« Si le terme d’« exclusion » frappe autant les esprits, c’est qu’il renvoie dans l’inconscient collectif à l’usage qu’en a fait le FFS à partir des années 2007 sanctionnant ainsi toute dérogation à la ligne politique avec force mise en scène ». Le FFS nouvelle version a entamé sa nouvelle politique de mise à l’écart à partir du 4 éme congrès national de 2007 avec l’arrivée de Karim Tabou et de son équipe adepte du centralisme démocratique, n’autorisait pas l’expression des divergences et réglait ainsi les désaccords internes à coup d’exclusions.
Certaines demeurent emblématiques, Mustapha Bouhadef avec 150 cadres et pas des moindres, ont fait les frais de ces agissements d’autres hautes figures du FFS ont fait l’objet antérieurement d’exclusion et de radiation, le cas des tout premiers militants issus du (MCB) Mouvement Culturel Berbère ont été méthodiquement écartés. Ils sont exclus du parti « pour éviter une opposition interne, selon des enjeux stricts de pouvoir et non des questions idéologiques ».
Un usage pas si fréquent dans le FFS.
Si la procédure s’impose dans ce PARTI avec comme principe le fonctionnement vertical, elle demeure rare dans les formations qui reconnaissent une pluralité de courants. Un désaccord y débouche plus souvent sur une démission.
Le cas de Salima Ghezali est sans doute le premier cas d’exclusion à finalité politique au sein du FFS . Après le groupe de Naït Djoudi , de Saïd Khelil, le groupe de députés de Tizi-Ouzou de Abdeslam Ali Rachedi et bien d’autres ont été méthodiquement et progressivement écartés. » Une exclusion originelle qui éclaire la situation présente :
Une clarification politique
Toutefois, la recomposition politique en cours doit donner un autre sens au raidissement actuel. Dans un contexte d’affaiblissement sans précédent, il devient urgent pour les militants du FFS de reprendre la main et de se reconstruire et de retrouver son authenticité comme locomotive de l’opposition.
– Slimane ALEM .