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dimanche 13 octobre 2024
ChroniqueConfidences d'un Ami

Confidences d’un Ami

Acteur social, militant, producteur d’idées et agitateur culturel – terme cher à Lénine-,  par ces paroles, il réveille les plaies et bouscule les endormissements envahissant nos dernières énergies. Le Docteur Boudarene, à l’avant-garde d’une prise de parole citoyenne, populaire, jamais populeuse, sincère et raisonnée, nous livre la nécessaire réflexion de fond, que nous devons à défaut de mener, partager.
L’exemplarité, dans notre pays n’est pas à l’ordre du jour.
Elle repassera.
Avec tout ce qui se passe en ce moment au sommet de l’État, ce n’est pas joli.
Il n’y a que de mauvais exemples, des modèles à ne pas suivre et ce sont des responsables de haut niveau, civils ou militaires.
C’est ainsi depuis toujours, depuis l’indépendance, peut-être même avant.
Des responsables qui n’ont de souci que l’enrichissement personnel grâce à leur position.
Une prévarication coupable des richesses nationales.
Des responsables en devenir, déjà prêts à toutes les forfaitures.
L’on se demande alors, pourquoi les plus jeunes vont chercher ailleurs leurs modèles.
Pourquoi ils ont été les trouver en Afghanistan ou en Iran, il y a une trentaine années.
Et pourquoi ils vont aujourd’hui les ramener de l’Arabie Saoudite.
C’est que les modèles que nous avons par ici ne sont pas jolis.
Mais quand ils sont empruntés, les modèles ne conviennent jamais.
En particulier quand ils veulent « faire table rase » de ce qui s’y trouve déjà.
Leur intégration, dans le puzzle local – parce qu’il faut les « digérer » -, pose alors problème.
Ils entrent en conflit avec le « modèle indigène » – mauvais, il faut le souligner – et cela fait mal.
Cela fait des dégâts.
Ils, les dégâts, sont encore plus importants quand les modèles importés entrent en conflit, entre eux.
Des pièces qui ne trouvent pas de place dans le puzzle complexe mais fragile de chez nous.
La décennie rouge…
L’élimination physique de tous ceux qui ne correspondaient pas au modèle nouveau qui avait été choisi ou de ceux qui s’y opposaient.
La ou les pièces du puzzle concurrentes étaient candidates à être éliminer.
Même au prix du sang.
Une épuration qui n’a pas dit son nom.
Ne vous trompez pas, nous n’en sommes pas définitivement sortis.
La crise du modèle est plus que jamais présente.
L’ignorance de nos responsables l’a entretenue.
Certains diront volontairement entretenue.
Tout ça pour dire que nous avons besoin d’exemples à suivre propres à nous et qu’il appartient à nos élites sociales ou politiques de les incarner.
Quelles que soient leurs différences – leur sensibilité, leur culture, leur revendication identitaire, leur appartenance idéologique.
Ce qui importe est que les personnes aient pour seul souci l’avenir commun, qu’elles se respectent et fassent preuve de tolérance les unes vis à vis des autres.
L’essentiel est que les personnes qui prétendent à ce rôle servent d’exemples à suivre, qu’ils soient des guides éclairés.
Le peuple et les jeunes algériens – qui prétendent à la participation à la construction du destin commun – ont besoin de modèles de probité morale et intellectuelle.
Le climat social, inquiète particulièrement, en ces temps de crise politique et économique…pour ne pas en rajouter avec les guéguerres d’ego comme ce qui est en train de se produire à l’intérieur de l’Assemblée nationale.
La prétention à un cinquième mandat inquiète encore plus la communauté nationale.
Ce ne sont pas ceux qui veulent nous vendre cette éventualité ou même les autres – ceux qui se nourrissent à la mamelle du système – qui doivent nous servir d’exemple à suivre.
Ils ont montré qu’ils sont de mauvais modèles.
Je ne sais pas vous mais moi je pense que nous sommes condamnés à bien et vite faire le tri.
A rejeter les modèles qui ont porté et qui portent encore préjudice à l’image de l’Algérie.
Nous devons faire preuve de lucidité et dès maintenant bien choisir.
Il y va de l’avenir de notre pays et de celui des générations futures.
Bonne journée.
L’exemplarité, dans notre pays n’est pas à l’ordre du jour.
Elle repassera.
Avec tout ce qui se passe en ce moment au sommet de l’État, ce n’est pas joli.
Il n’y a que de mauvais exemples, des modèles à ne pas suivre et ce sont des responsables de haut niveau, civils ou militaires.
C’est ainsi depuis toujours, depuis l’indépendance, peut-être même avant.
Des responsables qui n’ont de souci que l’enrichissement personnel grâce à leur position.
Une prévarication coupable des richesses nationales.
Et des responsables en devenir déjà prêts à toutes les forfaitures.
L’on se demande après pourquoi les plus jeunes vont chercher ailleurs leurs modèles.
Pourquoi ils ont été les trouver en Afghanistan ou en Iran, il y a une trentaine années.
Et pourquoi ils vont aujourd’hui les ramener de l’Arabie Saoudite.
C’est que les modèles que nous avons par ici ne sont pas jolis.
Mais quand ils sont empruntés, les modèles ne conviennent jamais.
En particulier quand ils veulent « faire table rase » de ce qui s’y trouve déjà.
Leur intégration, dans le puzzle local – parce qu’il faut les « digérer » -, pose alors problème.
Ils entrent en conflit avec le « modèle indigène » – mauvais, il faut le souligner – et cela fait mal.
Cela fait des dégâts.
Ils, les dégâts, sont encore plus importants quand les modèles importés entrent en conflit, entre eux.
Des pièces qui ne trouvent pas de place dans le puzzle complexe mais fragile de chez nous.
La décennie rouge…
L’élimination physique de tous ceux qui ne correspondaient pas au modèle nouveau qui avait été choisi ou de ceux qui s’y opposaient.
La ou les pièces du puzzle concurrentes étaient candidates à être éliminer.
Même au prix du sang.
Une épuration qui n’a pas dit son nom.
Ne vous trompez pas, nous n’en sommes pas définitivement sortis.
La crise du modèle est plus que jamais présente.
L’ignorance de nos responsables l’a entretenue.
Certains diront volontairement entretenue.
Tout ça pour dire que nous avons besoin d’exemples à suivre propres à nous et qu’il appartient à nos élites sociales ou politiques de les incarner.
Quelles que soient leurs différences – leur sensibilité, leur culture, leur revendication identitaire, leur appartenance idéologique.
Ce qui importe est que les personnes aient pour seul souci l’avenir commun, qu’elles se respectent et fassent preuve de tolérance les unes vis à vis des autres.
L’essentiel est que les personnes qui prétendent à ce rôle servent d’exemples à suivre, qu’ils soient des guides éclairés.
Le peuple et les jeunes algériens – qui prétendent à la participation à la construction du destin commun – ont besoin de modèles de probité morale et intellectuelle.
Le climat social, inquiète particulièrement, en ces temps de crise politique et économique…pour ne pas en rajouter avec les guéguerres d’ego comme ce qui est en train de se produire à l’intérieur de l’Assemblée nationale.
La prétention à un cinquième mandat inquiète encore plus la communauté nationale.
Ce ne sont pas ceux qui veulent nous vendre cette éventualité ou même les autres – ceux qui se nourrissent à la mamelle du système – qui doivent nous servir d’exemple à suivre.
Ils ont montré qu’ils sont de mauvais modèles.
Je ne sais pas vous mais moi je pense que nous sommes condamnés à bien et vite faire le tri.
A rejeter les modèles qui ont porté et qui portent encore préjudice à l’image de l’Algérie.
Nous devons faire preuve de lucidité et dès maintenant bien choisir.
Il y va de l’avenir de notre pays et de celui des générations futures.
Propos du Dr Boudarene, braqués par Akli Derouaz .

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