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samedi 7 septembre 2024
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Les étoiles se souviennent de tout

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« Les étoiles se souviennent de tout » le nouveau roman de Youcef Zirem aux éditions Fauves. Comment un groupe de résistants kabyles ont sauvé des enfants juifs dans paris sous l’occupation. Une merveille de la littérature.
« Les étoiles se souviennent de tout » est le nouveau roman de l’écrivain Youcef Zirem.
Un rafraîchissement poétique du style dans cette nouvelle rentrée littéraire pour les amoureux et passionnés du livre. Une immersion éblouissante dans le Paris et la Kabylie des années 40.
Ce roman « Les étoiles se souviennent de tout » de mon ami Youcef ZIREM, est le bienvenu dans le paysage littéraire. Youcef Zirem vient une nouvelle fois nous surprendre pour notre plus grand bonheur avec une merveille de la littérature qui interpelle le coeur et l’esprit.
« Les étoiles se souviennent de tout  » parait chez Fauves Editions, c’est une plongée dans l’histoire, le roman se déroule dans les années 40 entre Paris et la Kabylie.
On retrouve des pans de l’histoire souvent méconnus, une histoire humaine poignante. Comme un magicien des mots Youcef Zirem sait si bien jongler entre le roman et l’histoire pour étancher la soif du lecteur. On se prend d’affection pour les personnages on évolue avec eux dans cette époque trouble écorchée des années 40.
Ce roman raconte une épopée vraie, comment des résistants kabyles aidés par la grande mosquée de paris et de son recteur le cheikh Si Kaddour Benghabrit ont redoublé d’efforts pour sauver des enfants juifs dans paris sous l’occupation. Des tracts sont rédigés en langue kabyle pour ne pas éveiller les soupesons des nazis et de la Gestapo appellent les kabyles à aider les enfants juifs pour les sauver de la déportation, d’une mort certaine.
Ce roman soulève des questions, apporte des réponses et nous aide à comprendre la complexité des situations humaines sous un regard philosophique pour dénouer les nœuds et enlever les brumes qui nous empêchent de voir certaines vérités et rendre hommage à certains engagements fraternels humains. Ce fabuleux livre de Youcef Zirem nous éclaire et nous rend plus humains.
Brahim SACI.

Mouwatana : Résolution politique

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L’Algérie vit une crise politique majeure. Le régime politique imposé aux Algériens est à bout de souffle et la rupture entre gouvernants et citoyens est définitivement consommée.

Ce régime fondé sur la force, l’appropriation des moyens de la nation par des groupes à des fins privatives, la corruption systématisée et programmée et la spoliation des biens matériels et moraux des Algériens par une caste devenue étrangère à son propre pays, ne peut en aucun cas offrir de nouvelles perspectives pour le pays.

L’Algérie aura à négocier, par la force des choses et dans un proche avenir, un nouveau système politique qui prenne en compte les aspirations et les besoins fondamentaux, matériels et moraux des citoyens. Une bonne gouvernance étant, par ailleurs,  tributaire d’une classe politique compétente et intègre.

Les élections présidentielles de 2019 peuvent être une opportunité pour un changement de régime sans violence et sans déstabilisation pour le pays. Le 5ème mandat pour l’actuel Président, illégal du point de vue constitutionnel et immoral au vu de l’état de santé de l’intéressé, ne peut que prolonger et complexifier la crise et n’être en aucun cas sa résolution. Le bilan pathétique des quatre mandats et le désastre général de l’état des lieux sont loin de plaider en faveur d’une quelconque
continuité.

Il n’y a aucune autre solution viable et raisonnable en dehors du départ de l’actuel Président et des hommes dont il s’est entouré avec lesquels il a édifié son régime. Le Président Bouteflika a déjà presque réussi son pari : celui de rester jusqu’à la fin de ses jours sur le trône même si en contrepartie l’Algérie devait être sacrifiée. Y a-t-il plus grande trahison pour son pays ?

Du point de vue de la Nation, l’interminable règne de cet homme aura été extrêmement couteux tant au plan de la gouvernance – erratique, médiocre et inefficace- mais plus encore au plan moral, la vertu ayant été remplacée par le vice comme principe de
fonctionnement de l’Etat ! Le changement est donc non seulement nécessaire mais aussi inéluctable. Nous le
souhaitons et nous le voulons au moindre coût possible.

Le meilleur scénario à espérer pour l’avenir est que toutes les parties qui ont un rôle dans la vie politique du pays acceptent une évolution notable, dès l’élection présidentielle de 2019. Malheureusement, telle ne semble pas être la voie choisie.
Pour le moment, seul le peuple est dans un état d’esprit de refus de la mascarade du 5 ème mandat. La pression de la situation économique et sociale est telle, qu’un refus du peuple s’exprimant dans la rue n’est plus une vue de l’esprit, avec les conséquences que l’on peut imaginer.

Au vu de ces éléments, Mouwatana fait les propositions suivantes pour sortir le pays de cette impasse historique et l’engager sur la voie de l’édification de l’Etat de droit :

1) Renoncement au 5ème mandat où à son prolongement, ou même à une succession de pure forme.
2) Élection présidentielle ouverte, avec des garanties politiques négociées, permettant l’émergence d’une personnalité proposant la refonte des institutions d’état.
3) Sous l’égide du Président élu, mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour gérer le quotidien et préparer les conditions idoines pour une véritable relance socio-économique.
4) Mise en place d’un processus constituant avec l’ensemble des partenaires politiques et de la société civile pour aboutir à une Constitution répondant aux attentes du pays (une Constitution modèle sera proposée par Mouwatana). Cette Constitution devrait valider un régime semi-présidentiel plus équilibré, avec un gouvernement responsable face aux élus du peuple, un pouvoir judiciaire indépendant de l’exécutif et des contre-pouvoirs sérieux, avec une cour constitutionnelle indépendante. Elle devra être approuvée par le peuple lors d’un référendum.
5) Les lois touchant aux libertés publiques, aux médias, aux partis politiques, aux élections etc… devront être amendées en fonction des nouvelles données.
6) Les nouvelles institutions devront être élues sous l’égide d’une commission électorale indépendante de l’exécutif et ayant la haute main sur l’ensemble du processus.
7) La fin du mandat présidentiel laissera place à une véritable compétition politique concernant cette fois-ci les programmes et les visions politiques.

Document officiel : Résolution Politique

L’association UEAF organise une conférence sous le thème « Étudiants étrangers, quelles perspective ? » à l’université de la Sorbonne

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L’UEAF, Union des étudiants Algériens de France et l’UNEF, Union Nationale des étudiants de France organisent conjointement une conférence sur le thème « Etudiant-e-s Etranger-e-s, Quelles perspectives ? », elle aura lieu le 24 octobre 2018 à partir de 18h30 à l’université de la Sorbonne (Ex-upmc).

Cette conférence sera animée par des spécialistes des questions juridiques liées aux ressortissants étrangers en France ainsi que des universitaires :

Jean TAQUET, consultant en immigration – juriste français, membre honoraire d’un barreau américain.
Abderrahim MOUSSAOUER, Doctorant chercheur à l’Université Pari XIII
Samir OUGUERGOUZ, Juriste et fondateur de la plateforme defendresesdroits.com.
Ahcene ZAHRAOUI, Sociologue et chercheur au CNRS.

L’association « Union des étudiants Algériens de France » à l’initiative de cet évènement, est une organisation associative à caractère socioculturel créé en 1993. Elle se veut un espace d’information et d’orientation, en vue de réduire par ses actions, les difficultés administratives et juridiques rencontrées par la communauté estudiantine étrangère.
Par sa fonction d’échange interculturel, l’UEAF est un cadre permettant aux étudiants de tisser des liens de solidarité et de participer à l’animation de la vie universitaire.

L’UEAF s’est donné pour mission de défendre les droits des étudiants étrangers au sein même des structures universitaires et de les accompagner dans leurs démarches administratives et juridiques auprès de différentes institutions françaises. Elle organise des manifestations diverses pour la promotion de la culture méditerranéenne en général et algérienne en particulier (conférences, expositions, colloques, concerts…).
Lors de cette conférence les intervenants évoqueront de leurs points de vue, les difficultés juridiques et administratives rencontrées par les étudiants étrangers, Algériens en particulier, lors des procédures de changement de statut, cette procédure représente une étape cruciale pour un étudiant étranger en France.

En vue d’accéder dans les cadres fixés par la loi à des statuts permettant l’accès à une activité salariale ou libérale. La loi prévoit en effet l’intégration des étudiants dans le cadre des besoins de l’économie, ceux-ci sont clairement définis. Ils font face à une bureaucratie lourde et contraignante, à un système de gestion chaotique et opaque au sein des préfectures et à  l’indisponibilité voire l’inexistence de l’information. Jusqu’en 2016 (Année de l’adoption du projet de loi relatif aux droits des étrangers, dont la mesure phare, le titre pluriannuel de séjours, proposé par l’UNEF), les étudiants sont systématiquement obligés de monter d’énormes dossiers pour leurs demandes de renouvellement de titre de séjours à la fin de chaque année, ce qui représente un facteur de stress pour beaucoup d’entre eux.

Cette demande doit contenir entre autres, une justification de ressources suffisantes (6500 euros en 2017) et une inscription valable dans un établissement français reconnu par l’état, celle-ci est soumise à études par les services de la préfecture et peut dans certains cas essuyer des refus suivis d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ; Depuis l’adoption du projet de loi relatif aux droits des étrangers, les étudiants étrangers ont acquis le droit au titre pluriannuel de séjours, il reçoivent de facto un titre valable pour toute la durée du cycle d’études dans lequel ils sont inscrit, mais voila que cette loi exclue les ressortissants algériens, qui eux sont toujours régis par les accords franco-algérien de 1968.

Tout ceci n’est qu’une infime partie des déboires juridiquo-administratif des étudiants étrangers en France, L’association UEAF à travers ses actions et sa présence sur le terrain et à l’intérieur même des structures universitaires, tente de répondre à un besoin d’information de plus en plus conséquent et met en exergue les défauts de gestion de l’administration française en étant une force de proposition.

Une liste assez précise de difficultés administratives rencontrées par les étudiants étrangers en France, est exposée sur le site de l’UNEF à cette adresse url:
http://unef.fr/2018/04/14/quelles-sont-les-difficultes-rencontrees-par-les-etudiant-e-s-etranger-ere-s/

Lien de l’événement :
https://www.facebook.com/events/177329406520240/

Adresse :

5 Place Jussieu, 75005 Paris.

Metro : lignes 7 et 10.

station : Jussieu

Bus : 67,89.

Par S.Denane

Chronique

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– J’apprends par Mohand, mon voisin pas le prof à la retraite, lui s’en fout, ses enfants sont grands mais le menuisier, il m’annonce non sans un brin de fierté, que pour la quinzième fois Tizi obtient les meilleurs résultats au bac. Tenté à la fois d’être fier de la Kabylie et je l’avoue, ça me fait quelque chose…pour qui s’en souvienne, je suis tiraillé, tout de même.  La raison de mon courroux? Le visa d’études. Après avoir été formés aux prix d’efforts et de sacrifices; les mômes se barrent, les parents se voient dessaisis de leur désir de continuité. C’est toujours bien de dire, je dois faire un tour voir les gosses à Paris ou ailleurs. Mesure-t-on vraiment les conséquences d’un tel drame? les jeunes qui partent n’écoutent pas Cix-el Hesnaoui, pourtant ils devraient, win iruhen ur d yettughal. C’est une saignée adisserr rebi tagura.
Ce n’est bien entendu pas un reproche aux jeunes en quête de liberté, ils ont leurs raisons, elles sont souvent justes, je dis juste…écoutez el hesnaoui, peut être que!
– Akli Drouaz .

Le témoignage bouleversant de Ramia, ancienne esclave sexuelle de Daech

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TÉMOIGNAGE – Alors que le prix Nobel de la Paix 2018 a été remis à Nadia Murad et Denis Mukwege pour leurs efforts dans la lutte contre « les violences sexuelles en tant qu’arme de guerre », Ramia Daoud Ilias, 16 ans, raconte dans un livre son année passée dans les griffes des plus hauts chefs de l’Etat islamique.

A 12 ans, elle a vécu l’enfer… et elle en est revenue. Ramia Daoud Ilias fait partie des plus de 3.000 femmes et jeunes filles yézidies capturées par l’Etat islamique en raison de leur foi – un monothéisme teinté d’Islam qui plonge ses racines dans l’Iran antique -, avant d’être réduites en esclave sexuelle.

Quelques jours après l’attribution du prix Nobel de la paix 2018 à Nadia Murad, ex-esclave de Daech, et Denis Mukwege, gynécologue au Congo, « pour leurs efforts pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre », Ramia Daoud Ilias a tenu à raconter, avec sa mère, son année de calvaire dans un livre : « Prisonnières ». Il en ressort un récit édifiant, un combat pour la survie, de l’Irak à l’Allemagne, de sa capture à sa nouvelle vie en passant par sa fuite. A 16 ans, elle témoigne pour ne pas qu’on oublie les milliers d’autres Yézidies capturées, et encore prisonnières.

Sa vie sous Daech

« Ma capture était un jour très difficile, ils nous ont mis chacun d’un côté, je n’oublierais jamais ce jour-là. [Ramia vivait alors dans un village du nord-est de l’Irak, dans la province du Sinjar, ndlr]. J’ai été vendue là où l’on vendait les esclaves sexuelles : des hommes prenaient les filles qui leur plaisaient. Ils ont choisi un groupe de filles, et on a été transférées à Kojo [un village au nord de l’Irak, ndlr]. J’ai été achetée par un homme du nom de Abou Hârith. On m’a emmené avec ma cousine dans la maison de cet homme, à Mossoul. Tous étaient des combattants de Daech. C’était très dure la vie avec eux. […]

J’ai été revendue plusieurs fois, la plupart du temps, je ne savais pas où j’étais. Et quand je demandais des nouvelles de ma famille, on me disait que c’était fini la famille, que mon père avait été décapité, que j’allais rester là, et qu’il fallait que je fasse mes prières. Ils me forçaient à réciter les prières de l’Islam, mais en cachette, je faisais toujours appel à ‘l’ange-paon’ [l’émanation de Dieu dans le yésidisme, ndlr] pour qu’il me vienne en aide et qu’il me libère ».

Sa fuite de Mossoul

« On voulait s’échapper de Mossoul et dans la maison où l’on était, on a eu la chance de trouver un téléphone portable, pour prévenir qu’on allait essayer de sortir. On était quatre filles, on a attaché toutes sortes de draps et de tissus ensemble et on est descendues par la fenêtre sans se faire voir. On a pris la fuite, on a marché, un taxi est venu, on a levé la main, il nous a pris et nous a déposé dans une maison. Ensuite, on a changé de maison et on pu manger, se laver, changer de vêtements. Mais aussi nous maquiller pour qu’on ne puisse pas être reconnues aux checkpoints.

Moi par exemple, j’ai les cheveux frisés et je me les suis lissés pour que l’on ne puisse pas me reconnaître : l’alerte avait été donnée et tous les checkpoints avaient notre signalement. Après plusieurs points de contrôle, on est sorti de Mossoul pour arriver dans la ville de Tall’Afar, à l’ouest du pays. Là-bas, on a marché deux nuits. La deuxième nuit, on est restées dans une maison parce qu’il y avait des bombardements aériens tout autour. Puis, on a repris la route vers un village où il y avait des Peshmergas kurdes. Ils nous ont logé, nous ont donné à manger et à boire. Les Peshmergas ont ensuite appelé directement mon oncle, et il est venu me retrouver […] ».

Sa vie après l’esclavage de l’Etat islamique

« Quand j’ai retrouvé ma tante Fazia, je lui ai raconté ce qu’ils m’avaient fait, qu’ils m’avaient violé. J’ai commencé à lui donner des détails, comment c’était arrivé… Elle m’a interrompu et m’a dit, ‘c’est fini ce temps-là, tu es en sécurité, il faut oublier’ […] Plus tard, quand j’ai retrouvé ma mère, je lui ai raconté aussi qu’ils m’avaient forcé, fait toute sorte de chose. Ça la rendait très triste, elle me disait aussi d’oublier, mais moi, je voulais me décharger : c’était un fardeau trop lourd à porter. […]

Ce que j’ai vécu était vraiment très dur, je continue à faire des cauchemars, je les vois me capturer à nouveau, je vois ces ennemis-là essayer de me violer encore et encore, je pleure dans mon sommeil. Et quand je me réveille, je pleure. […] J’ai décidé de raconter mon histoire dans ce livre, « Prisonnières », parce que ce n’est pas seulement la mienne : des milliers de filles yézidies ont été capturées, et des milliers sont encore prisonnières. Je veux qu’on puisse les aider et les libérer. […] Mon rêve c’est d’avoir toute ma famille réunie en Allemagne avec moi : mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs. Sinon je suis mes cours au lycée et je rêve de devenir médecin, je fais une prépa pour ça en Allemagne ».

Pour l’heure, Ramia est toujours sans nouvelles de son père et de trois de ses frères, tous capturés et enrôlés de force par le groupe Etat islamique.

 

Source : Europe1

Le FFS en crise: Salima Ghezali radiée, Chafaâ Bouaïche “suspendu”, Ahmed Sili démissionne

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Selon les statuts, les sanctions doivent être notifiées sous huitaine par le président de la commission de discipline. Or ce dernier a lui-même démissionné.

Salima Ghezali, journaliste, ex-conseillère de Hocine Aït Ahmed, député d’Alger a été radiée du FFS par la  commission nationale de médiation et de règlement des conflits tandis que le député Chafaa Bouaïche est “suspendu” pour une durée de six mois.

Des décisions que le président de la commission, Ahmed Sili, a refusé de valider en présentant sa démission. Ahmed Sili qui aurait subi de fortes pressions dans une commission composée de partisans de Ali Laskri, crée une autre situation de crise car selon les statuts, les sanctions doivent être notifiées sous huitaine par le président lui-même.

Les sanctions se retrouvent ainsi suspendues au règlement de cette question statutaire. Ahmed Sili entend s’expliquer devant le Conseil national dont la réunion est prévue pour le 19 octobre 2018. Pour des sources proches du FFS, la volonté d’éliminer Salim Ghezali est le fruit d’un accord entre les deux membres de l’instance présidentielle, Ali Laskri et Amokrane Cherifi.

La journaliste qui jouit d’un grand respect parmi les militants était considérée comme une concurrente potentielle à la direction du parti. L’argument de sa radiation, un article interpellant le chef d’état-major de l’ANP paru sur TSA, est “un prétexte grossier” explique-t-on.

“Salima Ghezali est une journaliste connue, elle a dirigé l’hebdomadaire La Nation et aussi Libre Algérie, elle a exprimé un point de vue qui n’engage qu’elle même. Le problème de Laskri et Cherifi est que son écrit a été très apprécié par les militants”.

Chafaâ Bouaïche, député de Bejaïa, a écopé d’une “suspension” de six mois. Très présent dans sa wilaya, Chafaâ Bouaïche a mené une activité énergique contre les “mafias locales – et notamment celle du foncier” et n’hésitait pas à engager des batailles médiatiques frontales contre le Wali et autres responsables locaux.

La décision “modérée” contre Bouaïche témoigne de la gêne qu’inspire ce député actif. Elle montre aussi à quel point que la “radiation” de Salima Ghezali pour un simple article est excessive et “politiquement motivée par une volonté d’éliminer un concurrent” estime une source au FFS.

 

Malik Tahir

huffpostmaghreb.com

Mise en détention provisoire de cinq généraux-majors

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Les cinq généraux-majors et un colonel ont comparu hier, dimanche 14 octobre 2018 devant le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida, ont été mis en détention provisoire, rapporte la chaîne de télévision privée Ennahar TV.

Les anciens commandant des première, deuxième et quatrième régions militaires, respectivement les généraux-majors Habib Chentouf, Saïd Bey et Abderrazak Chérif, ainsi que le général-major Nouba Menad, ancien commandant de la Gendarmerie nationale et le général-major Boudjemaâ Boudouar, ancien directeur central des finances au ministère de la Défense nationale, ont tous été mis en détention provisoire.

Ils ont été récemment limogés par le président Abdelaziz Bouteflika, puis ont été interdits de sortie de territoire par le Tribunal militaire de Blida.

Ces généraux sont poursuivis dans le cadre d’une vaste enquête relative au trafic d’influence et à divers abus de pouvoir.

“Les premiers éléments de l’enquête ont d’ailleurs révélé que ces généraux se sont accaparés des richesses incommensurables, profitant de leurs statut et grade”, rapportait le site ALG24.

 

Source : huffpostmaghreb.com

Israël a voulu empêcher une diffusion d’ « Envoyé spécial »

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L’ambassadrice d’Israël à Paris a demandé à France Télévisions d’annuler la diffusion d’un reportage sur la bande de Gaza, trop « négatif » pour l’État hébreu.

La démarche serait « inédite ». L’ambassadrice d’Israël a Paris, Aliza Bin Noun, a écrit mercredi une lettre à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, afin de réclamer l’annulation de la diffusion d’un reportage d’Envoyé spécial, finalement diffusé comme prévu le lendemain.

Le reportage en question, « Gaza : une jeunesse estropiée » a été réalisé auprès de jeunes habitants de la bande de Gaza, mineurs pour la plupart, blessés et amputés des suites de tirs à balles réelles de l’armée israélienne lors des « marches du retour », qui ont lieu tous les vendredis depuis la fin mars.

Dans son courrier, l’ambassadrice s’inquiète des « répercutions dommageables et dangereuses » de ce reportage sur la communauté juive de France. Selon elle, le document d’Envoyé spécial présente un « point de vue déséquilibré » et « met […] Israël en avant d’une façon très négative ». Le reportage est « susceptible d’inciter à la haine à l’encontre d’Israël et peut ainsi avoir des répercussions directes, notamment physiques, sur les Français de confession juive », insiste encore la diplomate, qui demande un droit de réponse à l’issue de la diffusion. France télévision n’a donné suite à aucune de ses réclamations.

La démarche a de quoi surprendre. D’autant plus que, comme l’a confirmé au Mondele porte-parole de l’ambassade Shimon Mercer-Woods, ni l’ambassadrice ni ses collaborateurs n’ont visionné l’intégralité du reportage avant sa diffusion.

180 morts, des milliers de blessés

Celui-ci filme des familles gazaouies, et de nombreux jeunes, souvent mineurs, venus protester contre Israël dans le cadre de la « Marche du retour » en 2018. La majorité n’est pas armée, mais certains viennent avec des outils pour couper les barbelés qui encerclent la bande de Gaza, des lance-pierres ou des cerfs-volants enflammés. Le reportage témoigne de ce que de nombreux médias ont déjà relayé au printemps : l’armée israélienne tirant systématiquement à balles réelles sur les manifestants, dont certains étaient non-armés et se trouvaient à plusieurs centaines de mètres de la frontière.

La parole laissée à l’armée israélienne en fin de reportage ne constitue pas, pour l’ambassade d’Israël à Paris, un contre-poids suffisant à ce reportage jugé à charges. Shimon Mercer-Wood, interrogé par Télérama, a accusé Envoyé spécial de « diffamation » pour avoir « caché qu’il y avait aussi des Palestiniens armés qui venaient pour tuer des Israéliens ». Il a, en revanche, refusé de commenter les images des manifestants blessés.

Le reportage évoque 180 Palestiniens morts touchés par les tirs israéliens et plus de 5 000 autres blessées depuis le début de la « marche du retour ». Côté israélien, un soldat a perdu la vie.

« Ingérence inédite et inquiétante »

D’autres personnalités ont également vivement critiqué le reportage d’Envoyé spécial. Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a notamment dénoncé un message de « haine » envers Israël.

La Société des journalistes de la chaîne a, en revanche, tenu à saluer le reportage et sa diffusion.

L’émission « Envoyé spécial » a diffusé jeudi un reportage sur les jeunes blessés des tirs israéliens lors de la « marche du retour » au printemps.

L’ambassadrice d’Israël à Paris a demandé à France Télévisions d’annuler la diffusion d’un reportage sur la bande de Gaza, trop « négatif » pour l’État hébreu.

La démarche serait « inédite ». L’ambassadrice d’Israël a Paris, Aliza Bin Noun, a écrit mercredi une lettre à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, afin de réclamer l’annulation de la diffusion d’un reportage d’Envoyé spécial, finalement diffusé comme prévu le lendemain.

Le reportage en question, « Gaza : une jeunesse estropiée » a été réalisé auprès de jeunes habitants de la bande de Gaza, mineurs pour la plupart, blessés et amputés des suites de tirs à balles réelles de l’armée israélienne lors des « marches du retour », qui ont lieu tous les vendredis depuis la fin mars.

Dans son courrier, l’ambassadrice s’inquiète des « répercutions dommageables et dangereuses » de ce reportage sur la communauté juive de France. Selon elle, le document d’Envoyé spécial présente un « point de vue déséquilibré » et « met […] Israël en avant d’une façon très négative ». Le reportage est « susceptible d’inciter à la haine à l’encontre d’Israël et peut ainsi avoir des répercussions directes, notamment physiques, sur les Français de confession juive », insiste encore la diplomate, qui demande un droit de réponse à l’issue de la diffusion. France télévision n’a donné suite à aucune de ses réclamations.

La démarche a de quoi surprendre. D’autant plus que, comme l’a confirmé au Mondele porte-parole de l’ambassade Shimon Mercer-Woods, ni l’ambassadrice ni ses collaborateurs n’ont visionné l’intégralité du reportage avant sa diffusion.

180 morts, des milliers de blessés

Celui-ci filme des familles gazaouies, et de nombreux jeunes, souvent mineurs, venus protester contre Israël dans le cadre de la « Marche du retour » en 2018. La majorité n’est pas armée, mais certains viennent avec des outils pour couper les barbelés qui encerclent la bande de Gaza, des lance-pierres ou des cerfs-volants enflammés. Le reportage témoigne de ce que de nombreux médias ont déjà relayé au printemps : l’armée israélienne tirant systématiquement à balles réelles sur les manifestants, dont certains étaient non-armés et se trouvaient à plusieurs centaines de mètres de la frontière.

La parole laissée à l’armée israélienne en fin de reportage ne constitue pas, pour l’ambassade d’Israël à Paris, un contre-poids suffisant à ce reportage jugé à charges. Shimon Mercer-Wood, interrogé par Télérama, a accusé Envoyé spécial de « diffamation » pour avoir « caché qu’il y avait aussi des Palestiniens armés qui venaient pour tuer des Israéliens ». Il a, en revanche, refusé de commenter les images des manifestants blessés.

Le reportage évoque 180 Palestiniens morts touchés par les tirs israéliens et plus de 5 000 autres blessées depuis le début de la « marche du retour ». Côté israélien, un soldat a perdu la vie.

« Ingérence inédite et inquiétante »

D’autres personnalités ont également vivement critiqué le reportage d’Envoyé spécial. Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a notamment dénoncé un message de « haine » envers Israël.

La Société des journalistes de la chaîne a, en revanche, tenu à saluer le reportage et sa diffusion.

La rédaction d’Envoyé spécial s’est, elle, dite peu surprise par le jugement porté par les diplomates israéliens sur le reportage. Mais Yvan Martinet, journaliste auteur du sujet, a déclaré au Mondeêtre « consterné de voir l’ambassade d’Israël interférer dans [leur] ligne éditoriale avant même la diffusion ». Il a assuré n’avoir « pas une virgule à enlever à ce reportage » et a dénoncé une « tentative d’ingérence inédite et inquiétante ».

Interrogé par Télérama sur le caractère inquiétant d’une demande d’annulation de la diffusion d’une production journalistique par les représentant d’une puissance étrangère, le porte-parole de l’ambassade a refusé de qualifier la démarche de « censure ». Il a également affirmé au Mondeque l’ambassade n’hésiterait pas à réitérer ce type de « demande » en cas de publication de contenus « posant les mêmes problèmes ».

https://www.lexpress.fr/actualite/medias/israel-a-voulu-empecher-une-diffusion-d-un-reportage-d-envoye-special-sur-gaza_2039652.html#5CHibvuL8lJbF4oF.01

Par Eléa Pommiers,

Source Journal l’Express

 

La patrie c’est la terre

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La patrie c’est la terre où nous sommes nés », oui mais si nous nous contentons que de cela, c’est insuffisant. La patrie c’est la terre, mais pas seulement un quelconque territoire de quelques kilomètres carrés. Si je réduis la patrie à ce concept, il devient alors difficile de comprendre ce qu’est l’amour de la patrie. La patrie est la terre où l’on est né mais pas seulement une ère géographique. C’est la terre de nos ancêtres « TAMAZGHA », c’est également la communauté humaine qui vit sur cette terre. La patrie nous fait regarder en arrière vers ceux qui habitaient avant nous sur ce morceau de terre « IMAZIGHEN », vers ceux qui l’ont transformé avec leur sang dans les combats  « KAHINA , FATMA N’SOUMER, HOUES, AMIROUCHE,BEN M’HIDI,ABANE. La patrie est ma famille, cette famille de tous ceux qui me sont unis par les liens du sang, de la religion, de la culture, de la langue. C’est toute l’importance de l’histoire. Aujourd’hui on voudrait faire de l’histoire une chose morte, quand l’histoire est pour une Nation, une réalité vivante. Si notre jeunesse ne connaît pas l’histoire, si elle n’est pas capable de remonter dans le passé afin de découvrir ce qu’on fait ceux qui sont morts pour nous donner une patrie, cette jeunesse est incapable de comprendre le présent. Cette jeunesse grandira mal. Les exemples donnés dans les écoles par une élite dirigeante ne sont que des trahisons de la mémoire. On veut semer dans le cœur de notre jeunesse un esprit de trahison, un esprit apatride. La patrie enfin est la terre de nos pères, elle existe dans le présent que nous sommes, mais aussi comme quelque chose qui passe dans nos mains et qui ne nous appartient pas. Nous devons la remettre à nos enfants, à nos héritiers et c’est là que la patrie devient Nation. Si, comme je viens de le dire, le mot patrie vient de pères, nation vient de natus qui signifie « né ». La patrie, héritage reçu et héritage que nous devons transmettre vers le futur. C’est le véritable sens du mot tradition. L’amour de la patrie est aujourd’hui la cible de tous les adeptes de cette tentation universaliste, cette utopie qui considère l’homme comme un élément individuel d’une entité qui serait l’humanité ! Citoyens du monde ! En ce qui me concerne, il apparaît clairement que cet amour de la patrie est d’un ordre supérieur et que, dans certaines circonstances extrêmes, il est nécessaire de donner sa vie pour la défense de cette grande famille. Lors d’un moment d’exaltation patriotique, le geste héroïque est presque facile, il semble aisé de faire face et de donner son sang. Mais l’héroïsme quotidien est plus difficile, plus difficile aussi est l’accomplissement du devoir de tous les jours. L’héroïsme au service de la patrie n’est pas uniquement constitué de faits d’armes exceptionnels pouvant aller jusqu’au sacrifice de la vie. Non, l’héroïsme au service de la patrie, est d’abord celui du travail silencieux de chaque jour, en influant sur ce qui l’entoure : à l’école, à l’usine, au bureau, à la campagne et à la ville … en témoignant pour la Vérité, en sachant marcher à contre-courant, contre la mode, en sachant dire non quand le troupeau dit oui et se laisse entraîner et porter par l’erreur et le mensonge.
Notre jeunesse  doit être là, présente, pour renverser par-dessus bord toute idéologie ringarde, toute dérive totalitaire, internationaliste et universaliste des maîtres actuels de la pensée unique. L’amour de sa patrie est un acte de vertu.
Slimane ALEM

Ainsi va l’Algérie

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C’est l’histoire d’un pays à part et d’un peuple unique. Un peuple qui tonne, qui détonne, s’indigne et fulmine. Qui, pourtant, tape des mains quand on lui danse du ventre. Même s’il est vrai pour certains qu’ils n’aiment pas trop la musique.
Un peuple qui rêve d’une autre vie, d’un autre pays, d’un autre destin. Il s’apitoie sur les bannis, les déportés, les exilés, les expatriés mais il n’aime pas son propre pays. Son pays, il veut l’abandonner, le léguer. Et il ne se gêne pas pour le montrer.
Il maudit l’ancêtre héroïque et il croit dur au mektoub qui l’a placé ici. L’ancêtre, qu’avait-il donc à rester là, lui qui avait le choix, alors que d’autres ont vendu, adjugé, cédé, aliéné puis partis? Faut-il rester encore en Algérie, tant il est vrai qu’Algérien rime un peu avec rien?  Mais que reste-t-il quand les résistants baissent le ton, quand les insoumis capitulent, quand les sages sont excédés, quand les braves sont effondrés ? Que reste-t-il quand l’art est agression, écrire est provocation, réfléchir est imprudent, dessiner vaut condamnation ? La fuite, ici, est un élan vital, mon frère. Et la peur donne des ailes.  Alors, pour regagner les pays du rire et du sourire, le peuple n’hésite pas à abandonner sa terre, ses mers, ses saveurs, ses odeurs. Il plie ses rêves, ses fantasmes et ses ambitions. Il compile ses idéaux, scelle son cerveau en ébullition pour conquérir d’autres horizons.
Pourtant il y a des lieux dans mon pays, chargés d’Histoire et de beauté. Je connais ce pays, mon berceau, mon repère. Mon prélude à la vie. Et le peuple, je l’ai vu: c’est le fonctionnaire, le chômeur, l’étudiant, le retraité. C’est le commerçant, l’agriculteur, la femme au foyer, les gamins apeurés. Le peuple, c’est les pauvres, les résistants, les pas grands choses, les cabossés de la société.  Avec quelques morceaux de rêves. Et l’amour de la patrie. L’attachement à une république lointaine, presque imaginaire, qui se moque de sa douleur, suspecte sa bonne foi, doute de ses intentions.
Le peuple, c’est aussi cet ouragan qui a pris des vies sur son passage et qui menace d’écraser et de dévaster le pays, de tuer l’originalité, les particularités et les différences. De changer l’homme pour le posséder. Lui tracer la voie, le forcer à la foi, lui inventer un Paradis.
Et il y a aussi les autres. Et leur vie pétillante, réglée comme une horloge dans leur monde de paillettes dorées. Le peuple ce n’est pas eux. Eux, c’est la puissance, la royauté, l’autorité. Eux, c’est le pouvoir. Abject, méprisant, haineux. Il dit connaître le peuple qu’il qualifie de suspicieux, de pleurnichard, de jamais content. Le peuple qui en demande toujours pour lui parce qu’il ignore la crise et la dette. Il se fout si le prix du brut a chuté.
Et il y a des jours comme ça : couleur de nuit, relent de haine.  Le peuple est usé, élimé, affamé. Le peuple a trop vu, trop subi. Les frontières sont fermées. C’est galère, colère, frayeur, terreur. Et deux nuances de peur: Le peuple hurle dans la peur du lendemain. Le pouvoir trame dans la peur de l’ultime acte du peuple. Il agit au plus vite. Il joue sa dernière carte : la solution par le don. Don de logements sociaux, de véhicules, de matériels, et prêts sans intérêt.  » Oyez, oyez, braves gens, faites surgir vos trompettes et vos tambours. On vous invite à la grande soupe populaire. « 
Le peuple satisfait, descend « spontanément » dans la rue. Des marches de soutien s’improvisent. Avec des banderoles, des posters géants aux portraits du président, des cris, des you you, des vivats et des barouds d’honneur.
Ben… Mal joué ! Le peuple fait un deuxième tome. Puis un troisième, un quatrième, quand il se rend compte que posséder un toit ne lui garantit pas la maîtrise de son existence. Il veut plus de choses: le travail, la dignité, les principes et les idées. La confiance disparaît…
Ainsi va l’Algérie .
– Katia Bouaziz .