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samedi 9 août 2025
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Parlement : Louisette Ighilahriz claque la porte du Sénat

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La Moudjahida Louisette Ighilahriz a déposé aujourd’hui samedi sa démission du Conseil de la nation en signe de protestation contre un éventuel 5e mandat du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, mais aussi pour dénoncer le climat délétère qui pèse sur de nombreuses institutions algériennes à l’image du Sénat et de l’APN.

Née à Oujda, tout comme un bon nombre de dirigeants algériens, cette Moudjahida de la première heure refuse de se laisser guider par un quelconque régionalisme ou tribalisme mal placés. Elle refuse de cautionner un autre mandat qui semble, selon elle inéluctable, même si le premier concerné n’a pas exprimé sa volonté de se présenter ou non à sa propre succession. Mais les nombreux appels des politiciens de l’alliance présidentielle tendent à prouver. L’une des icônes de la Révolution algérienne quitte la chambre haute du parlement pour éviter d’être mêlée à un futur soutien de ses pairs à un 5e mandat du Président de la République.

Elle affiche ouvertement sa position, en affirmant œuvrer selon les principes qui l’ont guidé dans ses actes et ses prises de position depuis la Révolution algérienne.

Nommée en 2016 au tiers présidentiel, la Moudjahida affirme que cette option trotte dans sa tête depuis des mois et qu’elle ne savait où elle devait déposer sa démission. «Au bureau du président du conseil de la nation ou à celui qui l’a nommé, à savoir le Président de la République», s’interroge-t-elle dans une déclaration faite à nos confrères du journal en ligne Tariqnews.

La Moudjahida affirme qu’elle n’est pas convaincue pour un cinquième mandat. «Je ne peux pas offrir ma voix à une personne que je n’ai pas vue depuis 6 ans. Depuis que je suis sénatrice, je n’ai pas vu le Président de la République», affirme-t-elle. La Moudjahida est également persuadée que des personnes “tentent de parler tous les jours en lieu et place de mon ami le moudjahid Si Abdelkader et uniquement du 5eme mandat. Et là je ne peux plus me taire”, dénonce-t-elle vigoureuement.

Interrogée sur la crise à la chambre basse du parlement, Mme Ighilahriz, affirme que ce qui se passe à l’APN va à l’encontre des lois de la République. «Ce qui se passe est anticonstitutionnel. Ce qui se passe à l’APN est risible, même. Nous sommes devenus la risée du monde entier à cause de cela. Bouhadja est un véritable Moudjahid, qui a combattu le colonialisme français. Il y a deux mois à peine ces personnages le glorifiaient et les voilà maintenant qui n’hésitent pas à le traiter de tous les noms. Je suis avec les Moudjahidine libres, ceux qui ont véritablement combattu pour que l’Algérie soit libre et indépendante. Je suis contre les faux combattants. Je suis avec Bouhadja. C’est nous qui avons libéré l’Algérie du joug du colonialisme, et maintenant ils se permettent de le traduire devant la commission disciplinaire», s’indigne Mme Ighil Ahriz.

Cette grande Moudjahida vient de porter (doublement) un coup dur à Djamel Ould Abbès et ses «sbires» en prenant position contre le cinquième mandat tout en soutenant Saïd Bouhadja.

Mustapha Bendjema

Source : algeriepart.com

FFS : La famille d’Aït Ahmed s’implique en faveur de Salima Ghezali

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Radier Salima Ghezali serait un “désaveu de Hocine Aït Ahmed” avertissent les parents de Aït Ahmed

Les enfants et l’épouse de Hocine Aït Ahmed demandent instamment aux membres du Conseil national du FFS qui s’est réuni ce 19 octobre de ne pas valider la radiation de Salima Ghezali et les purges contre les militants. Radier Salima Ghezali serait un “désaveu de Hocine Aït Ahmed” avertissent-ils.

Dans une déclaration rendue publique jeudi sur les réseaux sociaux signée par “les enfants de Hocine Aït Ahmed, en concertation avec Djamila Aït Ahmed” demande aux membres du Conseil national qui se réunit ce samedi 19 octobre de ne pas valider la décision de radiation contre Salima Ghezali et de refuser les purges engagées contre des militants.  Ce serait “désavouer” Aït Ahmed lui-même et “renier ses valeurs” avertissent-ils.

Pour rappel, la Commission de discipline a récemment prononcé la radiation de Salima Ghezali sous le reproche d’avoir interpeller publiquement le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah sans “autorisation” de la direction. Le député Chafaâ Bouaiche, très actif dans sa wilaya, Bejaïa, a été “suspendu” pour six mois. On ne connait pas le motif invoqué pour la sanction.

Le président de la commission de discipline a refusé de valider la sanction contre Salima Ghezali et a présenté sa démission. Il compte s’expliquer lors de la réunion du Conseil national de demain.

D’un point de vue statutaire, la décision de radiation n’est effective que si elle est formellement notifiée par le président de la Commission. Ce sera au Conseil national de demain qui risque d’être houleux de trancher.
Plusieurs autres militants sont menacés, selon des sources au FFS, par une purge mené par le tandem Ali Laskri-Amokrane Chérifi en prévision de prochain congrès du parti.

La déclaration des enfants et de l’épouse de Hocine Aït cite nommément ces militants menacés d’être “purgés”: ” Nous exprimons notre pleine solidarité avec Salima Ghezali, Chafâa Bouaiche, Abderrazak Zemmouri, Soraya Louz, ainsi que notre inquiétude, notamment, pour Hamou Didouche, Hassen Ferli, Hakim Kridi, Chafâa Aguenihanai,- Hocine Haroun,-Nacer Abdoune, [_],…”

Valider la radiation de Salima Ghezali serait un “désaveu de Hocine Aït Ahmed “

La lettre qui est adressée à ” chaque membre du Conseil National du FFS « instance délibérante et de contrôle » (article 37 des statuts) et en appelle à leur “sens de l’honneur” et à leur “esprit de responsabilité” pour ne pas “valider” ou “entériner” la mesure de radiation à l’encontre de Salima Ghezali.

“Valider et / ou entériner la radiation de Salima Ghezali, notamment compte tenu de l’épisode ubuesque et kafkaïen le 6 octobre dernier par la Commission de médiation et de règlement des conflits, illustré par le refus du Président de cette Commission d’en signer le procès-verbal avec remise de sa démission séance tenante, c’est légitimer irréversiblement au sein du FFS les pratiques superficielles aux relents staliniens” indique la déclaration de la famille du fondateur du parti.

Il vous revient, indique la lettre adressée aux membres du conseil, en “particulier en cette grave crise que vit aujourd’hui le FFS, de susciter et d’organiser, pacifiquement et sans violence, des débats à cet égard dans chacune de vos structures ainsi que de (ré)instaurer formellement les pratiques de collégialité, de libre débat et de concertation pour un consensus.”

“En tout état de cause, nous considérons la décision de la radiation de Salima Ghezali comme un désaveu de Hocine Aït Ahmed dans un contexte de reniement des valeurs, principes et fondamentaux de Hocine Aït Ahmed au sein du FFS.” conclut la lettre.

Maghreb Emergent

Rassemblement le 22 octobre pour Saïd Chitour en danger de mort

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“Le journalisme n’est pas un crime”. C’est sous mot d’ordre et pour éviter qu’il y ait un remake de la tragédie de Mohamed Tamalt avec Saïd Chitour que les journalistes et militants des droits de l’homme sont conviés à se rassembler le 22 octobre, à 10 heures, dans l’enceinte de la maison de la presse, Tahar Djaout, à Alger.

Dans un communiqué du comité de soutien à Saïd Chitour, souligne que cette initiative d’organiser un rassemblement à l’occasion de la 4eme année de la fête nationale de la presse, prise par la «seconde famille » du journaliste emprisonné, intervient dans un contexte de «dégradation de l’état de santé du journaliste emprisonné ».

Le communiqué relève l’acharnement injustifié à l’égard du journaliste dont la détention provisoire a dépassé les limites fixées par la loi. Selon le code de procédure loi, la détention provisoire ne dépasse pas 12 mois (4 mois renouvelables trois fois).

Saïd Chitour qui souffre d’un diabète sévère et d’une hypertension chronique est détenu depuis 16 mois sans procès. Son état de santé inspire les plus grandes inquiétudes à sa famille qui craint désormais pour sa vie.

“Mon frère Saïd est en train de lâcher prise. Son état est très alarmant. Il faut faire quelque chose. C’est urgent” a déclaré la sœur du journaliste, correspondant de plusieurs médias anglo-saxon (Washington Post, Bbc news) emprisonné depuis le 5 juin 2017.

Accusé en novembre 2017 par le parquet de Bir Mourad Rais d’avoir divulguer des “documents gouvernementaux sensibles” à des diplomates étrangers, le journaliste a constamment nié l’accusation en assurant ne pas «avoir aux documents décrits dans les accusations ».

Le comité de soutien à Saïd Chitour souligne par ailleurs la dégradation du contexte du travail des journalistes. “Nous ne pouvons, non plus, nous taire sur la dangereuse escalade contre les journalistes et leur travail sur le terrain”, indique le communiqué.

“Nous appelons les journalistes, de toutes tendances, à participer à ce rassemblement symbolique pacifique qui ne peut qu’un rendez-vous pour renouveler notre refus absolu de l’atteinte à la sécurité et à la vie des journalistes dans un contexte politique électrique”.

 

Source : huffpostmaghreb.com

L’Arabie saoudite confirme que le journaliste Jamal Khashoggi a été tué au consulat d’Istanbul

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Riyad se fonde sur les résultats préliminaires de son enquête interne. Les autorités ajoutent que 18 Saoudiens ont été arrêtés dans le cadre des investigations.

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi est bel et bien mort au consulat d’Istanbul (Turquie), estime l’Arabie saoudite, vendredi 19 octobre, en se basant sur les résultats préliminaires de son enquête interne. Cette prise de position attendue a été relayée par la télévision publique Ekhbaria. Le journaliste, qui s’opposait dans ses chroniques publiées dans le Washington Post au prince héritier Mohammed Ben Salmane, n’avait plus donné signe de vie après s’être rendu, mardi 2 octobre, au consulat de son pays à Istanbul.

Riyad défend la version d’une bagarre qui a mal tourné

Selon la version saoudienne, une bagarre a éclaté entre Jamal Khashoggi et les personnes qui l’ont rencontré au consulat. « Les discussions (…) ont débouché sur une rixe, ce qui a conduit à sa mort », écrit l’agence de presse officielle SPA, en citant le parquet. De son côté, la police turque avait reconstitué le trajet des quinze Saoudiens qui sont entrés dans le consulat en même temps que le journaliste et en sont ressortis peu de temps après. Ces hommes étaient arrivés quelques heures plus tôt de Riyad, la plupart par avion privé, ont précisé des responsables turcs.

Le média Middle East Eye, qui couvre l’actualité du Proche-Orient, affirme par ailleurs que le personnel du consulat était sorti une demi-heure avant le rendez-vous et qu’il lui avait été demandé de prendre congé l’après-midi.

Riyad annonce que 18 ressortissants saoudiens ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire et que les investigations se poursuivent. L’Arabie saoudite a également annoncé le limogeage du vice-président du service général de renseignement, Ahmad al-Assir, et d’un conseiller de haut rang à la cour royale. Avant cette annonce, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le roi Salmane d’Arabie Saoudite s’étaient entretenus pour la deuxième fois par téléphone.

 

Information AFP

Maroc : deux ans de prison ferme pour avoir appelé à manifester après la mort de Hayat

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C’est une peine sévère que vient de prononcer le tribunal de première instance de Tétouan à l’encontre d’un jeune qui avait appelé à manifester sur son compte Facebook après la mort de Hayat Belkacem, tuée par des balles de la Marine royale sur un go-fast.

Agé de 27 ans, Soufiane Al-Nguad était poursuivi entre autres pour « outrage aux symboles de la nation », « appel à l’insurrection civile » ou encore « propagation de la haine », indique son avocat à telquel.ma. « Des publications sur Facebook, dans lesquelles mon client a exprimé sa colère suite à la mort de Hayat Belkacem », explique-t-il.

« Mon client n’a ni fait l’apologie de la haine, ni insulté aucun symbole de la nation. Il a uniquement dénoncé la mort tragique de Hayat. La peine de deux ans ferme est extrêmement dure et exagérée », ajoute l’avocat dont le client avait relayé sur Facebook un appel à une manifestation des ultras de Tétouan suite à la mort de la jeune femme.

Durant le match, le drapeau espagnol avait été brandi et l’hymne national marocain avait été hué en direct à la télévision et après la rencontre, des biens publics et privés avaient été saccagés.

Près d’une vingtaine d’autres jeunes sont actuellement poursuivis par la justice pour les mêmes faits.

Soufiane Al-Nguad avait été arrêté le 1er octobre dernier. Deux jours auparavant, il avait diffusé sur Facebook la convocation de la police.

bladi.net

Algérie : «Saïd Bouhadja ne peut pas être révoqué»

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Mercredi 18 octobre, le Bureau de l’Assemblée populaire nationale (ANP) a constaté « la vacance de poste » de son président, Saïd Bouhadja. Fatiha Benabbou, constitutionnaliste, chercheuse et professeure de droit à l’université d’Alger, revient sur cette crise sans précédent depuis l’avènement du multipartisme en 1989.

Premier pas vers la destitution formelle de Saïd Bouhadja ? La commission juridique de l’Assemblée, saisie par le Bureau (un organe composé du président et de huit vice-présidents), a confirmé ce jeudi « la vacance de poste » du 3e personnage de l’État. Sauf énième retournement de situation, une élection aura lieu la semaine prochaine pour désigner le nouveau chef de l’APN.

Depuis le 27 septembre dernier, des députés de la majorité présidentielle (FLN, RND, TAJ et MPA) ont gelé leurs activités dans l’hémicycle et exigent le départ de Saïd Bouhadja. Dénonçant un acte anticonstitutionnel, ce dernier refuse d’abdiquer, répétant qu’il ne partira que si le président Bouteflika le lui demande.

Jeune Afrique : Le Bureau de l’Assemblée nationale a constaté, hier lors d’une réunion extraordinaire, la « vacance de poste » de son président. Cette décision a-t-elle un fondement légal ?

Fatiha Benabbou : Personne n’a besoin d’une formation de juriste pour y répondre. Évidemment que cette décision est inconstitutionnelle, puisque le statut du président de l’APN est reconnu par la loi fondamentale. Il y a une disposition expresse qui dit que son mandat est de cinq ans.

Saïd Bouhadja ne peut-il donc pas être révoqué ?

Non, impossible. Sinon ce serait une décision inconstitutionnelle. L’ancien président du Conseil de la nation (chambre haute du parlement algérien), Bachir Boumaza, avait bien été poussé à la porte en 2001, mais sa situation n’était pas la même. À l’époque, on avait pu jouer sur deux dispositions constitutionnelles contradictoires.

D’un côté, l’article 114 alinéa 1 de l’ancienne Constitution, qui stipulait que le président de la seconde chambre est élu pour une période de trois ans. De l’autre, il y avait une disposition transitoire, en l’occurrence l’article 181, qui disait clairement que le premier président du Conseil de la nation allait disposer d’un mandat de six ans. En droit, la disposition spéciale déroge à la disposition générale. Dans ce cas, l’article 181 dérogeait à l’article 114. Il y avait un doute, et on a joué sur ça pour évincer Bachir Boumaza.

Dans le cas du président de l’Assemblée, le Bureau a évoqué l’article 10 du règlement intérieur, selon lequel la vacance du pouvoir peut être prononcée en cas de décès, de démission, d’incompatibilité ou d’incapacité du président. Comment peut-on constater une incompatibilité ou une incapacité ?

L’incapacité, c’est l’état dans lequel se trouve une personne qui est incapable de se déplacer, qui se trouve dans un état de léthargie ou encore de paralysie grave. Il lui est donc physiquement impossible d’exercer ses fonctions. Ce n’est pas un bureau qui constate cette incapacité, mais des médecins assermentés.

Quid de l’incompatibilité ?

La loi organique de janvier 2012 codifie cette incompatibilité, qui se prononce juste après l’élection de l’Assemblée. On va demander au député de choisir entre son nouveau statut d’élu et la ou les fonctions antérieures qu’il occupait avec son élection. Ainsi, un parlementaire ne peut à la fois exercer son mandat d’élu et occuper des fonctions dans le privé ou au sein des institutions, administrations publiques et collectivités territoriales, en qualité de membre de leurs organes ou structures sociales.

La fonction d’un député est de défendre l’intérêt général, et non l’intérêt spécifique d’une corporation ou d’un secteur. Il y a des fonctions pour lesquelles il n’y a pas d’incompatibilité, comme par exemple enseignant ou chercheur, qui permettent de cumuler les deux statuts. C’est ce qu’on appelle le non-cumul des fonctions – totalement différent d’une incompatibilité d’humeur entre telle ou telle majorité politique. Par conséquent, dans le cas du président de l’Assemblée nationale, on ne peut évoquer ni l’incapacité ni l’incompatibilité.

Mardi 16 octobre, des députés de la majorité ont empêché Saïd Bouhadja de rejoindre l’hémicycle, qui a été fermé avec un cadenas. Les contestataires ont également évacué et changé les serrures de ses bureaux du cinquième étage. Est-ce une manière de précipiter cette vacance de poste ? Les actions de ces députés sont-elles légales ?

On ne peut pas créer une vacance de poste en empêchant le président de se rendre à ses bureaux. N’était-ce l’immunité parlementaire qui protège les députés, et qui englobe aussi l’enceinte du Parlement, nous serions devant une voie de fait.

 

Je ne comprends pas comment le président de l’Assemblée nationale, qui a toutes les forces de sécurité à l’intérieur du bâtiment sous sa responsabilité, ne les a pas fait intervenir. Il aurait pu leur dire : « Dégagez-moi tous ces gens-là ! », et faire enlever les cadenas.

Certes, les députés sont juridiquement protégés par l’immunité parlementaire, mais est-ce légal de cadenasser le portail d’une institution et de changer les serrures du bureau du président ?

Oui, sauf si on considère que nous sommes face à un flagrant délit. Si on arrive à démontrer le flagrant délit, l’immunité parlementaire tombe d’elle-même. Mais c’est au président de l’APN de le démontrer. Nul n’a le droit de pénétrer dans l’enceinte parlementaire sans l’autorisation du président, qui a sous son commandement les forces de sécurité. La loi lui donne le droit d’intervenir pour répondre à ces actions. Il est en droit de leur donner l’ordre de sécuriser le lieu et d’enlever les cadenas.

Que le président de l’Assemblée peut-il faire aujourd’hui pour invalider la décision du bureau de l’APN ?

Il ne peut pas annuler cette décision, car c’est un acte parlementaire et non administratif, donc ne peut pas être porté devant la justice. Les actes parlementaires ne sont pas susceptibles d’être portés devant le conseil d’État.

Selon vous, quelle peut être la suite de ce bras de fer entre les deux parties ?

Les adversaires du président de l’Assemblée nationale ont été très mal conseillés, car ils ont commis un coup de force qui ternit l’image de cette institution et de l’Algérie. C’est un rapport de forces politique qui ne peut être réglé que par une solution constitutionnelle. Si le droit ne peut rien, il donne une solution au président de la république de dissoudre l’Assemblée sans conditions. C’est une solution démocratique qui met l’Algérie à l’aise devant l’opinion publique nationale et internationale.

Tandis que là, nous sommes dans un coup de force qui peut faire plonger le pays dans une situation d’incertitude. Le droit, s’il n’est pas respecté par les personnes mêmes qui sont censés le mettre en œuvre, peut donner lieu à toutes les dérives. Quand ceux qui votent les textes ne les respectent pas, le citoyen peut se rebeller contre l’ordre et la loi.

 

Source : jeuneafrique.com

Karim Benzema soupçonné d’être mêlé à une tentative d’enlèvement

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Selon les informations de « Mediapart », les faits se seraient déroulés le 7 octobre à Paris, en marge du match PSG-Lyon.

FOOTBALL – Revoilà KB9 dans la rubrique faits-divers. Ce jeudi 18 octobre, Mediapart révèle que l’attaquant du Real Madrid, Karim Benzema, fait l’objet de soupçons à la suite d’un dépôt d’une plainte pour “tentative d’arrestation, d’enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, violence n’ayant entraîné aucune incapacité de travail”.

Celle-ci a été déposée au commissariat de Nanterre par Léo D’Souza, un intermédiaire comme il en existe plein dans le monde du foot, et avec lequel l’ancien Lyonnais a plusieurs fois collaboré. Dans sa déposition, le plaignant fait le lien entre une agression dont il a été victime et un litige qui l’oppose à Karim Benzema. Le lendemain de ce dépôt, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour “tentative d’extorsion”.

Que s’est-il passé?

Selon le site d’investigation, les relations entre Léo D’Souza et la star du Real Madrid se sont récemment dégradées, à la suite d’un transfert d’argent en liquide qui s’est mal passé. Mandaté au mois de juillet par le footballeur pour aller récupérer au Maroc 50.000 euros obtenus via un sponsor, l’intermédiaire a été intercepté par la douane, laquelle a saisi le cash, qui s’est ensuite volatilisé.

Problème, “le clan Benzema a acquis la conviction, en récupérant notamment une quittance de paiement auprès des douanes marocaines, que ‘Léo a conservé l’argent’”, écrit Mediapart. Quelques semaines plus tard, le 7 octobre à l’occasion du match PSG-Lyon, Léo D’Souza a été invité par un ami qu’il a en commun avec Karim Benzema à se rendre à l’issue du match dans un bar à chichas du XIIIe arrondissement de Paris, quai François-Mauriac. Objectif de cette rencontre: un coup de fil via FaceTime à Karim Benzema.

Alors qu’il fumait une cigarette devant l’enseigne, le plaignant indique avoir vu un van noir se diriger vers lui. “Un piéton s’approche sur sa droite. Léo tourne la tête et reconnaît Smaïne Tabennehas, un ami d’enfance de Benzema”, poursuitMediapart. Ce dernier l’aurait sommé de rentrer dans le van. Conscient qu’il ne pouvait s’agir d’une coïncidence, Léo D’Souza refuse. Toujours selon sa déposition, il aurait alors reçu plusieurs coups, au visage et dans les côtes.

Alertés par le bruit, les employés du bar sortent, et demandent à l’entourage de Karim Benzema de quitter les lieux. Léo D’Souza a affirmé aux policiers avoir eu l’impression de reconnaître le footballeur dans le van, ce que les constations policières ont contredit. Il s’agissait en fait de Yamna Aghrib, autre ami du madrilène. Cette petite bande s’est ensuite rendue à l’hôtel Royal Monceau, où logeait ce soir-là Karim Benzema.

Interrogé par Mediapart, l’avocat du joueur affirme que “la plainte de Monsieur D’Souza est une tentative aussi mensongère que maladroite de couvrir ses turpitudes”. Pour l’heure, l’enquête a été confiée au 3e district de la police judiciaire de Paris.

 

Rédaction du HuffPost

EuroMed Rights : L’Algérie doit libérer de toute urgence le journaliste Said Chitour, dont l’état de santé est alarmant

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Alerte

Bruxelles, 18 octobre 2018

Le journaliste Said Chitour a été arrêté le 5 juin 2017 à l’aéroport international d’Alger par les services de renseignement, puis placé en détention dans la prison d’El Harrach. Il a été poursuivi en vertu de l’article 65 du code pénal, car il aurait livré des informations classées secrètes à des diplomates étrangers. Alors que ses avocats soulignent l’absence de preuves sur les faits qui lui ont été reprochés, Said Chitour risque la prison à vie.

Détenu sans jugement depuis 16 mois, l’état de santé de Said Chitour est alarmant et ne cesse de se dégrader. Il souffre notamment d’une tumeur à la base du crâne, et d’un diabète sévère qui mettent sa vie en danger.

Said Chitour n’est pas un cas isolé, Mohamed Tamalt, journaliste algérien a été arrêté le 27 juin 2016 et condamné à deux années de prison ferme pour offense au président de la République et des institutions de l’Etat. Depuis le début de sa détention, il avait entamé une grève de la faim, qui a conduit à la détérioration de son état de santé et son décès en prison, le 11 décembre 2016.

Bien que la Constitution algérienne garantisse certains droits comme celui à la liberté d’association, de réunion et d’expression, les textes de lois qui les encadrent sont particulièrement restrictifs et utilisent des termes vagues qui permettent de poursuivre des personnes pour l’exercice pacifique de leur droit à la liberté de réunion et d’expression, et portent atteinte à la liberté de la presse.

Euromed Droits condamne la mise en détention arbitraire de Said Chitour, malgré son état de santé critique, et appelle les autorités algériennes à le libérer de toute urgence.

Euromed Droits rappelle également aux autorités algériennes, les recommandations du Comité des droits de l’Homme de l’ONU publiées le 27 juillet 2018, et en particulier l’observation n°36 : « s’assurer de la libération inconditionnelle de toute personne détenue de manière arbitraire et ouvrir des enquêtes efficaces et indépendantes sur toute allégation d’arrestation arbitraire», garantie par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par l’Algérie (article 9).

EuroMed Rights

La saoudienne Rana Ahmad : « Il m’a fallu un an pour admettre que j’étais athée »

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La jeune femme de 32 ans raconte sa fuite d’Arabie saoudite et sa reconstruction, dans la crainte, en Allemagne. « Je sais que mon frère a fait le projet de venir me tuer ».

Pour sa liberté, Rana Ahmad a décidé de fuir son pays, l’Arabie saoudite, et sa religion, l’islam. Aujourd’hui âgée de 32 ans, la native de Ryiad relate son histoire dans un ouvrage, Ici, les femmes ne rêvent pas : Histoire d’une évasion (Editions Globe). Elle y raconte notamment qu’un jour, alors qu’elle est adolescente, son grand-père lui arrache son vélo pour lui imposer de porter la burqa. « C’est à partir de là que je deviens différente », confie-t-elle.

« J’essayais de trouver quelque chose qui donne raison à ma religion. » Cet événement lui a fait ressentir de « la souffrance ». « J’ai l’impression de ne pas être vivante. Je me sens comme morte. » Par la suite, Rana Ahmad est mariée de force. Son mari refuse qu’elle fasse des études, son beau-père tente d’abuser d’elle sexuellement, elle en parle et personne ne la croit. Elle décide finalement de divorcer et lorsqu’elle se retrouve seule, elle tombe sur un compte Twitter qui lui fait douter de sa religion et la pousse à partir.

« J’essayais de trouver quelque chose qui donne raison à ma religion », se souvient-elle. Finalement, en lisant « des choses sur les droits des femmes » ou « la manière dont vivaient les êtres humains dans d’autres pays », elle a « réalisé qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans (sa) religion et (sa) société ».

« Mon frère a fait le projet de venir me tuer en Allemagne. » Cette prise de conscience a été « extrêmement difficile » pour elle. « J’ai beaucoup pleuré, j’ai beaucoup lu parce que je voulais découvrir la vérité le plus vite possible. » « Il m’a fallu un an pour admettre que j’étais athée et que je ne croyais plus en Allah ni en d’autres dieux », au terme d’un long processus.

Elle a finalement rejoint l’Allemagne, où elle se trouve encore aujourd’hui. Pourtant, elle ne se sent pas totalement en sécurité : « Je me dis toujours qu’un jour, je risque d’être blessée ou tuée parce que je m’exprime en public. Je sais que mon frère a fait le projet de venir me tuer en Allemagne. »

« En tant que femmes, (…) nous pouvons être nous-mêmes. » « Avant de mourir, je veux dire pour toutes les femmes, dans tous les pays, que l’on peut changer nos vies. Nous sommes fortes en tant que femmes et nous pouvons faire quelque chose de fantastique avec nos vies. Nous pouvons être nous-mêmes », affirme Rana Ahmad.

Grégoire Duhourcau

Source : Europe 1

Pas de prolongation M. Bouhadja

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Après plus de vingt jours de silence, Said Bouhadja, président de l’assemblée populaire nationale sort enfin de sa réserve pour nous assener ses vérités.

Il nous apprend que son chef au FLN, Djamel Ould Abbès est illégitime et que son intronisation à la tête de l’ancien parti unique n’est que provisoire après la chute de son prédécesseur Saidani et que le bureau de ce parti ne s’est pas réuni depuis deux ans … en croyant faire un scoop avec ces déclarations.

Monsieur Bouhadja, pourquoi n’avez-vous pas soufflé un mot durant ces deux années ?

Pourquoi n’avez-vous pas dénoncé l’illégitimité de votre ex-ami Djamel Ould Abbès ?

Pourquoi n’avez-vous jamais signalé l’irrégularité de cette l’institution qui vous emploie ?

Pourquoi n’avez-vous à aucun moment dénoncé l’abreuvoir où vous apaisiez votre soif ?

Oui, Monsieur Bouhadja, vous ne nous apprenez rien. Tout est illégitime. Le peuple le savait depuis 1962, lorsqu’on l’a privé de son indépendance chèrement acquise. Et vous, ce n’est que maintenant que vous découvrez cette illégitimité ?

C’est trop tard Monsieur Bouhadja. Vous et vos semblables, vous avez perdu le match et vous et n’avez plus le droit aux prolongations.