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dimanche 6 juillet 2025
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L’Algérie de l’énigme

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L’Algérie de « l’ère démocratique » n’a jamais connu une situation sociopolitique aussi délétère que celle qui la caractérise aujourd’hui.
Une tension persistante à haut niveau, la suspicion au quotidien et une méfiance permanente dues au manque de confiance réciproque se sont en effet emparées de la classe politique nationale, et des citoyens, de sorte que même les partisans d’une même cause se livrent une guerre d’intérêts à visage découvert.
Quant à la guéguerre entre opposants, c’est une autre paire de manches ; tant et si bien que le pays, dorénavant, se meut au gré de mille et une contradictions et dissensions, terreau incontestable des tristes réalités qui, sous d’autres cieux, ont généré le pire.
Est-il besoin de rappeler ces malheureuses affaires de Chakib Khellil et de Khalifa et les autres faits qui touchent à la fois les ex généraux et bien sûr le tollé général entre les décideurs Bouchouareb ex-ministre de la république et l’homme d’affaires Issad Rebrab ? Et bien sûr cette burlesque affaire de 701 kg de cocaïne, dans les relents expectorants qui, ces jours-ci, ont secoué le pays et font tache d’huile et qui, bien au contraire, ont provoqué d’autres rebondissements notamment la nouvelle crise constitutionnelle qui touche l’Assemblée Populaire Nationale(APN).
L’hypocrisie politique qui transforme le mensonge en vérité et ma vérité en mensonge. Tout cela ne constitue que la face visible de l’iceberg qui, a priori, permet de savoir ce que pense la classe politique, en général, silencieuse jusque-là, de tous ces changements. La face invisible, quant à elle, cache sournoisement les intentions réelles de chaque homme politique, notamment les affidés du régime en place, sur ce débat éminemment politique.

 Slimane Alem

La veuve de Chokri Belaïd : « Ennahdha est impliqué dans le trafic d’armes » 

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Invitée sur les ondes de Mosaïque FM, Basma Belaïd, veuve du martyr Chokri Belaïd, a appelé ce vendredi 5 octobre 2018 à la dissolution du mouvement Ennahdha, qui selon ses dires est impliqué dans le trafic d’armes en Tunisie. Elle a, également, indique qu’Ennahdha est en relation avec les services de renseignements italiens, affirmant qu’il est grand temps que le mouvement soit tenu pour responsable et soit jugé et ce, conformément à la loi soulignant que les dirigeants d’Ennahdha sont exemptés de se présenter devant la justice.
« La conférence du Front Populaire a une relation avec le cambriolage de mon cabinet » : 
Par ailleurs, Basma Belaïd est revenue sur le cambriolage de son cabinet et a indiqué que 5 boîtes d’archives en rapport avec l’assassinat de Chokri Belaïd ont disparu de son bureau, jugeant que cet incident était une opération de fouille plus qu’un cambriolage.
Elle a, également, déclaré que ce cambriolage avait une relation avec la conférence de presse qui a été tenue par le Front populaire au début de cette semaine.
« Les institutions de l’État sont impliquées dans l’assassinat de Chokri Belaïd »: 
Basma Belaïd a poursuivi pour dire que l’assassinat de Chokri Belaïd est un crime d’État, car selon elle, les institutions de l’État sont impliquées dans son assassinat et ce, par le biais d’un organe complet, organisé ayant des membres et actif au sein du ministère de l’Intérieur. « Ce ne sont pas que des allégations » a-t-elle affirmé.

Le prix Nobel de la paix pour un Congolais et une Irakienne 

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Le prix Nobel de la paix a été remis vendredi au Congolais Denis Mukwege et à la Yazidie Nadia Murad.

Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi au médecin congolais Denis Mukwegeet à la Yazidie Nadia Murad, ex-esclave du groupe État islamique, « pour leurs efforts pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre ».

L’un gynécologue, l’autre victime, Denis Mukwege, 63 ans, et Nadia Murad, 25 ans, incarnent une cause planétaire qui dépasse le cadre des seuls conflits, comme en témoigne le raz-de-marée planétaire #MeToo déclenché il y a un an par des révélations de la presse sur le comportement du producteur américain Harvey Weinstein.

« Faire avancer le combat contre les violences sexuelles comme arme de guerre ».« Denis Mukwege et Nadia Murad ont tous les deux risqué personnellement leur vie en luttant courageusement contre les crimes de guerre et en demandant justice pour les victimes », a déclaré la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen. « Un monde plus pacifique ne peut advenir que si les femmes, leur sécurité et droits fondamentaux sont reconnus et préservés en temps de guerre », a-t-elle ajouté.

Les Nations unies ont salué une annonce « fantastique » qui « aidera à faire avancer le combat contre les violences sexuelles comme arme de guerre dans les conflits ». « C’est une cause chère aux Nations unies », a précisé la porte-parole de l’ONU à Genève, Alessandra Vellucci.

L’an dernier, le Nobel de la paix était allé à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) pour avoir contribué à l’adoption d’un traité historique d’interdiction de l’arme atomique.

Source : Europe 1

Confidences d’un Ami

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Acteur social, militant, producteur d’idées et agitateur culturel – terme cher à Lénine-,  par ces paroles, il réveille les plaies et bouscule les endormissements envahissant nos dernières énergies. Le Docteur Boudarene, à l’avant-garde d’une prise de parole citoyenne, populaire, jamais populeuse, sincère et raisonnée, nous livre la nécessaire réflexion de fond, que nous devons à défaut de mener, partager.
L’exemplarité, dans notre pays n’est pas à l’ordre du jour.
Elle repassera.
Avec tout ce qui se passe en ce moment au sommet de l’État, ce n’est pas joli.
Il n’y a que de mauvais exemples, des modèles à ne pas suivre et ce sont des responsables de haut niveau, civils ou militaires.
C’est ainsi depuis toujours, depuis l’indépendance, peut-être même avant.
Des responsables qui n’ont de souci que l’enrichissement personnel grâce à leur position.
Une prévarication coupable des richesses nationales.
Des responsables en devenir, déjà prêts à toutes les forfaitures.
L’on se demande alors, pourquoi les plus jeunes vont chercher ailleurs leurs modèles.
Pourquoi ils ont été les trouver en Afghanistan ou en Iran, il y a une trentaine années.
Et pourquoi ils vont aujourd’hui les ramener de l’Arabie Saoudite.
C’est que les modèles que nous avons par ici ne sont pas jolis.
Mais quand ils sont empruntés, les modèles ne conviennent jamais.
En particulier quand ils veulent « faire table rase » de ce qui s’y trouve déjà.
Leur intégration, dans le puzzle local – parce qu’il faut les « digérer » -, pose alors problème.
Ils entrent en conflit avec le « modèle indigène » – mauvais, il faut le souligner – et cela fait mal.
Cela fait des dégâts.
Ils, les dégâts, sont encore plus importants quand les modèles importés entrent en conflit, entre eux.
Des pièces qui ne trouvent pas de place dans le puzzle complexe mais fragile de chez nous.
La décennie rouge…
L’élimination physique de tous ceux qui ne correspondaient pas au modèle nouveau qui avait été choisi ou de ceux qui s’y opposaient.
La ou les pièces du puzzle concurrentes étaient candidates à être éliminer.
Même au prix du sang.
Une épuration qui n’a pas dit son nom.
Ne vous trompez pas, nous n’en sommes pas définitivement sortis.
La crise du modèle est plus que jamais présente.
L’ignorance de nos responsables l’a entretenue.
Certains diront volontairement entretenue.
Tout ça pour dire que nous avons besoin d’exemples à suivre propres à nous et qu’il appartient à nos élites sociales ou politiques de les incarner.
Quelles que soient leurs différences – leur sensibilité, leur culture, leur revendication identitaire, leur appartenance idéologique.
Ce qui importe est que les personnes aient pour seul souci l’avenir commun, qu’elles se respectent et fassent preuve de tolérance les unes vis à vis des autres.
L’essentiel est que les personnes qui prétendent à ce rôle servent d’exemples à suivre, qu’ils soient des guides éclairés.
Le peuple et les jeunes algériens – qui prétendent à la participation à la construction du destin commun – ont besoin de modèles de probité morale et intellectuelle.
Le climat social, inquiète particulièrement, en ces temps de crise politique et économique…pour ne pas en rajouter avec les guéguerres d’ego comme ce qui est en train de se produire à l’intérieur de l’Assemblée nationale.
La prétention à un cinquième mandat inquiète encore plus la communauté nationale.
Ce ne sont pas ceux qui veulent nous vendre cette éventualité ou même les autres – ceux qui se nourrissent à la mamelle du système – qui doivent nous servir d’exemple à suivre.
Ils ont montré qu’ils sont de mauvais modèles.
Je ne sais pas vous mais moi je pense que nous sommes condamnés à bien et vite faire le tri.
A rejeter les modèles qui ont porté et qui portent encore préjudice à l’image de l’Algérie.
Nous devons faire preuve de lucidité et dès maintenant bien choisir.
Il y va de l’avenir de notre pays et de celui des générations futures.
Bonne journée.
L’exemplarité, dans notre pays n’est pas à l’ordre du jour.
Elle repassera.
Avec tout ce qui se passe en ce moment au sommet de l’État, ce n’est pas joli.
Il n’y a que de mauvais exemples, des modèles à ne pas suivre et ce sont des responsables de haut niveau, civils ou militaires.
C’est ainsi depuis toujours, depuis l’indépendance, peut-être même avant.
Des responsables qui n’ont de souci que l’enrichissement personnel grâce à leur position.
Une prévarication coupable des richesses nationales.
Et des responsables en devenir déjà prêts à toutes les forfaitures.
L’on se demande après pourquoi les plus jeunes vont chercher ailleurs leurs modèles.
Pourquoi ils ont été les trouver en Afghanistan ou en Iran, il y a une trentaine années.
Et pourquoi ils vont aujourd’hui les ramener de l’Arabie Saoudite.
C’est que les modèles que nous avons par ici ne sont pas jolis.
Mais quand ils sont empruntés, les modèles ne conviennent jamais.
En particulier quand ils veulent « faire table rase » de ce qui s’y trouve déjà.
Leur intégration, dans le puzzle local – parce qu’il faut les « digérer » -, pose alors problème.
Ils entrent en conflit avec le « modèle indigène » – mauvais, il faut le souligner – et cela fait mal.
Cela fait des dégâts.
Ils, les dégâts, sont encore plus importants quand les modèles importés entrent en conflit, entre eux.
Des pièces qui ne trouvent pas de place dans le puzzle complexe mais fragile de chez nous.
La décennie rouge…
L’élimination physique de tous ceux qui ne correspondaient pas au modèle nouveau qui avait été choisi ou de ceux qui s’y opposaient.
La ou les pièces du puzzle concurrentes étaient candidates à être éliminer.
Même au prix du sang.
Une épuration qui n’a pas dit son nom.
Ne vous trompez pas, nous n’en sommes pas définitivement sortis.
La crise du modèle est plus que jamais présente.
L’ignorance de nos responsables l’a entretenue.
Certains diront volontairement entretenue.
Tout ça pour dire que nous avons besoin d’exemples à suivre propres à nous et qu’il appartient à nos élites sociales ou politiques de les incarner.
Quelles que soient leurs différences – leur sensibilité, leur culture, leur revendication identitaire, leur appartenance idéologique.
Ce qui importe est que les personnes aient pour seul souci l’avenir commun, qu’elles se respectent et fassent preuve de tolérance les unes vis à vis des autres.
L’essentiel est que les personnes qui prétendent à ce rôle servent d’exemples à suivre, qu’ils soient des guides éclairés.
Le peuple et les jeunes algériens – qui prétendent à la participation à la construction du destin commun – ont besoin de modèles de probité morale et intellectuelle.
Le climat social, inquiète particulièrement, en ces temps de crise politique et économique…pour ne pas en rajouter avec les guéguerres d’ego comme ce qui est en train de se produire à l’intérieur de l’Assemblée nationale.
La prétention à un cinquième mandat inquiète encore plus la communauté nationale.
Ce ne sont pas ceux qui veulent nous vendre cette éventualité ou même les autres – ceux qui se nourrissent à la mamelle du système – qui doivent nous servir d’exemple à suivre.
Ils ont montré qu’ils sont de mauvais modèles.
Je ne sais pas vous mais moi je pense que nous sommes condamnés à bien et vite faire le tri.
A rejeter les modèles qui ont porté et qui portent encore préjudice à l’image de l’Algérie.
Nous devons faire preuve de lucidité et dès maintenant bien choisir.
Il y va de l’avenir de notre pays et de celui des générations futures.
Propos du Dr Boudarene, braqués par Akli Derouaz .

L’Algérie de l’énigme

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L’Algérie de « l’ère démocratique » n’a jamais connu une situation sociopolitique aussi délétère que celle qui la caractérise aujourd’hui. Une tension persistante à haut niveau, la suspicion au quotidien et une méfiance permanente dues au manque de confiance réciproque se sont en effet emparées de la classe politique nationale, et des citoyens, de sorte que même des partisans d’une même cause se livrent une guerre d’intérêts à visage découvert.
Quant à la guéguerre entre opposants , c’est une autre paire de manches ; tant et si bien que le pays, dorénavant, se meut au gré de mille et une contradictions et dissensions, terreau incontestable des tristes réalités qui, sous d’autres cieux, ont généré le pire. Est-il besoin de rappeler ces malheureuses affaires de Chakib Khellil et de Khalifa à ces autres faits  qui touche à la fois les ex généraux et bien sur le tollé général entre les décideurs  Bouchouareb  ex : ministre de la république et l’homme d’affaire Issad Rebrab  et bien sur cette  burlesque affaire de 701 kgs de cocaine ,  dans les relents expectorants qui, ces jours ci, ont secoué le pays et font tache d’huile et qui, bien au contraire, ont provoqué d’autres rebondissements notamment la nouvelle crise constitutionnelle qui touche l’Assemblée Populaire Nationale(APN). L’hypocrisie politique qui transforme en vérité le mensonge et en mensonge la vérité.
Tout cela ne constitue, cependant, que la face visible de l’iceberg qui, a priori, permet de savoir ce que pense la classe politique, en générale silencieuse jusque là, de tout ces changements.  La face invisible, quant à elle, cache sournoisement les intentions réelles de chaque homme politique, notamment les affidés du régime en place, sur ce débat éminemment politique.
– Slimane Alem .

Tunisie : requiem pour un consensus

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Trois ans après le prix Nobel de la paix qui récompensait la médiation engagée avec succès par le Quartet, le compromis politique issu du dialogue national a volé en éclats. Et maintenant ?

En lieu et place d’une célébration officielle de l’anniversaire du prix Nobel de la Paix, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) lance cette année un mot d’ordre de grève générale. Le syndicat, membre du Quartet lauréat en 2015, appelle à une mobilisation dans le secteur public pour la fin du mois d’octobre.

L’ambiance était tout autre il y a trois ans, lors de la remise du prix. Le secrétaire général de l’époque, Houcine Abassi, se félicitait alors que les partis aient « réussi à faire primer l’intérêt du pays et du peuple sur les considérations personnelles étroites ». À l’unisson du président Beji Caïd Essebsi : « Ce n’est pas un hommage seulement au Quartet, [ce prix] consacre le chemin que nous avons choisi, celui de trouver des solutions consensuelles. »

Le comité du Nobel ne disait pas autre chose, saluant le compromis engagé par l’UGTT – avec l’Utica (patronat), la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et l’Ordre national des avocats – pour sortir le pays de la crise. Depuis, le consensus à la tunisienne est devenu un élément de langage censé démontrer que le pays faisait exception.

https://www.jeuneafrique.com/mag/638044/politique/tunisie-requiem-pour-un-consensus/

L’opposant algérien Elias Rahmani lance un appel à la communauté internationale

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Le président de groupe d’opposition algérien « Le front des forces vives » ,  a lancé le 1er octobre un appel sous forme de déclaration, dénonçant l’illégitimité des accords que la communauté internationale passe avec les instances algériennes.

« Le principe d’un accord est d’être gagnant-gagnant explique-t-il, mais la logique actuelle dans les accords est obscure et éloignée des intérêts du pays ».

Il assure que c’est une information et un témoignage aux générations futures. Le chef des FFV appelle à ce que le peuple puisse exprimer son droit légitime et dénonce la mise en scène politique qu’il qualifie de farce théâtrale.

Rahmani revient également sur les déclarations de l’ancien ambassadeur de France à Alger et ex-chef de la DGSE Bernard Bajolet concernant la santé de Bouteflika et son impact sur le pouvoir

Dans Le Figaro, Bajolet déclarait « le président Bouteflika, avec tout le respect que j’éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement ». Plus tard il assurait « ne pas souhaiter qu’on le débranche », en parlant de « la momification du pouvoir algérien qui permet à certains groupes de se maintenir au pouvoir et de continuer à s’enrichir ».

La chaîne de Rahmani sur Youtube rassemble plus de 2 millions de vues (toutes vidéos). Son groupe se dit « composé exclusivement de patriotes nationalistes algériens partageant le même objectif et la même vision pour débarrasser l’Algérie du gang qui la contrôle. Les membres des forces vives sont des patriotes qui participent pleinement et efficacement à la lutte contre la dictature, la tyrannie, l’ignorance, l’injustice et la supercherie, ainsi que contre tout préjudice causé aux intérêts de la nation..» (Source présentation du groupe sur les différents réseaux sociaux)

Voici la déclaration des FFV

« Pour une Algérie espace de liberté et de Justice

Dans le cadre de notre engagement nationaliste et patriotique, nous déclarons à la face du monde et de toutes les instances nationales et internationales que le pouvoir en Algérie est vacant. Une bande de scélérats et usurpateurs sont aux commandes du pays en toute illégalité. Le pseudo-président dont ils se servent pour gouverner par lettre et par fausses déclarations est inapte à l’exercice de toute fonction et doit être mis sous tutelle même pour ce qui relève de ses intérêts privés.
Les pays du monde entier ainsi que les grands opérateurs économiques n’ignorent pas le fait que le pouvoir en Algérie est hors de toute légalité.
De ce qui précède nous déclarons que tout accord de quelque nature que ce soit conclu avec l’Algérie peut être frappé de nullité puisqu’aucune autorité n’est légitimement représentative de l’Algérie et de ses intérêts ni de celles de son peuple population actuelle et future. L’Algérie se réserve le droit de rendre caduque tout accord, contrat ou toute autre forme de convention nécessitant une légitimité du pouvoir. Toutes les nominations à des fonctions supérieures sont nulles et ce depuis la date de l’indisponibilité du président Bouteflika donc depuis Avril 2013, rendant par le même fait nul tout accord signé par les responsables à commencer par les chefs de gouvernements successifs. L’Algérie se réserve le droit de porter à l’arbitrage international en temps opportun tout accord en défaveur aux intérêts de notre pays et de son peuple. Nous appelons les gouvernements et les organisations internationales à faire preuve de sincérité et de réalisme politique et de ne plus cautionner les agissements des régents d’Alger. Les conséquences peuvent être graves pour la stabilité de la région Afrique du Nord et pour la région ouest méditerranée. Le peuple se révoltera un jour et demandera des comptes « .

 Communiqué de FFV .

Selon le maire d’Alger-centre, « les habitants sont en partie responsables des inondations »

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Vue sur la baie d'Alger depuis Bab Edjdid - La Casbah d'Alger - View on the bay of Algiers - photography of the Kasbah of Algiers

En début de semaine, la capitale algérienne s’est retrouvée noyée sous les eaux. Des élus locaux se disent « dépassés » par le risque d’inondation. Pour le maire d’Alger-centre, Abdelhakim Bettache, les torts doivent être partagés.

Il reste encore une traînée de sable et de terre au sol, rappelant la difficile nuit que les habitants du quartier de Hussein Dey (est d’Alger) ont vécu, lundi 1er octobre. Il était un peu plus de 20 heures lorsqu’un violent orage s’est abattu sur la capitale. En l’espace d’une demi-heure, il est tombé l’équivalent d’un mois de pluie, soit 30 mm d’eau.

« C’est comme si un robinet avait été ouvert au-dessus de nos têtes. La commune s’est transformée en une piscine géante », se désole Abdelkader Benaïda, maire de la commune de Hussein Dey.

Plusieurs autres quartiers d’Alger, notamment Ruisseau, Belouizdad et Kouba, ont rapidement été inondés. En quelques minutes, les eaux pluviales se sont infiltrées partout : dans les maisons, dans les commerces, sous les trémies et jusque dans certaines stations de métro. Elles ont également envahi les couloirs de l’hôpital Nafissa Hamoud à Hussein Dey, obligeant une partie du personnel médical à prêter main-forte aux agents d’entretien municipaux. Dans ce décor chaotique, le trafic du tramway a été interrompu et plusieurs routes ont été coupées à la circulation durant plusieurs heures.

Une situation récurrente

À chaque forte pluie, le scénario se répète. Dix-sept ans après les inondations meurtrières dans le quartier populaire de Bab El Oued, qui avaient coûté la vie à plus de 1 000 personnes et blessé des centaines d’autres en novembre 2001, Alger reste vulnérable face à une telle catastrophe naturelle.

QUELQUES JOURS PLUS TÔT, LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU AVAIT DÉCLARÉ QUE LA CAPITALE ÉTAIT À L’ABRI DES RISQUES D’INONDATION

Le gouvernement avait pourtant assuré que la capitale était cette fois mieux préparée. Quelques jours plus tôt, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, avait ainsi déclaré que la capitale était « à l’abri des risques d’inondation ». « Toutes les infrastructures réalisées à Alger ces dernières années ont permis de préserver totalement la ville du phénomène des inondations » .

Source , jeune Afrique .

https://www.jeuneafrique.com/639993/societe/selon-le-maire-dalger-centre-les-habitants-sont-en-partie-responsables-des-inondations/

Espace euro-Méditerranéen : Espoirs et désillusions

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Au milieu des années 90, l’Europe et ses voisins de la rive sud de la Méditerranée se sont lancées dans un ambitieux projet de mise en place d’une zone commune de coopération et de développement. Un espace que l’on voulait alors de paix, de liberté et de prospérité partagée.
L’adhésion était massive et les espoirs réels. Près de 25 ans après la tenue de la conférence de Barcelone, il est inutile de se hasarder à faire un bilan de ce processus. Ni paix, ni prospérité. Pis encore, cette Méditerranée que l’on voulait de liberté s’est, au grès des évènements, transformée en carrefour de l’horreur et de la barbarie. Plus de 1200 migrants sont depuis le début de l’année en tentant de joindre l’Europe depuis la Libye. Les régimes autoritaires qui devaient disparaitre pour laisser s’installer la démocratie et l’État de droit sans plus que jamais renforcés par une conjoncture difficile marquée par la menace terroriste.
Le 11 septembre 2001, l’Union Pour la Méditerranée (UPM) et le printemps dit «arabe» ont eu raison de la volonté affichée dans le cadre du processus de Barcelone et des espoirs que celui-ci a suscités.
Force est de constaté qu’aujourd’hui, tous les débats concernant l’espace euro-méditerranéen s’articulent autour de deux sujets majeurs : le terrorisme et l’immigration illégale. Et ce ne sont pas les derniers sommets européens ou les échanges entre les pays des deux rives de la Méditerranée qui vont apporter une quelconque contradiction.
Tout récemment, les 27 + 1 dirigeants de l’Europe et de la Grande Bretagne se sont réunis à Salzbourg (Autriche) pour parler des migrants, de la sécurité intérieure et du Brexit. La veille, le 17 septembre courant, la Chancelière allemande Angela Merkel s’est rendue à Alger pour évoquer le cas des ressortissants algériens en situation irrégulière en Allemagne. Ce qui illustre parfaitement la mise en veille, voire l’abondant du projet euro-méditerranéen au profit de dossiers qui, sur le plan interne à chaque pays, sont politiquement plus porteurs tels que la lutte contre le terrorisme et la gestion des flux migratoires.
Des sujets, brulants pour les uns et porteurs pour les autres, et sur lesquels des accords sont rapidement conclus entres les dirigeants européens et ceux de leurs partenaires méditerranéens, en particuliers des pays d’Afrique du Nord. Ces ententes sont souvent faites au détriment des libertés et des droits de l’Homme comme l’atteste l’accord conclu entre l’UE et la Maroc où l’argent est échangé contre une certaine façon de gérer ou de stopper l’arrivée des migrants subsahariens et de les empêcher, par des méthodes inhumaines, de se rendre en Europe. Ceci, sans oublier les cautions de l’UE pour les politiques autoritaires et liberticides qu’exercent certains régimes comme en Algérie ou en Turquie.

Hakim TAIBI

L’OBSESSION. (Première partie)

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Le système comme le pouvoir qu’il a enfanté avec ses dirigeants qui le composent, ne se cherchent plus, puisque plus rien ne les inquiète ni les menace.
Peu importe quand, et comment ce système est né. Il veille à sa survie avec des mutations parfois par héritage, parfois par tripatouillage il ne se console point de ce que le peuple auras à dire, ou à revendiquer tant la diversion portant ses fruits est omniprésente avec cet éternel émerveillement et ce récurent rachat de la paix sociale où cette rhétorique, pareille à une
cerise sur le gâteau . Ce gâteau pétri par les « Bonnets et Cols Blancs de l’Elysée ».
Quant à ceux et celles qui vont être sacrifiés dans l’indifférence et l’insouciance, ils sont déjà des oubliés dès lors où ils sont mourants. Il faut à présent s’occuper des survivants, faire d’eux des obéissants des dociles à l’échine courbée et la tête baissée.
Affamer les récalcitrants n’est pas de nature à les calmer. Ghettoïser une région avant de la plonger dans les effritements clairsemés de l’ethno-confessionnalisme est une nouvelle recette née des laboratoires des bottes cirées. Pourtant depuis des siècles la coexistence dans l’inter communautarisme a été un exemple et une référence dans le respect mutuel et le partage des valeurs. Ceci n’échappe à personne que si la vallée du M’Zab dont il s’agit est plongée dans cette spirale, d’autres volcans sociaux chauffent dans les entrailles de cette terre qui n’a que trop payé.
La Kabylie trop belle et toujours rebelle a payé le plus lourd tribu tant dans ses maquis révolutionnaires sous sa dénomination de W3. Région dont le sang versé se calcule au litre/mètre carré (quand ailleurs l’unité est le litre/Km carré). Cette Kabylie restera le fer de lance de toutes les revendications. Malheureusement, la population du reste du pays, comme dans
une forme de frustration et de mendicité est restée sourde et indifférente quand elle ne fait pas le travail du pouvoir, qui est de nourrir la haine et le reniement.
Cette région que le pouvoir ne cesse de troubler par ses répliques et bien souvent ses provocations se trouve des actions et positions légitimes pour mater la rébellion et étouffer la revendication.

***Bihmane Belattaf***