Cette conférence sera animée par des spécialistes des questions juridiques liées aux ressortissants étrangers en France ainsi que des universitaires :
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Jean TAQUET, consultant en immigration – juriste français, membre honoraire d’un barreau américain.
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Abderrahim MOUSSAOUER, Doctorant chercheur à l’Université
Pari XIII
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Samir OUGUERGOUZ, Juriste et fondateur de la plateforme
defendresesdroits.com.
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Ahcene ZAHRAOUI, Sociologue et chercheur au CNRS.
En vue d’accéder dans les cadres fixés par la loi à des statuts permettant l’accès à une activité salariale ou libérale. La loi prévoit en effet l’intégration des étudiants dans le cadre des besoins de l’économie, ceux-ci sont clairement définis. Ils font face à une bureaucratie lourde et contraignante, à un système de gestion chaotique et opaque au sein des préfectures et à l’indisponibilité voire l’inexistence de l’information. Jusqu’en 2016 (Année de l’adoption du projet de loi relatif aux droits des étrangers, dont la mesure phare, le titre pluriannuel de séjours, proposé par l’UNEF), les étudiants sont systématiquement obligés de monter d’énormes dossiers pour leurs demandes de renouvellement de titre de séjours à la fin de chaque année, ce qui représente un facteur de stress pour beaucoup d’entre eux.
Cette demande doit contenir entre autres, une justification de ressources suffisantes (6500 euros en 2017) et une inscription valable dans un établissement français reconnu par l’état, celle-ci est soumise à études par les services de la préfecture et peut dans certains cas essuyer des refus suivis d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ; Depuis l’adoption du projet de loi relatif aux droits des étrangers, les étudiants étrangers ont acquis le droit au titre pluriannuel de séjours, il reçoivent de facto un titre valable pour toute la durée du cycle d’études dans lequel ils sont inscrit, mais voila que cette loi exclue les ressortissants algériens, qui eux sont toujours régis par les accords franco-algérien de 1968.
Tout ceci n’est qu’une infime partie des déboires juridiquo-administratif des étudiants étrangers en France, L’association UEAF à travers ses actions et sa présence sur le terrain et à l’intérieur même des structures universitaires, tente de répondre à un besoin d’information de plus en plus conséquent et met en exergue les défauts de gestion de l’administration française en étant une force de proposition.