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Béjaïa : évaluation citoyenne de la rentrée scolaire

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C’est une première en Algérie ! Le directeur de l’éducation  de la wilaya de Béjaïa a rencontré les citoyens,  dans le « Café Pédagogique »,  nouvel espace d’expression citoyenne à côté du célèbre « Café Littéraire »,  pour une évaluation directe de la rentrée scolaire 2018-2019, moins d’un mois après que les élèves aient rejoint les salles de classe.

 

Plus de cent personnes, des cadres de l’éducation, des syndicalistes du secteur, des universitaires, des acteurs du mouvement citoyen et du monde associatif, élus locaux, ont été accueillis par la nouvelle salle de la Bibliothèque communale de la ville, ouverte il y a à peine six mois.
Brahim Tazaghart, le modérateur, ouvrit la séance en rappelant  les objectifs de cette rencontre du « Café pédagogique », qui est à sa troisième sortie : « Instaurer une tradition de débat civilisé direct entre le citoyen et le responsable. Amener le responsable à faire face au citoyen, partager avec lui  l’information, le faire participer à l’élaboration de la réflexion, l’impliquer dans les décisions qui concernent sa famille, ses enfants et toute la société. » Le directeur de l’éducation, Brahim Bader, et son secrétaire général, Bezza Benmansour , ont développé tour à tour et dans les trois langues, tamazight, l’arabe et le français, le thème : «  L’année scolaire 2018-2009, une année charnière » .

 

L’école est l’affaire de tous
« Azul fellawen , ce café pédagogique est unique en Algérie,  Béjaïa peut être fière d’être la pionnière dans l’ouverture d’un tel espace  d’échange et de débat autour de questions d’education et de scolarité qui impactent directement le citoyen », dira le directeur de l’éducation en guise d’introduction à sa communication articulée autour du volet pédagogique et didactique, et celui des nouveautés de la rentrée scolaire en termes de réglementation et en chiffres relatifs aux infrastructures et à la formation. Développant son discours autour du triangle pédagogique et ses trois points, l’enfant, le professeur et le programme, il donnera  les nouveautés introduites dans l’éducation nationale depuis l’arrivée de Nouria Benghebrit aux commandes du secteur, et l’incidence de ses changements sur l’école dans la wilaya de Béjaïa: «  L’école est l’affaire de tous, la famille, la rue, les pouvoirs publics, les institutions spécialisées. La direction de l’éducation s’ouvre sur la société  dans la transparence, le temps de l’isolement de l’institution est terminé. »

 

Le « MARWATTT » ministériel
Ce néologisme, issu de trois sigles arabes francisés, résume toute la nouvelle doctrine ministérielle en matière de maîtrise des apprentissages et des enseignements. MAR , pour Mardjiaiya,  WA pour watania, et les trois T sont les lettres qui commencent les mots arabes de Tekwin, Taalim , et Taqwim. Ce MARWATTT signifie donc l’affirmation des repères nationaux en matière identitaire et culturelle, et des méthodes universelles en matière d’évaluation pédagogique et didactique des apprentissages. Ce Sigle  renferme à lui seul toute la démarche ministérielle du retour aux racines algériennes, de l’affirmation concrète  et complète de notre identité dans ses dimensions historique, linguistique et civilisationnelle, et de l’ouverture sur les savoirs et les apprentissages universels. Le directeur conclut par un appel à «  soutenir madame la ministre qui par ses engagements clairvoyants nous réconcilie avec notre personnalité et notre besoin de modernité. »
Réduction drastique des budgets alloués à l’éducation
Le secrétaire général prendra le relai de son supérieur hiérarchique pour évoquer les questions «  qui fâchent » : les retards dans les constructions et les infrastructures, les réparations inachevées, les équipements inexistants, les cantines scolaires non ouvertes, les classes à 40 élèves, et toutes les difficultés que subissent l’élève et sa famille.  Il a zoomé particulièrement sur la réglementation. Il rappellera le repère fondamental, à savoir la loi fondamentale sur l’orientation scolaire du 8 avril 2008 et les valeurs sur lesquelles elle fut élaborée. Le volet  réformes fut décrypté en trois axes, la refonte pédagogique, la bonne gouvernance et la professionnalisation par la formation. Féru de sigles, il développera le PPA, le plan pédagogique annuel  portant les nouveautés de la feuille de route établie par le ministère, un protocole qui organise toutes les questions inhérentes aux contraintes et aux aléas. Le secrétaire général révélera que sur les 180 milliards de centimes demandés  pour les besoins primordiaux, les crédits alloués sont inférieurs à 40 milliards, soit  19,37%, alors que les besoins exprimés en matières d’équipements scolaires sont de 57,37%.  « La gestion est l’art de faire beaucoup avec peu de moyens. La maîtrise de la discipline évite les dégradations, l’entretien et la maintenance permanent des équipements et des infrastructures  permettent d’économiser beaucoup sur les ressources allouées. Il faudra rationaliser les dépenses », dira M. Benmansour  reprenant un mot d’ordre, crédo actuel de l’exécutif gouvernemental et de ses échelons déconcentrés.

 

Un débat de haute teneur
« Les ruptures supposées dans l’intitulé de la conférence  ont été juste effleurées, nous n’avons pas entendu ni compris les nouveautés  attendues », dira le premier intervenant, ajoutant: « Les infrastructures  sont vétustes, certains établissements menacent ruine, dans d’autres il n’y a pas suffisamment de place. L’égalité des chances demeure un slogan creux  pour les enfants, certains ont des moyens de l’école moderne d’autres souffrent par manque de l’essentiel ». D’innombrables sujets ont été soulevés, demeurant sans réponse. La sauvegarde du patrimoine du secteur de l’éducation, le déficit du livre scolaire, les réformes des examens demeurées lettres mortes, le redoublement, les places dans le préscolaire, l’âge de la première inscription. Une vingtaine de citoyens s’est relayée au micro, certains pour émettre des commentaires, d’autres des évaluations, et une troisième catégorie infime s’est contentée de poser des questions.

 

L’école publique menacée
L’enseignement de tamazight s’est accaparé la part du lion  dans le débat. La malheureuse sortie de quelques parents d’élèves de la wilaya de Jijel rejetant l’enseignement de tamazight, la déclaration de la ministre selon laquelle 45 wilayas enseignent tamazight, le caractère facultatif de cet enseignement, la différentiation du caractère de langue maternelle pour les algériens amazighophones et de langue secondaire pour les non amazighophones, l’introduction de tamazight en quatrième année primaire, après la langue française en 3ème année, toutes ces interrogations n’ont pas trouvé de réponse dans les éclairages du directeur de l’éducation et de son secrétaire général. Le développement des écoles privées, où une classe sociale aisée inscrit ses enfants, l’apparition du phénomène de l’école informelle constituée par la pratique des cours de soutien, la floraison des crèches et des écoles coraniques qui dématérialisent l’enfant de langue amazighe. Les facilités pour les élèves handicapés, les affectations en retard et le paiement aléatoire des vacataires, ont constitué la multitude d’inquiétudes auxquelles le citoyen n’a pas eu de réponses. Brahim Tazaghart, le modérateur, clôturera cette troisième sortie réussie du Café Pédagogique en notant le caractère civilisé des échanges et le niveau relevé des questions et des réponses.

 

Rachid Oulebsir

 

Mouwatana : Rassemblement-rencontre le Samedi 6 Octobre à Paris

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Le Mouvement Mouwatana vous invite à venir participer à un rassemblement-rencontre le samedi 6 octobre 2018 à Paris, Place de la République, pour :

– dire non à un 5ème Mandat pour Bouteflika et pour hâter le départ de ce régime,

– soutenir le mouvement MOUWATANA interdit de s’exprimer et de rencontrer les citoyens algériens en Algérie même,
– dénoncer la complaisance des démocraties occidentales avec un régime autoritaire et nuisible à la stabilité de l’Algérie et de la région méditerranéenne,

– l’établissement d’un État de droit en Algérie.

Cordialement

Le journaliste et politologue franco-libanais, Antoine Sfeir, est mort à l’âge de 70 ans

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Ce spécialiste du monde arabe et musulman est décédé dans la nuit de dimanche à lundi.

Le journaliste et politologue franco-libanais Antoine Sfeir, spécialiste du monde arabe et musulman, est mort dans la nuit de dimanche à lundi 1er octobre à l’âge de 70 ans, ont annoncé Les Cahiers de l’Orient sur Twitter. Il était le fondateur de cette revue trimestrielle.

« Il aimait décrypter et transmettre »

Antoine Sfeir avait aussi travaillé pour La Croix et Le Pèlerin. Il commentait régulièrement l’actualité du Proche-Orient sur les antennes de Radio France, notamment sur France Culture.

Auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le monde arabe et l’islam, ce dernier a été accusé de complaisance envers le régime de Ben Ali, avec le livre Tunisie, terre de paradoxes, publié en 2006, et exhumé au moment du printemps arabe. Avec son dernier opus, L’Islam contre l’Islam: l’interminable guerre des sunnites et des chiites (2012), il a remporté le prix « Livre et droits de l’Homme » à Nancy.

« Antoine Sfeir était un passeur entre deux mondes, l’Orient et l’Occident. Il avait de l’islam, dans ses multiples visages et dans son histoire, une connaissance profonde et chaleureuse. Il aimait décrypter et transmettre. Et il était un ami », a réagi le président du MoDem François Bayrou sur les réseaux sociaux.

Par franceinfo – France Télévisions

Charles Aznavour est mort à l’âge de 94 ans

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Le chanteur Charles Aznavour est mort dans la nuit de dimanche à lundi, à l’âge de 94 ans à son domicile dans les Alpilles (sud de la France), ont annoncé à l’AFP ses attachées de presse.Le chanteur français le plus connu à l’étranger revenait d’une tournée au Japon, après avoir été contraint d’annuler des concerts cet été en raison d’une fracture du bras après une chute.

 

Le légendaire artiste franco arménien s’est éteint à l’âge de 94 ans. Avec des chansons telles que Emmenez-moiJe Me Voyais Déjà ou La Bohème, l’éternel Charles Aznavour a traversé les époques, les générations et les frontières.

«Chanteur de variété le plus important du XXe siècle». C’est le titre attribué en 1988 à Charles Aznavour par la chaîne américaine CNN et Le Times. Plus de 1200 chansons dans sept langues différentes, des spectacles dans 94 pays et plus de 100 millions de disques vendus dans le monde entier. Mais aussi plus de 60 participations à des longs-métrages. Très discret sur sa vie privée, le chanteur a été marié trois fois et a eu six enfants dont trois avec sa dernière femme Ulla avec qui il était marié depuis plus de 50 ans. Icône de la chanson française, Charles Aznavour était une star mondiale, au point d’avoir son étoile sur le «Walk of Fame» à Hollywood en 2017. Soixante-dix ans de carrière en haut de l’affiche pour cette légende de la chanson française. Il est mort dans la nuit de dimanche à lundi, à l’âge de 94 ans à son domicile dans les Alpilles (sud de la France), ont annoncé ce mardi ses attachées de presse. Il revenait d’une tournée au Japon, après avoir été contraint d’annuler des concerts cet été en raison d’une fracture du bras après une chute.

Charles Aznavour avait inauguré son étoile sur le Walk of Fame de Hollywood en 2017.
Charles Aznavour avait inauguré son étoile sur le Walk of Fame de Hollywood en 2017. FREDERIC J. BROWN/AFP

Ses premières années débutent comme un roman. Ses parents, Misha et Knar Aznavourian, viennent de Salonique, en Grèce. Son père est le fils d’un ancien cuisinier du tsar Nicolas II, sa mère appartient à une famille de commerçants arméniens de Turquie qui avaient fui le génocide de 1915. Charles Aznavour, à l’époque Varenagh Aznavourian, naît en France, le 22 mai 1924. Ses parents attendent à Paris un visa pour les États-Unis. Finalement, la France sera leur terre d’accueil. Son père mène une carrière de restaurateur et de patron de café laborieuse,  il préfère chanter.

Encouragé également par sa mère, actrice, le jeune homme joue du violon dans les rues, entre à 9 ans à l’École du spectacle et se donne comme nom de scène «Aznavour». Rapidement, la chanson devient une évidence. Un certain Charles Trenet, devient son idole. À 17 ans, en pleine guerre, il rencontre un jeune compositeur fou de jazz, Pierre Roche. Le duo «Roche et Aznavour» commence à courir les cabarets. De cette collaboration naîtra notamment J’aime Paris au mois de mai.

Le «petit génie con» de Piaf

Edith Piaf venue féliciter Charles Aznavour après son spectacle à l'Alhambra à Paris le 9 octobre 1958.
Edith Piaf venue féliciter Charles Aznavour après son spectacle à l’Alhambra à Paris le 9 octobre 1958. Rue des Archives/Credit ©Rue des Archives/AGIP

1945, période creuse pour les deux artistes, malgré un contrat d’enregistrement signé avec Jacques Canetti chez Polydor. L’année d’après, la rencontre avec Edith Piaf les relance. Elle les invite à la suivre pendant une tournée de deux ans en France et aux États-Unis. La chanson swing du duo ne s’impose pas vraiment en France, mais a du succès au Canada… Et Pierre Roche finit par s’y marier. La carrière solo d’Aznavour débute… difficilement.

Pendant huit ans, l’artiste travaille dans l’ombre de la chanteuse. «Le petit génie con» devient l’homme à tout faire de l’icône, alors au sommet de sa carrière. Il conduit la voiture, répond au téléphone, s’occupe des éclairages et du son pendant les tournées… De temps à autre, il lui présente une chanson qu’il a écrite, sans grand succès. Piaf lui répète qu’il ne percera jamais comme chanteur.

Mais Aznavour persévère, s’accroche et écrit plusieurs chansons pour Gilbert Bécaud, Juliette Gréco, Patachou… Piaf elle-même fait un succès avec Jezebel.

En 1955, ses fossettes et son regard profond font leur première apparition à la télévision. Les mains dans les poches, l’air décontracté, presque désinvolte, Charles Aznavour entonne Le Palais de nos chimères:

Aznavour est sur la voie du succès: la critique a beau ne pas croire en lui, le public commence à s’attacher. Sur ma vie, Parce que, Sa jeunesse, Au creux de mon épaulesont ses premiers succès.

Un début de carrière qui aurait pu se terminer tragiquement. À l’été 1955, le chanteur est victime d’un violent accident de voiture sur la route de Saint-Tropez. Hôpital, convalescence: plusieurs mois éloigné du métier, il doit tout reconstruire. L’année suivante, Charles Aznavour fait sa première à l’Olympia. Mais les critiques sont toujours virulentes sur la voix et le physique du chanteur. Des propos qui le blessent profondément et pourtant, les propositions de contrats s’enchaînent.

« D’autres ont réussi avec un peu de voix mais beaucoup d’argent, Moi j’étais trop pur ou trop en avance, Mais un jour viendra je leur montrerai que j’ai du talent.»

Charles Aznavour, Je m’voyais déjà

1960 et la naissance de la star française et internationale

La légende Aznavour est née un soir de décembre 1960. À l’Alhambra, le grand music-hall près de la place de la République, à Paris, sa carrière se joue en une soirée. Après six chansons interprétées dans une atmosphère glaciale, l’artiste sort sa dernière carte: Je m’voyais déjà. L’histoire d’un artiste dont la carrière ne décolle pas. Charles Aznavour entonne le dernier couplet: «On ne m’a jamais accordé ma chance, D’autres ont réussi avec un peu de voix mais beaucoup d’argent, Moi j’étais trop pur ou trop en avance, Mais un jour viendra je leur montrerai que j’ai du talent.» C’est l’ovation. Un succès énorme et définitif: Aznavour ne quittera plus le haut de l’affiche, il a 36 ans.

La Bohème, La Mamma, Sa jeunesse, Toi et moi, Mes emmerdes, Non je n’ai rien oublié, Désormais, Les Comédiens, Emmenez-moi, Tu t’laisses aller… Charles Aznavour enchaîne les tubes et, en 1963, entame une carrière aux États-Unis. Il séduit les Américains, qui se pressent pour assister à sa représentation au Carnegie Hall de New-York. Près de 400 New-Yorkais sont présents dans la salle. Le chanteur alterne les chansons en anglais et en français. Une soirée qui marque le véritable point de départ de sa carrière internationale.

En France, Aznavour devient une référence. Et quand, en 1989, il fait appel aux artistes français pour venir au secours de l’Arménie, son pays d’origine, qui vient d’être ravagé par un tremblement de terre, ils sont quatre-vingt-dix chanteurs et comédiens à se presser derrière le micro pour chanter Pour toi Arménie – le single sera vendu à un million d’exemplaires. En 1997, il est nommé officier de la Légion d’honneur.

Aznavour au grand écran

«Un taxi pour Tobrouk», l'un des films références de Charles Aznavour.
«Un taxi pour Tobrouk», l’un des films références de Charles Aznavour. Les Archives du 7ème Art

Chanteur reconnu, Charles Aznavour aura aussi une carrière dans le cinéma avec 63 films au compteur. Si beaucoup ont été des nanars, il joue ses plus beaux rôles dans les années 1960: Tirez sur le pianistede Truffaut, Le Testament d’Orphée de Cocteau, Un taxi pour Tobrouk de La Patellière, Paris au mois d’août de Granier-Deferre… En 1968, la star internationale tourne son premier film en anglais: Candyde Christian Marquand avec Marlon Brando, Richard Burton et James Coburn. Il joue également en allemand, dans Le Tambour (1979) de Volker Schlöndorff qui obtient l’Oscar du meilleur film étranger. Héros dramatique, il tourne sous la direction de Claude Chabrol en 1982, Les Fantômes du chapelier dans le rôle d’un homme écrasé et réservé.

Aznavour compose de nombreuses musiques pour ses films écrit le scénario de la comédie de Paul Boujenah, Yiddish Connection. Dans les années 1990, il se fait plus discret au cinéma, tournant principalement des téléfilms.

Aznavour, toujours et «Encores»

Huit kilos, c’est le poids de l’intégrale de l’œuvre d’Aznavour, sorti en 1996. Un imposant coffret de 33 CD en forme de colonne Morris qui donne toute la dimension de la carrière du chanteur.

Aznavour entre dans le XXIe siècle. Chaque tournée est alors présentée comme la dernière. En 2000, il annonce ses adieux, puis finalement fête ses 80 ans en 2004 au Palais des congrès, son port d’attache. L’année d’après, il entame une tournée d’adieu nord-américaine et poursuit ensuite cette dernière à l’international, en chantant en Asie, en Europe, en Océanie et en Amérique du Sud. Sa «dernière rentrée» était prévue en 2007. Mais chaque année, Aznavour savoure l’ivresse d’être en haut de l’affiche. 2009 est un nouveau marathon nord-américain.

Un an plus tard, Charles Aznavour n’est toujours pas rassasié. Il sort Aznavour toujours, son 50ème album et enchaîne directement avec la tournée européenne Charles Aznavour en toute intimité. En 2013, on se souvient de son duo avec Johnny Hallyday sur le titre «Sur ma vie» à l’occasion des 70 ans de l’idole des jeunes. En mai 2015, il sort Encores, son 51e album, mais son 46e original. Auteur de nombreux volumes autobiographiques, le chanteur était passionné de littérature et confiait en 2017, dans les colonnes du Figaro: «Je m’instruis, parce que j’en ai besoin pour mon travail, pas pour briller en société. Mon nom brille pour moi, c’est déjà assez emmerdant.»

En 2018, Charles Aznavour repartait à 93 ans sur la route des concerts. Après sept ans d’absence, il s’était produit dans six villes en France en janvier. Celui qui voulait chanter jusqu’à l’âge de 100 ans, devait effectuer une tournée en novembre à travers le monde.

● Duo avec Johnny Hallyday sur le titre «Sur ma vie» à l’occasion des 70 ans de l’idole des jeunes.

Le prix Nobel de médecine 2018 est attribué à un Américain et un Japonais (Vidéo)

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Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi à l’Américain James P. Allison et au Japonais Tasuku Honjo pour leurs recherches sur l’immunothérapie qui se sont révélées particulièrement efficaces dans le traitement de cancers virulents.

« En stimulant la capacité de notre système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses, les lauréats du prix Nobel cette année ont établi un tout nouveau principe pour soigner le cancer », a souligné l’Assemblée Nobel de l’Institut Karolinska à Stockholm.

Chacun de leur côté, les deux scientifiques se sont évertués à « lâcher les freins » et « appuyer sur les bonnes pédales d’accélération » du système immunitaire de façon à lui permettre de « neutraliser des micro-organismes étrangers », a précisé le jury Nobel.

« J’en rêvais mais je ne pensais pas que cela se réaliserait. Ça me semblait trop gros », a réagi James P. Allison, 70 ans, contacté par l’agence de presse suédoise TT.

Ce professeur d’immunologie au Centre du cancer de l’Université du Texas et Tasuku Honjo, 76 ans, professeur à l’Université de Kyoto, avaient déjà reçu conjointement en 2014 le prix Tang, présenté comme la version asiatique des Nobels.

Le Nobel de médecine était allé l’an dernier à trois généticiens américains dont l’étude de l’horloge biologique éclaire l’adaptation du corps au cycle du jour et de la nuit, les troubles du sommeil et leurs effets sur la santé.

Les derniers Français honorés dans cette discipline sont Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier, en 2008, pour avoir identifié en 1983 le virus du sida.

Après la médecine, suivront la physique mardi, la chimie mercredi et l’économie lundi 8 octobre.

Le lauréat du Nobel de la paix sera dévoilé vendredi à Oslo.

Pour la première fois depuis 1949, l’annonce du prix de littérature a été reportée d’un an par l’Académie suédoise, enferrée dans des divisions internes et le retrait de plusieurs membres l’empêchant de fonctionner normalement.

Les prix Nobel ont été attribués pour la première fois en 1901, après que le riche industriel suédois Alfred Nobel, inventeur de la dynamite, eut légué sa fortune à la création de ces prix.

Les lauréats reçoivent le 10 décembre une médaille en or, un diplôme et un chèque de 9 millions de couronnes suédoises (environ 870.000 euros) qui peut être divisé dans chaque catégorie entre trois gagnants maximum.

AFP

La communication, le point faible des partis politiques algériens

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Le rôle essentiel de la communication politique est d’éviter le renfermement du débat politique sur lui-même en intégrant les thèmes de toute nature qui deviennent un enjeu politique et en facilitant ce processus permanent de sélection, hiérarchisation, élimination, elle apporte la souplesse nécessaire au système politique.

Ce va-et-vient entre les thèmes de la communication politique qui entrent et ceux qui sortent se fait sans rationalité et de manière inévitablement arbitraire, dépendant en réalité des rapports de force au jour le jour. Si le rêve de tous les hommes politiques est de clore la communication politique sur les thèmes connus pour éviter qu’elle ne s’ouvre à d’autres, le rôle de la communication politique est au contraire d’empêcher cette fermeture qui risque de découpler le milieu politique du reste de la société…

La communication politique permet, par exemple, de prendre en compte le discours des mouvements sociaux qui immanquablement surgissent entre deux élections et qui à l’occasion de certains conflits peuvent parfaitement remettre en cause l’autorité, parfois la légitimité et la représentativité, de ceux qui gouvernent. La communication politique sert à gérer la contradiction principale du système politique démocratique : faire alterner un système d’ouverture aux problèmes nouveaux et un système de fermeture destinée à éviter que tout soit en débat permanent sur la place publique.

Slimane Alem

 

Panique bien ordonnée

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Coup, contrecoup, tordus, organisés, fuités ou toxiques, tout concourt à semer le doute. La panique par ici, ce n’est plus notre rayon. Les Algériens vivent d’habitude, rarement de surprises, en tout cas de bonnes. En ces périodes de soins intensifs pour les uns, de courants pour les autres, les Algériens restent accrochés à leurs questionnements, choléra, partira, rempilera, ira-t-il à trépas ? Allahou Aelem.

Croire que c’est là, la plus grande préoccupation des Algériens, c’est méconnaître ce peuple. Axti rassi ; lâche-moi la grappe, c’est le crédo dominant. La saison estivale si courte plie bagage. La côte kabyle s’en sort avec un assassinat, des commerçants qui pleurent et quelques gastroentérites. Les plagistes remballent leurs espoirs d’une belle saison. Ils retourneront à leurs rêves d’autres rives. On rêve de Berlin, on désigne Marseille, Paris fait peur. Bien avant l’heure, la Kabylie comme le reste du pays, sombre déjà dans l’avant automne.

L’hiver sera doux. Il y’aura moins d’enterrements que l’année dernière, il faut dire que je n’y étais pas. Septembre s’ennuie. L’arrivée des têtes enturbannées, de belles jambes dissimulées et de restrictions budgétaires favoriseront le bourdonnement des mouches par milliards.

 Akli derouaz

Guerre d’Algérie, l’impossible commémoration (Rémi Dalisson)

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COMPTE RENDU DE LECTURE

Rémi DALISSON, Guerre d’Algérie, l’impossible commémoration, Armand Colin, janvier 2018, 320 p.

Spécialiste des rapports entre mémoire et histoire, professeur à l’Université de Rouen, Rémi Dalisson livre une synthèse remarquable de l’impossible commémoration d’une guerre perdue, celle d’Algérie, côté français. Très documenté (bibliographie-modèle), complété d’un index, de notes et de précieuses annexes dont la distinction entre dates polémiques et militantes (ex. 17 octobre 1961 à Paris) et dates « d’apparence » neutres (ex.  juillet 1962, transfert de souveraineté en Algérie), cet ouvrage traite d’un démon qui ne cesse de hanter le « roman national » : l’impasse de la commémoration du conflit algérien en raison du conflit non abouti entre mémoire et histoire.

L’introduction rappelle les rebondissements des guerres de mémoire, dès que le pouvoir fait un geste dans le sens de la commémoration globale, soulevant immédiatement l’ire des populistes-nationalistes de l’extrême-droite qui y voient une voie ouverte à la « repentance ». Le temps ne fait qu’attiser les polémiques, particularité de la guerre d’Algérie. Et de constater qu’après une longue période de mémoires refoulées ou privées, depuis les années 1990-2000, dès qu’il est question par exemple des harkis, du 19 mars 1962 ou des « rapatriés », l’invective l’emporte souvent sur le débat d’idées, tandis que les porteurs de mémoires vindicatives ignorent les travaux des historiens des deux côtés de la Méditerranée.

La première partie traite des racines du mal, du 8 mai 1945, début du conflit, à la loi reconnaissant enfin comme telle la guerre d’Algérie en 1999. Le tout via le strabisme divergent de mémoires opposées aux antipodes de l’unanimité de la Grande Guerre. Rémi Dalisson souligne que le conflit a été vécu sur le long terme de façon fort différente par les divers acteurs ou victimes et que les séquelles en sont d’autant plus douloureuses. De mai 45, côté français, derrière le silence de l’État et le black-out sur les massacres à l’encontre des Algériens, n’est retenu par l’opinion que la diabolisation du révolté « indigène » capable des pires atrocités. Analyse qu’engagés et supplétifs de la répression partagent et qui fait ensuite florès dans le milieu militaire. Rentrant d’Indochine, les professionnels considèrent que garder l’Algérie à la France est une mission sacrée. En découle une mémoire biaisée, partisane, celle d’une guerre gagnée sur le terrain, mais trahie par les politiques ayant bradé des départements français. Il s’agit avant tout de préserver « l’honneur de l’armée » et de nier ou minimiser toute exaction ou torture. Les diverses familles militaires sont bien analysées. Les officiers d’active se méfient des harkis, dont 3 000 « rebelles ralliés », dont la fidélité est sujette à caution. Ce que contestent les commandants de harkas par ailleurs. Les harkis eux-mêmes, distingués des tirailleurs algériens et des spahis, ont un fort ressentiment envers le FLN qui s’en prend à leur famille, mais juge la France ingrate envers leur choix douloureux. La guerre est pour eux un déchirement permanent et intime. Entre amertume, effroi devant les massacres de l’été 62 et sentiment d’abandon ressassé dans des camps ignominieux en France, la mémoire des harkis est enfouie, refoulée, celle d’apatrides dont les enfants se révoltent à compter de 1974. Par le biais des associations et d’actions spectaculaires, elle devient alors revendicative et structurée. Astreints au devoir de défense de 24 à 33 mois, les 1 343 000 appelés et rappelés (pour 407 000 hommes des troupes professionnelles) découvrent un pays inconnu et une guerre ignorée de la métropole. L’auteur résume avec brio toutes les études relatives à la mémoire enfouie et blessée des appelés et comment, dès septembre 1958, la puissante FNACA, avec d’autres associations, structure la mémoire collective de la 3e génération du feu. Le débat devient public à partir de 1992. La parole se libère peu à peu à l’âge de la retraite. Pour les Français d’Algérie, il s’agit d’une guerre « en » Algérie qui met à mal leur paradis rêvé et bientôt perdu. Cette conception d’une Algérie mythique est au cœur de leur mémoire douloureuse après l’arrachement de l’exil. Et ce, d’autant qu’ils sont rejetés par les métropolitains qui les assimilent à partir de 1961 à l’OAS. Mémoire traumatique donc qui pratique l’invective ; mémoire porteuse de mythes et de « l’associationnisme » des groupes de pression et de tous les « nostalgériques ». Le dernier chapitre de cette riche partie traite de la valse-hésitation du pouvoir et ses circonvolutions de langage avant la loi de 1999 reconnaissant la guerre d’Algérie. Outre les questions relatives à la carte du combattant, aux décorations et aux premiers mémoriaux, les querelles autour de la date du 19 mars et la fièvre de « commémorite » aiguë et autres guerres des mémoires qui perdurent jusqu’à nos jours, à noter l’analyse d’une reconnaissance « semi-officielle » dans certains départements. Depuis 2003, il s’agit de la date du 12 mai 1962 retenue comme « Jour de l’abandon des harkis » par le pouvoir gaulliste.

Tout aussi dense, la seconde partie traite des enjeux de la commémoration après 1999. Votée à l’unanimité, la loi de 1999 relance le débat, notamment sur la torture, et débouche sur la notion politique de la « repentance ». Ce mot d’origine religieuse est ignoré, à juste titre, des historiens. Il est absurde de demander à des descendants de faire acte de contrition pour des exactions commises par des ascendants. Rémi Dalisson souligne qu’il s’agit d’un réflexe de peur face au travail des historiens des deux côtés de la Méditerranée dont la recherche peut ébranler des croyances, contredire des mémoires exclusives ou biaisées. En bref, le repentir n’a aucun sens, surtout pour une République laïque, car la reconnaissance des faits est essentielle, y compris les crimes de l’armée française, sans oublier ceux perpétrés par l’OAS et des membres du FLN à l’encontre de civils algériens. Commémorer, c’est-à-dire se souvenir ensemble, passe aussi par l’enseignement. Mais en classes de 3e, 1re et terminale la guerre d’Algérie en est réduite à la portion congrue. Cette mémoire didactique est elle-même concurrencée par les discours familiaux, le n’importe quoi des réseaux sociaux et des mémoires subversives et antirépublicaines qui, à coup de stèles et de monuments commémorant le 26 mars 1962 (rue d’Isly) ou le 5 juillet  1962 à Oran, continuent d’entretenir une guerre mémorielle qui va jusqu’à honorer, à Nice par exemple, le souvenir d’assassins de l’OAS tel Roger Degueltre. Pour tenter d’y mettre fin et promouvoir plus le « devoir d’histoire » que le « devoir de mémoire » qui divise, à partir de la présidence de Jacques Chirac l’État se lance dans une ambitieuse politique commémorative illustrée par le Mémorial du quai Branly à Paris. Inauguré en 2002, la date retenue pour la fin du conflit est le 2 juillet 1962. Ce qui relance le débat à propos d’autres dates et l’instrumentalisation du 26 mars (rue d’Isly) par les ultras, qui oublient que les violations du cessez-le-feu sont en majorité dues à l’OAS prenant pour cible les forces de l’ordre et le FLN. Très embarrassé, l’État en vient à repousser d’autres commémorations, telle celle de la violente répression de la manifestation du 17 octobre 1961 par la police de Maurice Papon à Paris. La fin de l’ouvrage est ensuite consacrée à l’interminable question de la commémoration, devenue officielle sous le président François Hollande, du 19 mars, ses modalités, sa place dans les débats identitaires, tout comme ceux illustrant les journées « aux morts pour la France » ou celle consacrée aux « harkis et supplétifs » le 25 septembre. En bref, un des ouvrages les plus importants commis depuis ces dix dernières années sur la guerre d’Algérie. A quand un tel travail scientifique du côté algérien ?

Jean-Charles Jauffret

Proposé par Tahar Khalfoune

 

Indonésie: plus de 1.000 détenus profitent du séisme pour s’évader

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Jusqu’à 1.200 détenus se sont évadés de trois prisons différentes en Indonésie, profitant du séisme qui a frappé l’île des Célèbres, a annoncé lundi le gouvernement.

Une responsable du ministère de la Justice, Sri Puguh Utami, a précisé que ces détenus avaient trouvé le moyen de s’enfuir de prisons surchargées à Palu et Donggala.

Un centre de détention à Palu, construit pour héberger 120 personnes, a vu la plupart de ses 581 détenus franchir les murs abattus par le séisme.

« Au début, les choses allaient bien mais peu après le tremblement de terre, de l’eau est remontée à la surface dans la prison, provoquant la panique chez les prisonniers et les poussant à fuir », a ajouté Sri Puguh Utami, précisant que l’eau ne provenait pas du tsunami engendré par le séisme.

« Je suis sûr qu’ils se sont évadés parce qu’ils craignaient d’être touchés par le tremblement de terre. C’est évidemment une question de vie et de mort pour les prisonniers », a-t-elle déclaré à l’AFP.

Un peu plus de cent personnes restaient incarcérés dans les deux prisons de Palu, mais les gardiens étaient confrontés à une pénurie de nourriture pour les alimenter et tentaient d’acheter des denrées dans les magasins alentours encore ouverts, selon elle.

La prison de Donggala a elle été incendiée et ses 343 détenus sont en fuite, a-t-elle ajouté. Le feu semble avoir été allumé par les prisonniers, inquiets pour leurs familles.

« Ils ont paniqué en apprenant que Donggala a été durement frappée par le tremblement de terre », selon la responsable. « Les responsables de la prison ont négocié avec les prisonniers pour leur permettre d’aller prendre des nouvelles de leurs familles. Mais certains détenus n’ont visiblement pas été assez patients et ont mis le feu ».

La plupart d’entre eux étaient incarcérés pour corruption ou des délits liés à la drogue.

Cinq personnes détenues pour des crimes à caractère terroriste avaient été transférées hors de cette prison quelques jours auparavant.

Le dernier bilan de ce séisme, suivi d’un tsunami, est d’au moins 832 morts. Les autorités redoutent qu’il soit encore plus lourd, certaines zones n’ayant pas encore été atteintes par les secours.

AFP

Algérie : Honte et hantise (les femmes du marché)

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Ces images qui nous hantent et qui nous font honte, je les retrouve chaque jour que Dieu fait à la clôture du marché hebdomadaire dans la frustration faite de scènes insoutenables. Au moment où le marché commence à se vider une nouvelle clientèle arrive… Cette autre catégorie que la société a reniée fait son entrée discrètement.

Il s’agit de ces femmes de tout âge, seules, parfois accompagnées de leur progéniture, qui s’affairent à dénicher, dans ces tas d’invendus et rebus des vendeurs, un légume dont une partie moins endommagée est toujours consommable ou ce fruit-dessert venu d’Outre-mer.

Oh combien il est dur et pesant de regarder ces femmes voilées se pencher dans un silence de mort, avec leurs yeux baissés, au regard portant leur culpabilité alors que dans leur innocence, je lis cette douleur née de la bêtise humaine ! Dans ce qui est cette course à la survie, les gamins dans « une ambiance bonne enfant » sautillent et courent dans tous les sens, pour mettre la main sur un « filon gastrique » et du coup arracher un sourire à leurs mamans et leur faire oublier pendant quelques secondes ce mauvais rôle que le destin les astreint à jouer.

Ces femmes voilées me renvoient 40 ans en arrière, et, à travers quelques-unes, au « nngav » blanc qui a été la fierté, le protecteur, le témoin de l’honorabilité dans le charisme de nos mères et de nos femmes. Revoilà ce même «nngav» porté par ces femmes par peur de se faire reconnaitre et par l’indignation des hommes, lâcheté des uns et indifférence des autres. Ce voile devenu le cache-misère, le symbole de la honte, de la pudeur et de l’humiliation de la femme.

Hier, ce voile était porté par la femme avec honneur et fierté comme instrument révolutionnaire (celui de nos sœurs martyres notamment). Aujourd’hui il est imposé à celle que la société ne cesse de broyer avant de la laisser mourir en silence dans l’anonymat.

Que n’a-t-on fait « un geste » pour aider ces femmes, souvent mères seules avec des enfants en bas âge, à vivre plus dignement ! Que n’a-t-on pensé au moins à ces enfants, futurs citoyens de ce pays, avant qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains et ne suivent les chemins de la perdition ! Ah ingrats que sont ces hommes, ces mâles qui, sans scrupule aucun, jettent à la rue celles qui leur sont pourtant vitales et irremplaçables !

 

PS/ Ce texte écrit à partir de ma ville natale, BEJAIA avec mes tripes sur la table, comme j’aurai pu le faire à partir de n’importe quelle parcelle du pays, tout en ayant conscience qu’il y a bien pire et tout en étant persuadé qu’aucune région n’est épargnée.

 Bihmane Belattaf