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vendredi 26 juillet 2024
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Et si vous lisiez, Messieurs d’en haut ?

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Messieurs d’en haut,

Si vous lisiez, nous ne serions pas devenus une risée et notre patrie ne serait pas brisée, notre jeunesse ne serait pas paralysée et hypnotisée, nous serions comptés parmi les nations civilisées et en cas de votre maladie, c’est en Algérie que vous seriez hospitalisés et pas à la ville des Champs Élysées. Aux écrivains, vous auriez aussi construit un panthéon et des musées et le peuple n’aurait pas en vous voyant la nausée et la dictature, vous ne l’auriez pas imposée.

Si vous avez lu Rachid Mimouni, vous auriez gardé « l’honneur de la tribu » et vous n’auriez pas fait de l’Algérie « le fleuve détourné »

Si vous avez feuilleté les livres de Mouloud Mammeri, vous n’auriez pas utilisé contre le peuple « l’opium et le bâton » et la Kabylie, vous ne l’auriez pas classée « colline oubliée »

Si vous avez lu Mouloud Feraoun, vers le progrès, vous auriez emprunté « les chemins qui montent » et l’enfant algérien ne serait jamais « le fils du pauvre »

Si vous avez lu Tahar Djaout, vous n’auriez pas fait de l’Algérien « l’exproprié » de sa culture et de son identité et vous n’auriez pas fait « l’invention du désert » sur les terres fertiles.

Si vous avez lu Mohamed Dib, vous auriez fait de la patrie « la grande maison » et la relation entre nos citoyens un « métier à tisser ».

Si vous avez lu Kateb Yacine, vous n’auriez pas fait de l’Algérien « L’homme aux sandales de caoutchouc » et l’Algérie serait une « Nedjma » au ciel des nations et la vieille mère ne dira jamais à son fils : « Mohamed prend ta valise » et quitte ce bled.

Si vous avez lu Camus, le jeune Algérien ne serait pas « l’étranger » sans repères dans sa propre patrie et il n’aurait jamais connu « La chute » libre qui le descend aux enfers.

Si vous avez lu Kamel Daoud, vous n’auriez pas prêché votre faux « Zabor » et vous ne l’aurez jamais livré un lynchage des obscurantistes, « Ô Pharaon » !

Si vous avez lu Yasmina Khadra, « les hirondelles de Kaboul » n’auraient jamais fait leurs nids sur les têtes des filles d’Alger et la patrie ne saurait jamais « La foire des enfoirés ».

Si vous avez lu, vos geôles seraient ouvertes aux corrompus et aux bandits et non aux érudits et vous aurez investi dans la technologie et l’industrie et le peuple rêvera d’une Algérie paradis et non des viols des Houris.

Si vous avez lu, je ne vous aurais jamais écrit, je vous aurais glorifiés et le peuple vous aurait aimé et applaudi, mais vous avez fait de nous une risée, soyez maudits !

Pour ne pas être injuste comme vous, je reconnais que vous avez lu et relu l’ouvrage qui est devenu votre livre de chevet dans lequel vous vous inspirez pour nous écraser, nous dominer, nous abrutir et pour exiler ou tuer les meilleurs de nos lettrés afin de garder à vie la couronne princière, ce livre qui est devenu votre bible, votre coran et votre Thora, n’est autre que  « Le prince » de Machiavel.

Rachid Mouaci

 

Comment Riyad contraint la France au silence

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 La France s’en est tenue à une réaction laconique après la disparition du journaliste saoudien en Turquie.

« On ne peut rien dire, mais l’Arabie ne se comporterait pas avec nous comme avec le Canada. » Le diplomate auteur de cette confidence tente d’expliquer pourquoi la France, contrairement à Ottawa, garde le silence face aux atteintes aux droits de l’homme en Arabie saoudite. Une discrétion qui se confirme à propos de la disparition, depuis une semaine, au consulat saoudien d’Istanbul, du célèbre journaliste dissident Jamal Khashoggi.

La France « est préoccupée […], nous souhaitons que sa situation soit éclaircie le plus rapidement possible », a réagi, six jours après les faits, le Quai d’Orsay, dans un communiqué laconique. Contrairement au Département d’État américain, elle ne réclame aucune « enquête approfondie et indépendante ».

En août déjà, le silence français après l’expulsion d’Arabie de l’ambassadeur du Canada avait été assourdissant. Pas un mot de solidarité avec Ottawa, dont l’ambassade à Riyad s’était déclarée dans des tweets « gravement préoccupée » par une vague d’arrestations de militants des droits de l’homme. Le Canada avait alors appelé « à les libérer immédiatement ». « Inacceptable […] que les mots “libération immédiate” figurent dans le communiqué », avait alors réagi le ministère saoudien des Affaires étrangères. Riyad avait également gelé ses relations commerciales avec le Canada. À bon entendeur salut ! « Riyad ne nous traiterait pas ainsi », voulait alors croire le diplomate français.

Pourtant, quelques semaines plus tôt, un incident avait éclaté entre Paris et Riyad. Christian Testot, ambassadeur de France au Yémen relocalisé à Riyad pour cause de guerre civile, avait alors dû attendre plusieurs jours à Djibouti un avion pour Sanaa, dont Riyad lui refusait l’accès. L’Arabie ne voulait pas que l’émissaire français se rende au Yémen auprès des miliciens houthistes, alliés de l’Iran, que Riyad affronte chez son voisin. «L’affaire a secoué la relation», se souvient un observateur. Mais, malgré ce couac, nul durcissement de ton. En public, du moins.

En choisissant, dès 2015, de relocaliser à Riyad son ambassadeur au Yémen, la France s’est lié les mains, s’agissant d’un conflit dans lequel elle est alliée de l’Arabie et des Émirats contre les houthistes. Un choix que n’a pas fait l’Allemagne, par exemple, qui suit le Yémen depuis la Jordanie. Mais, dans le conflit yéménite, Paris a besoin de Riyad pour lui vendre des munitions et de l’imagerie satellitaire montrant les positions houthistes que les aviations saoudienne et émirienne bombardent ensuite. Pour organiser sa conférence humanitaire sur le Yémen, fin juin, Emmanuel Macron dut se rallier au prince héritier saoudien, Mohammed

Ben Salman (MBS), qui exigeait que les miliciens chiites proiraniens n’y soient pas invités. Ce qui, ajouté à l’offensive concomitante des Émirats sur le port d’Hodeïda, tua la conférence dans l’œuf. Si l’épisode canadien a marqué les esprits, c’est parce que l’Arabie profita de sa brouille avec Ottawa pour marteler sa nouvelle doctrine. Des critiques trop marquées entraîneront désormais l’annulation des contrats. Et les menaces saoudiennes portent : même l’Allemagne, qui avait osé aller au clash avec Riyad, a dû en rabattre.

Quant à l’Espagne, qui avait critiqué l’Arabie, elle a aussi dû battre en retraite. En jeu : deux milliards de dollars de contrats.

Position prudente

Riyad a étendu la règle au Bahreïn et aux Émirats, ses alliés du Golfe, qui représentent d’autres marchés pour les Occidentaux. Paris faillit en être victime. Le 22 juin, un émissaire bahreïnien est venu discrètement au Quai d’Orsay délivrer un message de fermeté. Trois semaines auparavant, Cécile Longé, ambassadrice de France à Manama, avait exaspéré le roi du Bahreïn par ses tweets appelant à défendre l’opposant Nabil Rajab, emprisonné à Manama. Furieux, le monarque annula sa visite à Paris, qui devait intervenir quelques jours après. « Le facteur politique a toujours été un élément important dans la signature des contrats par l’Arabie avec ses partenaires occidentaux, mais sous MBS, cet élément est quasi déterminant», constate un industriel, familier de Riyad. Dès lors, comment critiquer ces monarchies sans ruiner tout espoir de contrats ? « En faisant passer les critiques lors des tête-à-tête entre chefs d’État, et pas sur la place publique », préconise l’industriel. C’est la position prudente d’Emmanuel Macron, qui affirmait pourtant durant sa campagne électorale qu’il serait « sans complaisance avec l’Arabie saoudite et le Qatar». « Je n’ai jamais fait partie du chœur des convertis à MBS, je ne vais pas l’encenser, mais je ne vais pas le plomber », s’est-il expliqué récemment devant des ONG. Lors de son premier entretien en décembre avec MBS, Macron lui avait pourtant tenu tête lorsque le prince saoudien lui avait déclaré que « si jamais les entreprises françaises allaient faire des affaires en Iran, elles ne seraient pas les bienvenues en Arabie ». « On ne parle pas ainsi au président de la République », avait rétorqué Macron. Depuis, la realpolitik s’est imposée : Paris et Riyad convergent dans la lutte contre « l’expansionnisme » iranien au Moyen-Orient. Une réunion s’est tenue la semaine dernière à l’Élysée sur le partenariat stratégique avec l’Arabie. Emmanuel Macron prévoit d’y aller l’année prochaine. Sollicité, l’Élysée n’a pas répondu à notre demande.

GEORGES MALBRUNOT

Source : LE FIGARO

Que des péchés que des interdits

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Nos ancêtres, nos arrières grands-pères, nos grands-pères et mêmes nos pères nous ont légué une religion qui appelle à la paix, a la tolérance, au respect d’autrui. Nos parents nous ont appris à nous taire quand une grande personne parle, nous ont appris à respecter autrui, à aider les vieux et les vieilles, à faire du bien quand on peut, à ne jamais s ‘immiscer dans ce qui ne nous regarde pas, à ne pas mentir, à vivre en harmonie avec nos voisins. Telle est la philosophie, la culture et la religion de nos ancêtres.

Aujourd’hui cette religion a tendance à disparaitre, laissant la place à une pseudo religion appelée islamisme, salafisme et autre fanatisme. Cette pseudo religion nous éloigne de tout ce que nous avons appris de nos parents. Aujourd’hui les voisins ne se parlent plus, les sages n’ont plus la parole devant ces arrivistes de tous bords, le respect n’y est plus entre personne, l’hypocrisie est érigée en credo. Les péchés et les interdits sont partout. Interdit de faire l’horizon funèbre, interdit de prier sur un mort, interdit de rendre hommage, interdit de chanter (même pendant les mariages) interdit de danser, interdit de rire. Il est péché pour une femme de sortir sans hidjab, le jean lui est aussi un péché, les sorties en couple c ‘est du haram. Les mensonges sont monnaies courantes, les vols des espadrilles et autres savates à la mosquée sont tolérées, l’hypocrisie vit ses plus beaux jours, l’arnaque c’est du commerce. « Zawadj » el « moutaa » halal, l’esclavage sexuel est aussi halal.

Conclusion faite, votre islamisme et mon islam ne sont pas compatibles par conséquent je ne suis ni des vôtres ni proches de vous.

 

Ahmed Djenadi

Pourquoi la Francophonie a besoin de l’Afrique

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L’Afrique est l’avenir de la Francophonie. Le continent rassemble plus de la moitié des États membres de l’OIF et la majorité de la population concernée. C’est donc une évidence : le poste de secrétaire général doit revenir à un Africain.

C’est la dernière ligne droite. Dans quelques jours (le 12 octobre), la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) sera élue par les cinquante-quatre chefs d’État ou de gouvernement des pays membres de l’institution réunis, curieusement, à Erevan, en Arménie. Ils ont le choix entre reconduire la Canadienne Michaëlle Jean dans les fonctions qu’elle occupe depuis 2014 et élire la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Un duel de femmes, donc, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

IL FAUT SAVOIR CE QUE L’ON VEUT. SOIT UNE ORGANISATION INFLUENTE, SOIT UN « MACHIN » SERVANT À RECASER LES CADRES FRANCO­PHONES EN DISGRÂCE DANS LEUR PAYS

Tout le monde accorde beaucoup d’importance à la personnalité de celle qui s’apprête à prendre les rênes de l’OIF.

Sûrement trop. Au-delà du charisme, des compétences réelles ou supposées, du curriculum vitae, de la visibilité et de la faculté à impulser une réelle dynamique à l’organisation de l’avenue Bosquet – ce qui n’est tout de même pas négligeable –, le nœud du problème réside dans l’utilité d’une institution surannée, dépourvue de véritables moyens financiers, de cap et de stratégie. Le bât ne blesse pas au secrétariat général – ceux qui moquent le bilan de Michaëlle Jean sont de mauvaise foi – mais à la tête des États membres.

Il faut savoir ce que l’on veut. Soit une organisation influente, qui promeut la croissance, l’esprit de communauté et les règles qui vont avec. Soit un « machin » servant d’abord à recaser les cadres franco­phones en disgrâce dans leur pays. Reste que l’élection de la (ou du) « SG » demeure un grand moment médiatique et politique.

EN 2014, LA POSITION DE JA ÉTAIT LA MÊME QU’AUJOUR­D’HUI : LE POSTE DE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’OIF DOIT ÉCHOIR À UN AFRICAIN

Il y a quatre ans, tout était simple : Michaëlle Jean l’emporta sans considération des qualités propres à chaque candidat, mais parce que François Hollande, qui dirigeait alors la France, en avait décidé ainsi et était parvenu à convaincre ses homologues africains, Macky Sall (hôte du sommet) en tête, du bien-fondé de son choix. À l’époque, l’Afrique s’avançait en ordre dispersé et présentait pas moins de quatre candidats face à Michaëlle Jean.

 

 

L’Allemagne a expulsé 400 Algériens de janvier à août 2018

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L’Allemagne a expulsé 400 ressortissants algériens en situation irrégulière durant la période de janvier à août 2018 contre 504 en 2017 et 57 en 2015, selon un rapport publié lundi.

Le nombre d’expulsion d’Algériens par les autorités allemandes, qui s’est multiplié par dix entre 2015 et 2018, est le même presque pour les deux autres pays de l’Afrique du Nord, à savoir, le  Maroc (de 61 expulsions en 2015 à 634 en 2017 et 476 en 2018) et la Tunisie (17 en 2015, 251 l’an dernier, 231 en 2018).

Le ministère allemand de l’Intérieur a « confirmé » cette tendance à la hausse du nombre de Maghrebins, qui s’explique selon un porte-parole par une « amélioration de la coopération avec ces pays ».

Les trois pays d’Afrique du Nord ont désormais la possibilité d’identifier leurs ressortissants« sur la base d’un échange de données biométriques sous forme électronique ».

Le recours à la biométrie a « entraîné une forte augmentation du nombre d’identifications », selon le même rapport.

Pour  rappel, le gouvernement allemand avait pris en juillet dernier des dispositions pour accélérer davantage les renvois de demandeurs d’asile originaires des trois pays, en les inscrivant comme »pays sûrs ».

Un projet de loi en ce sens avait été adopté en Conseil des ministres le 18 juillet dernier.

 

 Source : algerie1.com

Le mouvement « Mouwatana » organisera sa première conférence nationale samedi

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Le mouvement “Mouwatana” (citoyenneté) organisera samedi 13 octobre à Alger sa première conférence nationale, avec des interventions programmées de personnalités politiques, médiatiques et académiques.

L’événement se déroulera à la mutuelle des travailleurs de la construction à Zeralda, à partir de 13h30. Elle sera ouverte aux membres de “Mouwatana” ainsi qu’à la presse.

Les travaux de cette conférence incluent l’élargissement de l’instance de coordination du mouvement et l’adoption de textes dont une charte et résolution de feuille de route pour la sortie de la crise politique.

Mouwatana est un mouvement politique qui appelle au changement politique “calme et pacifique” à travers la mobilisation citoyenne et à une période de transition politique. L’instance de coordination de cette formation inclue des personnalités politiques dont les chefs de partis Zoubida Assoul et Sofiane Djilali, ou encore l’ancien candidat à la présidentielle 2014 Ali Benouari.

Le mouvement a tenté d’organiser des rassemblements à Alger, Bejaïa ou Constantine avant que la police ne réprime leurs actions.

A rappeler que le mouvement a lancé le site mouwatana.org pour permettre aux citoyens d’adhérer à “Mouwatana”.

 

Source : huffpostmaghreb.com

Grande mosquée d’Alger : Temmar insiste sur le lancement des travaux de décoration

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ALGER -Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar a mis l’accent, dimanche, sur la nécessité de lancer les travaux relatifs à la décoration, l’ameublement, l’équipement et la réalisation des structures de service à l’intérieur de la Grande Mosquée d’Alger qui accusent du retard, et ce en vue de réceptionner le projet dans les délais impartis.

Lors de la visite de travail effectuée, dimanche matin, à la Grande mosquée d’Alger, en compagnie du ministre des Travaux publics et des transports, M. Abdelghani  Zaalane et du wali d’Alger, M. Abdelkader Zoukh, en vue de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, M. Temmar a mis en avant la nécessité de rattraper ce retard et de lancer les travaux relatifs aux structures de service, la décoration, l’ameublement et l’équipement.

Le ministre a également insisté sur l’impératif de déterminer la nature d’activité de l’ensemble des 54 locaux se trouvant à l’intérieur de la Mosquée et de parachever les procédures y afférant afin de permettre à leur bénéficiaires d’entamer leur activité avec l’inauguration de la mosquée.

APS

Journaliste saoudien disparu: Erdogan met la pression sur Ryad

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis lundi les autorités saoudiennes au défi de « prouver » qu’un journaliste saoudien porté disparu avait quitté le consulat saoudien à Istanbul, après des informations sur son assassinat par des agents de Ryad.

« Les responsables du consulat ne peuvent pas s’en tirer en disant qu’il a quitté le consulat, les autorités compétentes doivent le prouver », a déclaré M. Erdogan lors d’une visite à Budapest, en réponse à une question sur le mystère entourant la disparition à Istanbul du journaliste saoudien critique Jamal Khashoggi.

« S’il est en parti, vous devez le prouver avec des images », a-t-il ajouté.

M. Erdogan, après s’être borné dimanche à indiquer qu’il attendait les résultats de l’enquête en cours sur la disparition, mardi, de M. Khashoggi, semble accentuer la pression sur Ryad. Les Saoudiens assurent que le journaliste a quitté le consulat à Istanbul après y avoir effectué des démarches administratives.

« Les allers et venues à l’aéroport sont en train d’être examinés. Il y a des gens qui sont venus d’Arabie saoudite. Le parquet est en train d’examiner cette question », a poursuivi le chef de l’État.

Peu avant les déclarations de M. Erdogan, les médias turcs ont révélé qu’Ankara avait demandé à fouiller le consulat saoudien d’Istanbul pour tenter d’élucider le mystère entourant la disparition de M. Khashoggi, 59 ans.

Selon la chaîne privée NTV, la demande a été formulée auprès de l’ambassadeur saoudien à Ankara par le ministère turc des Affaires étrangères où il a été convié dimanche, pour la deuxième fois en moins d’une semaine.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane avait déjà invité vendredi les autorités turques à fouiller le consulat où Jamal Khashoggi s’était rendu mardi, mais d’où il n’est jamais sorti selon la police turque.

Le journaliste, un critique du pouvoir de Ryad qui écrivait notamment pour le Washington Post, s’était rendu au consulat en vue de son prochain mariage.

Des responsables turcs ont affirmé samedi soir que, selon les premiers éléments de l’enquête, M. Khashoggi a été assassiné à l’intérieur du consulat.

Des sources turques ont affirmé que l’opération avait été menée par un groupe composé de 15 personnes qui se sont rendues au consulat après être arrivées à Istanbul à bord de deux avions le même jour.

– « Mauvaises histoires » –

Photos du journaliste Jamal Kashoggi sur une barrière de la police lors d’une manifestation devant le Consulat saoudien le 8 octobre 2018 / © AFP / OZAN KOSE

Une manifestation a été organisée devant le consulat lundi, rassemblant des soutiens du journaliste qui brandissaient son portrait barré du message « Nous ne partirons pas sans Jamal Khashoggi ».

« Nous exigeons sa libération immédiate s’il est vivant », a déclaré à la presse Mohamed Okda, un consultant en politique et ami du journaliste. « Sinon, nous aimerions savoir ce qui lui est arrivé exactement et les détails de ce qui s’est passé ».

« Nous souhaitons que sa situation soit éclaircie le plus rapidement possible », a déclaré à Paris la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll.

Dans un éditorial dimanche, le Washington Post a également appelé les États-Unis à « exiger des réponses fortes et claires » de l’Arabie saoudite. « Si le prince héritier ne répond pas en coopérant pleinement, le Congrès doit, dans un premier temps, suspendre toute coopération militaire avec le royaume », estime le quotidien.

Citant un responsable américain briefé sur la question par ses homologues turcs, le journal affirme que « le corps de Khashoggi a été probablement découpé et mis dans des caisses avant d’être transféré par avion hors du pays ».

Donald Trump s’est dit « préoccupé » lundi par la disparition du journaliste. « J’espère que ça s’arrangera. À l’heure actuelle, personne ne sait rien là-dessus. De mauvaises histoires circulent. Je n’aime pas ça », a déclaré le président américain à des journalistes à la Maison Blanche.

« Nous appelons le gouvernement d’Arabie saoudite à soutenir une enquête approfondie sur la disparition de M. Khashoggi et à être transparent quant aux résultats de cette enquête », a indiqué dans un communiqué son secrétaire d’État, Mike Pompeo.

M. Khashoggi s’est exilé aux États-Unis l’année dernière, redoutant une arrestation après avoir critiqué certaines décisions de Mohammed ben Salmane et l’intervention militaire de Ryad au Yémen.

Ryad promeut une campagne de modernisation depuis que Mohammed ben Salmane a été désigné héritier du trône en 2017. Mais la répression contre les dissidents, avec des arrestations de religieux, de personnalités libérales et aussi de militantes féministes s’est accentuée depuis.

AFP 

Tunisie : remue-ménage dans l’hémicycle

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La redistribution des cartes durant les vacances parlementaires a bouleversé les équilibres au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Au point qu’on se demande s’il y a encore une majorité pour adopter les textes prioritaires.

Les députés tunisiens s’apprêtent à changer de place dans l’hémicycle après la création d’un nouveau groupe parlementaire : la Coalition nationale. Les 47 élus qui la composent sont des transfuges de Nidaa Tounes, Machrou Tounes, l’Union patriotique libre (UPL) et Afek Tounes. Un jeu de chaises musicales qui risque de paralyser la première puissance institutionnelle du pays, qui exerce le pouvoir législatif et un contrôle sur le gouvernement.

L’émergence de la Coalition n’est certes pas la seule responsable de ce grand remue-ménage. La fin de l’alliance entre Nidaa Tounes et Ennahdha, en raison de leur désaccord sur le maintien ou non de Youssef Chahed, a également pesé dans la balance. La naissance de la Coalition nationale, cimentée autour du chef du gouvernement, a, il est vrai, indéniablement participé à semer le trouble entre les deux alliés. Mais une ­question de fond demeure : un éventuel remplaçant de Chahed sera-t-il en mesure d’obtenir une majorité au Parlement ?

https://www.jeuneafrique.com/mag/640369/politique/tunisie-remue-menage-dans-lhemicycle/

Des causes à effet

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Un peuple fainéant, un  peuple qui reste inactif dans les moments cruciaux, un peuple qui n’accepte aucun sacrifice, un peuple qui ne s’intéresse guère au développement de son pays, un peuple habitué à ne pas vivre du fruit de sa sueur, un peuple qui passe ses journées dans les mosquées,  un peuple qui passe les 5 prières de la journée en priorité et au détriment de son labeur, un peuple qui considère la prière comme une obligation et le travail comme une corvée,  un peuple qui pense beaucoup plus à la mort qu’à la vie; enfin un peuple mort qui a peur de la mort.

Qu’attendre de ce peuple ?

Tout effort pour le réveiller ou plutôt l’éveiller est voué à l’échec. La religion a abruti la société, l’école a abruti ses diplômés, car son socle c’est la religion.

Résultat des courses, les carottes sont cuites, il n’y a plus de peuple, mais plutôt un « GACHI ».

 

Ahmed Djenadi