France.

En vue d’accéder dans les cadres fixés par la loi à des statuts permettant l’accès à une activité salariale ou libérale. La loi prévoit en effet l’intégration des étudiants dans le cadre des besoins de l’économie, ceux-ci sont clairement définis. Ils font face à une bureaucratie lourde et contraignante, à un système de gestion chaotique et opaque au sein des préfectures et à  l’indisponibilité voire l’inexistence de l’information. Jusqu’en 2016 (Année de l’adoption du projet de loi relatif aux droits des étrangers, dont la mesure phare, le titre pluriannuel de séjours, proposé par l’UNEF), les étudiants sont systématiquement obligés de monter d’énormes dossiers pour leurs demandes de renouvellement de titre de séjours à la fin de chaque année, ce qui représente un facteur de stress pour beaucoup d’entre eux.

Cette demande doit contenir entre autres, une justification de ressources suffisantes (6500 euros en 2017) et une inscription valable dans un établissement français reconnu par l’état, celle-ci est soumise à études par les services de la préfecture et peut dans certains cas essuyer des refus suivis d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ; Depuis l’adoption du projet de loi relatif aux droits des étrangers, les étudiants étrangers ont acquis le droit au titre pluriannuel de séjours, il reçoivent de facto un titre valable pour toute la durée du cycle d’études dans lequel ils sont inscrit, mais voila que cette loi exclue les ressortissants algériens, qui eux sont toujours régis par les accords franco-algérien de 1968.

Tout ceci n’est qu’une infime partie des déboires juridiquo-administratif des étudiants étrangers en France, L’association UEAF à travers ses actions et sa présence sur le terrain et à l’intérieur même des structures universitaires, tente de répondre à un besoin d’information de plus en plus conséquent et met en exergue les défauts de gestion de l’administration française en étant une force de proposition.

Une liste assez précise de difficultés administratives rencontrées par les étudiants étrangers en France, est exposée sur le site de l’UNEF à cette adresse url:
http://unef.fr/2018/04/14/quelles-sont-les-difficultes-rencontrees-par-les-etudiant-e-s-etranger-ere-s/

Lien de l’événement :
https://www.facebook.com/events/177329406520240/

Adresse :

5 Place Jussieu, 75005 Paris.

Metro : lignes 7 et 10.

station : Jussieu

Bus : 67,89.

Par S.Denane

Chronique

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– J’apprends par Mohand, mon voisin pas le prof à la retraite, lui s’en fout, ses enfants sont grands mais le menuisier, il m’annonce non sans un brin de fierté, que pour la quinzième fois Tizi obtient les meilleurs résultats au bac. Tenté à la fois d’être fier de la Kabylie et je l’avoue, ça me fait quelque chose…pour qui s’en souvienne, je suis tiraillé, tout de même.  La raison de mon courroux? Le visa d’études. Après avoir été formés aux prix d’efforts et de sacrifices; les mômes se barrent, les parents se voient dessaisis de leur désir de continuité. C’est toujours bien de dire, je dois faire un tour voir les gosses à Paris ou ailleurs. Mesure-t-on vraiment les conséquences d’un tel drame? les jeunes qui partent n’écoutent pas Cix-el Hesnaoui, pourtant ils devraient, win iruhen ur d yettughal. C’est une saignée adisserr rebi tagura.
Ce n’est bien entendu pas un reproche aux jeunes en quête de liberté, ils ont leurs raisons, elles sont souvent justes, je dis juste…écoutez el hesnaoui, peut être que!
– Akli Drouaz .