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mercredi 18 juin 2025
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Suspension de l’impression du quotidien « Djazair El Ghad » : La flagornerie de trop !

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Souhaitant gagner les faveurs du régime de nombreux médias ont placé la barre très haut en matière de flagornerie et de servilité (chitta). Poussant ainsi certains à se surpasser pour attirer l’attention du pouvoir et espérer ainsi obtenir quelques indus avantages. Mais cela ne finit pas toujours par payer ; parfois cette attitude cause des préjudices inestimables aux « chiyatines » qui y sont allé un peu trop fort, même si leurs intentions étaient « bonnes » et favorables au pouvoir.

C’est ce qui est arrivé avec le quotidien arabophone « Djazair El Ghad ». Prenant l’exemple du Soir d’Algérie avec son article ridicule sur « star six » et un prétendu complot de puissances étrangère contre la réélection de Tebboune, « Djazair El Ghad » a dans son édition de jeudi 19 septembre voulu faire de la surenchère. Dans un dossier spécial, voulant dépeindre Tebboune comme un héros national qui suscite la peur de l’entité sioniste, le quotidien a titré « Les sionistes et l’axe du mal complotent ils pour assassiner le président Tebboune ? ».

Cette propagande sans l’accord des responsables de la police politique n’a pas été au gout des tenants du pouvoir et le ministère de la communication a rapidement réagit pour suspendre l’impression du quotidien en question.

Le ministère de la communication prend des mesures

Le ministère de la Communication a annoncé, jeudi dans un communiqué, la suspension de l’impression du quotidien « Djazair El Ghad » pour avoir publié un article contenant « des informations trompeuses, non documentées et contraires aux dispositions régissant le travail journalistique ». « En application de l’article 80 de la loi 23-19 relative à la presse écrite et électronique, les services du ministère de la Communication ont convoqué, jeudi 19 septembre 2024, le directeur de publication du quotidien Djazair El Ghad, M. Adel Zekri ainsi que M. Issam Cheikh en sa qualité de fondateur et directeur exécutif, afin de les entendre concernant le dossier de presse publié dans le numéro 10 du quotidien Djazair El Ghad du 19 septembre 2024, rédigé par M. Ammar Guerdoud, fondateur et Pdg du journal », précise la même source. « L’article en question contient des informations trompeuses, non documentées et contraires aux dispositions régissant le travail journalistique prévues par la loi organique 23-14 relative à l’information, notamment les articles 3, 20 et 35, ainsi qu’aux dispositions de la loi 23-19 relative à la presse écrite et électronique », note le communiqué. Ainsi, « le ministère de la Communication a décidé de suspendre immédiatement l’impression du quotidien en question et d’engager les procédures légales pour l’arrêt définitif de l’activité conformément à l’article 54 de la Constitution et à l’article 70 de la loi relative à la presse écrite et électronique », conclut le communiqué.

Limogeage de Djebbar M’henna : Les dessous d’un remplacement

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Le patron de la direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE), Djebbar Mhenna vient d’être limogé et remplacé par Fethi Moussaoui, dit Seddik. Sur les réseaux sociaux, le limogeage du sanguinaire patron de l’une des principales filières des services secrets algériens, suscite beaucoup d’intérêts et d’interrogations. Pourquoi un tel changement à seulement deux jours de « l’installation de Tebboune » au palais d’El Mouradia. Les suppositions sont bien nombreuses. S’agit-il d’une affaire en lien avec les résultats « foireux » de la présidentielle et de la mascarade que cela a suscité pour le pouvoir qui, en voulant donner plus de légitimité à Tebboune, n’a fait que le discréditer encore plus devant l’opinion publique nationale et internationale ?

Mais la raison serait, selon certains, tout autre. Djebbar Mhenna serait à l’origine d’une campagne de dénigrement à l’encontre du chef d’Etat-major Said Chengriha, à travers certains sites d’informations dédiés à la propagation de sa propagande.

Issu de la direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), une autre branche des renseignements algériens, et donc sans réelles compétences en matière de sécurité extérieure, Djebbar Mhenna avait été largement critiqué pour sa gestion de nombreux dossiers, notamment libyen, malien et français. Condamné en 2019, lors de la purge entamée par l’ancien chef d’Etat-major, Ahmed Gaïd Salah, à 8 ans de prison, pour des affaires de corruption. Alors qu’il avait de 2015 à 2019, après le démantèlement du DRS, fait une longue traversée du désert.

Libéré après le décès d’Ahmed Gaid Salah, il sera nommé en 2021 à la tête de la Direction générale de la lutte contre la subversion (DGLS), une institution taillée sur mesure et créée spécialement pour lui. Il sera, un an plus tard, nommé à la tête de la DGDSE. Mais les ambitions de Mhenna d’obtenir le poste de coordinateur de l’ensemble des services de renseignements, et l’opposition de son ancien corps (DCSA) à cette idée mettent l’actuel chef d’état-major dans l’embarra. Said Chengueriha finit par prendre le parti de la DCSA. Une décision qui lui attire l’animosité du patron de la DGDSE, qui aurait décidé de faire fuiter certaines informations sensibles sur le patron de l’armée.

Qui est son remplaçant ?

Djebbar Mhena a été remplacé par le général Fethi Moussaoui. Promu au grade de général en juillet 2024, Moussaoui est relativement jeune par rapport aux autres décideurs de l’armée et des services, puisqu’il aurait moins de 50 ans. C’est également le fils de l’ancien ambassadeur d’Algérie en France, Boualem Moussaoui. En effet, son père avait été nommé ambassadeur d’Algérie en France le 10 septembre 1963, en remplacement à Abdellatif Rahal. Cela a valu à l’actuel DGDSE un important coup de pousse, lui permettant d’occuper en 2017 le poste de chef de la sécurité à l’ambassade d’Algérie en Allemagne. En 2021, il est au premier plan pour accueillir Tebboune et sa famille et d’assurer leur sécurité, lorsque le chef de l’Etat est hospitalisé durant 96 jours dans ce pays. Il en résultera un rapprochement. Fethi Moussaoui, alors colonel, venait de gagner la confiance de Tebboune, qui ne tarda pas à le récompenser en le mutant au même poste à Paris. Un poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination à la tête de la DGDSE.  

Dialogue de Tebboune : L’UCP emboite le pas au PT, RCD et FFS

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Après le parti des travailleurs (PT), le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le front des forces socialistes (FFS), c’est l’Union pour le changement et le progrès (UCP) de Zoubida Assoul qui réagit à la proposition d’Abdelmadjid Tebboune d’organiser un dialogue national pour instaurer et édifier une « démocratie véritable »

« Le président de la République, lors de son discours d’investiture le 17 septembre 2024, a implicitement reconnu l’épuisement d’un système qui, s’il ne se réforme pas, continuera d’élargir le fossé qui le sépare du peuple », indique le communiqué de l’Union pour le changement et le progrès (UCP). Le parti de Zoubida Assoul estime que l’annonce de Tebboune d’un dialogue national est un « pas dans la bonne direction » et espère vivement qu’ « il aboutira à des réformes significatives ».

L’UCP insiste cependant sur « l’impératif de définir avec clarté les contours et les impératifs de ce dialogue », lit-on sur le communiqué rendu public par le parti, qui pose tout de même quelques prérequis essentiels à la tenue du dialogue. En effet, l’UCP estime que la crédibilité de cette initiative doit prendre en considération « les questions de l’indépendance de la justice dont la libération des détenus d’opinions est le symbole et l’ouverture du champ médiatique et politique doivent figurer parmi les piliers de ce dialogue ». « Le peuple doit pouvoir s’exprimer librement sans crainte de représailles », insiste l’UCP, tout en estimant qu’ils « doivent être fixés dès le départ ».

« L’implication des acteurs économiques, notamment ceux qui s’opposent à la politique actuelle, est également essentielle. Leur participation garantira un dialogue représentatif de toutes les forces vives du pays, dont nous avons grandement besoin », lit-on encore sur le communiqué avant de conclure que « pour cette initiative réussisse à rassembler les énergies autour d’un projet national ambitieux, elle doit traduire la capacité d’écoute du système en tenant compte du point de vue de l’opposition ».

Etudes en France : Les inscriptions des Algériens en augmentation

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La qualité d’étude en France et surtout le rapport qualité/prix attire de plus en plus d’étudiants étranger en hexagone. C’est d’ailleurs le cas des étudiants algériens dont le nombre d’inscrit était de 34.269 durant l’année universitaire 2023/2024, en augmentation de 7% par rapport à l’année précédente.

Selon les chiffres de la sous-direction des systèmes d’information et études statistiques (SIES), le service statistique du ministère français de l’Enseignement supérieur, repris par campusfrance.org, 430.466 étudiants étrangers étaient inscrits l’année passée dans les universités et écoles supérieures françaises, soit en augmentation de 4,5% par rapport à l’année universitaire 2022/2023.

Les deux premières nationalités en termes de plus grand nombre d’étudiants étrangers en France, sont les Marocains et les Algériens. Alors que le nombre d’inscrits marocains pour l’année universitaire 2023/2024 a baissé de 4% par rapport à l’année précédente, celui des algériens a augmenté de 7%.

Malgré la chute de 4%, le Maroc domine toujours le classement en termes de nombre d’étudiants étrangers inscrits en France avec 43.354 inscrits (10% du nombre global des étrangers). L’Algérie vient en deuxième position avec 34.269 étudiants (8%) juste avant la Chine et ses 27.123 inscrits (6%), suivie de l’Italie 21.037 étudiants (5%) et le Sénégal avec 16.955 inscrits (4%). L’autre pays du Maghreb, la Tunisie, arrive à la sixième position avec ses 15.224 étudiants (4%).

Affaire Chérif Mellal : Le procès reporté, une nouvelle fois

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L’ancien président de la JSK, Chérif Mellal, en prison depuis 13 janvier 2023, devait être jugé ce mercredi 18 septembre 2024, au tribunal de Sidi M’hamed à Alger, mais le procès a, encore une fois, été reporté à la demande de l’agent du trésor public. Chérif Mellal est poursuivi pour « violation de la législation et de la réglementation de change et de mouvement de capitaux à l’intérieur et à l’extérieur du pays » et « blanchiment d’argent provenant du produit de crime ». Des accusations que l’accusé, tout comme son collectif de défense rejettent totalement et entièrement.

C’est la deuxième fois que le procès de l’ancien président de la JSK est reporté, après celui du 28 aout 2024. La prochaine audience aura donc lieu dans deux semaines, à savoir le 2 octobre 2024.

Le code des procédures pénales laisse aux mains du juge d’instruction une période maximum de 16 mois pour mener son instruction judiciaire. Un temps que le juge d’instruction près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a exploité intégralement, et jusqu’à la dernière seconde, puisque ce n’est que le 13 aout dernier que le magistrat instructeur a ordonné le règlement du dossier et son renvoi devant le tribunal pour y être jugé.

Dans une précédente affaire pour « atteinte à l’intégrité du territoire national», Chérif Mellal a écopé de 18 mois de prison ferme en première instance, avant d’être relaxé en appel. Ce qui permet de douter de la crédibilité des accusations qui lui sont collées. De nombreux observateurs et défenseurs des libertés individuelles et collectifs estiment qu’il est victime d’un harcèlement judiciaire pour ses positions.

Dialogue national proposé par Tebboune : Le « oui mais » du FFS

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Lors d’une conférence de presse animé ce mercredi 18 septembre par le premier secrétaire national, le front des forces socialistes a accueilli favorablement l’annonce faite par le chef d’Etat, Abdelmadjid Tebboune, d’organiser un dialogue national pour instaurer une « démocratie véritable », lors son investiture à un deuxième mandat à la tête du pays. Le parti de feu Hocine Aït Ahmed a, néanmoins, réclamé des mesures d’apaisement, qu’il estime essentielles à la réussite d’un dialogue national.

Après le parti des travailleurs (PT) et le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), c’est le front des forces socialistes (FFS) qui vient réclamer des mesures d’apaisement comme un prérequis essentiel à la réussite de la nouvelle initiative de Tebboune.

Saluant l’annonce faite par Tebboune relative à l’ouverture d’un dialogue national, le premier secrétaire national du FFS a affirmé que c’était le « moment le plus approprié pour surmonter nos divergences et nous mettre d’accord sur ce qui est fondamental, c’est-à-dire se mettre d’accord sur une plate-forme nationale commune et consensuelle qui servira de base à la reconstruction de l’État national sur les principes de démocratie, de justice et de liberté ». Youcef Aouchiche n’a, par ailleurs, pas manqué l’occasion de rebondir sur les anciennes revendications de son parti, par rapport à la nécessité de mesures d’apaisement, appelant ainsi le « président réélu » à accorder une grâce présidentielle. « À l’approche du soixante-dixième anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de Novembre, nous appelons le président réélu à prendre des décisions politiques audacieuses pour instaurer un climat d’apaisement et d’ouverture démocratique (…) En accordant une grâce présidentielle aux détenus politiques et aux prisonniers d’opinion », a-t-il demandé. Le candidat malheureux à la présidentielle inticipée du 7 septembre a ainsi réclamé « l’abolition de l’article 87 bis du code pénal » et la « fin de la criminalisation de l’exercice politique et des droits de l’homme », ainsi que « l’ouverture des champs politique et médiatique, tout en abolissant toutes les lois qui entravent les libertés et affectent les droits ».

Aouchiche réclame une enquête sur les résultats de l’ANIE

Le candidat malheureux à la précédente présidentielle n’a pas manqué de revenir sur les résultats du scrutin. Estimant que le parti a « gagné » dans la mesure où les objectifs tracés « ont été atteints ». Entre autres objectifs, « contribuer à la consolidation de la stabilité nationale », et « élargir les bases militantes du parti à l’échelle nationale », Aouchiche a affirmé « prendre note » des résultats définitifs de l’élection présidentielle annoncés samedi dernier par la Cour constitutionnelle. Le premier secrétaire national du FFS a par ailleurs réitéré sa demande « d’ouvrir une enquête approfondie sur les circonstances entourant l’organisation du processus électoral et l’annonce des résultats provisoires par l’Autorité nationale des élections », tout en appelant à procéder à une réforme profonde de l’ANIE.

« Main tendue » de Tebboune : Les mesures d’apaisement, une condition sine qua non

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Suite à la volonté exprimé par le locataire du palais d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune, lors de la cérémonie de son investiture, ce mardi 17 septembre, d’organiser des consultations et des rencontres avec les partis politiques et la société civile dans le cadre d’un débat national ouvert pour construire une « démocratie véritable », les partis d’opposition parti des travailleurs (PT) et le RCD se sont exprimé à travers des posts sur leurs comptes Facebook officiels respectifs.

Pour le parti de Louisa Hanoune, « même si les questions politiques sont du ressort des acteurs politiques (partis politiques et personnalités nationales), considérant qu’il s’agit d’une question fondamentale, nous pensons que ce dialogue doit inclure l’ensemble du peuple algérien sans exclusion ni exclusive dans un débat national libre et démocratique afin qu’il puisse définir lui-même, à l’issue du débat la forme et le contenu des institutions et instruments dont il a besoin pour exercer sa souveraineté pleine et entière ». Le communiqué ajoute que « c’est cela l’essence de la démocratie véritable ».

Le PT fixe par ailleurs des conditions sine qua non à la réussite d’une telle initiative. En effet, pour le parti des travailleurs, l’initiative de Tebboune est vouée à l’échec si elle ne garantit pas un minimum de conditions. « Mais la réussite d’un tel débat exige la levée de toutes les contraintes qui entravent l’exercice de la liberté d’expression politique, de presse … et donc l’ouverture politique et médiatique effective, l’arrêt de toute criminalisation de l’exercice des libertés démocratiques », lit-on sur le communiqué du parti des travailleurs.

De son côté, le RCD précise que la proposition de Tebboune a « longtemps été défendue par le RCD » à travers son « appel à un débat national sans exclusif ».

Le parti affirme avoir pris acte de « cette promesse en attendant que les contours de ce dialogue se dessinent pour que le pays amorce une véritable sortie de crise ».

De même que le parti des travailleurs, le RCD juge qu’il est essentiel que certaines mesures d’apaisement soient prises pour arriver à la réussite de cette initiative. Il s’agit selon le communiqué du parti de « l’ouverture des champs politique et médiatique et la libération des détenus d’opinion et politiques ».

« Cette exigence est d’ailleurs largement partagée par le message des Algériens lors des élections du 07 septembre. Le RCD qui a toujours pris ses responsabilités dans les moments difficiles continuera dans sa dynamique de lutte pour une Algérie de justice, des libertés, de démocratie et de progrès », conclut le communiqué.

Rencontres cinématographiques de Béjaia : 40 films au programme de la 19ème édition

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Près de 40 films algériens et étrangers seront projetés aux 19èmes Rencontres cinématographiques de Béjaia, prévues du 24 au 29 septembre prochain dans cette ville, ont indiqué lundi les organisateurs de cet événement cinématographique.

S’exprimant lors d’une rencontre avec la presse consacrée au programme de la 19e édition de ces Rencontres à la Cinémathèque d’Alger, le directeur artistique, Abdelhakim Abdelfatah, a précisé que près de « 40 films algériens et étrangers dont 7 longs métrages, 13 courts métrages et 5 documentaires », choisis parmi plus de 360 films réceptionnés, seront projetés.

Ces films retenus traitent de thématiques différentes notamment les événements historiques, la cause palestinienne et les sujets sociaux, a-t-il relevé.

L’édition 2024 de cet évènement cinématographique qu’abritera la Cinémathèque de Béjaia, verra la projection de longs métrages « Larbi Ben M’hidi » de Bachir Derrais, « Six pieds sur terre » de Karim Bensalah, « Ce n’est rien » de Merzak Allouache et « Franz Fanon » d’Abdel Nour Zahzah, entre autres.

Le film « Boualem Zid El goudam » (1980) de Moussa Haddad, sera présenté au public après qu’une copie de cette oeuvre, retrouvée en Allemagne et numérisée, sera projetée pour la première fois au public.

Au programme de cette édition également, des courts métrages de fiction comme « Abdelkader » d’Oumnia Hanader, « Après le soleil » de de Rayan M’cirdi et « La voix des autres » de Fatima Kaci, en plus des documentaires dont « Je suis une autre » de Walid Sahraoui.

Ces rencontres, attendues par le public, prévoient également la projection de « 11 courts métrages » sur les souffrances des Palestiniens qui continuent de subir les agressions et les bombardements barbares dans la bande de Gaza par l’occupation sioniste.

Ces productions, entre fictions et documentaires, réalisés en 2024, portent à l’écran les crimes de l’occupant sioniste contre les Palestiniens comme « Palestine Island » de Nour Ben Salem et « And Still, it remains » de Arwah Aburawa et Turab Shah.

Parallèlement aux projections, des ateliers de formation sur les techniques d’écriture de dialogues dans le cinéma et l’adaptation de romans au cinéma sont programmés, selon les organisateurs.

Les activités, programmées en marge des projections, incluent également une table ronde intitulée « Le rapatriement et la restitution des archives cinématographiques: défis juridiques, politiques et éthiques », en plus d’une rencontre autour de la thématique du « cinéma, les influenceurs et les critiques ».

Organisées depuis 2003 par l’association « Project heurts », avec le soutien des collectivités locales et des opérateurs économiques locaux, les rencontres cinématographiques de Bejaia, est un rendez-vous cinématographique qui se veut un espace d’échange entre producteurs, amateurs et professionnels du 7e Art.

Avec APS

Promesse de dialogue politique et main tendue : Tebboune Récidive !

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Après en avoir fait la promesse, en 2022, sans l’avoir jamais honorée, voici que Tebboune récidive avec sa « main tendue ». Suite à son installation au palais d’El Mouradia pour un deuxième quinquennat, Abdelmadjid Tebboune, vainqueur des élections présidentielles anticipées avec un score stalinien avant et après la fraude électorale spectaculaire la Cour Constitutionnelle, a annoncé une ancienne nouvelle initiative politique censée permettre à l’Algérie de sortir de la crise politique dans laquelle elle patauge.  

Pour son premier discours après prestation de serment, ce mardi 17 septembre 2024, Abdelmadjid Tebboune a évoqué des « consultations avec toutes les énergies vives du pays, politiques et économiques, pour entamer un dialogue national ouvert pour planifier ensemble le chemin que prendra le pays pour asseoir la véritable démocratie ». Une initiative qui n’est pas sans rappeler celle de mai 2022, lorsque le même chef de l’Etat avait annoncé tendre la main aux algériens pour sortir de la crise multidimensionnelle dans laquelle s’est embourbé le pays depuis le retournement de l’armée sous le commandement d’Ahmed Gaïd Salah contre la volonté populaire. Un coup d’Etat qui a eu pour résultat l’intronisation d’Abdelmadjid Tebboune au palais d’El Mouradia.

Une déclaration qui avait suscité à l’époque beaucoup d’espoir au sein de la classe politique et des militants. Mais Tebboune n’a pas tenu ses engagements et son initiative est restée aussi sibylline qu’irréalisable. Pire encore, quelques semaines après l’annonce de l’initiative, la répression et l’emprisonnement de militants se sont accentués.

 Pour son premier discours lors de son deuxième mandat, Abdelmadjid Tebboune a évoqué l’entame de « consultations », dans l’objectif de lancer un « dialogue national » et d’ « assoir la véritable démocratie ».

Mais l’ensemble des observateurs aguerris y voit un vœu pieux et une promesse qui, comme toutes les précédentes, ne se réalisera jamais. Tebboune aurait tout simplement récidivé avec son idée de « main tendue », qui n’a pas fait le consensus au sein des nombreux clans du pouvoir. A l’issu de sa « réélection », aura-t-il le pouvoir d’imposer sa décision d’un dialogue national ? Rien n’est encore sûr. Affaire à suivre…

Tebboune maintient le Gouvernement Larbaoui pour gérer les dossiers urgents

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Suite à sa « réélection » pour un deuxième mandat au palais d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, mardi, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, qui lui a remis la démission du Gouvernement, et à qui le le chef d’Etat a enjoint de surseoir la décision pour assurer la gestion des dossiers urgents nécessitant la connaissance de la situation par les ministres actuels. Il s’agit notamment de la rentrée scolaire, universitaire et sociale.

« Tout d’abord, je tiens à renouveler mes sincères félicitations au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de sa réélection pour un second mandat, priant Allah le Tout-Puissant de le guider dans ses nobles missions pour le bien du pays et des citoyens, et pour concrétiser les aspirations du vaillant peuple algérien au progrès et à la prospérité », a déclaré le Premier ministre au sortir de l’audience. « J’ai été reçu en audience par Monsieur le président de la République à qui j’ai remis la démission du Gouvernement, et il m’a enjoint de continuer le travail, car nous sommes à l’approche de la rentrée sociale, scolaire, universitaire et professionnelle et pour élaborer le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 », a ajouté M. Larbaoui.

Avec APS