Communiqué:
Afus deg ufus
Construire ensemble
Montréal, 17 septembre 2018- Le Conseil d’Administration (CA) du Congrès des Kabyles du Canada (CKC), qui s’était réuni le 9 septembre dernier, est heureux d’annoncer l’investiture du M. Hocine Toulaït à titre de président du CA du CKC. Les membres du CA en sont honorés et s’engagent à travailler sous la direction d’un homme toujours au service de la communauté kabyle du Canada. Le président du CKC, M. Hocine Toulait, est bien avisé des défis que notre communauté doit relever, afin de mener ensemble le projet du CKC qui lui tient à cœur. Avec sa connaissance approfondie de la communauté kabyle et du fonctionnement de la société canadienne, M. Toulait est la personne indiquée pour diriger cette nouvelle organisation, qu’est le CKC ,qui se veut moderne, rassembleuse et démocratique.M. Toulait possède un parcours riche et varié sur les plans académique, professionnel, artistique et communautaire. Après ses études universitaires en Algérie et en France où il obtint un doctorat en économie, il occupa un poste d’enseignant et plusieurs postes de responsabilités à l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Au Canada, M. Toulait est fonctionnaire au gouvernement fédéral à Ottawa. Il est également conférencier, artiste et un chevronné militant de la cause kabyle et amazighe. Depuis février 2017, il a fait partie du Comité de préparation des assises du Congrès des Kabyles du Canada. Il en a également été son porte-parole jusqu’au mois de mai 2018. Depuis la naissance du CKC, il travaille sans relâche avec ses collègues du CA pour bien s’imprégner des objectifs arrêtés par les assises constitutives du 13 mai 2018.Les compétences de M. Toulait, son parcours et son engagement sans faille ont motivé les membres du CA à lui accorder, à l’unanimité, leur confiance en vue de diriger le CKC. Ce qu’il a accueilli avec beaucoup de sérénité et d’humilité, comme le soulignent ses premiers propos à la suite de son élection : « C’est avec beaucoup d’humilité et un grand respect pour vous, membres du Conseil d’Administration du CKC, que j’accepte la responsabilité que vous venez de me confier. Désormais, nous devons conjuguer nos efforts afin d’accomplir la mission que nos compatriotes kabyles du Canada nous ont confiée le 13 mai 2018. Nous avons le devoir et l’immense privilège de produire une vision capable de défaire le défaitisme chronique. »Le nouveau président, M. Toulait, s’attelle à structurer le CA pour bâtir un CKC solide et efficace. Dans un proche avenir, il rendra public son plan d’action. Les membres du CA sont confiants que M. Toulait saura coordonner leurs efforts et traduire en actes l’esprit et la philosophie du CKC. Les femmes et les hommes du CA l’assurent de tout leur soutien et de leur collaboration pour mener à bien sa mission.Le Conseil d’Administration du Congrès des Kabyles du CanadaCourriel du Président du CKC, M. Hocine Toulait : ckc.president1@gmail.comCourriel: contact@congresdeskabylesducanada.com Facebook : https://www.facebook.com/ckckabyle/
Congrè Kabyle de Canada
Présentation et signature du livre de Yassine Akhiate à « L’Harmattan »
Yassine Akhiate, fils du grand militant amazigh marocain feu Da Brahim Akhiate, présentera son livre intitulé « L’audiovisuel au Maroc en 10 questions : Approche socio-économique », le 22 septembre à l’espace L’Harmattan à partir de 19h.
Dans ce travail, Yassine Akhiate dresse un panorama des différents questionnements qui concernent le secteur de l’audiovisuel, ses acteurs institutionnels et économiques, ainsi que la dynamique qui les anime.
De précieux renseignements y sont fournis sur des sujets divers affectant le quotidien des Marocains, que nous donne à découvrir l’auteur dans cette rencontre avec le public à l’Espace L’Harmattan à Paris. Yassine AKHIATE est professeur associé en économie des médias en sciences des langues, de l’information et de la communication à l’Université Mohammed V de Rabat, et membre de la Chaire de l’UNESCO sur les pratiques journalistiques et médiatiques à Strasbourg dans le cadre du réseau ORBICOM.
Fatiha Aarour
Paris : Dernier hommage à Djamel ALLAM
Ce lundi 17 septembre après-midi, levée de corps du défunt Djamel Allam à Paris. Une foule nombreuse est venue lui rendre un dernier hommage … Kamel Hamadi , Idir , Ben Mohamed , Akli D , Malika Domrane , Rachid Arhab…et plusieurs autres artistes connus et moins connus étaient présents …Arrivée du corps à l’aéroport de Béjaia demain à 09h30 …
Par la Rédaction
Rassemblement du mouvement algérien « Mouwatana » à Paris
Mouwatana, est-ce le début d’un éveil national ?
Une foule importante de ressortissants algériens a répondu à l’appel de « Mouwatana Paris » pour un rassemblement qui a eu lieu hier le samedi 15 septembre dans l’après-midi à la place « République » dans la capitale de l’hexagone.
Mouwatana est un mouvement populaire algérien qui milite pour empêcher le 5e mandat du président Bouteflika qui est soutenu par le pouvoir en place, par son oligarchie et ses relais qui ont d’ores et déjà entamé sa préparation.
Le même jour en Algérie, la police a empêché le déroulement d’un même rassemblement à Bejaia par la répression des manifestants et l’arrestation des responsables de ce mouvement en l’occurrence Sofiane Djilali et Zoubida Assoul.

À Paris, dans son intervention Ali Benouari qui est l’un des responsables de ce mouvement considère que la diaspora algérienne qui représente 20% de la population algérienne est l’avenir et le salut de cette patrie. Ce rassemblement qui est précédé par d’autres, similaires à Alger et à Constantine, c’est le début d’un éveil national, précise-t-il. Les Algériens commencent à connaître ce qui se passe dans leur pays et veulent le départ de ce régime qui a ruiné le pays. Il a aussi pointu du doigt les forces étrangères et particulièrement la France qui marchande son soutien au régime algérien qui est prêt à tout offrir pour se maintenir au sommet de l’État.
Une lettre de Zoubida Assoul, présidente du mouvement a été lue par une représentante du mouvement Mouwatana. Dans sa lettre Madame Assoul a insisté sur la « nécessité d’un changement pacifique et la construction d’une alternative pour sortir l’Algérie des différentes crises multidimensionnelles qui la paralysent et hypothèquent son avenir. La solution ne peut venir que de ses enfants compétents qui s’y trouvent en l’Algérie ou qui vivent à l’étranger, assure-t-elle.
La feuille de route de cette alternative sera présentée à la conférence nationale de Mouwatana qui aura lieu à Zeralda le 13 octobre prochain.
Mamart Arezki
La création de l’académie algérienne de la langue amazigh : loi promulguée et publiée
Enfin ! La loi organique relative à la création de l’Académie algérienne de la langue amazighe est promulguée et publiée dans le journal officiel n°:54 du 5 septembre 2018.
C’est une décision à saluer et à applaudir après tant de sacrifices et après le sang des jeunes à la fleur de l’âge qui a coulé pour cette identité et cette langue millénaire, mais en dépit de cela, les régions amazighophones en général et la Kabylie en particulier n’ont pas sauté de joie.
C’est un acquit tant attendu et tant souhaité, mais le pouvoir algérien a habitué les militants de cette juste cause à la manipulation et à reprendre de la main gauche, ce qu’il donne de la main droite. Pour cette raison la population reste méfiante et attend la suite réservée à cette académie, les membres qui vont la constituer, la liberté qui lui sera octroyée, les moyens qui lui seront attribués … pour pouvoir accomplir sa tâche dans les meilleures conditions ou juste une institution de façade qui ne sera que poudre aux yeux.
Espérons que le régime ne restera pas éternellement mauvais élève après tant d’expériences et tant d’échecs. Il est temps qu’il comprenne que la volonté du peuple finit toujours par triompher même si souvent dans la douleur, les larmes et le sang. Le poète Tunisien Abou El Kassim Chabi l’a éternisée par ce vers : « Si le peuple décide de vivre, même le destin se pliera devant sa volonté ».
La rédaction
Maurice Audin. Déclaration de Sadek Hadjerès
La responsabilité de l’Etat français est enfin officiellement reconnue dans la disparition et l’assassinat en 1957 de Maurice Audin.
C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui, de part et d’autre de la Méditerranée, n’ont cessé d’exiger la reconnaissance d’une vérité historique.
C’est une bonne nouvelle pour ceux qui n’ont cessé de rendre hommage au jeune héros et martyr algérien fidèle à son idéal, tombé comme des dizaines de milliers de ses compatriotes, pour l’avènement d’une Algérie indépendante, démocratique et sociale, fraternellement ouverte à toutes ses composantes.
C’est une bonne nouvelle pour l’admirable ténacité de sa femme Josette , qui en pleine guerre et en charge de leurs trois enfants orphelins, a continué à mener le combat de solidarité envers les détenus et les familles de disparus, en contact avec son organisation et notamment Djamila BRIKI, épouse de Yahia, condamné à mort pour son action dans les CDL.
La bonne nouvelle peut enfin devenir porteuse d’espoirs de paix, de compréhension et d’intérêts communs pour les peuples, les sociétés et les Etats algérien et français, fragilisés par des décennies de rapports inégaux. Il faut fructifier et consolider l’héritage des luttes solidaires menées à tous les niveaux entre Algériens et Français.
Il en sera ainsi lorsque reculeront les racines profondes des comportements dévastateurs d’insécurités et d’intolérances, engendrés jusqu’ci par les formes de dépendance coloniale et néocolonale multiformes.
Sadek Hadjerès
Figure du mouvement national
13 septembre 2018 (citée dans L’Humanité de ce 14 septembre)
Xavier North, délégué général à la langue française et aux langues de France: Le berbère est la deuxième langue parlée en France
Entretien avec Xavier North, délégué général à la langue française et aux langues de France .
Le berbère est la deuxième langue parlée en France, c’est le résultat d’une enquête famille du recensement de 1999 effectuée par le « Comité consultatif pour la promotion des langues régionales et de la pluralité linguistique interne ». Indique que parmi les langues non territoriales parlées en France, les plus pratiquées sont les langues berbères (kabyle, chleuh, rifain, chaoui) avec un total de 1,5 à 2 millions en France. Vient ensuite l’arabe dialectal (270.000), l’arménien occidental (180.000), le romani, langue des Roms (200.000), le yiddish (100.000) ou le judéo-espagnol (quelques milliers).
Berbère télévision
Venezuela – Maurice Lemoine, journaliste : « Je suis en colère contre ma profession »
Maurice Lemoine, journaliste spécialiste de l’Amérique latine, porte un regard très critique sur sa profession . « Un jeune journaliste qui va aujourd’hui au Venezuela et qui revient avec un discours différent en disant l’opposition vénézuélienne n’est pas démocratique, qui va le publier, il va se faire jeter partout. »
MEDIA PART
Mouvement Mouwatana : Appel à un rassemblement samedi à Paris
Le mouvement Mouwatana poursuit ses actions sur le terrain afin de fédérer un maximum de citoyens contre le cinquième mandat. La prochaine étape est prévue samedi à la place de la République, à Paris. Ce rassemblement est soutenu par des organisations politiques et associatives de la communauté algérienne à l’étranger. La majorité d’entre elles est affiliée aux partis des personnalités nationales qui ont créé l’Instance de coordination du mouvement d’opposition Mouwatana, à l’instar de l’antenne de Nida El-Watan en France, formation politique de l’ancien ministre délégué au Trésor public Ali Benouari, de l’Union pour le changement et le progrès présidée par Zoubida Assoul, le bureau à Paris du parti Jil Djadjid de Djilali Soufiane, le Front des forces vives et le Forum démocratique. Les initiateurs de Mouwatana et leurs représentations à l’étranger annoncent ainsi la naissance d’un collectif de la communauté algérienne pour dénoncer, lit-on dans un communiqué rendu public hier, “la volonté du régime d’imposer sa reconduction par un cinquième mandat et sensibiliser l’opinion publique internationale et les dirigeants étrangers à la nécessité d’accompagner les mouvements de démocratisation et non de couvrir et d’appuyer des régimes despotiques dont la gouvernance et la prédation finiront par provoquer une déflagration en Algérie qui ne manquera pas d’avoir de graves conséquences sur les pays de la rive européenne de la Méditerranée”. Ce collectif estime que le pays vit “une crise politique majeure démultipliée par une situation économique, sociale et désormais sanitaire chaotique”. Et d’ajouter : “Ce régime, fondé sur la force, la corruption, le népotisme, le régionalisme et la spoliation des moyens de la nation, est devenu une menace pour la pérennité de l’État et la stabilité l’Algérie.”
Les signataires de ce communiqué appellent à “l’urgence du départ du régime, de manière pacifique mais résolue pour l’instauration d’un état de droit en Algérie”.
Le rassemblement de Paris est le troisième initié par Mouwatana après celui d’Alger et de Constantine, tous deux empêchés par les forces de l’ordre. Samedi, le mouvement prévoit aussi d’effectuer une sortie de proximité au centre-ville de Béjaïa. Le mouvement se fixe comme objectif de parvenir à une transition politique pacifique, estimant que le départ réclamé de l’actuel président de la République “ne signifie pas à lui seul un changement de système de gouvernance”. C’est pourquoi, insistent ses leaders, il est crucial de mener des réformes politique et institutionnelles de grande ampleur dont l’élaboration d’un projet de Constitution modèle et un plan de sortie de crise avec un échéancier. Le mouvement Mouwatana affirme que l’empêchement des manifestations en Algérie démontre “encore une fois la nature répressive et attentatoire aux libertés constitutionnelles du régime”.
Nissa H.
Selon le journal Liberté
La ville de l’ex Michelet en danger
La ville de l’ex Michelet en danger
Aïn El Hammam ex Michelet est menacé par un glissement de terrain qui travaille en profondeur le site allant de la place (le seul lieu portant le nom pompeux de place est qui n’est en réalité qu’une placette correspondant à un carrefour longeant le café des (IDHEBBALEN ) jusqu’à ASQIF NETTMANA (lieu où repose le poète Si Mohand Ou mehand) et peut-être même un peu plus loin.
Ce phénomène constaté depuis une vingtaine d’années, étudié déjà par les géologues du temps de la colonisation qui avaient déclaré non efficandi (inconstructible). ce vaste espace, ne cesse de s’accentuer sous le regard placide et indifférent des autorités locales irresponsables qui n’en ont cure et d’une population décidément amorphe et ne prenant pas la mesure d’un cataclysme très prochain, assistant indifférente et sidérée face à une catastrophe en gestation qui engloutira des centaines de personnes du côté du marché particulièrement par suite d’un effondrement presque certain de ces bâtiments fissurés et lézardés de toutes parts. Le niveau des trottoirs sans cesse rabibochés ne cesse de monter par rapport à celui de la route en glissement constant (constater le glissement récent du côté du commerce Boukhoulaf et du côté CNEP).
Des études confiées (il y a une dizaine d’années de cela) à un bureau d’études international ont déclaré pourtant, dans des conclusions restées ultrasecrètes et jamais portées à la connaissance du citoyen et confinées dans les bureaux de la wilaya, zone rouge.Ce versant auquel s’agrippent encore ces immenses cohortes de gens fréquentant le marché hebdomadaire ou ces quelques habitants refusant obstinément de quitter leurs commerces et leurs appartements menacés d’effondrement.
La thèse d’un doctorat d’État menée par Lynda Djerbal (disponible sur internet) sur ce versant aboutit à des conclusions sans appel : tout ouvrage consistant à conforter le site serait complètement illusoire. le seul acte salutaire à accomplir d’ores et déjà (la thèse date de quelques années) est l’évacuation des habitants et la surveillance du site par un système de capteurs donnant l’alarme pour avertir un tant soit peu à l’avance de l’imminence de ce qui est appelé en mécanique des sols « le seuil de rupture ».
Nous assisterons alors à la tragédie du siècle. Il est à se demander pourquoi l’État, instruit par les élus et les autorités locales (députés, maires, chef de Daïra, wali) ne déclare pas une situation de catastrophe naturelle pour AIN EL HAMMAM, ville à laquelle la SAA refuse de délivrer, dans la zone en question, une assurance quelle qu’elle soit.
Ouyahia en 2009 déclara, suite à l’intercession d’un député du RND de Aïn El Hammam, que cette bourgade fait partie de la nation et qu’à ce titre elle ne serait pas délaissée. On a bien octroyé à la commune de Michelet un budget exceptionnel de 70 milliards de centimes quelques années plus tard qui seront dépensés dans des travaux de prestige tels que celui ayant consisté à ravaler la façade de la mairie et son intérieur par des aménagements dignes d’un ministère. Mais la ville demeure sinistrée et offre au visiteur un spectacle désolant et triste dont l’épilogue sera, à coup sûr, une hécatombe dont tout le monde ne pourra pas dire : « je ne savais pas ».
Si la nécessité d’une association doit se faire sentir, elle doit se manifester avant tout en vue de parer à cette tragédie latente. Qu’elle (l’association) fasse appel à nos intellectuels où qu’ils se trouvent, à nos élus, à nos citoyens influents au sein du pouvoir, aux journalistes natifs de la région, à tous les hommes de bonne volonté pour tirer la sonnette d’alarme. Bien entendu à AEH EL HAMMAM, par manque de courage et pour des considérations mesquines d’Intérêt personnel, on persiste (élus et autorités locales) dans la demi-mesure et la fuite en avant consistant à ne pas saisir l’ampleur de la gravité d’un événement majeur que celui d’une menace terrible menaçant plusieurs centaines de vies humaines. Ainsi vont la non-gouvernance et son corollaire : l’irresponsabilité. Pour une initiative du genre, je me porte volontaire et attends d’éventuelles manifestations de réponses.
PS J’ajoute seulement que quatre grands bâtiments ont été déjà démolis, que d’autres s’apprêtent à l’être et que la seule mesure prise au niveau gouvernemental est cette initiative d’une étude confiée à ce bureau d’études international dont on ignore jusqu’à aujourd’hui les recommandations.
Cherif Ben Mamar