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vendredi 8 août 2025
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Le témoignage bouleversant de Ramia, ancienne esclave sexuelle de Daech

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TÉMOIGNAGE – Alors que le prix Nobel de la Paix 2018 a été remis à Nadia Murad et Denis Mukwege pour leurs efforts dans la lutte contre « les violences sexuelles en tant qu’arme de guerre », Ramia Daoud Ilias, 16 ans, raconte dans un livre son année passée dans les griffes des plus hauts chefs de l’Etat islamique.

A 12 ans, elle a vécu l’enfer… et elle en est revenue. Ramia Daoud Ilias fait partie des plus de 3.000 femmes et jeunes filles yézidies capturées par l’Etat islamique en raison de leur foi – un monothéisme teinté d’Islam qui plonge ses racines dans l’Iran antique -, avant d’être réduites en esclave sexuelle.

Quelques jours après l’attribution du prix Nobel de la paix 2018 à Nadia Murad, ex-esclave de Daech, et Denis Mukwege, gynécologue au Congo, « pour leurs efforts pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre », Ramia Daoud Ilias a tenu à raconter, avec sa mère, son année de calvaire dans un livre : « Prisonnières ». Il en ressort un récit édifiant, un combat pour la survie, de l’Irak à l’Allemagne, de sa capture à sa nouvelle vie en passant par sa fuite. A 16 ans, elle témoigne pour ne pas qu’on oublie les milliers d’autres Yézidies capturées, et encore prisonnières.

Sa vie sous Daech

« Ma capture était un jour très difficile, ils nous ont mis chacun d’un côté, je n’oublierais jamais ce jour-là. [Ramia vivait alors dans un village du nord-est de l’Irak, dans la province du Sinjar, ndlr]. J’ai été vendue là où l’on vendait les esclaves sexuelles : des hommes prenaient les filles qui leur plaisaient. Ils ont choisi un groupe de filles, et on a été transférées à Kojo [un village au nord de l’Irak, ndlr]. J’ai été achetée par un homme du nom de Abou Hârith. On m’a emmené avec ma cousine dans la maison de cet homme, à Mossoul. Tous étaient des combattants de Daech. C’était très dure la vie avec eux. […]

J’ai été revendue plusieurs fois, la plupart du temps, je ne savais pas où j’étais. Et quand je demandais des nouvelles de ma famille, on me disait que c’était fini la famille, que mon père avait été décapité, que j’allais rester là, et qu’il fallait que je fasse mes prières. Ils me forçaient à réciter les prières de l’Islam, mais en cachette, je faisais toujours appel à ‘l’ange-paon’ [l’émanation de Dieu dans le yésidisme, ndlr] pour qu’il me vienne en aide et qu’il me libère ».

Sa fuite de Mossoul

« On voulait s’échapper de Mossoul et dans la maison où l’on était, on a eu la chance de trouver un téléphone portable, pour prévenir qu’on allait essayer de sortir. On était quatre filles, on a attaché toutes sortes de draps et de tissus ensemble et on est descendues par la fenêtre sans se faire voir. On a pris la fuite, on a marché, un taxi est venu, on a levé la main, il nous a pris et nous a déposé dans une maison. Ensuite, on a changé de maison et on pu manger, se laver, changer de vêtements. Mais aussi nous maquiller pour qu’on ne puisse pas être reconnues aux checkpoints.

Moi par exemple, j’ai les cheveux frisés et je me les suis lissés pour que l’on ne puisse pas me reconnaître : l’alerte avait été donnée et tous les checkpoints avaient notre signalement. Après plusieurs points de contrôle, on est sorti de Mossoul pour arriver dans la ville de Tall’Afar, à l’ouest du pays. Là-bas, on a marché deux nuits. La deuxième nuit, on est restées dans une maison parce qu’il y avait des bombardements aériens tout autour. Puis, on a repris la route vers un village où il y avait des Peshmergas kurdes. Ils nous ont logé, nous ont donné à manger et à boire. Les Peshmergas ont ensuite appelé directement mon oncle, et il est venu me retrouver […] ».

Sa vie après l’esclavage de l’Etat islamique

« Quand j’ai retrouvé ma tante Fazia, je lui ai raconté ce qu’ils m’avaient fait, qu’ils m’avaient violé. J’ai commencé à lui donner des détails, comment c’était arrivé… Elle m’a interrompu et m’a dit, ‘c’est fini ce temps-là, tu es en sécurité, il faut oublier’ […] Plus tard, quand j’ai retrouvé ma mère, je lui ai raconté aussi qu’ils m’avaient forcé, fait toute sorte de chose. Ça la rendait très triste, elle me disait aussi d’oublier, mais moi, je voulais me décharger : c’était un fardeau trop lourd à porter. […]

Ce que j’ai vécu était vraiment très dur, je continue à faire des cauchemars, je les vois me capturer à nouveau, je vois ces ennemis-là essayer de me violer encore et encore, je pleure dans mon sommeil. Et quand je me réveille, je pleure. […] J’ai décidé de raconter mon histoire dans ce livre, « Prisonnières », parce que ce n’est pas seulement la mienne : des milliers de filles yézidies ont été capturées, et des milliers sont encore prisonnières. Je veux qu’on puisse les aider et les libérer. […] Mon rêve c’est d’avoir toute ma famille réunie en Allemagne avec moi : mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs. Sinon je suis mes cours au lycée et je rêve de devenir médecin, je fais une prépa pour ça en Allemagne ».

Pour l’heure, Ramia est toujours sans nouvelles de son père et de trois de ses frères, tous capturés et enrôlés de force par le groupe Etat islamique.

 

Source : Europe1

Le FFS en crise: Salima Ghezali radiée, Chafaâ Bouaïche “suspendu”, Ahmed Sili démissionne

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Selon les statuts, les sanctions doivent être notifiées sous huitaine par le président de la commission de discipline. Or ce dernier a lui-même démissionné.

Salima Ghezali, journaliste, ex-conseillère de Hocine Aït Ahmed, député d’Alger a été radiée du FFS par la  commission nationale de médiation et de règlement des conflits tandis que le député Chafaa Bouaïche est “suspendu” pour une durée de six mois.

Des décisions que le président de la commission, Ahmed Sili, a refusé de valider en présentant sa démission. Ahmed Sili qui aurait subi de fortes pressions dans une commission composée de partisans de Ali Laskri, crée une autre situation de crise car selon les statuts, les sanctions doivent être notifiées sous huitaine par le président lui-même.

Les sanctions se retrouvent ainsi suspendues au règlement de cette question statutaire. Ahmed Sili entend s’expliquer devant le Conseil national dont la réunion est prévue pour le 19 octobre 2018. Pour des sources proches du FFS, la volonté d’éliminer Salim Ghezali est le fruit d’un accord entre les deux membres de l’instance présidentielle, Ali Laskri et Amokrane Cherifi.

La journaliste qui jouit d’un grand respect parmi les militants était considérée comme une concurrente potentielle à la direction du parti. L’argument de sa radiation, un article interpellant le chef d’état-major de l’ANP paru sur TSA, est “un prétexte grossier” explique-t-on.

“Salima Ghezali est une journaliste connue, elle a dirigé l’hebdomadaire La Nation et aussi Libre Algérie, elle a exprimé un point de vue qui n’engage qu’elle même. Le problème de Laskri et Cherifi est que son écrit a été très apprécié par les militants”.

Chafaâ Bouaïche, député de Bejaïa, a écopé d’une “suspension” de six mois. Très présent dans sa wilaya, Chafaâ Bouaïche a mené une activité énergique contre les “mafias locales – et notamment celle du foncier” et n’hésitait pas à engager des batailles médiatiques frontales contre le Wali et autres responsables locaux.

La décision “modérée” contre Bouaïche témoigne de la gêne qu’inspire ce député actif. Elle montre aussi à quel point que la “radiation” de Salima Ghezali pour un simple article est excessive et “politiquement motivée par une volonté d’éliminer un concurrent” estime une source au FFS.

 

Malik Tahir

huffpostmaghreb.com

Mise en détention provisoire de cinq généraux-majors

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Les cinq généraux-majors et un colonel ont comparu hier, dimanche 14 octobre 2018 devant le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida, ont été mis en détention provisoire, rapporte la chaîne de télévision privée Ennahar TV.

Les anciens commandant des première, deuxième et quatrième régions militaires, respectivement les généraux-majors Habib Chentouf, Saïd Bey et Abderrazak Chérif, ainsi que le général-major Nouba Menad, ancien commandant de la Gendarmerie nationale et le général-major Boudjemaâ Boudouar, ancien directeur central des finances au ministère de la Défense nationale, ont tous été mis en détention provisoire.

Ils ont été récemment limogés par le président Abdelaziz Bouteflika, puis ont été interdits de sortie de territoire par le Tribunal militaire de Blida.

Ces généraux sont poursuivis dans le cadre d’une vaste enquête relative au trafic d’influence et à divers abus de pouvoir.

“Les premiers éléments de l’enquête ont d’ailleurs révélé que ces généraux se sont accaparés des richesses incommensurables, profitant de leurs statut et grade”, rapportait le site ALG24.

 

Source : huffpostmaghreb.com

Israël a voulu empêcher une diffusion d’ « Envoyé spécial »

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L’ambassadrice d’Israël à Paris a demandé à France Télévisions d’annuler la diffusion d’un reportage sur la bande de Gaza, trop « négatif » pour l’État hébreu.

La démarche serait « inédite ». L’ambassadrice d’Israël a Paris, Aliza Bin Noun, a écrit mercredi une lettre à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, afin de réclamer l’annulation de la diffusion d’un reportage d’Envoyé spécial, finalement diffusé comme prévu le lendemain.

Le reportage en question, « Gaza : une jeunesse estropiée » a été réalisé auprès de jeunes habitants de la bande de Gaza, mineurs pour la plupart, blessés et amputés des suites de tirs à balles réelles de l’armée israélienne lors des « marches du retour », qui ont lieu tous les vendredis depuis la fin mars.

Dans son courrier, l’ambassadrice s’inquiète des « répercutions dommageables et dangereuses » de ce reportage sur la communauté juive de France. Selon elle, le document d’Envoyé spécial présente un « point de vue déséquilibré » et « met […] Israël en avant d’une façon très négative ». Le reportage est « susceptible d’inciter à la haine à l’encontre d’Israël et peut ainsi avoir des répercussions directes, notamment physiques, sur les Français de confession juive », insiste encore la diplomate, qui demande un droit de réponse à l’issue de la diffusion. France télévision n’a donné suite à aucune de ses réclamations.

La démarche a de quoi surprendre. D’autant plus que, comme l’a confirmé au Mondele porte-parole de l’ambassade Shimon Mercer-Woods, ni l’ambassadrice ni ses collaborateurs n’ont visionné l’intégralité du reportage avant sa diffusion.

180 morts, des milliers de blessés

Celui-ci filme des familles gazaouies, et de nombreux jeunes, souvent mineurs, venus protester contre Israël dans le cadre de la « Marche du retour » en 2018. La majorité n’est pas armée, mais certains viennent avec des outils pour couper les barbelés qui encerclent la bande de Gaza, des lance-pierres ou des cerfs-volants enflammés. Le reportage témoigne de ce que de nombreux médias ont déjà relayé au printemps : l’armée israélienne tirant systématiquement à balles réelles sur les manifestants, dont certains étaient non-armés et se trouvaient à plusieurs centaines de mètres de la frontière.

La parole laissée à l’armée israélienne en fin de reportage ne constitue pas, pour l’ambassade d’Israël à Paris, un contre-poids suffisant à ce reportage jugé à charges. Shimon Mercer-Wood, interrogé par Télérama, a accusé Envoyé spécial de « diffamation » pour avoir « caché qu’il y avait aussi des Palestiniens armés qui venaient pour tuer des Israéliens ». Il a, en revanche, refusé de commenter les images des manifestants blessés.

Le reportage évoque 180 Palestiniens morts touchés par les tirs israéliens et plus de 5 000 autres blessées depuis le début de la « marche du retour ». Côté israélien, un soldat a perdu la vie.

« Ingérence inédite et inquiétante »

D’autres personnalités ont également vivement critiqué le reportage d’Envoyé spécial. Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a notamment dénoncé un message de « haine » envers Israël.

La Société des journalistes de la chaîne a, en revanche, tenu à saluer le reportage et sa diffusion.

L’émission « Envoyé spécial » a diffusé jeudi un reportage sur les jeunes blessés des tirs israéliens lors de la « marche du retour » au printemps.

L’ambassadrice d’Israël à Paris a demandé à France Télévisions d’annuler la diffusion d’un reportage sur la bande de Gaza, trop « négatif » pour l’État hébreu.

La démarche serait « inédite ». L’ambassadrice d’Israël a Paris, Aliza Bin Noun, a écrit mercredi une lettre à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, afin de réclamer l’annulation de la diffusion d’un reportage d’Envoyé spécial, finalement diffusé comme prévu le lendemain.

Le reportage en question, « Gaza : une jeunesse estropiée » a été réalisé auprès de jeunes habitants de la bande de Gaza, mineurs pour la plupart, blessés et amputés des suites de tirs à balles réelles de l’armée israélienne lors des « marches du retour », qui ont lieu tous les vendredis depuis la fin mars.

Dans son courrier, l’ambassadrice s’inquiète des « répercutions dommageables et dangereuses » de ce reportage sur la communauté juive de France. Selon elle, le document d’Envoyé spécial présente un « point de vue déséquilibré » et « met […] Israël en avant d’une façon très négative ». Le reportage est « susceptible d’inciter à la haine à l’encontre d’Israël et peut ainsi avoir des répercussions directes, notamment physiques, sur les Français de confession juive », insiste encore la diplomate, qui demande un droit de réponse à l’issue de la diffusion. France télévision n’a donné suite à aucune de ses réclamations.

La démarche a de quoi surprendre. D’autant plus que, comme l’a confirmé au Mondele porte-parole de l’ambassade Shimon Mercer-Woods, ni l’ambassadrice ni ses collaborateurs n’ont visionné l’intégralité du reportage avant sa diffusion.

180 morts, des milliers de blessés

Celui-ci filme des familles gazaouies, et de nombreux jeunes, souvent mineurs, venus protester contre Israël dans le cadre de la « Marche du retour » en 2018. La majorité n’est pas armée, mais certains viennent avec des outils pour couper les barbelés qui encerclent la bande de Gaza, des lance-pierres ou des cerfs-volants enflammés. Le reportage témoigne de ce que de nombreux médias ont déjà relayé au printemps : l’armée israélienne tirant systématiquement à balles réelles sur les manifestants, dont certains étaient non-armés et se trouvaient à plusieurs centaines de mètres de la frontière.

La parole laissée à l’armée israélienne en fin de reportage ne constitue pas, pour l’ambassade d’Israël à Paris, un contre-poids suffisant à ce reportage jugé à charges. Shimon Mercer-Wood, interrogé par Télérama, a accusé Envoyé spécial de « diffamation » pour avoir « caché qu’il y avait aussi des Palestiniens armés qui venaient pour tuer des Israéliens ». Il a, en revanche, refusé de commenter les images des manifestants blessés.

Le reportage évoque 180 Palestiniens morts touchés par les tirs israéliens et plus de 5 000 autres blessées depuis le début de la « marche du retour ». Côté israélien, un soldat a perdu la vie.

« Ingérence inédite et inquiétante »

D’autres personnalités ont également vivement critiqué le reportage d’Envoyé spécial. Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a notamment dénoncé un message de « haine » envers Israël.

La Société des journalistes de la chaîne a, en revanche, tenu à saluer le reportage et sa diffusion.

La rédaction d’Envoyé spécial s’est, elle, dite peu surprise par le jugement porté par les diplomates israéliens sur le reportage. Mais Yvan Martinet, journaliste auteur du sujet, a déclaré au Mondeêtre « consterné de voir l’ambassade d’Israël interférer dans [leur] ligne éditoriale avant même la diffusion ». Il a assuré n’avoir « pas une virgule à enlever à ce reportage » et a dénoncé une « tentative d’ingérence inédite et inquiétante ».

Interrogé par Télérama sur le caractère inquiétant d’une demande d’annulation de la diffusion d’une production journalistique par les représentant d’une puissance étrangère, le porte-parole de l’ambassade a refusé de qualifier la démarche de « censure ». Il a également affirmé au Mondeque l’ambassade n’hésiterait pas à réitérer ce type de « demande » en cas de publication de contenus « posant les mêmes problèmes ».

https://www.lexpress.fr/actualite/medias/israel-a-voulu-empecher-une-diffusion-d-un-reportage-d-envoye-special-sur-gaza_2039652.html#5CHibvuL8lJbF4oF.01

Par Eléa Pommiers,

Source Journal l’Express

 

La patrie c’est la terre

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La patrie c’est la terre où nous sommes nés », oui mais si nous nous contentons que de cela, c’est insuffisant. La patrie c’est la terre, mais pas seulement un quelconque territoire de quelques kilomètres carrés. Si je réduis la patrie à ce concept, il devient alors difficile de comprendre ce qu’est l’amour de la patrie. La patrie est la terre où l’on est né mais pas seulement une ère géographique. C’est la terre de nos ancêtres « TAMAZGHA », c’est également la communauté humaine qui vit sur cette terre. La patrie nous fait regarder en arrière vers ceux qui habitaient avant nous sur ce morceau de terre « IMAZIGHEN », vers ceux qui l’ont transformé avec leur sang dans les combats  « KAHINA , FATMA N’SOUMER, HOUES, AMIROUCHE,BEN M’HIDI,ABANE. La patrie est ma famille, cette famille de tous ceux qui me sont unis par les liens du sang, de la religion, de la culture, de la langue. C’est toute l’importance de l’histoire. Aujourd’hui on voudrait faire de l’histoire une chose morte, quand l’histoire est pour une Nation, une réalité vivante. Si notre jeunesse ne connaît pas l’histoire, si elle n’est pas capable de remonter dans le passé afin de découvrir ce qu’on fait ceux qui sont morts pour nous donner une patrie, cette jeunesse est incapable de comprendre le présent. Cette jeunesse grandira mal. Les exemples donnés dans les écoles par une élite dirigeante ne sont que des trahisons de la mémoire. On veut semer dans le cœur de notre jeunesse un esprit de trahison, un esprit apatride. La patrie enfin est la terre de nos pères, elle existe dans le présent que nous sommes, mais aussi comme quelque chose qui passe dans nos mains et qui ne nous appartient pas. Nous devons la remettre à nos enfants, à nos héritiers et c’est là que la patrie devient Nation. Si, comme je viens de le dire, le mot patrie vient de pères, nation vient de natus qui signifie « né ». La patrie, héritage reçu et héritage que nous devons transmettre vers le futur. C’est le véritable sens du mot tradition. L’amour de la patrie est aujourd’hui la cible de tous les adeptes de cette tentation universaliste, cette utopie qui considère l’homme comme un élément individuel d’une entité qui serait l’humanité ! Citoyens du monde ! En ce qui me concerne, il apparaît clairement que cet amour de la patrie est d’un ordre supérieur et que, dans certaines circonstances extrêmes, il est nécessaire de donner sa vie pour la défense de cette grande famille. Lors d’un moment d’exaltation patriotique, le geste héroïque est presque facile, il semble aisé de faire face et de donner son sang. Mais l’héroïsme quotidien est plus difficile, plus difficile aussi est l’accomplissement du devoir de tous les jours. L’héroïsme au service de la patrie n’est pas uniquement constitué de faits d’armes exceptionnels pouvant aller jusqu’au sacrifice de la vie. Non, l’héroïsme au service de la patrie, est d’abord celui du travail silencieux de chaque jour, en influant sur ce qui l’entoure : à l’école, à l’usine, au bureau, à la campagne et à la ville … en témoignant pour la Vérité, en sachant marcher à contre-courant, contre la mode, en sachant dire non quand le troupeau dit oui et se laisse entraîner et porter par l’erreur et le mensonge.
Notre jeunesse  doit être là, présente, pour renverser par-dessus bord toute idéologie ringarde, toute dérive totalitaire, internationaliste et universaliste des maîtres actuels de la pensée unique. L’amour de sa patrie est un acte de vertu.
Slimane ALEM

Ainsi va l’Algérie

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C’est l’histoire d’un pays à part et d’un peuple unique. Un peuple qui tonne, qui détonne, s’indigne et fulmine. Qui, pourtant, tape des mains quand on lui danse du ventre. Même s’il est vrai pour certains qu’ils n’aiment pas trop la musique.
Un peuple qui rêve d’une autre vie, d’un autre pays, d’un autre destin. Il s’apitoie sur les bannis, les déportés, les exilés, les expatriés mais il n’aime pas son propre pays. Son pays, il veut l’abandonner, le léguer. Et il ne se gêne pas pour le montrer.
Il maudit l’ancêtre héroïque et il croit dur au mektoub qui l’a placé ici. L’ancêtre, qu’avait-il donc à rester là, lui qui avait le choix, alors que d’autres ont vendu, adjugé, cédé, aliéné puis partis? Faut-il rester encore en Algérie, tant il est vrai qu’Algérien rime un peu avec rien?  Mais que reste-t-il quand les résistants baissent le ton, quand les insoumis capitulent, quand les sages sont excédés, quand les braves sont effondrés ? Que reste-t-il quand l’art est agression, écrire est provocation, réfléchir est imprudent, dessiner vaut condamnation ? La fuite, ici, est un élan vital, mon frère. Et la peur donne des ailes.  Alors, pour regagner les pays du rire et du sourire, le peuple n’hésite pas à abandonner sa terre, ses mers, ses saveurs, ses odeurs. Il plie ses rêves, ses fantasmes et ses ambitions. Il compile ses idéaux, scelle son cerveau en ébullition pour conquérir d’autres horizons.
Pourtant il y a des lieux dans mon pays, chargés d’Histoire et de beauté. Je connais ce pays, mon berceau, mon repère. Mon prélude à la vie. Et le peuple, je l’ai vu: c’est le fonctionnaire, le chômeur, l’étudiant, le retraité. C’est le commerçant, l’agriculteur, la femme au foyer, les gamins apeurés. Le peuple, c’est les pauvres, les résistants, les pas grands choses, les cabossés de la société.  Avec quelques morceaux de rêves. Et l’amour de la patrie. L’attachement à une république lointaine, presque imaginaire, qui se moque de sa douleur, suspecte sa bonne foi, doute de ses intentions.
Le peuple, c’est aussi cet ouragan qui a pris des vies sur son passage et qui menace d’écraser et de dévaster le pays, de tuer l’originalité, les particularités et les différences. De changer l’homme pour le posséder. Lui tracer la voie, le forcer à la foi, lui inventer un Paradis.
Et il y a aussi les autres. Et leur vie pétillante, réglée comme une horloge dans leur monde de paillettes dorées. Le peuple ce n’est pas eux. Eux, c’est la puissance, la royauté, l’autorité. Eux, c’est le pouvoir. Abject, méprisant, haineux. Il dit connaître le peuple qu’il qualifie de suspicieux, de pleurnichard, de jamais content. Le peuple qui en demande toujours pour lui parce qu’il ignore la crise et la dette. Il se fout si le prix du brut a chuté.
Et il y a des jours comme ça : couleur de nuit, relent de haine.  Le peuple est usé, élimé, affamé. Le peuple a trop vu, trop subi. Les frontières sont fermées. C’est galère, colère, frayeur, terreur. Et deux nuances de peur: Le peuple hurle dans la peur du lendemain. Le pouvoir trame dans la peur de l’ultime acte du peuple. Il agit au plus vite. Il joue sa dernière carte : la solution par le don. Don de logements sociaux, de véhicules, de matériels, et prêts sans intérêt.  » Oyez, oyez, braves gens, faites surgir vos trompettes et vos tambours. On vous invite à la grande soupe populaire. « 
Le peuple satisfait, descend « spontanément » dans la rue. Des marches de soutien s’improvisent. Avec des banderoles, des posters géants aux portraits du président, des cris, des you you, des vivats et des barouds d’honneur.
Ben… Mal joué ! Le peuple fait un deuxième tome. Puis un troisième, un quatrième, quand il se rend compte que posséder un toit ne lui garantit pas la maîtrise de son existence. Il veut plus de choses: le travail, la dignité, les principes et les idées. La confiance disparaît…
Ainsi va l’Algérie .
– Katia Bouaziz .

Avancer en arrière

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– Ces derniers temps on constate au sein de la société algerienne, un débat sterile et a la limite de l’absurde.

Debat genre:
  la statue de Ain fouara vandalisée une première  fois par ABOU MARTEAU et une seconde fois par ABOU MENQAR.
 Des jeunes interviewés à setif même,  en majorité donnent raison à ces énergumènes.  Un jeune est allé jusqu’à dire que cette statue n ‘ a pas a etre édifiée à cette endroit qui se trouve à 100 m de la mosquée.
Ah la mosquée!
 Justement ce sont toutes ses mosquées qui pilulent nos villes et villages qui sont à l’origine de la dégradation des mentalités notamment celles des jeunes né après 1980.
Sinon en quoi gêne cette pauvre statue a Ain fouara à setif?
Il y a lieu juste de le rappeler qu il n y a pas si lontemps dans des villes comme setif, les maisons closes sont admises et qu’entre une maison close et une autre on retrouve une maison dite « HALLAL ».
Le phénomène de l intolérance gagne notre kabylie. Les mosquées y sont pour beaucoup. Ces dernières semaines des voix de jeunes « kabyles » salafiste d’ames et d’esprits condamnent la présence de femmes dans nos stades, ou nous constatons il est vrai leur présence de plus en plus nonbreuses notamment au stade du 1er novembre de tizi ouzou. Ces esprits aux cerveaux de poules menacent même la direction du club JSK d’intervenir avec force et vigueur au cas où ces femmes continuent à venir au stade.
 l’école et les mosquées commencent à donner leur fruit. La kabylie perd ses repères,  la laïcité n’est qu un vain mot. Ca prend de l’eau de par tout. On avance en reculant!
 Qu est ce qui nous arrive??
Ahmed Djenadi

Décès de Boustila

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Le boucher du Printemps noir est Mort.
Le général-major algérien Ahmed Boustila, ancien commandant de la gendarmerie, vient de décéder comme ses collègues de l’oligarchie mafieuse d’Alger, dans un hôpital… parisien.
Ahmed Boustila, originaire de Ain Mlila dans l’est algérien,  était le chef de la gendarmerie algérienne lors des événements tragiques de 2001 en Kabylie. Sous ses ordres 128 jeunes kabyles ont perdu la vie avec des balles explosives et des milliers de citoyens sont handicapés à vie. Ni lui, ni aucun autre responsable militaire ou politique algérien, n’a répondu devant la justice pour le massacre commis par les forces de l’ordre algériennes de 2001.
Le général Boustila est une des grandes fortunes de l’Algérie, ses enfants sont à la tête de dizaines d’entreprises alors que les enfants kabyles attendent toujours justice.
   
Ahviv Mekdam

Le général major, Ahmed Boustila est mort à Paris

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C’est à Paris, la capitale de l’hexagone que le  général major, Ahmed Boustila, ancien commandant de la Gendarmerie nationale a rendu l’âme à à l’âge de 74 ans, suite à une longue maladie.

Ce natif de Aïn M’lila, wilaya d’Oum Bouaghi était commandant de la gendarmerie nationale de mars 2000, jusqu’à son remplacement par le général-major Menad Nouba en 2015.

La rédaction

Inondations à Alger : élaboration d’un plan préventif à travers 12 points noirs

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Le point le plus dangereux est situé à Hussein Dey au niveau de la rue Tripoli où se trouve la voie du tramway

L’Etablissement de maintenance des réseaux routiers et d’assainissement d’Alger (ASROUT) a élaboré un plan préventif, en prévision des fortes pluies, et ce à travers la mobilisation de plus de 120 agents et de moyens matériels au niveau de 12 points noirs, a-t-on appris samedi du même établissement.

Un programme préventif a été élaboré, sur la base du bulletin météorologique spécial (BMS) concernant d’importantes chutes de pluies, au niveau de 12 points noirs, situés dans les régions basses des communes de Sidi M’hamed, Hussein Dey, Bab El Oued, la Casbah, El Harrach, Bouzareah et Bir Mourad Rais, a indiqué à l’APS le Directeur général d’Asrout, Aiter Saâdoune, au sujet des mesures prises contre la survenue d’inondations.

Pour chaque point, dix (10) agents dotés de moyens techniques seront mobilisés en cas d’inondations, d’obstruction de regards ou d’amas de terre dans les collecteurs d’eaux pluviales, a fait savoir le même responsable.

La commune de Sidi M’hamed compte 3 points noirs au niveau de la place 2 mai (Boulevard de l’ALN), qui s’étend vers la promenade des Sablettes et la Gare d’Alger, alors que la commune de Bab El Oued souffre d’un point noir au niveau du boulevard du Commandant Mira.

La commune de la Casbah compte un site exposé aux inondations, qui s’étend de la gare d’Alger vers la Pêcherie, a-t-il ajouté.

Selon M. Aiter, le point le plus dangereux est situé à Hussein Dey au niveau de la rue Tripoli où se trouve la voie du tramway, outre d’autres points au niveau des communes d’El Harrach, Bouzareah et Bir Mourad Rais.

En cas d’émission d’un bulletin météorologique prévoyant une forte chute de pluie à Alger, les agents d’Asrout interviennent de manière périodique et en continu au niveau des points noirs recensés à Alger déjà touchés par les inondations, car situés dans des régions basses, a indiqué le responsable.

Ces agents ont été dotés de moyens techniques modernes pour faire face aux inondations, assainir le réseau d’eau des résidus de terres amassés par les pluies et les avaloirs des feuilles d’arbres et différents déchets, a ajouté l’intervenant.

En prévision de la saison hivernale, M. Aiter a fait savoir que ces services avaient procédé jusqu’à ce mois en cours à l’assainissement de plus de 67.000 avaloirs, soit 90 % des avaloirs d’Alger qui ont été nettoyés 3 ou 4 fois selon leur position, notamment ceux situés dans l’un des 12 points noirs.

Alger compte près de 15.000 regards pour éviter le mélange de la terre avec l’eau potable, a rappelé le responsable qui ajouté que les agents ont procédé au nettoiement de 6393 regards, soit 45 % des regards d’Alger.

Ces agents sont également chargés de l’assainissement du réseau d’eau de pluie des terres, outre plus de 2500 canalisations d’eaux usées ainsi que les caniveaux qui s’étendent sur 4314 km pour éviter l’inondation des routes par les eaux de pluie.

APS