Lors d’une réunion du Haut conseil de sécurité mercredi, l’Algérie a exprimé ses regrets face à des « actes hostiles » de la part d’un pays arabe sans le nommer. Cette dénonciation intervient dans un contexte régional tendu, alors que la situation sécuritaire se dégrade chez certains voisins de l’Algérie.
Présidée par Abdelmadjid Tebboune, cette réunion a analysé « l’état général de la situation en Algérie » ainsi que la situation dans les pays limitrophes et au Sahel, selon un communiqué de la présidence algérienne.
Outre le chef de l’Etat, y participaient le général Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’armée, les responsables des services de sécurité, le premier ministre, les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que des conseillers présidentiels.
Si le pays en question n’a pas été nommé, cette dénonciation publique marque une escalade dans les tensions entre l’Algérie et certains de ses voisins, sur fond de luttes d’influence régionales. La réunion du HCS traduit également la volonté d’Alger de serrer la vis face aux risques sécuritaires grandissants dans son environnement géopolitique proche.
La Rédaction