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mercredi 18 juin 2025
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Un attentat « majeur » déjoué aux Pays-Bas, sept arrestations

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Un « attentat terroriste majeur » a été déjoué aux Pays-Bas, selon le parquet néerlandais, qui a annoncé jeudi l’arrestation de sept hommes soupçonnés de vouloir passer à l’acte lors d’un « grand événement » afin de faire de « nombreuses victimes ».

« La police a arrêté sept hommes jeudi (…) soupçonnés d’être à un stade très avancé dans la préparation d’un attentat terroriste majeur aux Pays-Bas », a déclaré le ministère public dans un communiqué.

« Le ministère public et la police sont convaincus qu’une attaque terroriste a été empêchée avec l’arrestation des suspects » en fin d’après-midi à Arnhem (est) et à Weert (sud), a indiqué le parquet.

Au cours d’une enquête qui a duré plusieurs mois, la police a observé un « groupe terroriste » gravitant autour d’un homme d’origine irakienne âgé de 34 ans, condamné en 2017 pour avoir tenté de se rendre en territoire contrôlé par le groupe Etat islamique, a-t-il poursuivi.

L’homme, identifié comme Hardi N. par les médias locaux, est soupçonné d’être le cerveau de l’attentat déjoué. Il planifiait une attaque « lors d’un grand événement aux Pays-Bas et voulait faire de nombreuses victimes, selon les services de renseignement néerlandais (AIVD) », poursuit le parquet.

– Menace « extrêmement grave » –

Des policiers au domicile d’un suspect à Rotterdam, le 27 septembre 2018 aux Pays-Bas / © ANP/AFP / Robin Utrecht
« Nous sommes intervenus maintenant car la planification de l’attentat était à un stade très avancé », la menace était « extrêmement grave », a affirmé auprès de la télévision publique néerlandaise Jirko Patist, porte-parole du parquet, ajoutant que tous les membres du groupe avaient été arrêtés.

L’âge des accusés, originaires d’Arnhem, Rotterdam et de villages proches de ces villes, varie de 21 à 34 ans. Deux d’entre eux ont également été condamnés pour avoir essayé de rejoindre l’Irak ou la Syrie.

Les suspects prévoyaient de perpétrer l’attentat « à l’aide de ceintures explosives et de kalachnikovs AK47 lors d’un événement et de faire exploser une voiture piégée à un autre endroit », a précisé le ministère public.

L’enquête n’a pas encore permis de déterminer la cible exacte des suspects, qui seront présentés à un juge d’instruction à Rotterdam vendredi.

Les arrestations ont été effectuées par des équipes antiterroristes du Service d’interventions spéciales (DSI), appuyées par des équipes d’observation et des hélicoptères. Au total, 400 personnes ont été déployées.

Pays-Bas / © AFP /
– Ceintures explosives et bombes –

Au moment de leur arrestation, les hommes étaient en possession d’armes à feu et étaient « à la recherche de grenades, de ceintures d’explosifs et de matières premières pour fabriquer d’autres bombes », selon les enquêteurs.

En juin, deux hommes soupçonnés de préparer des attaques terroristes en France et aux Pays-Bas avaient été arrêtés à Rotterdam. Le parquet avait précisé en septembre qu’ils étaient « proches » d’un passage à l’acte.

La cible de l’éventuelle attaque en France n’avait pas été précisée. Aux Pays-Bas, selon les enquêteurs, les hommes avaient « identifié plusieurs cibles possibles » à Rotterdam, dont « un poste de police et le pont Erasme ».

Le 31 août, un Afghan de 19 ans avait attaqué au couteau deux Américains à la gare d’Amsterdam. Selon les ministère public, il visait les Pays-Bas car il estimait que l’islam y est « fréquemment insulté ».

L’attaque à la gare d’Amsterdam était survenue au lendemain d’un appel des talibans afghans à des attaques contre les troupes néerlandaises après la tentative du député d’extrême droite néerlandais Geert Wilders d’organiser un concours de caricatures du prophète Mahomet.

AFP

Pour les Amazighs, le combat continue toujours (Seconde partie)

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voir la première partie

 

L’idée de l’indépendance algérienne voit le jour à Paris au début des années 1920. Ce sont les ouvriers d’Afrique du Nord de Paris qui, au contact avec les syndicats et les communistes, vont créer l’étoile nord-africaine, première structure partisane qui imagine l’indépendance de L’Afrique du Nord. La grande majorité de ces militants sont des Kabyles. Parmi les créateurs de l’étoile nord-africaine, bien avant l’arrivée de Messali El Hadj, il y avait Akli Banoune, né en Kabylie maritime, en 1889 ; arrivé en France en 1916, il participe à Paris, à la réunion du 16 mai 1926 qui décide de la création de l’Étoile nord-africaine. Devenu marchand de légumes avec sa compagne française, il met son local, à la disposition de l’Étoile nord-africaine. Akli Banoune consacre sa vie pour l’organisation ; ainsi le 18 octobre 1934, il loue à ses frais un car pour transporter les militants à une réunion.

Jean El Mouhoub Amrouche est encore méconnu aujourd’hui. Et pourtant, il est à bien des égards, l’un des pionniers du réveil identitaire berbère. Jean Amrouche naît le 7 février 1906, à Ighil Ali, en Kabylie. Son père, né en 1880, entre à l’âge de 5ans, à l’école des Pères blancs ; sa mère, Fadhma, voit le jour à Tizi Hibel, en 1882, et n’est pas reconnue par son père. On la confie à l’école des Soeurs blanches des Ouadias, puis à l’orphelinat de Taddart Oufella. Plus tard, elle travaille à l’hôpital de Ain El Hammam où elle rencontre Belqacem Amrouche qui l’épouse le 24 août 1899. Fadhma a écrit un livre qui a ému de nombreux lecteurs, de plusieurs générations, « Histoire de ma vie ». La famille des Amrouche part en Tunisie en 1910 où Belqacem est employé des chemins de fer. Marie-Louise Taos, cette grande dame de la culture kabyle, la sœur de Jean, naît le 4 mars 1913. Quand éclate la Première Guerre mondiale, les Amrouche reviennent à Ighil Ali où Jean est scolarisé dans son village natal. En 1915, Jean Amrouche entre au collège Alaoui à Tunis ; de 1921 à 1924, il est à l’École normale de Tunis où son intelligence est fortement remarquée. De 1925 à 1928, il est à l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud. En octobre 1928, il est nommé professeur de lettres au collège de Sousse en Tunisie. En 1934, il publie son premier livre, un recueil de poésie intitulé « Cendres » aux éditions Mirages. De 1934 à 1937, Jean Amrouche enseigne à Annaba, dans l’Est algérien. En 1937, il fait sortir son deuxième recueil de poésie, intitulé, «Étoile secrète». En exergue du livre, Jean Amrouche cite le poète italien Giuseppe Ungaretti qui deviendra son ami et qui dit « Je cherche un pays innocent ». C’est déjà tout un programme. En octobre 1937, Jean Amrouche est nommé au lycée Carnot de Tunis. L’écrivain Albert Memmi est alors l’un de ses élèves. Dans son roman, « La Statue de sel », Albert Memmi rend hommage à Jean Amrouche : « C’était pour ses collègues, un impardonnable scandale spirituel de voir ce métèque mieux manier le français que les ayant-droits ». En 1939, Jean Amrouche publie « Chants berbères de Kabylie », un recueil extraordinaire, un livre qui arrive à transmettre l’âme et les aspirations kabyles. «En traduisant les chants berbères de Kabylie, Amrouche révéla au public français les richesses originales de son peuple et donnait à ses poètes un rang dans la poésie universelle», écrit Jacqueline Arnaud. En 1943, Jean Amrouche commence une carrière à la radio à Alger. Au mois de novembre de la même année, il est reçu à déjeuner par le général de Gaule. L’année d’après, il y fonde la revue l’Arche. C’est dans cette publication qu’il fait paraître l’Eternel Jugurtha en 1946. C’est l’un des premiers écrits personnifiant la résistance berbère et appelant à la réhabilitation de cette identité millénaire de l’Afrique du Nord.

La guerre de libération algérienne a également servi de cadre pour la liquidation de certains berbéristes. C’est le cas de Benaï Ouali assassiné par ses frères de lutte d’une rafale dans le dos à sortie de son village natal vers la mi-février 1957 (6).

Benaï Ouali voit le jour à Djemâa n Saharidj, dans chez les At Frawssen vers 1920. On l’appelait Si Ouali n Senior ; son père était un cultivateur. C’est tout jeune qu’il adhère aux idées nationalistes et au Parti du peuple algérien (PPA) au début des années 1940. Il devient vite l’un des responsables de la Haute-Kabylie de ce mouvement. En 1944, il fait partie d’une organisation de choc qui a pour mission de défendre les responsables du parti. Au même moment, il est désigné par la direction du parti comme agent de liaison pour les organisations universitaires d’Alger. C’est ainsi qu’il entre en contact avec les étudiants et les lycéens de Ben Aknoun d’origine kabyle tels Omar Oussediq, Ali Laïmèche, Amar Ould Hamouda, Hocine Aït Ahmed, Said Aich, Sadeq Hadjeres, Mohand Idir Aït Amrane, Mbarek Aït Menguellat. Ce sont ces jeunes intellectuels qui vont déclencher les foudres de la direction du PPA : c’est la crise anti-berbériste de 1949. Benaï Ouali devient le guide et le conseiller politique de ces jeunes.

« Ekker a mmis umazigh » (Lève fils d’Amazigh), l’hymne berbère, est écrit en janvier 1945, par ce groupe d’intellectuels. Faisant partie de ce groupe, Amar Ould Hamouda, cousin du colonel Amirouche, est originaire du village de Tassaft Ouguemoun. Il voit le jour en 1923. Après des études à Boufarik, Miliana et Ben Aknoun, il fait l’École normale de Bouzaréah. Amar Ould Hamouda est militant du PPA dès 1942. Ce qui l’amène à devenir responsable de l’Organisation spéciale (OS) pour la Kabylie.

Au printemps 1949, il est arrêté dans un tramway à Alger. Même s’il est torturé à la prison de Blida, il n’avoue pas son appartenance à l’OS. Cela n’empêche pas la direction du parti de l’exclure pour ses postions berbéristes avant sa sortie de prison. À sa sortie de prison, il trouve un emploi de voyageur de commerce. Après le déclenchement de la guerre de libération, il est taxé de messaliste. Amar Ould Hamouda est assassiné par l’ALN (Armée de libération nationale) au village d’At Waâban, dans la commune d’Aqvil, après un procès douteux tenu par les responsables du FLN de Kabylie. La tombe d’Amar Ould Hamouda n’a jamais été retrouvée.

Lorsque le 19 mars 1962, les accords d’Evian sont signés par Krim Belqacem, du côté algérien, le cessez-le-feu permet à la Kabylie de respirer un peu. La région a énormément souffert de la guerre qui a duré près de 8 ans. La Kabylie s’est engagée corps et âme dans ce combat libérateur. Du début jusqu’à la fin. Mais l’indépendance du pays ne va pas forcément apporter la liberté. Les Kabyles s’en rendent compte dès les premiers mois de l’été 1962. Le conflit meurtrier entre l’armée de l’intérieur et celle de l’extérieur, mieux armée, fait des ravages. Le clan d’Oujda, soutenu militairement par l’Égypte, finit par s’imposer et porte à la tête de l’état Ahmed Ben Bella. L’armée de l’extérieur rentre à Alger le 3 septembre 1962.

« Nous sommes des Arabes, nous sommes des Arabes, nous sommes des Arabes », ne cesse de proclamer, dès le 5 octobre 1962, à la télévision, Ahmed Ben Bella ce président proche des services égyptiens dont les parents viennent pourtant du Maroc.

C’est dans un climat de troubles et d’errances que le FFS est créé le 29 septembre 1963. Hocine Aït Ahmed et ses partisans prennent le maquis et espèrent réhabiliter la démocratie et le choix populaire. Mais Ben Bella envoie son armée en Kabylie qui massacre et tue à outrance. Au bout d’incroyables violences, l’armée de Ben Bella et de Boumediene tue près de 400 militants du FFS. Au mois d’avril 1964, l’armée mène une campagne de terreur contre la population en Kabylie : des centaines de citoyens soupçonnés de sympathie envers le FFS sont arrêtés et terriblement torturés. Hocine Aït Ahmed est arrêté le 17 octobre 1964 ; condamné à mort, il s’évade de prison en 1966. La révolte armée en Kabylie est ainsi vaincue, mais dans les esprits la guerre fratricide restera pendant longtemps. La Kabylie ne cessera jamais de se rebeller contre le pouvoir central d’Alger.

Entre-temps, le parti unique du FLN squatte la scène politique même si les décisions les plus importantes ne sont prises que par le chef de l’état Houari Boumediene. Les références à la culture berbère font peur ; la cantatrice kabyle Taos Amrouche est empêchée de chanter durant le festival panafricain, tenu à Alger, en 1969.

En 1966, à Paris, une association berbère, Agraw Imazighen (l’Académie berbère) est créée  ; elle tente de reprendre les quêtes identitaires de quelques militants du PPA-MTLD des années 1940, victimes de la crise anti-berbériste de l’époque. L’action de cette association s’avérera fort utile ; elle participe à l’éveil des consciences nord-africaines en publiant une revue intitulée Agraw Imazighen. C’est elle qui sera également à l’origine de l’actuel drapeau berbère.

De retour en Algérie en 1974, après un long exil (il n’avait pas vu son pays natal depuis 1958), le philosophe et humaniste, Mohamed Arkoun est effaré par ce qu’il voit. À l’adresse de son ami, le père Maurice Borrmans, il écrit : « (…) La Kabylie est absolument sans avenir : même les « soldats du Christ », en principe attachés aux minorités, aux faibles, aux opprimés, l’ont abandonnée et s’emploient à racheter leurs erreurs d’antan par une allégeance ostentatoire à l’arabisme ». (7)

Au même moment, la chanson contestataire kabyle continue d’éveiller les consciences ; le club de football de la JSK porte très haut les couleurs de la Kabylie et de sa culture. À chacune des sorties de ces footballeurs talentueux, les supporteurs crient des slogans hostiles au pouvoir. «Anwi wigi ? d Imazighen» (Qui sont ceux la ? Ce sont les Imazighen), est à chaque match scandé par des dizaines de milliers de personnes sur les gradins des stades d’Alger et de la Kabylie. Durant la finale de la coupe d’Algérie de l’année 1977, au stade du 5 juillet, une foule immense crie sa haine du système et de son chef Houari Boumediene. Comme son prédécesseur Ahmed Ben Bella, le colonel Houari Boumediene insiste sur l’arabisation de l’école et des institutions. Pourtant les origines de Boukharaouba Mohamed, le vrai nom de Houari Boumediene, sont kabyles. Derrière le désir de retrouver une langue dont une partie des Algériens souhaite le renforcement, il y a, de toute évidence, la volonté d’effacer la langue berbère.

L’écrivain Kateb Yacine ne se gênait pas pour s’opposer aux thèses du régime : « Aujourd’hui, par les armes, nous avons mis fin au mythe ravageur de l’Algérie française, mais pour tomber sous le pouvoir d’un mythe encore plus ravageur : celui de l’Algérie arabo-musulmane, par la grâce de dirigeants incultes. L’Algérie française a duré cent trente ans. L’arabo-islamisme dure depuis treize siècles ! L’aliénation la plus profonde, ce n’est plus de se croire français, mais de se croire arabe. Or il n’y a pas de race arabe ni de nation arabe. Il y a une langue sacrée, la langue du Coran dont les dirigeants se servent pour masquer au peuple sa propre identité ! », disait-il.

C’est dans cette ambiance de peurs et de marginalisation de la culture berbère que des jeunes Kabyles décident de s’organiser, y compris à Alger, une capitale complètement verrouillée par la junte militaire du colonel Houari Boumediene. Avec un immense courage, ils confectionnent des revues, «Itij» (le soleil), «Taftilt» (La bougie) qui participent au réveil identitaire berbère.

C’est de l’université de Tizi Ouzou, inaugurée en 1977 que viendra la première grande manifestation contre le pouvoir algérien au printemps de l’année 1980. Invité par les étudiants pour parler de son livre, « Poèmes kabyles anciens », l’écrivain Mouloud Mammeri est empêché par les autorités d’accéder à l’université le 11 mars 1980. C’est ce qui déclenche un mouvement de contestation sans précédent. D’abord à l’université de Tizi Ouzou, puis dans toute la Kabylie et à Alger. La riposte musclée du pouvoir ne tarde pas. Mais pour une fois, pour la toute première fois, le système du parti unique est montré du doigt par de larges fractions de la population. La presse écrite algérienne, la radio et la télévision n’arrêtent pas de stigmatiser la Kabylie ; les intellectuels du pouvoir prennent leur plume pour insulter la Kabylie. Pourtant la Kabylie vient d’ouvrir, de manière héroïque, la voie de la lutte démocratique en Algérie.

Le 18 avril 2001, le jeune Massinissa Guermah est assassiné dans les locaux de la gendarmerie des At Douala, à vingt kilomètres de la ville de Tizi Ouzou. Le lendemain, 10000 personnes défilent à Tizi Ouzou. Deux jours après, l’arrestation de deux collégiens par les gendarmes d’Amizour, dans la région de Vgayet, déclenche des émeutes. Ces événements coïncident avec la commémoration en Kabylie du «Printemps berbère», du 20 avril 1980. Du 25 au 29 avril 2001, des affrontements ont lieu entre la population et la gendarmerie dans toute la Kabylie. La population demande plus de justice sociale et moins de harcèlement de la part des forces de sécurité et veut que la langue berbère devienne une langue nationale et officielle *8. Ces affrontements se poursuivent jusqu’à la fin de l’année 2003 et se soldent par la mort de 128 personnes et des milliers de blessés. Suite à cette tragédie, les autorités algériennes reconnaissent le statut de langue nationale à la langue berbère. Dans le désir d’éviter les violences algériennes, le roi du Maroc, Mohamed VI, modifie la constitution du pays et fait de la langue amazighe une langue officielle. C’est la première fois que cette langue ancienne, mais toujours vivante est ainsi reconnue comme elle se doit. L’Algérie officielle imitera le Maroc quelques années plus tard, mais de manière sournoise. L’identité berbère a encore du chemin à faire pour être réhabilitée totalement ; pour les Berbères, le combat continue…

 

Youcef Zirem

 

Notes :

1 : La Bible, au Premier livre des rois, situe cet épisode sous le règne de Roboam, fils de Salomon : « La cinquième année du roi Roboam, le roi d’Égypte, Sheshonq, marcha contre Jérusalem. Il se fit livrer les trésors du Temple de Yahvé et ceux du palais royal, absolument tout, jusqu’à tous les boucliers d’or qu’avait faits Salomon »1R14 25.

2 : Histoire de la Kabylie de Youcef Zirem, éditions Yoran Embanner, 2013, 2014 et 2016

3 : Histoire des Berbères, Ibn Khaldoun, imprimerie du gouvernement, Alger, 1852.

4 : Histoire de la Kabylie de Youcef Zirem, éditions Yoran Embanner, 2013, 2014 et 2016

5 : « La Forza delle parole » de Hamza Zirem (paru aux éditions Aracne, à Rome en 2010)

6 : La crise berbère de 1949, de Abdennour Ali Yahia, éditions Barzakh et BRTV, 2014

7 : « Les Vies de Mohamed Arkoun » de Sylvie Arkoun, éditions PUF, 2014

8 : Algérie, la Guerre des ombres, de Youcef Zirem, éditions le Grip-Complexe, Bruxelles, 2002

Prospective pour la Tunisie 2019-2020, sombre

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Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par la Tunisie pour donner les premières perspectives 2019 que nous donnons chaque année à cette époque à un certain nombre de pays.

Pourquoi la Tunisie ?

Parce que c’est le pays qui me tient le plus à cœur, et qu’il y a urgence avec les nouveaux comportements de la classe politique tunisienne. Je suis très en colère et je vais essayer de ne pas qualifier ces personnages, et rester dans le cadre macro-économique. C’est aussi avec le cœur brisé, et des larmes aux yeux que je rends hommage aux quatre victimes des inondations d’hier, les deux sœurs Insaf et Thouraya à Bouargoub. Les autorités, les politiciens corrompus sont entièrement responsables, honte à vous !

La Tunisie aujourd’hui, et je le souligne régulièrement, se trouve dans une situation de quasi-faillite comme l’ont été l’Argentine des années 2000, le Portugal, ou la Grèce de 2010, à l’exception près que la Tunisie n’a aucune richesse comme ces pays.

Le pronostic vital de la Tunisie est engagé avec une inflation sauvage à plus de 7.8 % avec la hausse de base du transport, de la nourriture, de l’électricité, de l’habillement, et celle des loyers. Cela aggrave la situation des consommateurs. En rythme annualisé l’inflation ressentie est à 16 %. Une course incontrôlable, car les sources qui alimentent cette inflation sont intarissables avec le commerce parallèle, la fraude, la corruption et le détournement de fonds publics. Cela ne laisse aucune chance de relance économique, qui est inexistante.

La Tunisie est 8e dans le classement des pays arabes des plus bas taux de salaires, il n’y a aucune chance de relance économique. Le déficit courant à 10.6 % du PIB, le déficit commercial à 18.9 % du PIB et un taux de chômage à 15.8 % de la population active. La croissance molle est à 1.6 % seulement portée par le tourisme qui ne profite pas aux Tunisiens, et par des manipulations de comptes publics. Seule aussi l’agriculture dont l’huile d’olive et les dates apportent un plus à cette croissance.

L’autre critère aggravant pour la Tunisie, ce sont les augmentations de salaire dans le privé et le secteur public par des politiciens et l’UGTT qui ne connaissent rien à la macro-économie. Une politique de rigueur oblige à geler tous les salaires, car les caisses de l’État sont vides avec seulement 69 jours de réserve en devise, mais ces irresponsables font le contraire. Ils accélèrent l’inflation, et la chute du dinar dans le pays où les consommateurs veulent consommer. Donc la Banque centrale de Tunisie ne peut que faire tourner la planche à billets pour payer les salaires des fonctionnaires et les dépenses courantes de l’État.

L’autre chose aggravante est l’état de faillite dans lequel se trouvent toutes les entreprises publiques. Je dis bien faillite, car elles sont à ce stade seulement sous perfusion de de l’État. Par exemple les quatre premières banques tunisiennes qui affichent des comptes positifs en réalités sont des écritures bancaires frauduleuses, alimenté par des prêts de l’État qui lui-même qui emprunte de l’étranger.

La situation bancaire tunisienne est comparable à la situation des banques de Maltaises qui ont conduit le pays a faillite, ou encore la Grèce et son système bancaire qui était frauduleux. 3 dinars pour 1 euro, et ce n’est pas la fin de cette chute en 2019. Il n’y a aucun autre moyen que de baisser le dinar pour contenir l’inflation.

L’endettement est aussi le point critique avec 86 % du PIB et 81. 8 % à la fin de cette année. Ce qui veut dire que chaque Tunisien à une dette de 7800 dinars alors que sous Ben Ali en 2011 la dette par Tunisien était de 2600 dinars. La dette tunisienne gonfle de 21.9 % par an et aujourd’hui c’est la faillite d’État.

Les capacités de remboursement sont quasi nulles pour le pays avec 30 % de services de la dette par rapport aux recettes budgétaires.

Quelles sont les perspectives pour la Tunisie ?

Il n’y a pas de budget ambitieux de relance et de rigueur, pas de projets d’investissements de grands travaux et de modernisation. Perspectives très sombres pour 2019. Les hommes politiques qui disent lors de leurs sorties d’inaugurations d’usines ou d’hôtels que l’économie redémarre sont des menteurs comme des arracheurs de dents, des boulangers qui tournent le peuple dans la farine et autres magouilleurs. Personne ne veut restructurer les entreprises publiques, et l’administration publique, surtout pas l’UGTT. Restructurer c’est réduire de moitié les fonctionnaires et les salariés comme : Tunisair, Sonede, Steg, la poste, les ministères, les administrations… L’autre moitié des salariés qui restent doivent être formés pour un travail basé sur le résultat, les accompagner à la retraite et les remplacer par des jeunes plus aptes au travail productif. Mais personne ne veut le faire.

Autre chose, le commerce parallèle qui plombe les recettes publiques et la rentabilité des commerçants légaux ne va pas s’arrêter, car le commerce illégal est détenu par des politiciens, des députés de l’ARP, des fonctionnaires, des partis politiques, notamment par Ennardha qui se finance par ses marchands de rues, et qui sert aussi au financement du terrorisme.

Le système mafieux tunisien est six fois plus important que sous le régime Ben Ali, car aujourd’hui il est généralisé alors qu’avant il était détenu que par un clan bien déterminé.

Plusieurs solutions existent pour sortir le pays de ce rythme diabolique, mais c’est inutile de les proposer.

Premièrement, ils ne comprennent rien et ne veulent rien changer à la situation actuelle pour préserver la corruption. En novembre prochain à la conférence de Tunis en présence des experts français et européens, nous présenterons ces solutions, même que c’est trop tard et inutiles tant que ces voleurs comme Ennardha, une bonne majorité de députés, les partis politiques et l’UGTT seront aux commandes du pays.

Le temps où la Tunisie était le pays des hommes intègres et respectés comme sous le Père de la nation (que j’admire) Habib Bourguiba, Président d’un pays qui était une des toutes premières puissances dans le monde, reçu à Paris (photo 1) sur les Champs Élysées fermées pour l’occasion le 15 décembre 1973 ou encore à New-York (photo 2) le 11 mai 1961 par Kennedy au 5ème, avenue avec la foule en liesse et des tonnes de confettis. Aujourd’hui la Tunisie est la risée du monde, de Paris à Washington.

Habib Bourguiba aux champs Élysée
Habib Bourguiba à New York avec Kennedy

J’étais au symposium des banquiers mondiaux en août dernier à Jackson Hole dans le Wyoming, j’ai questionné le directeur des Affaires nord-africaines du FMI sur la Tunisie et il m’a répondu « oh ! Vous savez, la Tunisie c’est la même chose… » Inutile de raconter ses propos qui sont les mêmes que ceux du gouvernement français. Un avenir sombre, c’est la faillite.

Dommage pour cette jeunesse talentueuse qui veut travailler, mais peut-être vaut-il mieux cela pour nettoyer le pays de cette pourriture.

Je dédie cette prospective à Insaf et Thouraya, ces deux belles jeunes filles qui ont perdu la vie hier dans les inondations. Ce n’est pas l’eau qui les a noyés, mais les voleurs de toute la classe politique. Je n’oublierais jamais leurs beaux visages et pour elles, je vous hais au plus profond de moi, vous, les politiciens corrompus.

Alain Polomack

 

 

GUERRE D’ALGÉRIE : Le fichier secret du millier d’autres Maurice Audin

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GUERRE ALGÉRIE

Un document officiel sur les disparitions forcées durant la « bataille d’Alger » a été exhumé des Archives nationales d’outre-mer. À partir de ce fichier, un site Internet, 1000autres.org, a été lancé par des historiens et l’association Maurice Audin, en partenariat avec notre journal, pour contribuer à faire connaitre la vérité sur le sort de toutes les victimes.

« En cas de découverte, prévenir la famille »… Huit cent cinquante fiches de renseignements émises de mars à août 1957, en pleine « bataille d’Alger » : c’est un fichier d’une valeur inestimable qu’a exhumé l’historien Fabrice Riceputi des Archives nationales d’outre-mer. On y retrouve des noms familiers : celui d’Henri Salem, dit Alleg, d’Ali Boumendjel, ou de Maurice Audin, mais aussi de centaines d’autres anonymes portés disparus, dont les familles, soixante ans après, n’ont jamais retrouvé les corps.

Depuis sa mise en ligne, le 19 septembre, le site 1000autres.org, créé par l’Association Maurice-Audin et histoirecoloniale.net, a déjà permis à 35 victimes d’être identifiées par leurs proches. Certains ont déposé des messages : « Sadeg Rabah est mon père, explique Younes. Je me souviens du jour où il a été enlevé. J’avais 7 ans et demi… Il a été tué et enterré dans un endroit inconnu.» Un autre : «Je suis la petite-fille du martyr Mohammed Belkahla dont le nom se trouve dans la liste des disparus sur votre site… Des témoignages contradictoires nous sont parvenus sur son sort, le dernier disant qu’il avait été tué et jeté dans un trou avec des dizaines d’Algériens. Nous avons suivi cette piste mais nous n’avons aucun indice.»

Le site fait revivre une mémoire familiale encore vive

Ces témoignages démontrent combien les fantômes de la guerre d’Algérie continuent de hanter toutes les générations. «C’est très émouvant, explique Fabrice Riceputi. C’était le but de ce site, notamment de faire vivre une mémoire familiale que nous savons encore vive et contribuer à rendre justice à ces personnes.» Une manière, aussi, de prolonger le combat mené pour Maurice Audin, dont la famille a toujours souligné qu’il n’était qu’un des visages de la répression coloniale. «Combien de femmes algériennes, combien de mères algériennes, combien d’enfants algériens n’ont pas retrouvé leur mari, leur fils, leur père, “disparus” après être passés entre les mains des tortionnaires», s’indignait Josette Audin en 2000 dans les colonnes de l’Humanité. Pierre Mansat, président de l’Association Maurice Audin, explique que celle-ci «poursuivra son combat pour que tous ceux, Français et Algériens, qui furent comme lui victimes de ce système politique, torturés et assassinés, soient identifiés et reconnus et que leurs corps puissent être retrouvés».

 

 Ce fichier, Fabrice Riceputi l’a découvert à la faveur de ses recherches sur Paul Teitgen, ancien résistant torturé et déporté à Dachau, devenu en 1956 secrétaire général de la préfecture d’Alger, chargé de la police. Il en démissionnera le 24 mars 1957. «La France risque de perdre son âme, écrit-il alors au ministre Robert Lacoste. Je ne me permettrais jamais une telle affirmation si je n’avais reconnu sur certains assignés les traces profondes des sévices qu’il y a quatorze ans je subissais personnellement dans les caves de la Gestapo à Nancy.» C’est probablement lui qui signala l’existence de ce fichier. Devenue une archive publique accessible en 2017, ce document fournit des informations sur une partie conséquente de la masse d’anonymes tombés entre les mains de commandos de parachutistes français.

«Le but de l’élaboration de ce fichier était de répondre aux demandes de renseignements des familles, explique Fabrice Riceputi. On comprend fort bien aujourd’hui le refus de communiquer ce document. La préfecture d’Alger savait en effet qu’elle avait, en le constituant à d’autres fins, dangereusement documenté une pratique de répression visant à terroriser la population algérienne: l’arrestation par enlèvement de milliers de “suspects”, dont beaucoup avaient subi la torture et dont certains ne réapparaîtraient plus.»

Une angoisse inextinguible pour ceux qui restent

En effet, rien que sur ces huit mois de répression sanglante, de janvier à août 1957, Paul Teitgen évoquera le nombre de 3024 «disparus». Pour l’historien Pierre Vidal-Naquet, le nombre était certainement plus élevé. «En rendant invisibles les corps, on affecte dans le même mouvement la personne affectée et son entourage. Comme la torture, la disparition n’est efficace que si un tiers existe à côté, à l’extérieur de la relation entre le bourreau et sa victime, analyse l’historienne Raphaëlle Branche (1). Elle est, pour ceux qui restent, la souffrance assurée d’une angoisse inextinguible.» Qui ne s’est toujours pas éteinte soixante ans après les faits, comme en témoignent les messages des familles publiés sur le site. Alors, cette nouvelle initiative permettra-t-elle aux Algériens d’aller jusqu’au bout de ce travail de mémoire ? Si la presse, notamment le quotidien EL Watan, a beaucoup couvert l’affaire Audin récemment, les autorités politiques sont restées assez silencieuses. «Bien des informations et rumeurs circulent en Algérie sur des charniers et autres fosses communes, mais, à ce jour, rien n’a été entrepris pour parvenir à identifier les corps supposés s’y trouver, y compris celui de Maurice Audin, rappelle Fabrice Riceputi. À cet égard, on ne peut que constater l’inertie permanente depuis 1962 des autorités algériennes », regrette-t-il. Dans l’Art français de la guerre, Alexis Jenni écrit ceci : «J’appris que les morts qui ont été nommés et comptés ne sont pas perdus.»

MAUD VERGNOL

Source: L’humanité

(1) La Torture et l’armée pendant

La guerre d’Algérie, de Raphaëlle Branche. Gallimard, 2001.

 

 

 

 

 

 

Partir pour rester

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Ces derniers jours ça nettoie au karcher au sommet. FLEN est parti, FLEN aussi, même L’autre FLEN risque de partir à son tour. Attendez s’il vous plaît ! si, FLEN est parti, l’autre FLEN est parti, l’autre FLEN risque de partir, qui restera au sommet ?

Oui, mais vous oubliez que SI FLEN est toujours là ! Ah bon ? Si, si FLEN est toujours là ? Je ne vois pas pourquoi parle-t-on de nettoyage au karcher, pourquoi dit-on que nous ferons la grande lessive.

Personnellement, j’ai des doutes. Ceux dont on dit qu’ils sont partis en réalité, ils ne sont pas partis pour rester.

Oh, mon Dieu, je n’ai rien compris !

Ceux qui ne sont pas partis ne partiront jamais.

Ceux dont on dit qu’ils sont partis, ils ne sont jamais venus pour partir.

Maintenant, je sais que tu as tout compris. Tant que tu n’as rien compris, cela veut dire que tu as compris. Plus on avance, plus le jour fatidique approche. Tant qu’il s’agit de Flen et Flen qui part ou qui reste j’avoue que tout ce que j’ai compris, c’est que je n’ai rien compris et vous avec moi.

Des policiers marocains bientôt dans les rues françaises ?

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Les policiers marocains pourraient bientôt intervenir en France, et notamment à Rennes, où un député veut faire voter une loi pour identifier les jeunes mineurs marocains.

Mustapha Laabid veut déposer un projet de loi pour une expérimentation, déclare-t-il au journal Le Télégramme, à l’image de ce qui se fait actuellement dans quelques arrondissements de Paris où la police marocaine intervient aux côtés de la justice et de la police françaises pour identifier les jeunes originaires du Maroc et tenter de trouver une solution, voire les rapatrier dans leur pays.

« Je travaille sur une loi sur les mineurs non accompagnés. Une proposition de loi pour aborder différemment l’accueil de ces jeunes », explique le député d’Ille-et-Vilaine affilé à la République en Marche (LREM), selon lequel « la plus grande difficulté est de savoir d’où ils viennent… Maroc, Algérie… Pour beaucoup, on ne sait pas ».

Demain, il doit rencontrer le ministre de l’Intérieur pour le convaincre du bien-fondé de cette loi qui, selon lui, a déjà bien été accueillie au Maroc. « Le Maroc est opérationnel. Ils m’ont donné leur accord », assure celui qui est président du groupe d’amitié France-Maroc et affirme que sa proposition n’est pas que répressive car elle prévoit l’accueil de ces mineurs dans des familles rennaises. « Ce serait une façon aussi de mieux intégrer ces jeunes dans notre société, qu’ils apprennent le français, connaissent mieux notre culture… »

Source: bladi.net

Plus de deux heures d’écran par jour nuit aux capacités intellectuelles des enfants

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Paris – Les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur les écrans ont de moins bonnes capacités cognitives que ceux dont l’exposition est plus limitée, constate une étude publiée jeudi dans la revue britannique Lancet Child and Adolescent Health.

L’étude conduite par des chercheurs canadiens (Institut CHEO / Université d’Ottawa / Carleton University) a porté sur 4.520 enfants de 8 à 11 ans sur 20 sites à travers les États-Unis.

En moyenne, ces enfants passaient 3,6 heures par jour scotchés sur un écran – téléphone portable, tablette, ordinateur, télévision – au-delà des recommandations canadiennes préconisant moins de 2 heures d’écran, 9 à 11 heures de sommeil et au moins une heure d’activité physique par jour.

Sur la totalité des enfants participant à l’enquête, seulement un petit Américain sur 20 (5%) coche les trois cases des recommandations canadiennes. Presque un sur trois (29%) n’en remplit aucune: sommeil suffisant, temps d’écran limité et activité physique.

La moitié seulement (51%) des enfants dorment suffisamment, 37% passent moins de 2 heures sur les écrans et 18% seulement pratiquent une heure d’activité physique par jour, selon les questionnaires remplis par les familles.

Après des tests cognitifs portant sur le langage, la mémoire, la réactivité, la concentration, etc., l’étude relève un lien très net entre le temps passé sur les écrans, le sommeil et les performances des enfants.

« Nous avons trouvé que plus de deux heures d’écran chez les enfants appauvrit leur développement cognitif », indique le Dr Jeremy Walsh de l’Institut CHEO du Canada, qui incite les pédiatres, parents, éducateurs et décideurs à limiter le temps d’exposition des enfants à l’écran et à faire du sommeil une question prioritaire.

Sur les trois critères -sommeil, écran et activité physique- le temps passé à dormir et l’exposition aux écrans sont les plus directement liés aux facultés intellectuelles des enfants, tandis que l’activité physique à elle seule n’avait pas d’impact sur la capacité cognitive, tout en étant le facteur le plus important pour une bonne santé physique de l’enfant.

Les recommandations sur le sommeil et l’activité physique du Canadian 24-Hour Movement, publiées en 2016, sont conformes à celles de l’Organisation mondiale pour la santé, mais cette dernière ne fait pas de recommandation spécifique sur les écrans, note l’étude.

Pédagogues et scientifiques mettent de plus en plus en garde contre les écrans à haute dose, pointant des effets qui vont des difficultés de concentration à l’addiction.

En France, le Conseil supérieur de l’audiovisuel conseille de ne pas mettre les enfants de moins de 3 ans devant un écran de télévision, car « elle peut freiner leur développement ».

Les pédiatres américains recommandent de ne pas placer un enfant devant la TV avant 18 mois.

AFP

Néji Bghouri : « aucune volonté politique pour appliquer le droit d’accès à l’information »

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Le droit d’accès à l’information a encore du chemin à faire en Tunisie selon Néji Bghouri, président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Dans une déclaration sur la Radio Nationale, il a déploré l’absence d’une volonté politique visant à appliquer la loi relative au droit d’accès à l’information.

Il a appelé, en marge d’un séminaire organisé à l’occasion de la Journée Nationale et Internationale du droit d’accès à l’information ce 26 septembre 2018, la présidence de la République et l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) à jouer leurs rôles afin d’obliger les institutions publiques à publier leurs informations. Ce sera dans l’objectif, selon le président du SNJT, d’assurer la transparence et de faire face à la corruption.

L’application d’une telle loi, poursuit-il, requiert l’existence d’un chargé de l’accès à l’information dans chaque institution publique bénéficiant du financement de l’Etat : ministères, gouvernorats, instances.
« Nous devons conjuguer nos efforts pour assurer l’entrée en vigueur de la loi relative au droit d’accès à l’information. Un tel texte permettra d’enraciner le processus démocratique en Tunisie », a-t-il déclaré.
De son côté, le président de l’Instance d’accès à l’information, Imed Hazgui, a mentionné l’existence de plusieurs entraves empêchant l’application du droit d’accès à l’information, à l’instar du cadre légal dont certains textes réglementaires prennent beaucoup de temps avant d’être appliqués.

Pas seulement : il a aussi déploré l’existence « d’une culture du camouflage de l’information », adoptée par certains responsables travaillant au sein des structures gouvernementales. L’autre obstacle est relatif aux faibles moyens humains et technologiques dont disposent les institutions publiques, ce qui les empêche d’appliquer le droit d’accès à l’information.

Source: REALITES online

Le cousin du roi Mohammed VI : Nous assistons à un déplacement de la protestation qui passe de la terre vers la mer ».

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Le cousin du roi Mohammed VI, le prince Moulay Hicham, vient de réagir sur Twitter suite à la mort d’une femme marocaine après des tirs de la Marine royale hier contre un Go-fast.

« L’incident qui a coûté la vie à une femme Marocaine qui se trouvait parmi les candidats à l’immigration clandestine au large de M’diq-Fnideq est une nouvelle preuve de la crise sociale , écrit Moulay Hicham. Nous assistons à un déplacement de la protestation qui passe de la terre vers la mer ».

Le prince se demande pourquoi la Marine royale a ouvert, pour la première fois, le feu sur une embarcation à bord de laquelle il y a des migrants. « La protection des frontières est un devoir national, et sans aucun doute, la Marine royale a respecté les lois en vigueur, mais (…) il n’y a jamais eu une telle intervention armée contre une embarcation clandestine ».

La jeune femme avait été grièvement blessée par des tirs d’une unité de la Marine royale avant de rendre l’âme lors de son transfert à l’hôpital. Âgée de 23 ans, Hayat était étudiante en droit et issue d’un milieu très modeste. Elle avait choisi de quitter le Maroc pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille.

Source : bladi.net

 

Kabylie : Le deuxième salon du livre pour enfants du village Afir

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Pour la seconde, fois le salon du livre pour enfants du village d’Afir commune de Boudjima wilaya de Tizi Ouzou, rassemblera éditeurs, écrivains, enseignants, animateurs et bien entendu les concernés (les enfants).

Beaucoup d’enfants et leurs familles attendent ce rendez-vous né de la volonté des jeunes et des moins jeunes du village qui ne veulent pas voir leur localité dépérir et sombrer dans la déliquescence sociétale ambiante.

Le président de l’association, Koceila Sersour, pour ne pas le citer, aidé de son aîné et néanmoins fondateur de l’association, Monsieur Idir Djenad, active et rame à contre-courant. Bien que la situation soit difficile et emprunte d’une morosité certaine. Du haut de ses dix-neuf ans avec ses camarades, le président de l’association Imnar, nous donne envie de rêver et d’espérer l’éclosion et la naissance de nouvelles ères culturelles jugulant les fléaux sociaux ambiants.

Rendez-vous les 5 et 6 octobre 2018, à l’école Belaïd Addar.

Chaque présence est un acte de résistance.

Résister à l’obscurantisme, combattre l’ignorance, prôner l’égalité et l’esprit de la loi est sans nul doute le chemin le plus sûr pour aller de la barbarie vers la culture.

Akli Drouaz