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mercredi 18 juin 2025
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Un mort après des tirs de la marine marocaine sur une embarcation de migrants

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La marine royale marocaine a ouvert le feu, mardi 25 septembre, sur une embarcation de migrants en Méditerranée qui refusait de répondre à ses sommations, faisant un mort, une Marocaine de 22 ans, et trois blessés, dont un dans un état critique.

La Marine a été « contrainte » d’ouvrir le feu sur un « go fast » (puissante embarcation à moteur), piloté par un Espagnol qui « refusait d’obtempérer » dans les eaux marocaines au large M’diq-Fnideq (nord), ont annoncé les autorités locales dans un communiqué.

Quatre migrants qui se trouvaient à bord ont été blessés, dont une Marocaine qui a succombé à ses blessures à l’hôpital, a précisé un représentant des autorités locales joint par l’AFP.

Ils « voyageaient couchés et n’étaient pas visibles », selon la même source.

La personne décédée avait 22 ans et était originaire de Tétouan (nord), a déclaré à l’AFP le président de l’Observatoire du Nord pour les droits de l’homme Mohamed Benaïssa, basé à Fnideq.

Deux autres blessés sont originaires de la même ville, a-t-il précisé. Le troisième blessé vient d’Al-Hoceima, la capitale régionale du Rif (nord) et se trouve dans un « état critique, le bras amputé » et a été transféré à Rabat, a indiqué M. Benaïssa.

Au total, quelque « 25 personnes naviguaient à bord du bateau, dont les passeurs qui sont espagnols », a-t-il souligné.

Grandes inégalités sociales

Le pilote espagnol n’a pas été touché par les tirs et a été arrêté, a déclaré le représentant des autorités locales. Une enquête a été ouverte.

Depuis début 2018, l’Espagne a enregistré plus de 38 000 arrivées par voie maritime et terrestre, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les autorités marocaines ont pour leur part indiqué avoir fait avorter 54 000 tentatives de passage vers l’Union européenne depuis janvier.

Ces tentatives ont concerné 7 100 Marocains à fin août, selon des chiffres présentés jeudi dernier par le porte-parole du gouvernement marocain.

Depuis début septembre, les réseaux sociaux marocains sont inondés de vidéos montrant des jeunes Marocains en route vers l’Espagne à bord de bateaux pneumatiques.

Selon des statistiques officielles, le Maroc est marqué par de grandes inégalités sociales et territoriales, sur fond de chômage élevé chez les jeunes.

Ceux-ci, qui représentent le tiers de la population, sont particulièrement touchés par l’exclusion sociale, avec 27,5 % des 15-24 ans, soit près de 1,7 million de personnes, hors du système scolaire et sans emploi.

 

Source: LE Monde -Afrique

150 personnalités signent un « manifeste pour l’accueil des migrants »

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Josiane Balasko, Romane Bohringer ou encore l’économiste Thomas Piketty. Dans un manifeste publié mercredi, de nombreuses personnalités estiment « illusoire de penser que l’on va pouvoir contenir et a fortiori interrompre les flux migratoires ».

150 personnalités ont signé « un manifeste pour l’accueil des migrants ». Publié mercredi dans Politis et Regards ainsi que sur le site Mediapart, ce texte a notamment été signé par les comédiennes Josiane Balasko et Romane Bohringer, l’humoriste Christophe Alévêque, l’économiste Thomas Piketty ou encore l’ancien international de football Lilian Thuram.

150 personnalités signent un "manifeste pour l'accueil des migrants"
Le manifeste a été signé par 150 personnes dont la comédienne Josiane Balasko ou encore l’humoriste Christophe Alévêque. @ JOEL SAGET / AFP

Renforcer les frontières mène à « la violence ». Alors que l’Aquarius, ce bateau de sauvetage qui oeuvre en mer Méditerranée, fait encore parler de lui, ce collectif estime « illusoire de penser que l’on va pouvoir contenir et a fortiori interrompre les flux migratoires ». Sécuriser les frontières produirait en effet « de la violence ». Alors qu’à l’avenir les mouvements de population risquent d’empirer entre « les guerres » et « les catastrophes climatiques », les signataires trouvent « indigne moralement et stupide rationnellement » de laisser des pays pauvres accueillir les migrants.

Pour « la liberté de circulation » et « l’égalité des droits sociaux ». Face à ce défi, le collectif invite à ne pas céder aux « idées, que l’extrême droite a imposées » et qui font renaître « le temps des boucs émissaires » : « nous, intellectuels, créateurs, militants associatifs, syndicalistes et citoyens avant tout, affirmons que nous ne courberons pas la tête », est-il affirmé dans le texte. Les signataires demandent que « la liberté de circulation et l’égalité des droits sociaux pour les immigrés présents dans les pays d’accueil » soient « des droits fondamentaux de l’humanité ».

L’écrivain Kamel Daoud indésirable au Salon du livre d’Alger

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Le commissaire du Salon international du livre d’Alger (Sila), Hamidou Messaoudi, a annoncé, mardi, que son organisme n’a pas prévu d’inviter le romancier francophone Kamel Daoud à la prochaine édition de cette manifestation culturelle, sans en donner aucune explication.

Ses livres ne seront pas interdits au Sila mais lui n’aura pas droit de cité alors que plusieurs écrivains algériens d’expression arabe ou française seront à l’honneur cette années, parmi lesquels le commissaire du Sila cite notamment Rachid Boudjedra, Wacini Laâredj, Amine Zaoui et Merzak Baktache. La présence de Boudjedra paraît en soi un message clair à l’adresse de Kamel Daoud, sévèrement critiqué par l’auteur de L’Escargot entêté dans un pamphlet paru en 2017 (Les Contrebandiers de l’histoire, éditions Franz Fanon), en rappelant ses connexions passées avec le Groupe islamique armé (GIA)et en l’accusant de faire partie d’un vaste réseau d’intellectuels algériens et français œuvrant sans relâche pour la falsification de l’Histoire de l’Algérie et pour sa déstabilisation.

Daoud a, pour rappel, menacé Boudjedra de le poursuivre en justice pour diffamation mais aucune suite n’a été donnée à l’affaire, à ce jour. Il avait, à un moment, exigé de son détracteur de retirer le passage controversé du livre pour renoncer à sa plainte.

Hamidou Messaoudi, qui s’exprimait au forum hebdomadaire du quotidien arabophone Echaab, a révélé qu’une vingtaine de maisons d’édition, sur un total de 970, ont été interdites de participation à ce salon du livre pour non-respect des conditions de participation. Là encore, le commissaire n’a fourni aucune précision sur les noms des éditions touchées par cette mesure qui, à vrai dire, n’est pas nouvelle, ni sur les motifs exacts de l’interdiction, même si l’on sait que le commissariat du Sila reste très scrupuleux sur certains thèmes, comme l’apologie de l’extrémisme, du terrorisme et du racisme.

R. M.

Source , TSA .

Le PT se dit « choqué et indigné par la répression brutale aux portes d’Alger »

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Le parti des travailleurs se dit « choqué et indigné par la répression brutale de la manifestation pacifique des retraités et invalides de l’Armée nationale populaire intervenue aux porte d’Alger dans la nuit du 23 au 24 septembre 2018 ». En effet, le bureau politique du PT, réuni mardi en session ordinaire,  a appelé, dans un communiqué rendu public, le Président de la république Abdelaziz Bouteflika «à faire cesser ces pratiques scandaleuses et indignes de notre pays et à ordonner la reprise des négociations interrompues unilatéralement par les autorités en vue de satisfaire les revendications socio-économiques de cette catégorie qui a servi l’Etat avec abnégation durant la tragédie nationale».

Source: Liberté

Macron dénonce « la loi du plus fort » à la tribune de l’ONU

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Tapant du poing sur le pupitre de l’hémicycle de l’ONU, Emmanuel Macron a exhorté mardi les dirigeants du monde à « ne pas s’habituer » à la montée des nationalismes, qui se nourrissent selon lui de l’accroissement des inégalités.

Le chef de l’Etat français n’a pas cité le nom de Donald Trump mais son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies a été souvent l’exact opposé de celui prononcé, deux heures plus tôt, par le président américain.

« Certains ont choisi la loi du plus fort. Mais elle ne protège aucun peuple. Nous choisissons une autre voie: le multilatéralisme », a résumé Emmanuel Macron.

Le dossier iranien illustre cette profonde différence d’approche. Lorsque Donald Trump appelle la communauté internationale à « isoler le régime iranien », Emmanuel Macron prône « le dialogue » avec Téhéran.

« Qu’est-ce qui permettra de régler véritablement la situation en Iran?, demande-t-il. « La loi du plus fort? La pression d’un seul? Non! »

« Nous savons que l’Iran était sur la voie du nucléaire militaire, mais qu’est-ce qui l’a stoppé? L’accord de Vienne de 2015 », poursuit-il. Une allusion implicite à la décision en mai de Donald Trump de quitter l’accord, le jugeant inopérant pour arrêter les programmes militaires iraniens.

Au lieu de renforcer les sanctions, comme Washington s’apprête à le faire en novembre, Paris veut donc continuer à discuter avec Téhéran d’un agenda plus large permettant de traiter toutes les préoccupations nucléaires, balistiques, régionales, causées par les politiques iraniennes.

Emmanuel Macron devait s’entretenir en fin d’après-midi avec son homologue iranien Hassan Rohani, que Donald Trump a exclu de rencontrer dans un proche avenir.

Au-delà des formules, l’Elysée souligne que les présidents français et américain, qui se sont rencontrés lundi soir, divergent sur « la méthode » mais s’accordent sur le fond, à savoir empêcher l’Iran de se doter de la bombe nucléaire.

– « Impuissance » –

a lutte contre les inégalités, priorité de Macron au G7 en 2019 / © UNTV/AFP 

Dans son discours, qu’il a terminé sous de vifs applaudissements, Emmanuel Macron s’est alarmé de la « crise profonde » que traverse « l’ordre international », symbolisée par « l’impuissance » dont est menacée l’ONU.

Ce constat rejoint celui du chef de l’ONU, Antonio Guterres, qui a déploré « un monde de plus en plus chaotique ». Il a regretté que « le multilatéralisme soit autant critiqué au moment où il est le plus nécessaire ».

Pour Emmanuel Macron, le « coeur du problème » est la montée des « inégalités profondes » ces dernières décennies. Et de citer les « 250 millions d’enfants qui n’ont pas le droit à l’école », les « 783 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté » ou les 200 millions de femmes qui n’ont pas accès à la contraception ».

Or « la défiance dans nos sociétés se nourrit de toutes ces inégalités », a ajouté le président français, en appelant les grandes institutions internationales à « changer de méthode », sans entrer dans les détails.

Tout en saluant un discours « fort », l’ONG Oxfam a appelé le chef de l’Etat « à joindre bien davantage le geste à la parole (…) s’il veut être réellement crédible ».

Emmanuel Macron, qui tente de se débarrasser de l’étiquette de « président des riches » qui lui colle à la peau en France, a fait de cette lutte contre les inégalités la priorité du G7 qu’il présidera en 2019.

En attendant, il aura de nouveau l’occasion de plaider pour la coopération internationale en recevant des dizaines de dirigeants pour célébrer le centenaire de la fin de la Première guerre mondiale le 11 novembre à Paris. Au Forum de la Paix, organisé le lendemain, il devrait de nouveau avertir que « le fracas des nationalismes conduit toujours à l’abîme ».

Donald Trump a annoncé son intention d’y participer, selon l’Elysée.

AFP

Abdelmadjid Attar : « On recrute par piston à Sonatrach »

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Ancien PDG de Sontrach, Abdelmadjid Attar, sait bien de quoi il parle. Invité ce mardi 25 septembre de TSA Direct, l’ancien PDG de Sonatrach a jeté un véritable pavé dans la mare en soutenant que beaucoup d’employés de Sonatrach sont recrutés avec du piston« Il y a beaucoup d’employés qui sont recrutés par piston à Sonatrach même du temps où j’étais à sa tête. Mais le PDG  ne peut pas tout contrôler. Lui aussi est sollicité. Et quand il ne rend pas service, il est attendu au tournant ».Et d’enfoncer le clou : «  Il y a un sureffectif à Sonatrach qui n’est pas utilisé. Il y a du social. Tous les recrutements dans le sud c’est du social ». Des propos qui ne manqueront pas de déplaire aux habitants du sud du pays.

Le PDG de Sontrach n’a pas les mains libres !

Sur sa lancée, l’ancien ministre des Ressources en eau a assuré que le PDG de Sonatrach « n’a jamais les mains libres ». La raison ? « C’est un poste sensible. Tout dépend des alliances politiques, sociales et même régionales qu’il a. C’est pareil dans toutes les entreprises publiques », explique-t-il.

Quid de l’actuel patron de l’entreprise pétrolière, Abdelmoumen Ould Keddour ? « Lui, il est en train de casser des tabous comme par exemple l’achat de la raffinerie d’Augusta, le règlement de pas mal de contentieux. Il a les mains un peu libres », estime M.Attar.

Pour ce qui est de l’ambition d’Ould Keddour de hisser Sonatrach parmi les 5 premières entreprises pétrolières au monde, l’ancien ministre n’y croit pas trop.

« Si on ne tient compte que des critères comme le capital, la production, la capitalisation, les réserves, le chiffre d’affaire, etc, force est de reconnaitre qu’il est impossible que Sonatrach soit 5e plus grande entreprise au monde ».

Et M.Attar de nuancer son jugement :

« Mais si on prend en compte les réserves de gaz de schiste, oui, elle peut largement être 5e puissance pétrolière dans le monde ». 

Maintien de la production de l’Opep 

Commentant la décision prise par les pays de l’Opep et non-Opep, dimanche 23 septembre à Alger, de maintenir le niveau actuel de la production, M.Attar a assuré que

« le résultat est plus au moins attendu quoi qu’il y a eu une crainte énorme avec le problème entre l’Arabie saoudite et l’Iran et les pressions américaines.  Il y a eu une tension extraordinaire mais finalement ils sont sortis avec un wait and see ».

Et de poursuivre :

« Ce n’est qu’une réunion technique, il faut attendre celle de décembre prochain et surtout l’entrée en vigueur des sanctions américaines le 4 novembre prochain ».

Les prévisions de l’ancien PDG de Sontrach ? « Si l’Inde et la Chine appliquent les sanctions,  il y aura alors 1 à 2 millions barils de moins sur le marché. On aura alors une crise, un choc pétrolier et les prix vont atteindre les 90 à 100 dollars le baril ».

Mais il n’exclut pas que la Russie et surtout l’Arabie saoudite puissent jouer les troubles fêtes en procédant à l’augmentation de  leur production ».  Et même s’il y a hausse des prix du baril de pétrole, elle sera freinée à partir de 2020 et, avec la diminution par les pays de l’OCDE de leurs importations de pétrole,  les cours connaîtront une tendance baissière jusqu’à 2023, sauf conflit géopolitique bien entendu. « Le seul marché qui reste est celui de l’Asie, notamment la Chine et l’Inde », affirme-t-il.

Sauf  que l’Algérie est en train de devenir un  pays gazier. En plus, on dispose de réserves de gaz de schiste estimées à  22.000 milliards m3 de gaz techniquement récupérables. Mais voilà, le schiste, « ce n’est pas pour demain », et il faut attendre 2030 pour avoir une production de 20 milliards de m3 de gaz.

Quid de la disponibilité de l’eau pour exploiter le gaz de schiste ? L’Algérie n’a pas ce problème, puisqu’elle compte deux nappes phréatiques contenant 30.000 milliards de m3 d’eau.

« Seuls 2,7 milliards de m3 sont exploités. On peut donc réserver 6 à 7  milliards m3 d’eau sur 30 ans pour le gaz de schiste sans problème », dit-il.

Gros obstacle,  toutefois : avec la loi actuelle « le partenaire étranger souffre » et, du coup, « le gaz de schiste n’est pas rentable », déplore-t-il.  Et de recommander :

« Il faut changer cette loi en baissant la fiscalité par exemple pour rendre le secteur attrayant ».

Mais l’Algérie a plusieurs atouts entre ses mains et a une alternative pour diversifier son portefeuille énergétique, à savoir les énergies renouvelables. Sauf que dans ce dossier aussi, l’Algérie accuse du retard.

« Il y le projet visant à produire 22.000 Mégawatts d’électricité issue du renouvelable. il y a du retard, et je ne comprends pas.  C’est certainement une question de moyens financiers et non pas politique. Le projet a besoin de plus de 100 milliards de dollars d’investissement et il a été lancé au moment où le pays connais une crise financière »

Source : TSA

Manuel Valls annonce qu’il va démissionner de son poste de député en France

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L’ancien chef du gouvernement français Manuel Valls a annoncé, ce mardi 25 septembre, le début de sa campagne. Une aventure inédite.

Une situation si imprévisible que certains ont eu du mal à y croire. Un ex-Premier ministre français, Manuel Valls, à la conquête d’une municipalité dans un autre pays d’Europe : Barcelone, en Espagne. Le député de l’Essonne, natif de la capitale catalane, tenait ce mardi 25 septembre une conférence de presse pour annoncer sa décision sur le sujet.

«Je veux être le prochain maire de Barcelone», a déclaré Manuel Valls lors de la conférence, et également sur Twitter.

 

Il a également annoncé qu’il allait démissionner de son mandat de député en France. «La semaine prochaine, j’abandonnerai mon mandat de député et toutes mes responsabilités locales», a-t-il déclaré en français, alors que les appels à sa démission de l’Assemblée nationale étaient nombreux en France ces derniers jours.

Après avoir multiplié les déplacements dans sa ville d’origine ces derniers mois, il était en effet pressenti pour devenir le candidat du parti de centre-droit Ciudadanos aux municipales de mai 2019. Une tentative audacieuse pour ce vétéran du pouvoir, en pleine impasse politique en France.

LE RETOUR AUX ORIGINES

Prises de position contre l’indépendance de la Catalogne, participation à un ouvrage collectif en Espagne sur le sujet, cours dans une école de commerce locale, tweets en espagnol et en catalan, deux langues qu’il parle couramment… Depuis presque un an, Manuel Valls se fait de plus en plus présent au sud des Pyrénées.

Un engagement moins étonnant qu’il n’y paraît, selon le communicant politique Philippe Moreau-Chevrolet. «Valls a toujours soigné ses origines barcelonaises», rappelle le spécialiste, soulignant que «la question des racines est une préoccupation centrale chez lui».

Reste que se présenter à la mairie d’une ville importante après avoir occupé les plus hautes fonctions dans un autre pays ne va pas de soi. Les modalités exactes de cette candidature potentielle demeurent floues : si Ciudadanos est évoqué, l’ancien maire d’Evry n’a pas encore rejoint officiellement ce parti.

«Valls a un certain prestige, du fait d’avoir eu un parcours politique de haut niveau, explique le professeur Bernard Bessière, spécialiste de l’Espagne. Mais les Espagnols se méfient terriblement des Français», souligne-t-il, jugeant très incertain le succès de l’initiative de l’ex-Premier ministre. D’autant que «Barcelone est une ville où s’expriment des positions beaucoup plus libérales que les siennes sur l’immigration», rappelle Philippe Moreau-Chevrolet.

Manuel Valls arrive en outre dans un contexte tendu, la question du référendum d’autodétermination de la Catalogne n’étant toujours pas réglée. Ses prises de position très nettes contre l’indépendance pourraient donc le desservir, par rapport à la maire de gauche sortante Ada Colau, restée délibérément plus floue sur le sujet.

SORTIR DE L’IMPASSE FRANÇAISE

Dans ces conditions complexes, l’élection de Manuel Valls à Barcelone sera un symbole fort pour l’Europe, mais aussi une belle revanche personnelle. «En France, ses débouchés politiques sont à peu près nuls», assure en effet Philippe Moreau Chevrolet. Rallié à la majorité présidentielle sans avoir obtenu l’investiture de La République en marche pour sa campagne parlementaire, celui qui fut longtemps au cœur du pouvoir n’y tient plus qu’un rôle secondaire.

La rareté de ses apparitions au Palais Bourbon a d’ailleurs été régulièrement critiquée par ses pairs. Et depuis que sa candidature à Barcelone s’est précisée, ce sont les appels à sa démission du Parlement qui se sont multipliés. Une perspective qui rend plus décisive encore son aventure espagnole : gagner et entrer dans l’Histoire, ou perdre sans la moindre bouée de sauvetage.

Source: C NEWS

Comment les médias français alimentent l’islamisme ?

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Quelle image donnent les médias français de cette communauté qu’ils nomment « Musulmans de France » ?

Certains médias français font le buzz sur le dos des populations issues de l’Afrique du Nord qu’ils aiment bien  nommer « musulmans de France » en les faisant représenter sur les plateaux des télévisions par des imams qui s’autoproclament la voix de cette communauté. Sinon ce sont des intellectuels très proches de la mouvance islamiste comme Tarik Ramadan avant qu’il ne soit poursuivi par la justice française pour viol, et un certain Yassine Bellattar, un pseudo comédien que ces médias invitent pour défendre la « cause » de ces « musulmans de France ». Et en face on y trouve toujours un certain Éric Zemmour, proche de l’extrême droite qui voit dans chaque citoyen issu de l’émigration nord-africaine un éventuel terroriste que les pouvoirs publics doivent surveiller et contrôler.

Ce genre de discours que diffusent certaines chaînes à travers ces invités ne font que fracturer davantage la société française et alimentent l’extrême droite qui ne cesse d’augmenter d’une élection à l’autre. L’islamisme qui prend de l’ampleur à cause de l’absence des pouvoirs publics comme certains maires sont complices avec cette mouvance pour des raisons électoralistes, dont le maire de Saint-Denis. Cette commune qui ressemble plus à un quartier algérois qu’à une ville de la banlieue parisienne offre toujours ces salles de spectacles notamment « la bourse du travail) aux associations islamistes afin de diffuser leurs idéologies haineuse et destructrice.

Pour mieux lutter contre l’islamisme qui alimente l’extrême droite ; les pouvoirs publics doivent aider les associations issues de l’émigration nord-africaine qui ont comme valeurs, la démocratie, la laïcité, la tolérance et l’esprit républicain et ouvrir les médias et leurs plateaux aux intellectuels de cette communauté qui véhiculent les idées de progrès, de démocratie, de sécularité et des valeurs universelles.

Mamart Arezki