Matoub Lounes chantait : « l’œil ne supporte plus le drapeau pour lequel les femmes sont devenues veuves ». C’est douloureux, mais c’est ainsi.
Ce drapeau, symbole de l’indépendance de l’Algérie, a été arrachée au prix du sang, des larmes, de la misère et de la souffrance, même si aujourd’hui les jeunes ne supportent plus qu’on leur parle de cette glorieuse révolution, car c’est au nom de la légitimité historique et de cette mémorable insurrection que le pouvoir en place a dérobé l’indépendance au peuple martyrisé.
Un certain 11 décembre 1960, après la bataille d’Alger et le démantèlement des cellules du FLN, la population algéroise est sortie dans la rue, ce drapeau à la main, signe de soutien des révolutionnaires et le choix de l’indépendance. Ces manifestations prennent vite l’allure d’un soulèvement populaire contre le colonialisme et la population affrontera directement les forces de l’ordre et les parachutistes.
C’est sur cette journée historique du 11 décembre 1960, que M. Akli Drouaz animera une conférence-débat qui sera suivie de la projection du film « Arrac n tegrawla » (Les enfants de la révolution).
Cette rencontre aura lieu vendredi 14 décembre 2018 à 14 h à la bibliothèque communale de Boudjima
La rédaction