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mardi 17 juin 2025
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Situation sanitaire « catastrophique » à Timiaouine : La population dans le désarroi !

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Au moment où les officiels algériens, avec à leur tête le ministre de la santé, Abdelhak Saihi, le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Djamel Fourar, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Kamel Sanhadji ainsi que les walis des régions concernées par l’épidémie de paludisme et de diphtérie enchainent les discours rassurant sur un prétendu contrôle de la situation sanitaire, les populations de l’extrême sud algériens souffrent. Les informations qui nous parviennent des wilayas touchées par les deux épidémies concomitantes sont graves. La situation est d’ailleurs catastrophique. Comme toujours, les régions de l’extrême Sud connaissent un black-out médiatique, au moment où les habitants ont le plus besoin du soutien et de la solidarité de l’ensemble de leurs concitoyens, et surtout d’une prise en charge médicale et d’une couverture sanitaire adéquate. Dans une correspondance adressée au wali de Bordj Badji Mokhtar –celui-là même qui affirmait toute honte bue que tout allait bien-, les dignitaires et l’ensemble des associations formant la société civile de la région frontalière de Timiaouine exhorte le responsable à prendre les mesures qui s’imposent. La société civile demande au premier responsable de la wilaya de BBM de faire parvenir les vaccins et médicaments nécessaires aux camps de nomades établis au niveau de 5 lieux différents. Il s’agit notamment du camp d’Andjal (35 km à l’est de Timiaouine) ; camp d’Oued Tsamaq (75 km à l’est) ; camp d’Oued Djoudène (50 km au nord-est) ; camp de Hassi Chourmal Adelladj (52 km à l’ouest) et le camp d’Attoul (60 km au nord-ouest). La même correspondance tient à rappeler que la situation à l’intérieur de la ville de Timiaouine et sa périphérie est « catastrophique avec tout ce que ce mot exprime », indique la correspondance de la société civile. « La polyclinique est bondée de monde, le parterre et les coins sont surpeuplés. Des dizaines de morts enregistrés, dont des enfants et des personnes âgées. Sans oublier l’apparition de cas de diphtérie chez des enfants, ce qui nécessite de dépêcher des cadres médicaux spécialisés. Nous demandant également, la distribution d’aide alimentaire et de produits à large consommation, car la sous-alimentation de certains patients, issus de familles défavorisées, aggrave leur cas et nuit à leur état de santé en affaiblissant leur système immunitaire », lit-on sur cette même correspondance.

Des images qui déchirent le cœur

On dit qu’une image vaut mille mots. Aucune description ne peut exprimer l’étendue de la souffrance des habitants de ces régions qui souffrent d’une épidémie meurtrière, comme cela a été le cas pour tous les algériens lors de la pandémie de Covid-19. Mais à la différence des wilayas du nord, nos concitoyens de l’extrême sud sont dépourvu du b.a.-ba d’un système sanitaire. Les infrastructures sont quasi-inexistantes, le manque de personnel soignant est criard et l’absence de matériel médical est flagrant. Sur de nombreuses images ont voit des citoyens allongés dehors par terre, à l’ombre d’un arbre, parfois accompagnés de leurs enfants. Ces citoyens, malades avec une perfusion au bras utilisent les branches des arbres comme un pied à perfusion ou tige porte sérum. C’est le système D qui prime lorsque lorsqu’on est abandonnés à notre sort.

Salon littéraire d’Ath Ouacif : Koukou Éditions dénonce l’odieux chantage du ministère de la Culture

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Dans un communiqué rendu public le 29 septembre, le directeur de la maison d’édition, Arezki Ait Larbi, a dénoncé l’injustice et les pressions dont fait l’objet Koukou Éditions de la part de ce qu’il a qualifié de « groupuscule extrémiste ». « Le groupuscule extrémiste qui a pris le ministère de la Culture en otage a encore frappé !, indique le communiqué, qui intervient après le report du Salon du livre d’Ath Ouacif à Tizi Ouzou par les organisateurs. Ces derniers avaient reçu une note non officielle d’exclure les Éditions Koukou. Par conséquent, ils ont préféré reporter l’événement. Les Éditions Koukou ont salué le courage et la résistance des organisateurs bénévoles de l’événement et annoncé leur retrait.

« Des manœuvres occultes d’un haut fonctionnaire de l’Etat »

Selon le même communiqué, la censure qui frappe cette maison d’édition spécialisée dans l’essai politique, le document historique et d’actualité, vient du « président de la Commission de censure et directeur central du Livre au ministère de la Culture et des Arts, Tidjani Tama ». Ce dernier « vient d’exercer un odieux chantage sur les organisateurs du Salon du livre amazigh, prévu du 3 au 6 octobre à Ath Ouacif (wilaya de Tizi Ouzou) », dénonce le communiqué. « Avant de délivrer l’autorisation préalable à la tenue du salon, il a exigé l’exclusion des Éditions Koukou de cette manifestation, sans justification ni motif légal ! Sollicité pour donner un caractère officiel à cette injonction verbale, le censeur en chef a refusé de délivrer un document écrit qui engagerait sa responsabilité. Pour ne pas assumer une décision arbitraire qui ne leur incombe pas, les organisateurs du salon ont préféré reporter la manifestation », precise le communiqué.

Le directeur des éditions Koukou dénonce des « manœuvres occultes d’un haut fonctionnaire de l’État ». « Depuis sa nomination à ce poste en juin 2022, Tidjani Tama a multiplié les provocations et les mesures coercitives contre Koukou Éditions. » Le communiqué cite une série d’intimidations et d’interdictions visant la maison d’édition sans motif légal. Tout le monde se rappelle l’interdiction d’une douzaine d’ouvrages lors du Sila de 2022 et l’exclusion de la maison d’édition du Sila 2023.

« Le levier idéologique de ces agressions est maintenant établi. En excluant KOUKOU Editions des manifestations publiques, la Commission de censure tente d’étouffer les voix de dizaines d’auteurs progressistes (professeurs d’université, écrivains, avocats, moudjahidine, journalistes…) pour les empêcher d’exposer leurs ouvrages au débat et d’aller à la rencontre de leurs lecteurs », dénonce encore Koukou édition.

Une plainte pendante devant le doyen des juges d’instruction

Le communiqué précise qu’une plainte a été déposée « contre le président de la Commission de censure qui a pris la décision et le commissaire du Sila qui l’a exécutée ». Cette plainte est « toujours pendante devant le doyen des juges d’instruction du tribunal de Hussein Dey à Alger ». Le communiqué indique également que « ces délits perpétrés par la Commission de censure et son président Tidjani Tama ont été portés à la connaissance de sa hiérarchie dans un courrier transmis par huissier de justice ».

Il pointe également la responsabilité et la complicité de la ministre de la culture :  » En refusant de prendre les mesures légales qu’impose cette forfaiture récurrente, la ministre de la Culture a choisi de s’en rendre complice, engageant ainsi lourdement la responsabilité politique du gouvernement. », ajouté le communiqué.

Koukou Éditions dénonce une attaque qui ne cible pas seulement la maison d’édition, mais vise aussi à interdire le Salon du livre amazigh d’Ath Ouacif, un des derniers espaces de libre débat en Kabylie. Cette région a subi une répression sévère, étouffant les initiatives culturelles autonomes. De nombreux événements littéraires ont disparu, laissant place à un climat de censure, rappelle le communiqué.

Face à ce bras de fer, le directeur de la maison d’édition, Arezki Ait Larbi a indiqué être prêt à « affronter cette confrontation sur la place publique et en justice, avec le soutien d’avocats, d’auteurs, d’artistes et de citoyens déterminés à défendre leurs libertés. La décision d’exposer les manipulateurs cachés est considérée comme une première victoire dans leur lutte pour l’éthique et la légalité », conclut le communiqué.

79e session ordinaire de l’AG de l’ONU : Le Mali s’en prend à l’Algérie

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S’exprimant à l’occasion de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui se déroule à New York, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole de la junte militaire malienne, s’est violemment attaqué à l’Algérie. Accusant notre pays, un des pionniers dans la lutte contre le terrorisme, d’héberger des terroristes, en parlant de la communauté Azawad. Cette dernière, composée de tribus nomades de Touareg, vivant entre l’Algérie et le Mali, est persécuté par le pouvoir malien, surtout depuis la militarisation issue du double coup d’Etat orchestré par l’armée malienne contre le président déchu et le peuple malien.

Prenant confiance grâce à l’appuie des mercenaires de Wagner et de certaines puissances étrangères qui veulent s’implanter dans la région à travers le Mali, les putschistes s’en prennent à l’Algérie pour masquer leurs nombreux échecs dans la gestion de leur pays.

Ce n’est pas la première fois que les militaires maliens s’en prennent à notre pays, via des déclarations grotesques et à la limite du grossier. Mais cette fois-ci, la junte militaire a décidé de profiter de la tribune de l’ONU pour donner de l’écho à leur insignifiante voix.

Le colonel Abdoulaye Maïga, s’est attaqué à l’Algérie, et plus particulièrement à deux de ces diplomates à l’ONU : Amar Bendjama et Rachid Bladehane, ainsi que le MAE Ahmed Attaf, qui n’avaient pas manqué de condamner les attaques au drones de la FAMA contre des civils touaregs à Tine Zaouatine. Les traitant grossièrement et dans un langage aux antipodes de la bienséance diplomatique d' »énergumènes diplomatiques ».

« Nous constatons une grave ingérence dans les affaires intérieures du Mali. Depuis la fin de l’Accord d’Alger le 25 janvier 2024, le Mali n’exprime qu’un seul vœu le concernant, que son âme repose en paix. Monsieur le ministre des Affaires étrangères, l’accord est bel et bien mort. Vos incantations ne serviront pas à le ressusciter. Pour chaque balle tirée contre nous, nous réagirons par réciprocité, pour chaque mot employé de travers, nous réagirons par réciprocité. Quant aux représentants permanents algériens, en plus d’offrir le gîte et le couvert, certainement avec des succulents plats de tchaktchouka et de chorba à des terroristes et des renégats en débandades, son rôle d’estafette désorientée ne contribue guère à la promotion des relations de bon voisinage », a crié le militaire improvisé diplomate pour répondre aux exigences de l’un des coups d’Etat les plus médiocres de l’histoire.

Un génocide avec l’aide des mercenaires ?

Avant l’arrivée des mercenaires russes de Wagner, le Mali les forces armées maliennes FAMA étaient dans l’incapacité totale de se défendre face aux attaques des rebelles Azawad et avaient besoin des accords de paix d’Alger, qui ont permis de préserver la paix dans la région et d’éviter l’effondrement du Mali. Aujourd’hui s’appuyant sur la Russie et ses mercenaires de Wagner, la juste de Bamako semble souhaiter opérer un véritable génocide au sein de la population amazighe du nord du Mali, tout en espérant que l’Algérie va cautionner ces violences commises sur une population persécutée à ses frontières. Surtout que ces touaregs nomades sont également considérés comme algériens puisqu’ils vivent entre les deux pays.

« Hirak silencieux dit son mot » : Rahabi placé sous ISTN

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L’ex-ministre de la communication et ancien diplomate Abdelaziz Rahabi vient de subir la répression du pouvoir à cause d’un post sur la plateforme X (anciennement Twitter) où il exprimait son opinion à propos de la gestion du processus électoral lors de la présidentielle du 7 septembre 2024. Le site d’information barlamane.com affirme dans un article publié samedi soir que l’ex-diplomate a été placé sous interdiction de quitter le territoire national (ISTN) avec la saisie de son passeport, à cause dudit post.
Dans son tweet, l’ancien ministre avait affirmé que le « Hirak silencieux dit, enfin, son mot », en parlant du boycott massif des élections présidentielles avec le taux de participation le plus faible de l’histoire de l’Algérie. Ce message avait été posté quelques instants après l’annonce des résultats préliminaires par Mohamed Chorfi, président de l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Le taux de participation qui laissé apparaitre que seulement 23% du corps électoral avait accepté d’accorder sa voix à l’un des trois candidats. Un chiffre largement inférieur à celui de la présidentielle de 2019, rejetée par la quasi-totalité du peuple algérien.
L’enjeu majeur des élections présidentielles de 2024 était de mettre un terme à la crise de légitimité. Mais les chiffres, même revus et corrigés par l’ANIE, n’ont fait que confirmer cette illégitimité d’un régime grabataire qui se débat pour survivre en instaurant un climat de terreur. Le taux a fini par être doublé pour correspondre aux souhaits des tenant du pouvoir. Passant de 23% à 46% après un incroyable tour de passe-passe effectué par les prestidigitateurs de la cour constitutionnelle.
« Ce que je redoutais et dénonçais s’est finalement produit. Le pays est entré dans une phase de non-gouvernabilité, conséquence de l’absence de réponse aux revendications du Hirak et de la fermeture du champ politique et médiatique », poursuivait l’ex-diplomate dans le même tweet.
Peu de temps après la publication dudit tweet, M Rahabi a été « convoqué au siège du ministère de l’intérieur, où il a été informé du retrait de son passeport et de l’impossibilité de quitter le territoire algérien », affirme l’article de barlamane.com.
Cette situation met en lumière la volonté du régime algérien à poursuivre sa politique du tout sécuritaire, en réprimant toutes les voix discordantes. Les militants, activistes et hirakistes continuent d’être la cible d’un harcèlement sécuritaire et judiciaire malgré la volonté faussement affichée par le régime de mener un dialogue national pour sortir de la crise politique dans laquelle le pays s’est embourbée. Mais comme pour l’initiative de « la main tendue » de Tebboune, il ne s’agissait que d’un vœu pieux et d’une promesse sans lendemain. Les récentes évolutions et l’accélérations des arrestations et condamnations contre les militants, journalistes, avocats et défenseurs des libertés et droits de l’homme, ne cessent de démontrer les réelles intentions du pouvoir : régner d’une main de fer et maintenir un système autocratique.

Notre rédaction a tenté de confirmer l’information avec le concerné, sans y parvenir.

Echec de l’adhésion aux BRICS : L’Algérie accuse les Emirat arabes unis !

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Après un long black-out sur l’échec retentissant de l’Algérie à adhérer au bloc des Brics, une version « officieuse » vient de donner quelques éclaircissements via l’un des canaux officiels de communication de l’Etat. En effet, dans son édition du 28 septembre, le quotidien public El Moudjahid, vient de donner la version « officieuse » de l’Etat algérien, en citant une « source gouvernementale très au fait de ce dossier ».

Dans son article, signé par Brahim Takheroubte, El Moudjahid tente de répondre aux « chuchotements annonçant l’Algérie en pole position dans le futur élargissement des Brics ».

« Pour l’heure, Alger observe, serein, le manège, mais pas indifférent, voire surpris par cette démarche, car, pour les autorités algériennes, le dossier de l’adhésion aux Brics est clos. Mieux encore, « l’Algérie a définitivement tourné la page, même si elle est membre de la banque des Brics », a tranché une source gouvernementale très au fait de ce dossier », lit-on sur l’article en question, qui affirme que les raisons ayant poussé l’Algérie à tourner le dos à ce conglomérat sont à la fois « simples et logiques ».

« Quand, en août 2023, le sommet de Johannesburg s’est conclu par l’adhésion de six nouveaux membres (l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran), absolument aucun argument plausible n’a été avancé pour justifier l’élimination de l’Algérie. À la surprise générale, le dossier Algérie a été retiré à la dernière minute », précise encore El Moudjahid, avant de dénoncer une « incohérence flagrante, tant sur le fond que sur la forme ».

« Cette organisation, censée remettre en question un ordre mondial établi représenté par le FMI et la Banque mondiale, devrait agir avec une approche plus inclusive. Or, elle adopte une logique de sélection absurde, limitant aussi bien son impact que sa portée. Au lieu de ratisser large et d’apporter des solutions globales, elle se contente d’une démarche restrictive », lit-on encore sur ledit article, qui se questionne sur la crédibilité des Brics, tout en estimant que « l’Algérie est de très loin mieux lotie que plusieurs pays admis à l’organisation ». Le journal public rappel les derniers rapports du FMI et de la banque mondiale, qui ont salué les performances économiques de l’Algérie, tout en traitant les Brics de « champions autoproclamés de l’alternative économique mondiale ». L’auteur de l’article juge que « cette cécité n’a rien de mystérieux, c’est même un secret de Polichinelle ».

Les Emirats arabes unis responsables de l’échec algérien

C’est sans surprise que la voix officieuse du régime algérien a pointé du doigt, sans les nommer, les Emirats arabes unis comme responsables pour justifier l’échec du pouvoir à aller au bout de ses ambitions.

« La vérité est qu’un pays membre des Brics, obéissant à des intérêts mesquins bien loin de la rigueur économique, a mis son veto avec une insistance presque théâtrale, empêchant ainsi l’adhésion de l’Algérie. Et pour couronner le tout, ce pays agit, non pas par conviction, mais sous les ordres d’un modeste émirat du Golfe, qui orchestre en coulisses une pression aussi sournoise que «stratégique» sur le reste des membres, veillant à ce que l’Algérie soit éliminée », affirme encore El Moudjahid, pour qui « dans les coulisses des Brics, la géopolitique prend des allures de comédie bien huilée ». « Reste-t-il encore une raison, juste une seule, pour répondre à l’appel du pied des Brics ? », se demande encore l’auteur de l’article.

L’exclusion de l’Algérie répondrait, selon la version officieuse du régime algérien, résulterait « moins de critères économiques que de manœuvres politiques ».

« Cette incohérence révélera sans doute, à terme, les limites d’un bloc qui prétend remodeler l’ordre économique mondial, mais qui, en réalité, est lui-même prisonnier de ses propres calculs. Au-delà des slogans, l’intégration dans les Brics repose sur des logiques bien éloignées de la seule excellence économique », lit-on sur le même article, qui affirme que l’Algérie reste continuera de « défendre ses choix avec ses alliés des Brics dans d’autres cadres, comme le Conseil de sécurité de l’ONU, le groupe des 77 et le Mouvement des non-alignés ».
L’article conclut en clôturant définitivement toute possibilité d’une adhésion aux Brics, puisque l’Algérie « fidèle à ses principes, ne pourra plus faire partie de cette organisation, la page est définitivement tournée ».

Corruption et achat de signatures de parrainage : L’ANR défend Sehli et accuse l’ANIE

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Dans un communiqué publié ce samedi 28 septembre, l’Alliance nationale républicaine (ANR), parti fondé par feu Reda Malek, a défendu son actuel président qui a vu sa candidature à la dernière présidentielle rejetée. En effet, la candidature de Belkacem Sahli avait été rejeté par l’autorité national indépendante des élection (ANIE), pour insuffisance des formulaires de parrainage valables. L’aspirant candidat avait protesté et introduit un recours auprès de la Cour Constitutionnelle, mais cette dernière l’a débouté.

Quelques jours à peine après ce recours, le secrétaire général de l’ANR, Belkacem Sahli ainsi que deux autres candidats, Saida Neghza et Abdelhakim Hamadi, ont été inculpé en compagnie de 68 autres accusés, essentiellement des élus locaux ayant accordé leurs parrainages à l’un des trois candidats à la candidature, pour achat de signatures de parrainage.

Dans son communiqué sanctionnant la réunion ordinaire du bureau national du parti, l’ANR est revenu sur le sujet pour défendre son secrétaire général et pointé du doigt les irrégularités qui ont entachées le scrutin du 7 septembre.

« Le parti est satisfait des efforts déployés par ses militants et ses membres et des résultats politiques et organisationnels obtenus à l’occasion de sa participation aux précédentes élections présidentielles, malgré les abus et violations enregistrés, notamment lors de la phase de collecte des signatures par l’autorité nationale indépendante des élections », lit-on sur le communiqué.

« Des violations reconnus par tous les acteurs du processus électoral (notamment les candidats et les partis politiques), dont la principale victime a été le candidat du parti, le Professeur Belkacem Sahli, dont le classement a été homologué par la Cour Constitutionnelle à la quatrième (4) place par rapport à au nombre de signatures officiellement acceptées (après les trois candidats), et en troisième position (3) par rapport au nombre de wilayas couvertes (47 wilayas) », insiste les auteurs du document. « Le parti confirme que le processus de collecte des signatures s’est déroulé dans le plein respect des lois en vigueur, ainsi que dans le strict respect des exigences de la moralisation de la vie politique », se défend l’ANR dans son communiqué.

Le « dialogue » de Tebboune

Comme tous les partis politiques qui gravitent autour du régime algérien, l’ANR n’a pas manqué de saluer l’initiative de Tebboune de mener un dialogue national. Le parti se dit également « prêt et disponible à contribuer honnêtement et sincèrement à la réussite de ce dialogue national, que le parti a déjà réclamé à de nombreuses reprises, notamment lors de la rencontre du Président de la République avec les partis politiques en mai dernier ».

Le parti insiste subtilement sur la nécessité de mesures d’apaisement à même d’instaurer un climat sain et approprier pour un dialogue national, impliquant toutes les forces vives de la nation. « Notant que pour le succès de ce noble effort, exige que toutes les parties concernées fassent preuve d’une volonté politique sincère, et fournissent un climat favorable et des conditions propices pour inspirer confiance grâce à des mesures concrètes visant à parvenir à l’ouverture politique et médiatique, dans le cadre d’une approche consensuelle de réforme de toutes les lois et législations régissant la vie politique et publique, conduisant au renouvellement des institutions élues au niveau national et local, ce qui contribue à élargir le cercle de participation à la prise de décision », lit-on sur le même communiqué.

Epidémies de Diphtérie et de Paludisme : La détresse des habitants du Sud !

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Des épidémies sévissent actuellement dans la wilaya d’In Guezzam, à l’extrême sud de l’Algérie, plus particulièrement dans la commune de Tin Zaouatine. D’après les informations recoupées, il s’agit de la malaria, de la diphtérie et de la rougeole, qui causent des dizaines de victimes dans l’une des régions les plus défavorisées et les moins desservies en termes de couverture sanitaire et d’infrastructures médicales dignes de ce nom.
Ces épidémies sont passées sous silence par les médias nationaux et les autorités algériennes, comme s’il s’agissait d’un non-événement.

Les élus locaux d’In Guezzam, qu’ils siègent à l’APW, à l’APN ou au Conseil de la nation, tentent d’attirer l’attention des responsables du secteur de la santé sur la situation critique que vivent les habitants marginalisés du sud algérien. Le bureau de la daïra de Tin Zaouatine de l’Académie de la société civile algérienne a publié des condoléances à l’intention des familles des victimes d’une maladie contagieuse qui frappe les habitants d’In Guezzam, Tin Zaouatine, In Azoua, In Ghessam, Toundart, Ighelian, et autres localités.

Le sénateur Ahmed Chittou, dans une lettre adressée au ministre de la Santé, a réclamé une intervention urgente. « Compte tenu des souffrances de la wilaya d’In Guezzam, touchée par des maladies hautement contagieuses (malaria, diphtérie et rougeole), qui ont provoqué de nombreux décès parmi la population locale, notamment parmi les populations nomades, et compte tenu de la propagation rapide de ces maladies, particulièrement après les récentes intempéries ayant frappé la région, malgré les efforts des autorités locales qui ont mis en place une cellule de crise et mobilisé tous les moyens médicaux disponibles sur place, notamment à travers une vaste campagne de vaccination et des opérations de nettoyage, la situation reste alarmante et nous avons besoin de davantage de soutien », a alerté le sénateur. Il poursuit en déclarant : « Pour éviter une catastrophe sanitaire (…) nous sollicitons votre bienveillance pour une intervention urgente afin de mettre en œuvre les solutions nécessaires, notamment en augmentant l’assistance. Il est également impératif de renforcer les établissements de santé de la wilaya et de fournir des quantités suffisantes de vaccins et des médicaments adaptés pour combattre ces maladies. »

Le même sénateur a également réclamé l’envoi d’équipes médicales spécialisées sur place ainsi que des équipements et tests médicaux nécessaires pour la prise en charge des maladies contagieuses.
Le président de l’APW d’In Guezzam ainsi qu’un député de la wilaya ont eux aussi interpellé le ministre de la Santé sur cette question urgente.

Le ministère réagit :

Dans un communiqué rendu public, ce vendredi 27 septembre, le ministère de la santé a confirmé la situation de crise sanitaire qui prévaut dans les wilayas de Bordj Badji Mokhtar, In Guezzam et Tamenrasset, tout informant qu’une commission médicale spécialisée a été dépêchée sur les lieux.

« Sur ordre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et compte tenu de la situation actuelle, une commission médicale composée d’un staff médical qualifié, ainsi qu’un avion chargé d’importantes quantités de médicaments, de sérums antidiphtériques et de matériel de protection ont été envoyés, vendredi, dans les wilayas de Tamanrasset, In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar », lit-on sur le communiqué du ministère de la santé.

« Compte tenu de la situation sanitaire que connaissent certaines wilayas du sud suite à l’apparition de cas de Diphtérie et de Paludisme importés, le ministère de la Santé tient à rassurer que tous les cas ont été pris en charge conformément aux protocoles de soins en vigueur, soulignant qu’un suivi quotidien de la situation épidémique est assuré aux niveaux central et local », précise la même source.

Le ministère de la Santé avait dépêché, jeudi, ajoute le communiqué, une mission d’experts à Tamanrasset et In Guezzam pour s’enquérir de la situation et fournir un quota de médicaments et de sérums antidiphtériques ».

« Une deuxième mission sera dépêchée, dimanche prochain, dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, dotée de médicaments et de sérums contre la Diphtérie », poursuit le ministère, rappelant que « ces produits sont distribués tout le long de l’année, dans le cadre de l’approvisionnement des établissements de santé et que les quantités acheminées à travers ces missions ne sont que des quantités supplémentaires ».

« Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi suit l’opération en coordination avec les walis des wilayas concernées et les établissements de santé sur les lieux », relève la même source.

L’Algérie a obtenu le certificat de l’Organisation mondiale de lutte contre le Paludisme, rappelle le ministère, soulignant que « les cas enregistrés sont des cas importés de pays touchés ».

La France va-t-elle reconnaitre l’assassinat de Larbi Ben Mhidi ?

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Le président français Emanuel Macron accorde une attention particulière au dossier de mémoire algéro-française qui pollue les relations bilatérales entre les deux pays, depuis l’indépendance du pays en 1962.

Déjà candidat pour un premier quinquennat à l’Elysée, Macron avait osé ce que nul autre officiel français n’avait osé avant lui, en déclarant que le colonialisme était un crime contre l’humanité. Il a, certes après avoir été élu et subi de nombreuses pressions, de la part de certains cercles hostiles à l’Algérie et adeptes de l’Algérie française, reculé un peu, mais il a tout de même avancé dans le dossier mémoriel. Il a en outre, reconnu les assassinats du mathématicien français Maurice Audin ainsi que du militant Ali Boumendjel.

Aujourd’hui, le président français souhaiterait, sur fond de crise diplomatique avec l’Algérie, reconnaitre l’assassinat par la France de l’un des plus valeureux chefs et architectes de la guerre de libération nationale et de l’indépendance de l’Algérie : Larbi Ben M’hidi.

En effet, dans son édition de jeudi 26 septembre, le journal français Le Point cite l’historien Benjamin Stora, chef de la commission mixte d’historiens « vérité et mémoire », que le président Macron pourrait reconnaitre la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat, pendant la Bataille d’Alger en 1957, par les parachutistes de l’armée françaises.

Le président français avait rencontré le 19 septembre les cinq membres français de la commission « vérité et mémoire » où il a, selon une dépêche de l’AFP, réitéré sa volonté et sa détermination à poursuivre le travail de mémoire entre les deux pays. Le magazine français, Le Point a, de son côté révélé quelques détails de la rencontre qui s’est tenu entre le locataire de l’Elysée et la commission d’historiens.

C’est ainsi que le chef de la commission, côté français, a suggéré à Macron la reconnaissance de l’assassinat de l’un des membres des six : Larbi Ben M’hidi.

Le président français n’a pas semblé contre l’idée. « Il n’a pas dit non, et mon sentiment est qu’il attend le moment pour le faire (…) J’ai senti que le président était très déterminé, quelle que soit la réponse des Algériens d’ailleurs. Il veut poursuivre le travail », rapporte Le Point qui site M. Stora.

Suite à la reconnaissance des crimes d’Etat français commis contre Maurice Audin et Ali Boumendjel, la sœur de Larbi Ben M’hidi, Drifa Ben M’hidi avait saisi le chef d’Etat français pour réclamer la même mesure dans le dossier de l’assassinat de son frère.

Arrêté à Alger par les parachutistes du 3ᵉ RPC du colonel Bigeard, Larbi Ben M’hidi a été assassiné quelques jours plus tard, et son meurtre avait été maquillé en suicide.

En 1980, le colonel Bigeard avoue à Drifa Ben M’hidi que son frère ne s’était pas suicidé, avant de révéler par la suite qu’il avait été « contraint, sur ordre de Paris, de le livrer vivant aux services spéciaux ».

Le général Aussaresses, dans son livre « services spéciaux Algérie 1955-1957 », paru en 2000, a été plus clair dans ses aveux. Il a ainsi avoué que Larbi Ben M’hidi a été pendu par ses hommes dans une ferme appartenant à un colon extrémiste de la Mitidja et que le crime a été maquillé en suicide.

De son côté, le réalisateur du biopic « Larbi Ben M’hidi », Bachir Derrais a affirmé ce mercredi, dans un post sur son compte Facebook que « Suite à la récupération du dossier de Med Larbi BENMHIDI depuis les archives de la CIA, ainsi que celles des services britanniques et français, je dispose désormais d’une tranquillité d’esprit quant à la fidélité du récit historique. Le re-montage de mon film est actuellement en cours, conformément à ma vision initiale. Une fois cette étape achevée, nous entamerons les discussions avec la commission des moudjahidines pour évaluer l’exactitude avec laquelle les faits ont été respectés ou altérés ».

Demande de remise en liberté conditionnelle pour Ihsane El Kadi : Le téléphone a encore sonné !

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C’était prévisible, mais beaucoup espéraient encore que la situation puisse évoluer, compte tenu de la volonté affichée par le locataire d’El Mouradia d’engager un dialogue national.
La demande de libération conditionnelle d’Ihsane El Kadi a été rejetée. La commission en charge de l’étude des dossiers de libération conditionnelle de la prison d’El Harrach, présidée par le juge d’application des peines de la cour d’Alger, a décidé ce jeudi de refuser la requête du journaliste et directeur des deux médias dissous, Maghreb Émergent et Radio M.
En détention depuis le 29 décembre 2022, Ihsane El Kadi remplissait pourtant toutes les conditions requises pour bénéficier d’une libération conditionnelle. Néanmoins, la commission a simplement rejeté sa demande. L’administration pénitentiaire, qui confirme que le dossier de M. El Kadi est irréprochable, n’a avancé aucun motif justifiant cette décision de refus. Dès lors, il est légitime de se demander quelles étaient les raisons ayant poussé ladite commission à s’opposer à la libération de ce journaliste algérien, qui semble tant déranger le régime. La réponse est pourtant claire : ce sont les mêmes raisons qui ont conduit les officiers du Centre Principal des Opérations (CPO) de la sécurité intérieure à venir l’arrêter en pleine nuit à son domicile de Zemmouri (Boumerdes) ; ce sont encore ces mêmes raisons qui ont poussé le juge de première instance à le condamner lourdement, puis le juge de la cour d’appel à alourdir encore la peine ; et enfin, ce sont les mêmes raisons qui ont mené les magistrats de la Cour suprême à rejeter son pourvoi en cassation dans un délai record.
Il s’agit toujours de la même raison : le téléphone a sonné ! Ihsane El Kadi, par ses analyses et chroniques, a dérangé le tandem Tebboune-Changriha. Aujourd’hui, il paie le prix fort de son engagement en faveur de la liberté de la presse et de la démocratie.

Algérie – Maroc : Alger impose le visa pour les Marocains

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Les ressortissants marocains sont, de nouveau, dans l’obligation d’obtenir un visa pour pouvoir entrer en Alger La décision a été prise, ce jeudi 26 septembre, avec « effet immédiat ».

Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale établie à l’étranger a annoncé, ce jeudi 26 septembre, la réinstauration de l’obligation d’obtention du visa d’entrée au territoire national pour tous les ressortissants étrangers détenteurs de passeport marocain. Une mesure très lourde qui va dans le sens de l’escalade entre l’Algérie et le Maroc.

L’Algérie, « toujours mue par des valeurs de solidarité tissées par les liens humains et familiaux qui unissent les deux peuples frères, algérien et marocain, avait évité, lors de la décision de rupture des relations diplomatiques avec ce pays, en août 2021, de remettre en question la liberté et la fluidité de la circulation des personnes », note le communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien.

Déstabilisation, espionnage et atteinte à la sécurité de l’Algérie

Pour justifier une telle décision, l’Algérie accuse le royaume du Maroc d’être derrière une série d’actions qui vise à déstabiliser notre pays et atteindre à la sécurité et l’intégrité du territoire nationale.

« Profitant du régime d’exemption des visas, malheureusement, le Royaume du Maroc s’est livré à diverses actions attentatoires à la stabilité de l’Algérie et à sa sécurité nationale, avec l’organisation à grande échelle, de réseaux de crime organisé, de trafic de drogue et d’êtres humains, de contrebande, d’immigration clandestine et d’actes d’espionnage, ainsi que le déploiement d’agents de renseignements sionistes, détenteurs de passeports marocains, pour accéder librement au territoire national. Ces actes constituent une menace directe sur la sûreté nationale de notre pays et imposent un contrôle ferme et strict de tous les points d’accès et de séjour en territoire national », souligne le communiqué.

L’Etat algérien rejette l’entière responsabilité de la dégradation des relations avec le Royaume chérifien sur le Makhzen. « Le Royaume du Maroc est tenu pour seul responsable de l’actuel processus de dégradation des relations bilatérales par ses agissements hostiles à l’Algérie », conclut la même source.