27.9 C
Alger
mercredi 18 juin 2025
Accueil Blog Page 245

Un tsunami frappe l’Indonésie suite à un violent séisme (vidéo)

0

Un fort séisme de 7,5  a frappé ce vendredi l’île de Sulawesi en Indonésie, provoquant un tsunami dont les vagues ont atteint 2 mètres de hauteur, rapporte l’Agence nationale indonésienne pour la prévention des catastrophes.

Un tsunami, dont les vagues ont atteint 2 mètres de hauteur, a frappé l’île de Sulawesi, suite à un séisme, relatent des responsables locaux. L’Agence nationale indonésienne pour la prévention des catastrophes a rapporté que le tsunami avait notamment frappé les villes de Palu et de Donnggala, balayant des immeubles. De nombreuses familles sont portées disparues.

Source: Sputnik Fra

La mort absurde du bébé Yacine racontée par ses parents

0

Il s’appelait Yacine, il avait 11 mois et 4 jours. Samedi dernier, ce bébé atteint d’une simple bronchiolite est resté, dans les bras de sa mère, dix longues heures dans la salle d’attente des urgences pédiatrique du Centre hospitalier universitaire Nafissa-Hammoud (ex-Parnet), à Hussein Dey, avant d’être enfin hospitalisé. Lorsque le petit Yacine est admis, le personnel semble “débordé” et “peu impliqué” pour remédier à sa détresse respiratoire. Son état s’aggrave et le seul respirateur dont dispose le service est indisponible. Faute de soins, Yacine a rendu son dernier souffle, dimanche à 15h10, soit un peu plus de 24 heures après son arrivée. Depuis, ses parents, Nadia Boukhalfa et Samy Amarouche, sont pris dans un tourbillon de révolte et de tristesse. Ils pointent sévèrement du doigt un système de soins défaillant et même dangereux.

“Yacine détestait monter dans le siège auto, il aimait regarder par la fenêtre pendant que la voiture roulait”, se souvient Nadia, nostalgique. “Quand je conduisais, je ne m’étonnais pas quand des gens regardaient vers nous en souriant, je comprenais que c’était Yacine qui les interpellait par la fenêtre”, raconte encore le père.

Nadia Boukhalfa et Samy Amarouche font partie de “ces bons citoyens” conscients des limites du système, dépités par la mauvaise gouvernance sévissant un peu partout dans le pays mais qui, résignés, ont admis ne pas pouvoir agir sur cette réalité. Ils ont tous deux fait des études supérieures à l’USTHB de Bab Ezzouar, l’une pour devenir biologiste et l’autre pour être ingénieur en électronique. Ils se sont connus il y a presque dix ans. Ils ont eu le temps d’arrondir les angles de leurs quêtes, de réviser leurs idéaux et ont décidé de s’unir pour la vie. Ils se sont mariés en 2012 à Alger, leur ville natale. Le 22 octobre 2013 naît leur premier enfant, Anis, aujourd’hui âgé de 5 ans. Les jeunes parents louent un appartement dans un quartier du Golf, en attendant que leur logement LSP à Bordj El-Bahri puisse être prêt à les accueillir. “Il restait beaucoup de finitions pour que notre appartement soit habitable”, confie Samy. Quatre ans plus tard, arrive Yacine, le petit frère de Anis. Le bonheur des jeunes parents redouble malgré la pesanteur des responsabilités et la dureté du quotidien dans un pays où la qualité de vie est loin d’être remarquable. Comme beaucoup d’autres «bons citoyens», ils arrachent leurs joies et font leur vie en regardant de loin les défaillances d’un système en espérant ne pas le subir de plein fouet. Puis un jour arrive, où toutes les incohérences de ce même système semblent se liguer pour les détruite et emporter leur bébé. Aujourd’hui, ils sont en rupture avec le système. Cinq jours après le décès de Yacine, ils ressentent une colère indicible. “Tout a commencé jeudi dernier, par une toux”, raconte Nadia, la trentaine à peine entamée. Elle est jeune, mais son visage semble avoir vieilli de plusieurs années. Nadia Boukhalfa est accablée. Elle a encore le teint livide et le regard vague. Elle n’a pas avalé grand-chose depuis qu’une voix lui a annoncé, dimanche dernier à 15h10, au service de réanimation de l’hôpital Parnet : “Madame, zad 3lih el hal, allah yerahmou (l’état de votre fils s’est aggravé, toutes mes condoléances”). Elle ne se rappelle plus de rien à partir de ce moment précis, mais elle assure pouvoir raconter “le cauchemar” vécu durant les 24 heures ayant précédé ce moment “avec rigueur et dans le moindre détail”, dit-elle, sur un ton ferme, le regard chargé de peine et de dignité.

Scénario kafkaïen à l’hôpital Parnet
“Le vendredi matin, je l’ai emmené chez son pédiatre. Il m’a dit que c’était un début de bronchiolite. Il lui a fait une séance d’aérosol et lui a prescrit des corticoïdes.” Une fois à la maison, Yacine semble mieux se sentir, il s’amuse même au ballon avec son grand frère, Anis. “Il arrêtait pas de dire ‘baon’, l’un de ses tout premiers mots”, précise la mère, submergée par l’émotion. La nuit tombée, l’état de Yacine s’aggrave. “J’étais en déplacement à Aïn Témouchent pour le travail, mon épouse l’a emmené à la première heure chez le pédiatre samedi matin”, poursuit Samy, le père. Son médecin traitant lui annonce que Yacine souffre d’une détresse respiratoire et qu’il faut l’emmener de toute urgence à l’hôpital Parnet pour un téléthorax. La jeune femme s’exécute. Arrivée aux services des urgences, la situation devient vite surréaliste : “J’arrive à 9h du matin, on m’annonce que la radio est en panne et que je dois emmener mon fils à Kouba pour lui faire une radio et revenir”, raconte Nadia. L’enfant étant en détresse respiratoire, la mère refuse de quitter l’hôpital et exige à ce que son enfant soit soulagé. “Ils lui ont fait des séances d’aérosol.” À 13h, l’enfant a enfin droit à une radiographie. “On ne comprend pas pourquoi à notre arrivée, on nous a dit qu’elle était en panne et qu’à 13h, après l’insistance de ma femme, la radio se remet miraculeusement à fonctionner”, s’étonne le père. Sur les images, on décèle une infection et quelques complications.
“Mais le personnel était comme démissionnaire, c’était juste horrible de tenir mon fils dans mes bras tout ce temps, d’être totalement impuissante et d’avoir face à moi des personnes pour qui rien ne semble se jouer”, lâche Nadia. Deux heures après ce diagnostic, une médecin-résidente demande à la mère d’aller acheter des antibiotiques. “Mon frère est allé en chercher bien que je n’étais pas convaincue. Yacine n’était pas allaité depuis des heures, il était à jeun et souffrant, comment et pourquoi lui administrer des antibiotiques par voie orale alors que par intraveineuse c’est plus rapide et plus efficace !”, se révolte la mère. Après dix longues heures dans la salle d’attente des urgences pédiatriques, le personnel lui annonce que son fils pouvait être admis car une place venait de se libérer, à condition qu’elle aille remplir les formulaires d’admission. “J’ai dû sortir des urgences et parcourir tout l’hôpital à pied, mon bébé en détresse respiratoire dans mes bras et sous la pluie, pour aller au bureau des admissions”, lâche-t-elle. Face à la froideur du personnel, aux tournures absurdes et cruelles que prennent les choses, Nadia ravale ses larmes, contient sa panique, se concentre sur son enfant et s’exécute dans l’espoir que Yacine soit enfin pris en charge. Dans ce désarroi, elle se rappelle d’un homme croisé par hasard lorsqu’elle courrait sous la pluie pour atteindre le bureau des admissions. “Il a eu la gentillesse de me prêter son parapluie.”

La recherche d’un respirateur, l’autre cauchemar   
Il est 18h, Yacine est enfin hospitalisé. “L’infirmier m’a tendu une seringue, m’a demandée de lui administrer moi-même ses doses de médicaments toutes les quatre heures, puis il s’est volatilisé”, raconte Nadia, scandalisée. La nuit a été longue. “Plus le temps passait, plus sa respiration se faisait courte et saccadée.” À 4h, la jeune maman explose de colère et se met à crier pour que l’équipe de garde vienne voir l’état de son enfant. “Son cœur battait à 240 et il commençait à être fébrile.” L’équipe de garde se réveille et l’achemine vers le service de réanimation. Malgré la gravité de la situation, Nadia se sent étrangement soulagée, pour la première fois, près de 24 heures après son arrivée à l’hôpital, il lui semble que son enfant est enfin pris sérieusement en charge. “Après une heure d’attente, je demande de ses nouvelles, un médecin sorti de nulle part m’a même crié dessus… C’était juste incroyable.” Il est 8h, le mari profite d’un moment de calme pour entrer dans la salle de réanimation. “J’ai vu une femme de ménage entrer dans la salle pour essuyer le sol, je l’ai suivie et j’ai enfin vu mon fils. Il avait les yeux hagards, le regard perdu dans le vide ; il était attaché des mains et des pieds. La bouche ouverte et les pupilles dilatées.” Lorsque le père s’adresse au médecin pour avoir des explications, on lui annonce que le cas de son fils est critique, qu’il a besoin d’être mis sous respirateur. “Ils ont été clairs, ici, le respirateur est indisponible. Nous avons appelé l’hôpital Maillot, il n’est pas disponible non plus. Il reste Mustapha et Beni Messous, nous n’arrivons pas à les joindre. C’est à vous d’aller vers eux.” L’homme démarre en trombe. Arrivé à l’hôpital Mustapha, on lui explique que le CHU ne dispose pas de service de réanimation pédiatrique, ni de respirateur. À Beni Messous, on lui explique que deux respirateurs sont en panne et que le seul fonctionnel est déjà utilisé. À midi, la crise atteint son paroxysme, toute la famille se mobilise pour trouver une solution. “Mon père est retraité de l’armée ; il a emmené la lettre à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja où un respirateur était disponible, mais Yacine n’y ouvrait pas droit parce que je ne suis pas militaire.” Dans le même temps, la sœur de Samy poste un appel sur Facebook. “Des gens nous ont indiqué qu’il était possible de louer ces appareils chez des opérateurs privés.” La famille finit par trouver une structure privée à Bab-Ezzouar, prête à acheminer le respirateur jusqu’à l’hôpital. À 14h, Samy appelle son épouse et demande à parler avec le personnel de soins pour avoir des détails techniques. “La résidente qui s’occupait de Yacine a formellement refusé de lui parler au téléphone, elle n’arrivait pas à me confirmer que c’était le bon appareil”, raconte Nadia. Dans le doute, Samy démarre vers l’hôpital, des prospectus en main. Il y arrive à 15h et apprend que le respirateur en question était celui qu’il fallait. À 15h10, une personne qu’il n’avait jamais vue lui demande s’il est le père de Yacine, puis l’invite à s’asseoir. Le père comprend que sa course folle contre la montre était finie, que son fils n’était déjà plus. “J’ai vu mon fils, sa tête était encore chaude, je l’ai embrassé… longtemps”, raconte Nadia, effondrée. Quelques jours après les faits, le couple est sidéré par “le manque de considération, la manière inhumaine et l’absence de professionnalisme” auxquels il a fait face. “Les déclarations de la chef de service dans la presse nous ont révoltés. Le professeur Arada a déclaré que mon bébé était mourant et quand il est arrivé à l’hôpital et qu’avec ou sans respirateur, il serait décédé, ce qui est totalement faux. Sinon, pourquoi nous a-t-on orientés vers les autres hôpitaux de la capitale pour chercher des respirateurs ? Et pourquoi les bilans sanguins faits à son admission indiquaient le contraire ?”, s’énerve la maman. “J’ai toujours été timide et réservée, je ne sais pas élever la voix, mais comme je l’ai dit au directeur de l’hôpital que j’ai eu à rencontrer après la mort de mon fils : dans ce pays, plus rien ne va et on est condamnés à faire des scandales pour se défendre !” Ils écartent la possibilité de déposer une plainte : “Nous ne pouvons pas faire ça à notre bébé, nous refusons l’autopsie d’autant que nous ne croyons pas que justice puisse être faite dans un tribunal de ce pays.” Mais les jeunes parents sont décidés à faire entendre leur voix. “Dénoncer ces agissements pour qu’ils cessent, c’est la moindre des choses.” En attendant, le plus dur reste à venir : “En quittant l’hôpital pour aller déclarer le décès, mon fils de cinq ans m’a appelé au téléphone”, raconte le père, conscient du travail laborieux de deuil qui s’annonce. “Il m’a dit : tu sais papa, quand tu rentreras à la maison, Titine (c’est comme ça qu’il appelait son petit frère Yacine), ne sera plus là.”

Source Journal Liberté

Par : FELLA BOUREDJI

Association Amslay : Hommage à Kateb Yacine

0

Encore une fois, le louable travail de l’association culturelle « Ameslay » de Paris, qui œuvre sans relâche pour mettre en valeur les colosses (hommes et femmes) qui grâce à leur savoir, leur labour et leur bravoure, ont dépoussiéré et promu notre la culture, notre langue et notre grande civilisation berbère, vient de se concrétiser à la capitale de l’hexagone qui leur rend hommage.

À rappeler que c’est par le travail assidu et les efforts sans relâche de cette association que Paris a baptisé plusieurs de ses endroits aux noms de certains hommes et femmes d’art et de culture Amazigh tel que le jardin du 20eme arrondissement qui porte le nom de l’écrivaine et artiste Taous Amrouche et la place Slimane Azem dans le 14eme.

Sans oublier la région de l’Essonne et plus exactement à Évry où une belle allée porte le nom de Kateb Yacine. On peut lire sur sa plaque commémorative, une des citations de l’auteur de Nedjama « Je suis algérien par mes ancêtres et internationaliste par mon siècle ».

Prochainement, le 16 octobre 2018, un jardin au 18, rue Watteau Paris 75013 portera désormais le nom de Yacine Kateb, ce géant de la littérature algérienne d’expression française et ce dramaturge en langue arabe populaire.

C’est à ce père de la littérature algérienne moderne que l’association « Amslay » rendra homme ces 5 et 6 octobre 2018 à partir de 20 h.

 

Le programme

Vendredi 5 octobre 2018

20 h : Salle des fêtes de la mairie du 13eme (place de l’Italie) : Consert avec le fils de Yacin, Amazih Kateb.

Amazigh Kateb

Samedi 6 octobre 2018

14 h : inauguration du jardin Kateb Yacine au 18, rue Watteau Paris 75013.

À partir de 15 h

  • Après-midi festif à la salle des fêtes de la mairie du 13ème (place d’Italie).
  • Lecture musicale « Le poète comme un boxeur »,  proposé par la voie des livres, interprétée par Christophe Bonzom (lecteur public) et Hussein El Azab (percussionniste).
  • Exposition autour de Kateb Yacine.
  • Exposition de paysages d’Algérie lors d’un Road Trip fait par l’Association Ameslay
  • Exposition de bijoux berbères avec Kavayel.
  • Bal participatif.
  • Buvette (association solidaire Kassila

 

Hocine Redjala  

 

 

 

 

 

 

Facebook révèle une faille de sécurité qui a compromis 50 millions de comptes

0
Mark Zuckerberg, chief executive officer of Facebook Inc., listens as Narendra Modi, India's prime minister, not pictured, speaks during a town hall meeting at Facebook headquarters in Menlo Park, California, U.S., on Sunday, Sept. 27, 2015. Prime Minister Modi plans on connecting 600,000 villages across India using fiber optic cable as part of his "dream" to expand the world's largest democracy's economy to $20 trillion. Photographer: David Paul Morris/Bloomberg via Getty Images

Facebook a révélé vendredi une faille de sécurité affectant “presque 50 millions de comptes”, qui a permis à des pirates de prendre le contrôles de comptes d’utilisateurs.

Les équipes du réseau social ont “découvert un problème de sécurité affectant près de 50 millions de comptes. Nous prenons cela extrêmement au sérieux”, a écrit le groupe dans un communiqué, ajoutant “prendre des actions immédiates”.

Source TSA

Alerte sur de nouvelles prothèses mammaires à risque cancérigène

0

Après avoir mis en lumière le scandale des prothèses PIP, le docteur Christian Marinetti a de nouveaux implants mammaires dans le collimateur. Le jeudi 27 septembre, le chirurgien-plasticien et esthétique marseillais a déclaré à franceinfo que les prothèses mammaires texturées Biocell du leader mondial américain Allergan sont à surveiller de près, car soupçonnées de provoquer une forme de cancer très rare (qui représenterait 1 à 2% des cas de lymphome non-Hodgkinien) chez les patientes : le lymphome anaplasique à grandes cellules, qui touche les ganglions lymphatiques.

50 patientes touchées : les implants Biocell d’Allergan dans le viseur

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publié en juillet 2018, sur les 400 000 femmes portant des prothèses mammaires en France, 50 patientes ont contracté ce cancer et parmi elles, cinq décès sont à déplorer. Pour le Dr Marinetti, pas de doute : « Celle qui donne le plus de problèmes de lymphome, c’est la Biocell d’Allergan. » Ce danger proviendrait du fait que sa surface est texturée : si cela permettrait une meilleure adhérence avec les tissus du sein, il semblerait qu’elle est également un rôle dans la survenue du lymphome.

Néanmoins, il n’y aurait pas d’inquiétude à avoir : « Comme pour un médicament, les prothèses ont des effets secondaires, explique le Dr Marinetti. Celui-là est grave, mais rare. Le risque est faible mais maintenant que nous le connaissons, nous sommes obligés d’en tenir compte. » Un risque qui est donc à surveiller, en particulier chez les patientes qui portent des prothèses Biocell. Il n’est toutefois pas demandé aux chirurgiens de les retirer.

Allergan reconnaît sa responsabilité mais n’envisage pas de rappel

Le Dr Marinetti affirme que le choix des prothèses à poser revient au chirurgien, après évaluation des risques pour le patient. Contacté par franceinfo, Allergan France ne nie pas les dangers liés à ses prothèses mammaires mais se défend en mettant en avant sa popularité : « C’est parce que nous sommes aussi la marque la plus implantée, assure le président Francis Lemoine. Nos prothèses sont marquées, donc facilement identifiables lorsqu’on les retire, et donc plus traçables, c’est aussi pour cela que nos prothèses sont les plus citées dans ces cas de cancers ». Si les implants Biocell ne font pour l’instant pas l’objet d’un rappel, la société affirme qu’elle se conformera « aux recommandations des autorités sanitaires qui seront prises à l’automne » 2018.

Source : Medisite .

Ali Mecili était assassiné pour avoir trop aimé l’Algérie

0

L’Algérie, cette terre maudite, dont le peuple sera condamné à l’oppression et à toute sorte d’injustice pendant presque les deux derniers siècles qui viennent de s’écouler, verra mourir assassinés ses meilleurs hommes et femmes, pour le seul tord de l’avoir trop aimé et de lui avoir été rester fidèles jusqu’au dernier souffle de leur vie.

C’est ainsi que le 7 avril 1987, Ali André Mécili, l’un parmi ceux-là, fut assassiné par balles au bat de l’immeuble où il résidait en plein cœur de Paris. Il mourra sous des balles algériennes, lui aussi pour avoir trop aimé l’Algérie, pour lui avoir été resté fidèle jusqu’à ce que les balles qui ont transpercé son corps ce jour-là avaient eu raison de cet amour.

Une énième tragédie, qui jeta encore une fois l’émoi dans la conscience collective, par la manifestation de cette malédiction injuste, qui continue à poursuivre et à persécuter les amoureux de cette patrie, éternellement confisquée et qui n’a jamais pu offrir à ses hommes et à ses femmes de répit partout où ils se trouvent. Encore une fois ce jour-là coulera le sang de l’un de ses enfants parmi les plus courageux et les plus dignes, poursuivi jusque dans les derniers retranchements de son exile. Ali Mécili est mort ce jour-là pour avoir trop aimé l’Algérie.

Déjà très jeune, il s’était engagé dans le combat pour la libération de l’Algérie de l’occupation coloniale. Après l’indépendance, il va continuer son combat dans l’opposition pour la démocratie dès 1962, qui a débouché, en 1985 sur la proclamation de Londres entre le FFS, dont il était un militant très actif et le MDA. Il dira à propos de cette déclaration, lors de son dernier discours, prononcé à Paris le 21 mars 1987, quelques jours seulement avant son lâche assassinat : « La proclamation de Londres a été l’aboutissement de la fin d’un processus qui a commencé dès l’indépendance et qui était le prolongement naturel du combat qui a commencé avec l’OS et le FLN pendant la lutte pour la libération nationale. »

L’objectif de cette proclamation était de vouloir la paix civile dans un climat démocratique. Elle visait la démocratisation des institutions en Algérie, en offrant la possibilité au peuple algérien d’élire librement ses représentants à une assemblée nationale constituante, qui elle seule a le droit de définir en toute liberté et dans le pluralisme politique une authentique démocratie. Elle proclama à cette occasion un certain nombre de principes, qu’elle considère comme indispensables à une véritable démocratie. Il s’agit du respect des droits de l’homme, c’est-à-dire les droits civils et politiques, qui font de chaque citoyen un citoyen responsable : la liberté d’expression, la liberté d’aller et venir, la liberté d’association, la liberté de créer des partis politiques, la liberté syndicale, le droit de sûreté (qui empêche les arrestations arbitraires), les libertés économiques et sociales, le pouvoir d’achat, le droit au logement, le droit à la santé et à l’instruction. Parce que le respect des droits de l’homme permet effectivement au citoyen de pouvoir jouir de sa liberté et s’épanouir pour pouvoir participer à la construction du pays.

Cet appel s’adressait à toutes les forces politiques du pays, sans aucune exclusive, à la seule condition qu’elles respectent les principes démocratiques. Il s’agissait d’ouvrir bien grand les portes du débat démocratique à toutes les personnalités politiques, à tous les partis politiques, à toutes les associations et les mouvements politiques, sur la base d’un texte qui est le plus large et de les inviter à venir pour pouvoir engager une action commune pour l’instauration de la démocratie.

Après l’appel de Londres, André Mécili ne cessa d’organiser des meetings un peu partout en Europe, pour informer l’opinion algérienne de l’existence de cette proclamation et de faire un travail de conscientisation. Il créera en même temps, avec d’autres militants, un organe d’information qui s’appelle libre Algérie, à travers lequel il a essayé de poser dans un cadre plus large le problème de la démocratie en Algérie et à donner la parole de façon très libre à tous ceux qui voulaient la prendre. À ce propos, il n’hésitera pas à manifester son amertume, lors de son dernier discours à Paris, en critiquant la démission de la société et notamment celle des intellectuels, qu’il considère démissionnaires, pour ne pas répondre aux obligations qui devraient être les leurs dans une situation aussi catastrophique que celle que vivait l’Algérie à ce moment. Mais hormis cette déception, il se contentera du parcours qu’a eu l’organe d’information libre Algérie, qui a connu une bonne réussite, aussi bien dans l’émigration qu’en Algérie, lorsqu’il a réussi à passer par les mailles de la censure.

Malgré ces difficultés, il ne s’est jamais avoué vaincu. Il déclara, toujours dans ce dernier discours à Paris, qu’il y a diverses manières de faire de l’opposition politique, il y a l’écrit et il y a les débats au sein d’assemblées citoyennes. Il y a de multiples formes d’expression pour un mouvement politique. Bien que l’écrit reste quelque chose de bien plus important. Le combat de l’opposition est un combat essentiellement lié à l’information. Ce qui fut d’ailleurs comme premier objectif pour l’appel de Londres, par rapport à l’opinion publique, d’engager la bataille de l’information, en se dotant d’un support de communication autonome et ouvert à l’ensemble du peuple algérien, à travers la naissance de ce journal qu’était libre Algérie.

Une autre difficulté, de taille celle-là, va frapper de plein fouet le combat que mené Ali André Mécili et ses camarades, celle de la raison d’État. Elle va tour à tour liquider d’abord libre Algérie, puis le journal l’alternative démocratique qui a essayé de la contourner par son remplacement. Mais le militant sincère qu’était Ali André Mécili, dont le combat pour la liberté a façonné sa personnalité, depuis la guerre de libération nationale déjà et dont l’amour pour l’Algérie était infaillible, ne pouvait se décourager devant de tels obstacles, il en a connu pire, notamment pendant son emprisonnement par la dictature de Boumediene. Il insistait sur le fait, qu’il y a diverses manières de faire de l’opposition politique. Ce qui lui importer était de forger une opinion politique capable de dynamiser la société et canaliser la mobilisation populaire pour l’instauration de la démocratie, seule forme politique à permettre au peuple d’accéder à sa liberté et à sa dignité.

La raison d’État finit par avoir raison devant la décapitation de ce mouvement de libération du peuple algérien le 7 avril 1987, treize mois après l’appel de Londres, où Ali André Mécili était lâchement assassiné en plein cœur de paris, dont ce crime abject, commis contre tout le peuple algérien, demeure à ce jour non élucidé.

Il a écrit dans ce texte, qui sera trouvé après sa mort : « Lorsque l’on ouvrira cette lettre, se sera accomplie une destinée qui, depuis ma plus tendre enfance, n’aura jamais cessé de hanter mon esprit. […] Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l’Algérie. […] Je meurs seul, dans un pays d’indifférence et de racisme. […] Je meurs pour avoir vu mourir l’Algérie au lendemain même de sa naissance et pour avoir vu bâillonner l’un des peuples de la Terre qui a payé le plus lourd tribut pour affirmer son droit à l’existence. »

Youcef Benzatat

Source: Le Matin d’Algérie

Canada : les députés retirent sa citoyenneté d’honneur à Aung San Suu Kyi

0

La Chambre des communes avait accordé la nationalité canadienne honorifique à la dirigeante birmane en 2007, qui refuse aujourd’hui de dénoncer le génocide des Rohingyas.

Les députés canadiens ont approuvé unanimement jeudi 27 septembre une motion révoquant la nationalité canadienne honorifique accordée à la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi pour son refus de dénoncer le « génocide » de la minorité musulmane des Rohingyas.

La Chambre des communes avait accordé ce privilège à Aung San Suu Kyi en 2007, alors que la récipiendaire du prix Nobel de la paix était emprisonnée en Birmanie.

Sa réputation internationale a cependant été ternie par son refus d’appeler l’armée birmane à mettre fin aux atrocités commises contre les Rohingyas, que les députés canadiens ont qualifié de « génocide » dans une résolution votée il y a une semaine. « En 2007, la Chambre des communes a accordé à Aung San Suu Kyi le statut de citoyenne canadienne honoraire. Aujourd’hui, la Chambre a adopté à l’unanimité une motion pour lui enlever ce statut », a dit Adam Austen, porte-parole de la ministre canadienne des affaires étrangères Chrystia Freeland.

Les Rohingyas sont traités comme des étrangers en Birmanie, un pays à plus de 90 % bouddhiste.

Exil

Entre août et décembre 2017, plus de 700 000 Rohingyas ont fui la Birmanie vers le Bangladesh voisin après une offensive de l’armée birmane, marquée par des exactions contre cette minorité, des viols, des exécutions extrajudiciaires et des villages incendiés. « Notre gouvernement a appuyé cette motion en réponse à son refus persistant de dénoncer le génocide des Rohingyas – un crime commis par l’armée du pays avec qui elle partage le pouvoir », a expliqué le porte-parole de la ministre canadienne des affaires étrangères. « Nous continuerons de soutenir les Rohingyas en leur offrant une aide humanitaire, en imposant des sanctions contre les généraux du Myanmar et en réclamant que les personnes responsables soient tenues de rendre compte de leurs actes devant un organisme international compétent », a-t-il ajouté.

En mai, Ottawa a promis une aide supplémentaire de 300 millions de dollars canadiens (200 millions d’euros) sur trois ans pour améliorer les conditions de vie des Rohingyas dans les camps du Bangladesh, venir en aide à ce pays et à d’autres minorités ethniques en Birmanie.

Le Canada n’a accordé la citoyenneté honorifique qu’à cinq autres personnalités, parmi lesquelles Nelson Mandela, le Dalaï Lama ou encore Malala Yousafzai.

Yaha Abdelhafidh : l’amour de la patrie au dessus de tout

0

Peut-on célébrer aujourd’hui la naissance et la création du front des forces socialistes (FFS) sans rendre hommage à Yaha Abdelhafidh, connu sous le nom de « Si L’Hafidh » ?

La réponse est évidente, « impossible », sauf pour ceux qui ne connaissent rien de l’histoire de ce vieux parti d’opposition.

Les paroles de Lounis Aït Menguellet, l’admirateur de ce héros s’imposent dans ce cas. Notre poète disait : « Si, je n’existais pas, tu n’existeras jamais ». Sans exagérer, nous dirons que si « Si L’Hafidh » n’existait pas, le FFS n’aurait pas existait ou du moins n’aurais jamais survécu.

La rédaction

 

Si Lhafidh est né le 26 janvier 1933 dans le village Takhlijt At Atsou, de la tribu d’At Illilten (commune Iferhounène). Il rejoint le mouvement des scouts assez jeune.

En 1949, il émigre en France en compagnie de père Bachir Yaha. Il rejoigne Charleville-Mézières (Ardennes) où il y avait une forte communauté kabyle auprès de laquelle il forgera son parcours de militant. «Les cafés algériens étaient des foyers d’agitation nationaliste. Nous nous y retrouvions pour discuter du pays en toute confiance. Le café de la famille Belkacem Aït Abdelaziz était particulièrement animé. Il recevait souvent l’immense chanteur Slimane Azem. Quand il venait c’était toujours la bousculade dans le café. Ses soirées étaient synonymes de convivialité et de grande nostalgie pour les émigrés. Ses chansons nous transportaient au pays, l’espace d’une soirée», témoigne-t-il dans le premier tome de ses mémoires.

Il prend part aux manifestations organisée par le MTLD et s’implique corps et âme dans l’organisation.

En septembre 1954, il rentre au pays pour prendre part au déclenchement de la guerre de libération. Il avait 21 ans. Très vite, il prend contact avec les militants nationalistes de la région de Ain El Hammam, dont Amar Ath Cheikh, une des chevilles ouvrières de l’organisation de l’ALN les premières années de la guerre. Dans la foulée, toute la famille Yaha entre en guerre aussi. Leur maison est devenu un refuge connu et sûr pour les moudjahidine. Pas seulement, la modeste fortune de la famille aussi est mise au service de l’ALN/FLN. Bachir devient chef de refuge pendant celui qui deviendra le célèbre Si Lhafidh cours les villages et les maquis pour organiser, monter des embuscades et faire régner l’ordre révolutionnaire. Il acquière vite une réputation de grand baroudeur, mais aussi et surtout celle d’un homme juste mais intraitable.

L’une de ses opérations les plus spectaculaires est la liquidation du terrible administrateur de la ville de Michelet, Bighetti de Flogny en avril 1956. Alors que la ville grouille de soldats, Si Lhafidh a réussi à éliminer cet administrateur et à sortir de la ville. Ce ne sera pas le seul fait d’armes de cet officier.

En 1958, il sera l’un des rares responsables de la wilaya III à se dresser contre les purges de «la Bleuite». Il n’a pas hésité à interpeler le colonel Amirouche et le prévenir sur les assassinats de moudjahidine sous les ordres du capitaine Mahiouz.

«Que de sang ! Que de larmes avaient coulé suite à cette tragique affaire. La «Bleuite», nommée ainsi en référence aux militants du FLN habillés en bleu de chauffe après qu’ils eurent été retournés par les hommes du général Massu pendant la bataille d’Alger avait causé une grave saignée dans les rangs des maquisards, des mousseblines et des civils en wilaya III», a-t-il écrit dans le premier tome de ses mémoires en parlant de cette terrible purges, sans doute l’une des plus tragiques de la Révolution. Sa dénonciation des liquidations et son refus d’obtempérer aux ordres a failli lui coûter la vie. C’est un colonel Amirouche patelin et attentif qui l’a accueilli pour écouter Si Lhafidh lui expliquer que la purge qui avait lieu était en train de viser les meilleurs éléments de la wilaya.

L’épisode est très peu connu. Seul Salah Mekacher a raconté succinctement cette séquence dans son livre « Aux PC de la wilaya III ».

Dans le premier tome de ses mémoires, il raconte l’opération Jumelles qui a laissé la wilaya III exsangue. En 1960, Si Lhafidh mène une attaque contre un poste militaire à Taskenfout, un village de Ain El Hammam. Avec ses hommes, il a réussi à emporter toutes les armes des soldats sans tuer un seul d’entre eux.

Quelques semaines avant la proclamation de l’indépendance, il mène une autre opération tout aussi spectaculaire contre le poste de harkis établi au village Aït Lqaïd. Là encore, il a réussi à vider le poste militaire de ses armes et à disparaitre dans la nature avec ses hommes.

Si Lhafidh c’était cette grande disposition à comprendre les hommes. Il était réputé pour son courage, sa détermination dans la lutte armée mais surtout cette capacité à dépasser toute formes de violence, à pardonner. Au maquis, on disait de lui qu’il était comme le sucre.

La séquence des lendemains d’indépendance le marquera à jamais. Il se rappellera jusqu’à la fin de ses jours ces cortèges de veuves et d’orphelins qui venaient au PC de la wilaya III pour quémander à manger. Il estimera que les survivants des maquis ont failli à leur parole.

La prise de pouvoir autoritaire menée par le clan d’Oujda l’a convaincu de reprendre le chemin de la lutte. Moins d’un an après l’indépendance, il sera l’un des hommes clés de la naissance du FFS en septembre 1963.

Si Lhafidh à droite.

 

Après la démission du colonel Si Mohand Oulhadj du FFS, en octobre 1963, Si Lhafidh s’impose comme l’un des importants chefs du FFS. Au cœur de l’affrontement armé avec le pouvoir de Ben Bella-Boumediene, il maintient l’unité des rangs du FFS et poursuit la lutte après que Hocine Aït Ahmed ait été neutralisé le 17 octobre 1964.

Au printemps 1965, il accepte de négocier le cessez-le-feu avec des représentants de Ben Bella. Au Si Lhafidh part à Paris rejoindre le colonel Saddek pour y dialoguer avec les représentants de Ben Bella. Ce dernier était disposé à reconnaître le FFS, selon les termes du contrat négocié, comme force politique. Le putsch mené par Houari Boumediene a remis en cause, en partie, les négociations.

A la fin 1965, il part en exil sur demande expresse de Hocine Aït Ahmed. A partir de là, un autre épisode de la lutte politique commence pour Si Lhafidh. Durant un quart de siècle, il restera l’opposant intransigeant avec le pouvoir. Après un différend avec Hocine Aït Ahmed, il rentre seul au pays en 1989 pour poursuivre son chemin politique.

Yaha Abdelhafidh a consacré les dernières années de sa vie à la rédaction de ses mémoires. Cette tâché lui tenait à coeur plus que tout autre chose. C’était sa dernière mission. Deux ouvrages qui résument tout son parcours sont publiés en Algérie et en France. Ses mémoires demeureront une source précieuse de connaissance de la guerre d’indépendance dans la wilaya III mais aussi un témoignage capitale sur l’histoire du FFS.

Hamid Arab

source: Le Matin d’Algérie

 

« Ma guerre d’Algérie -Au coeur des maquis de Kabylie » tome I paru chez Inas édition en Algérie et Riveneuve Editions en France.

« Le FFS contre dictature » (tome II) es paru chez Koukou Editions.

 

Vidéo.

Disparus il y a un un an, 15 Algériens seraient en prison au Maroc

0

Leurs proches en sont convaincus. Ils sont actuellement détenus dans une prison au Maroc un peu plus d’un an après avoir tenté de rejoindre clandestinement l’Europe.

Cette semaine, les familles des 15 jeunes algériens portés disparus depuis un an se sont réunis à l’endroit même où ils ont pris le départ, rapporte le journal El Watan. Ces « malheureux harragas » n’ont pas donné signe de vie depuis cette date et leurs proches pensent qu’ils sont en prison au Maroc. Ahmed Merah, le frère de l’un des disparus, est sûr que son frère est vivant et se trouve sans doute au Maroc « mais on n’a pas pu confirmer cette information », appelant les autorités algériennes à les aider à connaître le sort des disparus.

« On est allés partout, mais personne n’a bougé. On a exposé le problème aux services de la gendarmerie et au procureur de la République de Boumerdès. Ils n’ont rien pu faire. Si nos enfants ont fauté, qu’ils les ramènent pour les juger », déplore le père de l’un d’entre eux, qui estime que s’ils étaient en Europe, ils auraient probablement repris contact. « Là-bas, ils ne seront pas jetés en prison comme ça ».

Un autre raconte l’histoire d’un jeune Algérien que tout le monde croyait mort alors qu’il était emprisonné au Maroc. Il a été rapatrié en Algérie après l’intervention du ministère des Affaires étrangères.

bladi.net

Algérie : Le ministère de l’Education nationale fixe le calendrier des examens scolaires

0

ALGER – Le ministère de l’Education nationale a rendu public, jeudi, dans un communiqué, le calendrier des examens nationaux des trois paliers pour l’année scolaire 2018/2019 (BAC, BEM et 5ème).

 

L’examen du baccalauréat aura lieu du 16 au 20 juin, celui du Brevet d’enseignement moyen (BEM) du 9 au 11 juin, tandis que l’examen de la 5ème année primaire est fixé au 29 mai, a précisé la même source.

APS