Après Human Rights Watch (HRW), c’est au tour de l’organisation Amnesty International de demander au Maroc de mener une enquête sur les circonstances de la mort de Hayat sur un bateau intercepté par la marine royale marocaine.
« Amnesty International appelle les autorités marocaines à mener une enquête complète et indépendante autour des circonstances de la mort de #Hayat sur un bateau intercepté par la marine royale marocaine », a écrit l’organisation lundi sur son compte Twitter, demandant également de faire la lumière sur les trois autres Marocains blessés par les tirs sur le Go-fast.
Dans une note envoyée à la presse, la Marine Royale affirme que seul le pilote, de nationalité espagnole, était visible par l’armée et avait une « attitude hostile » alors que les migrants (une vingtaine selon certaines sources) étaient cachés sous une bâche de « la même couleur que l’eau ».
Cette enquête est également réclamée par de nombreux Marocains sur les réseaux sociaux, principalement sur Twitter sous le hashtag #Quiadonnélordre.
Agée de 20 ans, Hayat Belkacem était étudiante à la faculté de droit à Tétouan. Elle a été tuée par des tirs de la Marine royale.