14.9 C
Alger
mercredi 19 février 2025
Accueil Blog Page 203

Le match USMA-JSK est reporté à une date ultérieure

0

La rencontre USM Alger-JS Kabylie comptant pour la 13ème journée du championnat de Ligue 1 a été reportée à une date ultérieure. La date sera communiquée dans les prochains jours, indique un communiqué de la Ligue de Football Professionnel (LFP).

« La Ligue de Football Professionnel a pris cette décision en toute responsabilité dans le but d’apaiser les esprits et de baisser la tension entretenue et amplifiée autour de ce match. Pour éviter tout dérapage, la LFP a préféré annuler le match à la date indiquée précédemment. Cette décision a été prise dans l’intérêt général », précise la même source.

En outre  La LFP a également indiqué avoir envoyé une convocation au président de la JSK Chérif Mellal, patron de la JSK,  « pour la prochaine séance de la commission de discipline prévue le 12 novembre 2018 à 11h00, pour ses déclarations publiques en violation de l’obligation de réserve, et outrage et atteinte à la dignité et à l’honneur d’un membre de la Ligue professionnelle ».

Pour rappel, les responsables de la JSK, réunis  lundi en début de soirée en conclave, après de longues tractations avec les responsables de la FAF, ont pris la décision de ne pas se présenter mardi au stade de Bologhine en signe de protestation contre les modifications unilatérales apportées  par la LFP au calendrier de la compétition.

 Ameziane Athali

Source : Algérie1.com

« Ce gouvernement est celui d’Ennahdha et la présidence n’a pas été informée » estime Noureddine Ben Ticha

0

“La présidence de la République a été informée du remaniement ministériel comme tous les Tunisiens, en regardant la télévision”

 

Noureddine Ben Ticha, conseiller politique du président de la République Béji Caid Essebsi, a affirmé, lundi, que “la présidence de la République a été informée, comme tous les Tunisiens, en regardant la télévision” du remaniement ministériel annoncé par le chef du gouvernement Youssef Chahed.

“Le président de la République n’a pas été consulté” a-t-il ajouté, reprenant la même version que celle présentée par la porte-parole de la présidence de la Républiqeu Saida Garrache, plus tôt dans la soirée à l’agence TAP.

“Il a envoyé au président de la République une liste différente de celle qu’il a dévoilé” a-t-il constaté expliquant que le président de la République tient son pouvoir du peuple et que le chef du gouvernement “tire sa légitimité d’une délégation de pouvoir”.

“C’est le 3 remaniement depuis janvier 2018, dont un avec Habib Essid et un avec Youssef Chahed. À chaque fois, il y a eu concertation avec le président de la République et l’annonce a été faite au Palais de Carthage” a-t-il expliqué affirmant que cela était “devenu une tradition”.

Selon Ben Ticha, “on peut le dire clairement, à l’exception de certains ministres, c’est devenu le gouvernement d’Ennahdha, et nous sommes très loin des résultats des élections de 2014” qui donnent au parti vainqueur des élections le choix du chef du gouvernement.

“Ce gouvernement a été formé par Ennahdha (…) qui a décidé de faire de Youssef Chahed son chef du gouvernement” a martelé Ben Ticha indiquant que la présidence de la République s’exprimera prochainement sur les suites à donner.

 

Par Rédaction du HuffPost Tunisie

 

Les cinq généraux détenus à Blida libérés sur ordre du président Bouteflika

2

Les cinq généraux-major placés mi-octobre dernier sous mandat de dépôt par le tribunal de militaire de Blida ont été libérés sur ordre du président Bouteflika, ont rapporté plusieurs médias lundi 05 novembre 2018.

Il s’agit des anciens commandants des première, deuxième et quatrième régions militaires, respectivement les généraux-majors Habib Chentouf, Saïd Bey et Abderrazak Chérif, ainsi que le général-major Nouba Menad, ancien commandant de la Gendarmerie nationale et le général-major Boudjemaâ Boudouar, ancien directeur central des finances au ministère de la Défense nationale.

Ils ont été limogés l’été dernier par le président Abdelaziz Bouteflika, puis ont été interdits de sortie de territoire par le Tribunal militaire de Blida.

Ils ont été par la suite mis en détention provisoire le 14 octobre 2018 par le même tribunal, avec un colonel de la sécurité de l’armée dont l’identité n’a pas été divulguée.

Ils ont été remis en liberté provisoire lundi 05 novembre en attendant l’ouverture de leur procès, sur ordre du président Abdelaziz Bouteflika.

Ils sont poursuivis pour “corruption”, “abus de pouvoir” et “enrichissements présumés”, selon les mêmes médias, citant des sources proches du Ministère de la Défense et de la Présidence.

 

Source : HuffPost Algérie

Algérie : Le pouvoir sème la confusion…et la terreur.

0

Signes de fébrilité ou volonté d’affirmation d’une autorité infaillible et d’une main mise absolue sur le pays, le pouvoir d’Alger multiplie les actes et les maladresses aussi. De la «bicéphalisation» de l’APN à l’emprisonnement de journalistes, les dernières semaines ont connu des événements en cascade, de quoi dérouter le plus aguerri des observateurs et semer le trouble et le doute au sein de l’opinion publique nationale.

Rien de mieux qu’une confusion généralisée pour faire avaler l’amère pilule du 5e mandat ou de le déguiser en un prolongement forcé et « salutaire et salvateur» de l’actuel quinquennat. Entre un responsable politique qui annonce la candidature de Bouteflika à sa propre succession et un Premier ministre, également chef de parti, qui préfère évoquer le lancement, avant la fin de l’année en cours, de l’académie de la langue Amazigh, c’est tout l’ordre des priorités qui semble complètement chamboulé au sommet de l’État. S’il en reste un, bien sûr.

L’empressement de Djamel Ould Abbas à annoncer la candidature de Bouteflika au nom de son parti ; le FLN, n’est apparemment pas du goût d’Ahmed Ouyahia qui tente d’emmener le débat sur le terrain de l’identité et de la linguistique. Les deux hommes qui se disputent depuis un certain temps la «fidélité suprême» au Président n’ont pas fini d’en découdre.

Le virevoltant et non moins encombrant Ould Abbas, en ouvrant trop prématurément le bal des candidatures, tente de prendre de court ses adversaires politiques et même ses alliés au sein de la coalition présidentielle. Face à lui, le machiavélique Ouyahia joue la retenue et cherche à tempérer les ardeurs de son adversaire du FLN en essayant d’ouvrir d’autres débats. De quoi dérouter davantage l’opinion publique déjà mise à l’épreuve par la succession des événements.

L’hiver s’annonce très froid et l’air devient irrespirable dans la maison «Algérie». Les épisodes politico-médiatiques, avec un arrière-goût politico-populiste, se sont succédé à un rythme effréné, au point de donner le tournis au plus averti des observateurs et brouiller les cartes aux analystes.

À peine terminée, l’affaire du patron de presse (Ennahar TV) qui défie le DRS a été vite éclipsée par la mise en détention de cinq officiers supérieurs de l’armée, pour des affaires de corruption. Un dossier que certains mettent directement en relation avec celui de la «cocaïne d’Oran» et par le biais duquel le pouvoir veut montrer qu’il reste maître des lieux et qu’il veille sur les intérêts du pays.

En entretenant cette illusion d’un père de famille bienveillant, le régime d’Alger n’a pas manqué de sortir ses griffes et de mettre en branle l’institution judiciaire, toujours tenue en laisse, pour semer la peur et la zizanie au sein de l’opinion publique. Coup sur coup, journalistes, blogueurs et artistes ont été arrêtés et mis en détention sur la base de dossiers vides ou des faits non avérés. Les méthodes utilisées lors de ses arrestations sont tout aussi méprisables que condamnables.

Avec la mise en scène médiatique qui accompagne ses sorties, le pouvoir allie l’abject à l’ignoble, afin de parvenir à ses fins : se le trouble, la peur et la terreur pour faire passer son projet politique, en l’occurrence le 5e mandat (réel ou déguisé) et empêcher toute organisation et expression d’une opposition politique ou sociale.

                                                                                                                                 Hakim TAIBI

 

 

 

 

Imawal, le ciseleur de mots

0

Soutenu par sa confiance et guidé par sa patience, le cheminement certain, la concrétisation se dévoilait et s’annonçait en portant sa couleur et le nom de son travail abouti. Imawal (chanteur, producteur et éditeur) avait opté pour cette philosophie en concédant ses réticences à ses propres conceptions positives. Cela s’est déroulé de la sorte : d’une trajectoire visualisée jusqu’aux projections imagées associant le virtuel au réel en passant par les mailles de la clairvoyance et du mûrissement. Dire que la surface n’était point poreuse, seulement elle a succombé à cette manière de traiter l’art par l’art. Les longues années d’hésitation et les longs moments de réflexion, lui à permettre aux autres de s’exprimer tout en nourrissant dans le secret l’idée de voir sa personne impliquée dans l’aventure, le voilà décidé à se lancer à son tour en oubliant les moments qu’il se voyait effacé, harassé d’incertitudes. Le courage comme arme de défense et une volonté de fer comme certitude, le son de sa guitare complice de celui de sa voix sont venus enrichir le répertoire inviolable du patrimoine kabyle en contribuant à sa réussite tout en l’érigeant en symbole de résistance et de combat amazighs de tous les temps et âges confondus.

Deux albums porteurs d’espoir ont vu le jour. Intitulés respectivement « Tirga n tmezzught » et « Igujel wawal », des titres captivants portés sur des thèmes variés, ils sont le produit d’un dur labeur. Un opulent bouquet peint de romantisme évocateur symbolisant l’alternance des bords, d’une part la protection des vestiges et de l’autre le renouveau qu’il faisait avancer. Un fruit aux faisceaux lumineux évocateurs et aux couleurs de la modernité et surtout de la tradition. Une richesse qui déclenche des réflexions dans les tympans et consciences en les invitant à s’ouvrir sur un monde meilleur et climat plus clément, ceux-là voilés par l’artificiel, l’égoïsme et l’absurdité. Ainsi résiste son verbe et s’incruste. Ainsi s’éduque une conduite, celle qui se propage en illuminant l’œil qui se lève tôt et celui  qui veille dans le noir, en rendant espoir aux plus démunis et aux oubliés de la société, aux handicapés, aux orphelins, aux exilés et à ceux enfermés derrière les barreaux pour une cause, la sienne qu’il revendique. D’un bon sens à couper le souffle, il évoque dans ses textes, avec force et sensibilité,  les flétrissures et les brisures des temps qui courent auxquels s’affrontent les âmes crédules et celles qui en abusent. Imawal s’imprègne de la culture populaire, ce trésor qu’il souhaitait garder et transmettre aux générations futures. Des enseignements de la vie et des souvenirs qui émergent, il en tire profit ; et de ses expériences, il associe son vécu aux âmes revendiquant des conditions sociales penchées plus sur l’humanisme que sur le matérialisme. Généreux et d’une grande lucidité, il a toujours hissé, et sans épuisement, le blanc de la pureté et la sagacité de la maturité.

En duo avec Tilyuna Su qui l’accompagne dans quelques-unes de ses chansons en associant sa voix et les vibrations de ses doigts sur les fils de sa mandole, Imawal a su mettre en osmose la mélodie de son cœur entraînante et gracieuse avec celle reçue en retour du public, reconnaissante et encourageante. L’écouter, c’est l’imiter ; l’imiter, c’est fredonner à dessein des refrains convoquant l’esprit à s’élever. Il chante pour la Kabylie, pour l’Algérie et pour toute Tamazgha. Il chante pour les enfants sans les infantiliser comme il s’adresse aux parents pour mieux les sensibiliser. Il cherche à nourrir de jolis sentiments dans les cœurs des gens, à semer des graines d’amour pour que leur quotidien devienne plus supportable et facile à gérer. La douceur qu’il véhicule et les invitations aux vraies valeurs qu’il soutient sont pour lui un choix, un socle ramifié à l’honneur, à l’avenir et à une vie bien entretenue.

À noter qu’Imawal (de son vrai nom Youcef Adji) a choisi son nom d’artiste en associant « Imi » à « Awal » afin de garder vivant le verbe oscillant entre les deux, et il est auteur-compositeur et gérant des éditions Akbou Music et Ifri Music.

                                                                                                      Mohand-Lyazid Chibout (Iris)

 

Le mouvement Mouwatana dénonce l’arrestation des journalistes algériens

0
Terreur d’Etat ?
Depuis quelques jours, des arrestations de journalistes, d’artistes ou de sportifs se multiplient.
A la veille du 1er Novembre, le représentant de Mouwatana à Constantine, Abdelkrim Zéghilèche a été enlevé par la police puis présenté au procureur et mis en prison. Malgré nos efforts, nous ne savons pas encore ce qui lui est reproché.
Tout comme pour Abdou Semmar, Adlène Mellah, Said Chitour… les avocats militants de Mouwatana se sont constitués pour les défendre. En particulier Me Abdelghani Badi et Me Salah Dabbouz font de leur mieux. En ce début de semaine, ils se déplaceront à Constantine pour avoir des éléments d’information concernant les faits dont est accusé A. Zéghilèche.
Jusqu’à présent, nous avons réagi avec prudence pour ne pas porter tort aux mis en cause. Cependant, nous informerons l’opinion publique, à large échelle dès que nous serons en possession de plus amples informations sur l’accusation.
En tout état de cause, nous exprimons, encore une fois, notre solidarité et notre soutien à tous les journalistes, artistes et militants qui subissent cette répression d’Etat!.
Pour l’Instance de Coordination.
Le coordinateur national de MOUWATANA
Dr Soufiane Djilali

La battue urbaine (première partie)

0

«Livrez-les aux chiens, ces démocrates-laïcs-intellectuels ».

Nous voilà retournés 20 ans en arrière ; avec une nouvelle méthode de chasse. Une prédation récurrente avec une meute qui obéit, car affamée et assoiffée. Les maîtres des lieux qui ne sont plus garants de la survie du peuple encore moins de l’intellectuel même à minima. Un « Remix » et un « décalquage » dans le sang la frustration et la douleur, celui de la décennie noire ; à la différence que numériquement nous ne savons pas si cette décennie est projetée sur 10 ans.
Le pays qui peine à se relever, non pas que les moyens lui manquent, mais replonger la tête à ce peuple dans ces cauchemars à défaut de se soumettre il y a la culture de la concomitance.
Comme pour les maîtres de l’art et les artisans de la plume, ils sont sommés de rire et d’écrire un peu moins, tout en caressant dans le sens du poil, euh de la barbe ! Mais juste plaire aux zombis et aux démons.
C’est encore réapprendre à marcher sur des œufs, car le terrain Algérie est miné, le Fanatisme comme l’islamisme sont des monstres rampants et des cellules dormantes qui avaient tout le temps pour métastaser, par la grâce de nos dirigeants qui savent ce qu’ils font.
Le terrain est à eux, les artificiers sont absents et les pompiers mis en congé, le gigantesque brasier s’attise par les fous de Dieu.

Bihmane Belattaf

Le Canada lance un programme pour recruter 40 000 Algériens en trois ans

0

Le gouvernement candien vient d’annoncer, dans le cadre de l’émigration, la création de 40 000 postes à pourvoir pour les Algériens pendant trois ans, de 2019 à 2021. Un programme qui vise à répondre aux besoins de ce pays en matière de travailleurs et d’experts dans divers secteurs, les Canadiens étant peu disposés à exercer certaines professions en raison du vieillissement de leur société.

Cette annonce fait suite à la décision prise par le gouvernement canadien d’abolir le système de loterie pour les parents ou grands-parents étrangers souhaitant rejoindre leurs enfants immigrants dans ce pays. Ce système appliqué lors de la modification du système de regroupement familial en 2017 a suscité le mécontentement de nombreuses familles dont les enfants ou les parents sont établis au Canada. Il a été aboli dans le but de réformer et de «rendre le processus de sélection plus transparent» et d’«aider les familles à vivre, travailler et prospérer ensemble au Canada», comme l’a justifié le gouvernement de Justin Trudeau.

A noter que le Canada cible les immigrants francophones, notamment des pays comme l’Algérie, afin de maintenir l’équilibre démographique entre la population francophone et son homologue anglophone.

Le Canada rivalise avec les pays d’Europe, notamment la France, pour attirer les compétences et cerveaux algériens. Alors que, traditionnellement, les médecins et plus généralement les personnels du corps médical algériens sont attirés par la France, pour des raisons de proximité et d’adaptation.

L’Association des praticiens de la santé publique en Algérie a recensé la présence de plus de 10 000 médecins en Europe. Aujourd’hui, plus de 3 000 médecins algériens exercent et vivent en Amérique du Nord, et notamment au Canada.

R. Mahmoudi

Source : Algérie Patriotique

Etat de santé de Bouteflika : Un 5e mandat, est-ce sérieux ?

0

C’est entièrement surréaliste, cette histoire du 5e mandat. Entre l’image d’un chef d’Etat très malade, très fatigué et donc loin d’exercer les fonctions présidentielles – on n’a pas besoin de l’avis d’un médecin pour le constater – et les ambitions qu’on lui prête, il y a un océan d’incompréhension, une profonde consternation devant une situation kafkaïenne que le bon sens ne peut admettre.

Aucun esprit en possession de toutes ses capacités de discernement, d’un minimum de logique, nourrissant un brin de patriotisme envers ce pays arraché au prix d’énormes sacrifices des mains du colonialisme ne peut admettre que Abdelaziz Bouteflika, dans l’état de santé qui est le sien, peut encore présider aux destinées de l’Algérie. Il faut être mentalement fou et intellectuellement amoindri pour accepter le plan de ceux qui ont tiré profit de son règne et qui veulent à tout prix rester au pouvoir. Si leur «projet» se réalise, on sera indéniablement dans une situation de coup de force, de coup d’Etat et de spoliation de la volonté populaire. Un acte en violation avec la Constitution, et politiquement immoral.

Le président Bouteflika peut-il satisfaire aux exigences constitutionnelles de présentation d’un certificat médical délivré par des médecins assermentés attestant de ses capacités à assurer les fonctions de président de la République ? Bien évidemment non. Est-il à même de satisfaire à l’obligation qui impose que «les déclarations de candidature à la présidence de la République sont déposées par le candidat (…) auprès du secrétariat général du Conseil constitutionnel» ? Tous les Algériens peuvent bien constater que l’état de santé du chef de l’Etat ne le permet pas. Pourquoi alors veut-on imposer un 5e mandat à un Président qui a assurément cessé d’accomplir les tâches que lui confère la Constitution depuis bien longtemps ?

«Le projet» des partis du pouvoir – le Front de libération nationale (FLN) mené par Ould Abbès, du Rassemblement national démocratique (RND) mené par l’actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia – et ceux qui les soutiennent est techniquement irréalisable et surtout dangereux pour le pays, même s’ils prétendent le contraire en estimant que «la continuité et le maintien du président Bouteflika sont la seule voie qui garantisse la stabilité». Qui peut croire une telle niaiserie ? Un grave mépris à l’endroit des Algériens et une intolérable insulte à leur intelligence. Ces mêmes Algériens qui ont donné une grande leçon de conscience politique à travers un boycott massif et historique lors des dernières élections législatives.

Plus conscients que ceux qui veulent les enfermer dans un mortel statut émaillé d’une succession d’échecs économiques qui maintiennent le pays dans la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures, incommensurable don de la nature, mais richesse aléatoire, et dans l’archaïsme politique qui cale l’Algérie dans un despotisme éhonté empêchant la régénération du personnel politique et entravant la mise en place d’une véritable gouvernance, moderne et respectant les grandes valeurs démocratiques. Au-delà des écueils juridico-politiques pour satisfaire aux exigences des lois du pays en matière de candidature, de répondre aux obligations qu’impose le processus de l’investiture, et l’immoralité d’imposer la candidature d’un Président sortant, empêché d’exercer ses pouvoirs par la maladie, a-t-on aussi pensé à l’après-élection présidentielle ?

Quand on aura violé les lois, la Constitution et la morale politique, imposer le chef de l’Etat pour un 5e mandat, qu’adviendra-t-il  d’un pays qui aurait pu faire valoir ses atouts économiques et de sa jeune population et se placer parmi les nations les plus développées et les plus modernes ? L’Algérie se retrouvera assurément avec un Président absent et des centres de décision opaques et dilués et surtout avec le risque de rejouer les élections en raison de son incapacité avant les échéances de 2024. Qui a intérêt à aller dans cette direction ? Ceux qui sont dans une logique de pouvoir et non pas de construction.

SAID RABIA

Source : El Watan.com

Affaire El Bouchi: la justice enquête sur les avoirs des fils de Hamel

0

La justice enquête sur les avoirs des fils de l’ancien DGSN Abdelghani Hamel, dans le cadre de l’affaire “El Bouchi” et les 701 kg de cocaïne saisies à Oran fin mai 2018, selon une information rapportée dimanche 4 novembre par El Watan. 

Le quotidien croit savoir que le juge de la 9e chambre du pôle pénal spécialisé au tribunal Sidi Mhamed à Alger a convoqué en tant que témoin Amyar Hamel il y a quelques jours.

Le fils d’Abdelghani Hamel a été entendu à propos d’un entrepôt avec chambres froides qu’il possède à Oran. Selon le journal, les cargaisons de viande de l’importateur Kamel Chikhi, principal suspect dans cette affaire, étaient acheminées vers cet entrepôt en attendant les formalités douanières.

Le juge d’instruction, poursuit la même source, s’intéresse aussi aux activités des trois enfants de l’ancien directeur général de la sûreté nationale. “Une enquête est ouverte sur tous les biens, sociétés et participations financières de la fratrie désormais dans le viseur de la justice”, rapporte le journal.

Abdelghani Hamel a pour rappel fait une déclaration fracassante à la presse quelques jours après l’éclatement de cette affaire. “Celui qui veut enquêter sur la corruption doit être propre”, avait-il lancé en ajoutant que l’enquête préliminaire sur l’affaire de la cocaïne avait connu “des dépassements”.

Il a indiqué détenir “des dossiers” que son département allait transmettre à la justice. Le général-major avait été remplacé par Mustapha Lehbiri le jour-même de ces déclarations.

HuffPost Algérie