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vendredi 14 mars 2025
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La Turquie condamne une artiste kurde allemande à six ans de prison

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URQUIE – La musicienne kurde Hozan Cane a été condamnée à 6 ans et 3 mois de prison.
 
La chanteuse kurde de nationalité allemande, Hozan Cane, a été arrêtée le 24 juin à Edirne, dans l’ouest de la Turquie, où elle avait participé à la campagne électorale du Parti démocratique des peuples (HDP). Cane a été arrêtée par la police alors qu’elle quittait le district d’Enez après le programme.
 
Elle est accusée d’appartenir à une organisation terroriste [PKK], car elle a joué une scène dans le film «Le 74ème génocide de Shengal», dans lequel elle joue le rôle principal et pour lequel elle a écrit le scénario. Dans le film, qui traite du génocide des Yézidis à Shengal par Daesh en 2014, la chanteuse porte une arme.
Source : kurdistan-au-feminin.fr

Des algériens interdits de rentrer en Algérie

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En ce moment même, Ager OUESLATI, une journaliste free-lance, de nationalité algéro-française de retour de Tunisie est bloquée depuis trois heures par la PAF au niveau de l’aéroport de Houari BOUMEDIENE.

La PAF l’empêche de rentrer dans son pays l’Algérie !

On savait qu’il y avait l’ISTN (Interdiction de sortie du territoire national), mais on ignorait qu’il y existe aussi IETN (Interdiction d’entrée sur le territoire national).

Bien sûr, ce n’est pas la PAF qui interdit, mais elle applique seulement les directives venues d’en haut. Cependant, il faudrait identifier ce « en haut », car seul, le juge peut emmètre ce genre d’interdictions, mais d’après plusieurs témoignages, il semble que dans beaucoup de cas, la justice n’ait émis aucune décision, mais d’autres autorités occultes.

En attendant et à l’instant même où nous mettons sous presse, Ager OUESLATI passe la nuit à l’aéroport en attendant demain matin pour connaître les raisons de son blocage.

Ghalem BOUHA

Source : Journaliste citoyens algériens

Les horreurs de la prison d’El Harrach

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Le regard happé par le petit écran de la télé accrochée en haut du mur, Abdellah avale son bol de « loubia » debout. Pas de chaise à l’horizon. Pas de place. Tenir dans une salle grande à peine de 50 m2 avec près de 100 codétenus relève déjà du défi. Entre les lits, les deux WC, il est impossible de placer une table ou une penderie. Dans cette salle du « transit » de la prison d’El-Harrach, ils peuvent à peine être debout tous ensemble. Et c’est sans compter les couvertures qu’il faut, à la nuit tombée, poser au sol.

Oui, tous les détenus n’ont pas le droit à un matelas. « Un lit, ici c’est un luxe ! La majorité d’entre nous vont dormir par terre », tonne Abdellah qui aide le prévôt de la salle à distribuer les maigres repas fournis par l’administration pénitentiaire. Sa peau, marbrée de taches rouges qui paraissaient à travers ses rides, annonçait un tempérament sanguin, violent, fait pour les fatigues. Abdellah a beaucoup souffert dans ce bagne d’El-Harrach qu’il connaît maintenant très bien. « Cela fait presque 5 ans que je suis en prison. Je sors prochainement. Et franchement, je ne vois pas ce que je vais foutre dehors ! Je ferai tout pour revenir dans ce monde dont je maîtrise les codes », dit-il avec sa voix rauque qui effraie le premier venu.

Abdellah, 32 ans, originaire de Bab El-Oued, n’est pas un fou, ni un attardé mental pour vouloir rester encore en prison. Dehors, rien de meilleur ne l’attend. « Mon père est en prison depuis 10 ans. Mon frère est également emprisonné à la prison de Koléa pour trafic de drogues. Il ne reste que ma mère et mes soeurs. En sortant d’ici, je vais devoir tout assumer pour les nourrir. Ici à El-Harrach, je peux au moins manger et dormir sans me soucier des autres », témoigne-t-il avec une franchise déconcertante. « Dehors, je vais me battre, agresser, me droguer et voler car je n’ai aucune perspective. Ni boulot, ni diplôme, ni la moindre formation », raconte-il sans aucune amertume comme si son sort était scellé d’avance.

A la prison d’El-Harrach, on y croise plusieurs catégories de personnes qui se déclarent en guerre éternelle contre la société algérienne. Les parias, les éclopés de la vie, les enfants qui ont grandi au milieu des frustrations des familles déchirées par la toxicomanie, l’alcoolisme ou la guerre des gangs ayant ensanglanté ces dernières années les quartiers populaires : Climat de France, Bab El-Oued, Bourouba, El-Harrach, Diar Echems, etc. Des purs produits des soubresauts de la société algérienne.

Des êtres humaines qui se nourrissent de la violence, de la haine pour se protéger contre le mépris que leur lance le reste de la société. Délinquants, gangsters, assassins, trafiquants de drogue, de l’extérieur, on les imagine cruels, sans âmes, mais à El-Harrach, ces gens-là se battent chaque jour pour défendre leurs derniers bastions d’humanité.

En prison, certains d’entre eux nourrissent l’espoir de s’éloigner un temps de leurs quartiers, de leurs bandes et de leurs trafics. Peine perdue : ils ne se sont jamais côtoyés d’aussi près. À quoi passent-ils leurs journées ? Surpopulation, promiscuité, manque d’hygiène, la salle de transit d’El-Harrach condense à elle seule tous les maux de la prison algérienne.

Le décor est tout le temps sinistre, lugubre. A l’intérieur de la salle, le long câble qui la relie à la prise sert à faire sécher le linge. Dans un angle, l’évier, recouvert d’une indéfinissable couche brunâtre, jouxte les WC. Dans l’angle, une plaque chauffante introduite par le prévôt part en lambeau sous l’effet de la rouille. Elle est raccordée à la prise de la télé via un montage électrique des plus improbables.

Aucune salle n’est équipée en douche. Pour se laver, le règlement de la prison prévoit une douche par semaine. Mais les douches sont froides avec des champignons sur le sol. Les chauffages sont régulièrement éteints. Les canalisations sont tellement vieilles qu’elles dégagent de mauvaises odeurs. Il y a des trous dans les murs des cellules et des salles, avec de l’humidité et des fils dénudés qui pendent. Les fenêtres sont cassées, le froid rentre. Les rats s’invitent partout. Des cafards pullulent jusque dans les matelas. Toute la nuit on entend le bruit des chats qui miaulent, beaucoup de prisonniers n’arrivent jamais à dormir.

Dans ces conditions difficiles, voire insupportables, des prisonniers laissent éclater leur colère, leurs frustrations. Des bagarres éclatent. Des agressions sont perpétrées. La punition est sans appel : des prisonniers sont enfermés à trois dans une cellule de 9m2. Rien qu’à y penser cela fait frissonner les détenus d’El-Harrach.

Mais c’est les répercussions sur la santé des prisonniers qui font froid dans le dos. La bête noire des détenus s’appelle la punaise de lit. Il y en a partout. Démangeaisons, infections, furoncles sont légion.  La solution : une douche quotidienne, option simple sur le papier mais irréalisable en l’état en raison de la surpopulation. La prison d’El-Harrach abrite plus de 3300 détenus, c’est la population d’une petite ville !

« Au début, on se demande tous  comment c’est encore possible de vivre enfermé dans une prison comme celle-ci. Mais au final, on s’adapte. Les plus costauds survivent. Les plus fragiles sont brisés en deux », confesse Abdellah. Pendant un moment bien court, il demeura songeur et comme plongé dans une pensée infinie ; puis il rougit de laisser voir sa préoccupation, échangea un doux et rapide regard, et me lança : « malgré tout, pour les gens comme moi, cette prison est un environnement rassurant » ! Il me faudra des nuits entières de réflexion pour comprendre le sens de cette lourde pénitence.

Par Abdou Semmar

Source : algeriepart.com

Pourquoi l’Algérie ne se développe-t-elle pas ?

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L’Algérie n’exploite pas ses nombreuses richesses et n’a pas su tirer les leçons des modèles sociopolitiques expérimentés à travers le monde. 

 

C’est une évidence de dire que notre pays est riche, tant elle regorge de ressources naturelles. Même si celles-ci ne sont pas inépuisables, l’Algérie est encore riche de ses terres en grande partie cultivables et de ses ressources humaines. Et pourtant, elle peine à se développer, c’est le moins que l’on puisse dire.

Au lieu de tirer leçon des échecs des modèles de développement qui ont été expérimentés depuis des années, elle continue à s’engluer dans ses politiques stériles. Plusieurs facteurs essentiels sont la cause de cette situation.

La faillite des politiques

Depuis la fin de la colonisation, l’Algérie était dirigée par une élite sans vision politique à moyen ou long terme. Cette élite, qui s’est substituée aux anciens colonisateurs, a été incapable d’ambition et s’est davantage préoccupée d’elle-même que des peuples dont elle prétend défendre les intérêts. Résultat Le système colonial a été purement et simplement perpétué sous une autre forme dans les domaines politique, économique et culturel au fil des années. À cela, il faut ajouter l’insécurité de l’environnement économique qui ne favorise pas les investissements, et le règne de l’informel.

L’indépendance est donc devenue une véritable dépendance vis-à-vis des puissances étrangères, en particulier de l’ancienne puissance coloniale française. Faute de réflexions endogènes ou prospectives et de volonté politique en vue d’amorcer un changement par une synergie d’actions, les politiques actuelles sont une navigation à vue. Le pays est géré à la petite semaine par les dirigeants, juste le temps d’accomplir les hautes charges qui sont les leurs.

Le marché de consommateurs

Il n’y a pas meilleur marché de consommation que l’Algérie. C’est ce que nous appelons, avec un certain humour, les «receveurs universels». Comment peut-on se développer quand on consomme tout ce qui vient de l’extérieur sans distinction et qu’on ne produit rien, ou pas grand-chose ?

Le comble, c’est que notre pays a le complexe suranné de la préférence étrangère. Même quand ce qui est produit localement est de bien meilleure qualité que ce qui est importé. L’extraversion est non seulement un phénomène économique, mais aussi culturel. Et cette tendance doit être inversée par la création et la recherche de qualité, afin que les produits locaux puissent être concurrentiels à l’échelle internationale.

L’Algérie ne doit pas être uniquement un marché de consommateurs bien au contraire, elle a tout intérêt à se lancer dans la production tous azimuts. En effet, les Algériens doivent encore prouver, comme qui dirait, qu’ils ne savent pas jouer que du domino.

La négligence de l’agriculture

L’agriculture a toujours été reléguée au dernier rang des activités humaines en Algérie. Le paysan est considéré comme un citoyen de seconde zone. C’est le moins que rien. La plupart des Algériens veulent être des commis de l’État.

Il faut bien le dire, depuis l’âge de la pierre, notre pays n’a remplacé l’outil agricole que par le fer. Rien de plus. Ce n’est pas avec la houe et la daba qu’on puisse se rendre autosuffisant alimentairement avant de parler de développer son agriculture à des fins de commercialisation ou de transformation. Comme les résultats d’investissements dans ce secteur ne s’obtiennent qu’à moyen ou long terme, cela intéresse peu les investisseurs étrangers et le pouvoir lui-même.

Pourtant, cela concerne la presque totalité de la population du pays. Avec une démographie galopante et un dérèglement climatique qui s’accentue d’année en année, les moyens agricoles traditionnels ne peuvent plus nourrir les nombreuses bouches tant qu’ils n’évolueront pas. Et un homme qui a faim est un homme qui ne pense pas, et par conséquent ne se donne pas les moyens de son développement.

L’inadéquation du système éducatif

Plus de cinquante après l’indépendance, le système éducatif ne s’est toujours pas adapté aux réalités du monde actuel et à l’évolution des sociétés. L’enseignement élémentaire reste à désirer. Et l’enseignement supérieur ne forme en grande partie que des diplômés sans emploi, incapables d’entreprendre ou de s’insérer dans la vie active dès qu’ils quittent leur formation.

Malheureusement, dans un tel contexte, l’enseignement technique et professionnel qui devrait être privilégié demeure le parent pauvre du système éducatif algérien. C’est une des questions essentielles du développement à laquelle il convient absolument d’apporter une solution adéquate. 

L’instabilité sociopolitique

On peut compter sur les doigts d’une seule main les gouvernements qui peuvent se targuer d’avoir connu une longue stabilité sociopolitique. Or celle-ci est une condition sine qua non du développement. Notre pays souffre de la faiblesse de son organisation sociale et politique. Tant et si bien que la conjugaison des conflits internes et des appétits voraces externes que suscitent ses richesses ne sont pas pour la prémunir de crises plus ou moins graves.

L’une des raisons à cette instabilité chronique et récurrente est la difficulté à s’approprier les principes de la démocratie. Qu’ils accèdent au pouvoir, au pire par un coup d’Etat, succession dynastique ou au mieux par des élections passablement démocratiques, nos  chefs d’État   finissent la plupart du temps par succomber à la tentation de la dictature. Grâce à l’absence d’armées républicaines, à la corruption, à l’analphabétisme d’une grande partie du peuple, au clientélisme, au culte de la personnalité. Toutes choses qui engendrent des conflits sociopolitiques. De manière inconsciente ou non, le peuple lui-même est une usine à dictateurs. 

La corruption

La corruption est un véritable fléau en Algérie, qui touche particulièrement les élites. En l’absence d’initiatives individuelles ou collectives de production de richesses, l’État reste la seule vache à lait. La politique est ainsi le plus grand pourvoyeur d’emplois et le seul moyen de s’enrichir de façon licite ou illicite sans travailler. Cet état de fait inhibe toute initiative et transforme certains agents de l’État, mais surtout ceux qui sont au pouvoir ou proches, en de véritables sangsues. Les économies en sont du coup gangrénées.

Si l’argent qui part en fumée par la corruption était effectivement investi en faveur des populations, l’Algérie aurait fait un grand bond en avant sur la voie du développement. Mais qui refuse de gagner de l’argent sans travailler ? Ils ne sont pas légion, ces agents de l’État ou hommes politiques. De nos jours, ils sont malheureusement comme des espèces humaines en voie de disparition.

La bonne gouvernance n’est pas le fort des dirigeants. Bien au contraire, c’est ce qui leur permet de rester au pouvoir en organisant des élections truquées d’avance par l’achat de conscience non seulement des électeurs en majorité analphabètes, mais aussi de ceux qui organisent les élections. Quand ils ne sont pas purement et simplement des dignes représentants de groupements économiques et politiques étrangers qui font feu de tout bois à cet effet.

Samir  Aboun

Washington Post : « MBS est derrière l’assassinat de Khashoggi »

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Selon les informations du « Washington Post », la CIA aurait connaissance d’un appel entre le frère du puissant prince héritier saoudien et le journaliste dissident assassiné à Istanbul Jamal Khashoggi. Cela établirait ainsi un lien entre l’assassinat de l’opposant et Mohammed ben Salmane.

La CIA a conclu que le prince héritier saoudien a commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul le mois dernier, a rapporté vendredi le Washington Post, citant des sources anonymes au courant des investigations.

MBS mis en cause par la CIA mais dédouané par l’Arabie saoudite. Cette information divulguée par le Washington Post, auquel collaborait régulièrement le journaliste critique de Ryad, contredit les récentes affirmations du royaume saoudien, qui a totalement dédouané Mohammed ben Salmane, surnommé « MBS ».

Un coup de fil passé par le frère de MBS. Pour parvenir à ces affirmations, précise le Washington Post, la CIA a examiné plusieurs sources de renseignement, notamment un appel entre le frère du puissant prince héritier, également ambassadeur saoudien aux États-Unis, et Jamal Khashoggi.

Selon le quotidien de Washington, Khalid ben Salmane a conseillé à Jamal Khashoggi de se rendre au consulat saoudien à Istanbul, lui assurant qu’il ne lui arriverait rien. Le quotidien ajoute qu’il avait passé ce coup de fil à la demande de son frère, ajoutant qu’il n’était pas clair que Khalid ben Salmane soit au courant que Jamal Khashoggi serait ensuite assassiné.

Khalid ben Salmane dément l’évocation d’un voyage en Turquie. Khalid ben Salmane a très rapidement réagi, sur Twitter, à ces accusations, en réfutant fermement les allégations du Washington Post. « C’est une accusation grave qui ne devrait pas être laissée à des sources anonymes », a-t-il dénoncé, accompagnant son tweet d’un communiqué qu’il dit avoir transmis au journal. « À aucun moment le prince Khalid n’a discuté de quoi que ce soit avec Jamal à propos d’un voyage en Turquie », est-il notamment écrit.

Aucune preuve probante selon le New York Times. De son côté, le New York Timesindique que des responsables américains ont averti que les agences de renseignement américaine et turque n’avaient pas de preuve évidente liant le puissant prince héritier à l’assassinat de Jamal Khashoggi. Mais selon le journal new-yorkais, citant des responsables, la CIA estime que l’influence du prince est telle que l’assassinat n’aurait pu se produire sans son aval.

Entré le 2 octobre dans le consulat saoudien d’Istanbul, le journaliste critique du pouvoir y a été assassiné. L’Arabie saoudite a, à plusieurs reprises, changé sa version officielle sur ce qui était arrivé à Jamal Khashoggi une fois franchie la porte du consulat. Le procureur général saoudien a admis jeudi que le journaliste avait été drogué et démembré sur place.

Onze personnes inculpées en Arabie saoudite. Sur un total de 21 suspects, il a inculpé à ce jour 11 personnes qui seront déférées devant la justice. Il a requis la peine capitale pour cinq d’entre elles. Mais Mohammed ben Salmane, surnommé « MBS », n’avait aucune connaissance du dossier, avait affirmé lors d’une conférence de presse à Ryad le porte-parole du procureur général, Shaalan al-Shaalan. Allié historique de Ryad, Washington s’est empressé jeudi d’annoncer des sanctions contre 17 responsables saoudiens pour leur « responsabilité ou leur complicité » dans le meurtre de Khashoggi.

Source : Europe1

Des femmes au stade, la JSK montre la voie

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Le championnat de Ligue 1 de football est marqué cette année par de nombreux actes de violences. Le dernier épisode en date remonte à la 14e journée du championnat, lors du match MCA – USMBA au stade 5 Juillet. La rencontre a été entachée par de graves violences durant lesquelles 18 policiers et 22 supporters ont été blessés.

La violence n’est malheureusement pas le seul mal qui gangrène le championnat professionnel. La corruption et la gestion hasardeuse font également d’importants dégâts et les enquêtes publiées par la BBC en septembre puis par France Football en octobre n’ont fait que confirmer ce que tous savaient déjà depuis longtemps.

Un nouveau président, un nouvel esprit

Pourtant, dans ce championnat devenu dangereux et dont l’image est ternie par la corruption, un club innove et fait briller une lueur d’espoir : la JSK.

Lors de sa première prise de parole publique après avoir été élu président du club, le 7 février dernier, Cherif Mellal avait judicieusement déclaré que « le plus dur est à venir ». En effet, les dernières années du règne de Mohand Chérif Hannachi, pauvres en réalisations sportives, avaient laissé un goût amer chez les supporters et proches du club. La mission du nouveau président était de redresser le club, voire de le reconstruire complètement.

Arrivé avec un chèque de 10 milliards de centimes pour renflouer les caisses alors quasi-vides de la JSK, le nouveau président, auparavant installé en Allemagne, a également ramené avec lui rigueur et esprit d’initiative. Il s’est entouré dès sa prise de fonction d’anciennes gloires de l’équipe la plus titrée d’Algérie comme Miloud Iboud dont il fera son porte-parole ou Ali Fergani à qui il confiera la présidence de l’Académie du club.

Avec le Français Frank Dumas à la barre technique et un effectif très jeune, la JSK entame le championnat en douceur, enchaînant deux matchs nuls avant de remporter sa première victoire de la saison, 3 à 1 contre l’USMBA à Tizi-Ouzou.

Depuis, la JSK est restée invaincue pendant 11 journées, infligeant même un sévère 5 à 0 à son rival, le MCA à Bologhine. Le club ne connaîtra sa première défaite que lors de la 12e journée du championnat, face à l’USMA.

Les bons résultats sportifs obtenus par la JSK sous le règne du nouveau président reflètent le nouvel esprit que ce dernier semble insuffler au club. Les supporters sont revenus au stade du 1er Novembre pour remplir, à chaque match, ses tribunes après les avoir longtemps boudées.

À bas les grillages

La sérénité et le calme sont restés maîtres dans la maison kabyle depuis le début de cette saison. Et ce n’est pas un hasard.

Pour diminuer la cohue lors de la vente de billets d’entrée au stade, le nombre de guichets a été augmenté et le staff du stade a été étoffé. Pour fidéliser les supporters et resserrer les liens entre eux et le club, un système d’abonnement à l’année a été instauré.

Les supporters qui assistent aux matchs au stade ont même une chance de remporter des prix lors des tirages au sort de numéros de billets gagnants organisés au terme de chaque rencontre jouée au stade du 1er Novembre.

Dès le mois de septembre, des caméras de surveillance ont été installées autour et sur les gradins du stade. « Dorénavant, tout jet de projectiles, de fumigènes dans le stade ou autres débordements seront sévèrement sanctionnés. Les commanditaires seront arrêtés et déférés devant la justice. S’il vous plaît, nos frères supporters, le club a besoin de votre discipline », avait alors lancé aux supporters l’équipe de communication du club.

Chose impensable jusqu’alors, le grillage protégeant la tribune d’honneur du stade a été supprimé. Signe de la sérénité et de la confiance revenues au stade fétiche des Canaris du Djurdjura, cette suppression des grillages sera étendue à toutes les tribunes « prochainement », est-il promis sur la page officielle du club.

Toutes ces mesures semblent porter leurs fruits puisque le stade du 1er Novembre, qui était jusqu’à la saison passée, un endroit dangereux pour les supporters, est devenu, cette année, un des rares stades algériens à n’avoir connu aucun incident grave.

Une performance à saluer, surtout lorsqu’on pense au décès, dans le même stade, le 23 août 2014, de l’attaquant camerounais de la JSK, Albert Ebossé, suite à une blessure provoquée par un projectile venue des tribunes.

Des femmes dans le stade !

Autre révolution inspirée par Cherif Mellal, la présence de femmes dans les tribunes du stade de Tizi-Ouzou. Depuis le début de la saison, le nombre de familles, d’enfants et de femmes qui assistent aux matchs ne cesse d’augmenter. Pour parvenir à bousculer de la sorte ce tabou qui veut que les stades algériens soient des lieux où la gente féminine n’a pas le droit de citer, la JSK a réservé une partie de la tribune d’honneur ainsi qu’un accès particulier aux familles.

Cette mesure a fait l’objet de critiques et de moqueries. « La JSK veut avancer, changer beaucoup de choses, nous voulons lui donner un nouveau visage, surpasser toutes les autres équipes, être premiers en tout », avait répondu le porte-parole du club. Le staff de la JSK est resté imperturbable et les familles ont continué à affluer au stade.

Par: 

Source : TSA

Le journaliste Ilyes Hadibi devant la chambre d’accusation aujourd’hui

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Aujourd’hui dimanche 18 novembre, le journaliste et directeur de média électronique Ilyes Hadibi, comparaîtra devant la chambre d’accusation de la court d’Alger pour le traitement de sa demande de mise en liberté.

Le juge d’instruction du tribunal d’Abane Ramadane a ordonné la mise sous mandat de dépôt du journaliste et patron du site aljazair24.com, Ilyes Hadibi à la prison d’El Harrach le 31 octobre.

La requête de mise en liberté de l’accusé introduite par ses avocats sera étudiée demain par la chambre d’accusation du tribunal du Ruisseau. Cette requête contiendrait, selon la défense, une série d’arguments justifiant la libération de Hadibi.

Pour le moment il n’y a pas d’information sur les chefs d’accusations qui ont été retenus contre lui, mais selon son frère Younes “Ilyes est poursuivi dans le cadre d’une affaire liée à ses écrits de presse qui auraient dérangé certaines personnalités et parties;3

Ilyes Hadibi a commencé sa carrière en gérant le site d’El Bilad puis à fait parti du staff du journal Al Hiwar, avant de se lancer en 2015 dns l’expérience de l’édition électronique en fondant son journal aljazair24.com. Elias décrochera le prix du meilleur site web d’information lors des Algeria Web Awards en 2016.

Par Akram Kharief

Source : maghrebemergent.info

 

Le retour sur le procès du journaliste Abdelkrim Zeghileche

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Retour sur le procès du journaliste animateur de la webradio Sarbacane à Constantine Abdelkrim Zeghilechequi s’est déroulé le 13 novembre dernier au tribunal de Constantine.

Dans son intervention le procureur de la République qui avait requis trois ans de prison ferme contre le journaliste, a nié catégoriquement l’instrumentalisation de son institution pour des fins politiques. Il a expliqué que l’affaire qui oppose le journaliste à son ancien ami et collègue à la webradio « Sarbacane » M. Mohamed Attafi n’a rien de politique. Il s’agit d’une affaire de diffamation et d’atteinte à un fonctionnaire en exerce de ses fonctions qui oppose deux personnes qui se connaissent. En d’autres termes, l’engagement politique et militant de Abdelkrim Zeghileche n’a aucun rapport avec ce procès, explique le parquet.

Cette explication tient la route dans l’apparence vu que l’accusé à utilisé des propos « déplacés » dans la critique  de la démarche de son ancien ami qui a répondu favorablement à une invitation qui lui a été adressée par la wali de Constantine pour assister à une réunion portant sur l’évaluation de rentrée scolaire.

Toutefois, la défense a souligné des zones d’ombre qui ont caractérisé cette affaire dès le dépôt de plainte par  Mohamed Attafi. En effet, Me Zoubida Assoul s’est interrogé sur la rapidité des agents de la police judicaire qui ont arrêté l’accusé un vendredi sans lui permettre de porter ses chausseurs. « Il a été arrêté près de chez lui par des policiers qui ont mobilisé trois véhicules. Ils n’ont pas présenté un mandat d’arrêt », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Arrêter une personne de cette manière un vendredi et l’entendre le jour même laisse penser qu’il s’agit d’une arrestation d’un dangereux criminel. L’affaire aurait pu être réglée en envoyant une simple convocation au concerné ».

L’avocate a par suite regretté le placement de son client sous mandat dépôt pour une simple affaire. «  Le placement du journaliste sous mandat de dépôt pour avoir sévèrement critiqué son ami pose des interrogation. Depuis m’exercice du métier d’avocat je n’ai pas vu une affaire comme celle-ci », s’étonné Me Assoul qui se dit convaincue que le procès d’Abdelkrim Zeghileche est « Politique ». Son argument de taille : « Il a été arrêté pour diffamation, il se retrouve le jour du procès avec trois chefs d’inculpation. On ne sait pas comment on a rajouté deux autres accusations au cours de l’enquête ».  Pour l’avocate l’engagement politique du journaliste et son opposition aux responsables locaux et nationaux a pesé dans cette affaire.

Dans sa plaidoirie, Me Mustapha Bouchachi a estimé le cachet politique est omniprésent dans le déroulement de cette affaire. Expliquant son constat, l’avocat qui a assuré la présence de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme pendant près de 5 ans, a affirmé que la partie plaignante n’a pas pu trouver sa qualité de fonctionnaire de fonctionnaire pendant le déroulement des faits. « Rien n’indique qu’il a été reçu à la wilaya en sa qualité d’inspecteur de l’éducation puisque cet personne possède plusieurs casquettes à la fois », a déclaré Bouchachi. Comme Assoul, il croit la touche politique est visible. Poursuivant son intervention il dira : « La situation en Algérie se dégrade davantage avec la multiplication de ces procès politique ».

Une tentative de faire taire les gens selon Boumala

Rencontré en marge du procès, l’écrivain et journaliste Foudil Boulama se dit persuadé que la traduction Abdelkrim Zeghileche devant le juge s’inscrit dans une démarche globale qui vise à faire taire toutes les voix dissidente dans le pays. « On veut le faire taire et faire peur aux autres », a-t-il accusé. Il ajoute : «  On a instrumentalisé une affaire banale ». Les opposants comme Abdelkrim Zeghileche n’arrêtent de subir des pressions multiformes pour les faire taire. Une opinion parfaitement partagée par le président du Parti Jil Jadid Djilali Sofiane présent également au procès.

Le procès couvert difficilement par la presse

Les quelques rares journalistes qui ont fait le déplacement au tribunal de Constantine pour couvrir le procès ont rencontré des difficultés à rentrer dans la salle de l’audience. Les services de sécurité présents en force à la porte du tribunal mais également dans ses alentours n’ont laissé les journalistes accéder au siège du tribunal, a-t-on constaté sur place. Leur explication : Des instructions venues d’en haut. Invités à quitter les lieux, les journalistes font appel à  l’avocate Zoubida Assoul qui a posé le problème au procureur de la République qui a fini par autoriser les journalistes et quelques personnalités venues apporter leur soutien au journaliste à accéder à la salle du procès. Commentant l’agissement des services de sécurité l’avocate qui est aussi une ancienne juge dira que le refus de laisser les journalistes et les autres personnes d’assister au procès est contraire à la loi. « Il s’agit d’une violation de la loi », dit-elle.

Une seconde affaire contre  Abdelkrim Zeghileche en instruction

Les déboires du journaliste animateur de la radio web Sarbacane Abdelkrim Zeghileche n’en finissent pas. Quelque soit le verdict annoncé le 27 du mois en cours sur la première affaire, le journaliste restera en prison. Et pour cause : Le juge d’instruction auprès du même tribunal l’a placé en mandat de dépôt pour une autre affaire. Elle concerne la diffusion d’une web radio sans autorisation, a-t-on appris de Zoubida Assoul. La date du procès n’est pas encore fixée.

Par Younes Saâdi

Source : maghrebemergent.info

Djamel Ould Abbès dément avoir démissionné

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Djamel Ould Abbès a démenti avoir démissionné ou avoir été limogé du Secrétariat général du parti du Front de libération nationale (FLN). Dans une déclaration signée samedi 17 novembre 2018, il a affirmé être en congé suite à un malaise cardiaque, démentant avoir “fait une quelconque déclaration aux médias”.

L’agence de presse officielle, APS, annonçait mercredi que Djamel Ould Abbès démissionnait suite à “des soucis de santé qui lui imposent un congé de longue durée”, citant une “source officielle”.

Ennahar, la chaine qui est au cœur du jeu politico-médiatique qui se déroule au sein du pouvoir à quelques mois de la présidentielles, indiquait de manière sibylline qu’il a démissionné “pour mettre fin à une crise interne” au parti.

Plusieurs médias affirmaient ainsi que Djamel Ould Abbès a été poussé vers la sortie, estimant que son remplacement par l’actuel président de l’APN, Mouad Bouchareb, enfreignait le règlement intérieur du parti.

“L’article 36 du Statut du parti et l’article 9 du règlement intérieur du Comité central précisent que dans le cas de vacance du poste du secrétaire général, le membre le plus âgé du bureau politique dirige le parti en attendant la réunion du CC qui doit intervenir, “obligatoirement”, dans les 30 jours qui suivent l’état de vacance pour élire un nouveau secrétaire général”, explique TSA Algérie.

Djamel Ould Abbès a ainsi mis fin aux spéculations sur son départ de la tête du FLN. Mouad Bouchareb le remplace ainsi “provisoirement” durant son congé.

Djamel Ould Abbès, qui s’est distingué, en tant que Secrétaire général du parti, par des déclarations jugées “comiques” et qui lui valent des moqueries sur les réseaux sociaux, avait remplacé Amar Saïdani à la tête du FLN le 22 octobre 2016.

Ce dernier avait présenté sa démission “surprise” après avoir été le fer de lance médiatique du clan présidentiel contre le général Toufik.

Djamel Ould Abbès, qui a exprimé avec un excès confinant à la caricature sa vénération pour le président Bouteflika, le qualifiant de “miracle de siècle” et de “lion”, ne fera sans doute pas partie de l’attelage de la présidentielle.

Sa dernière “victoire” contre l’ancien président de l’APN , Saïd Bouhadja, déchu par les députés de la coalition présidentielle est donc sans lendemain.

Djamel Ould Abbas se considère toujours comme le SG du FLN, comme Bouhadja estime être le président légitime de l’APN.

 

HuffPost Algérie

«Gilets jaunes» : une manifestante tuée par une voiture

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Le ministre de l’Intérieur a fait savoir qu’une participante aux mobilisations des «gilets jaunes» contre la hausse des prix des carburants avait perdu la vie, renversée par une automobiliste qui tentait de forcer un barrage en Savoie.

Une manifestante est décédée ce 17 novembre au matin en Savoie, sur un barrage organisé par les «gilets jaunes» et non déclaré, après avoir été heurtée par une voiture dont la conductrice a été prise de panique, selon le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. La manifestante tuée était âgée d’une cinquantaine d’année.

https://twitter.com/twitter/statuses/1063717122868690945

La conductrice, qui emmenait sa fille chez le médecin, a été prise de panique quand les manifestants se sont mis à taper sur sa voiture et a foncé sur eux, percutant une femme, selon les indications du ministre. En état de choc, elle a été placée en garde à vue.

Accident dans le Bas-Rhin, policier renversé dans les Alpes-Maritimes

«On m’indique aussi à Sélestat [Bas-Rhin] un accident avec des conséquences graves mais la victime n’est pas décédée», a également déclaré le ministre, à l’issue d’une réunion en visioconférence avec tous les préfets.

«Notre niveau d’inquiétude est maximum», a ajouté Christophe Castaner, qui a demandé aux manifestants «de prendre toutes les dispositions de prévention et de sécurité». «Le droit à manifester est essentiel dans ce pays, il faut le protéger, mais il faut aussi faire en sorte que l’organisation minimale de la manifestation évite ce genre de drame», a-t-il martelé.

A Grasse, dans les Alpes-Maritimes, un automobiliste a «tenté de forcer un barrage» sur un rond-point, renversant un policier qui a été «légèrement blessé», selon la préfecture. L’homme a été interpellé. Le policier «souffre de contusions légères», a précisé la même source.

Les «gilets jaunes» se rassemblaient ce matin du 17 novembre à travers le pays pour tenter de bloquer routes et points stratégiques, lors d’une «mobilisation générale» citoyenne inédite contre la hausse des prix des carburants.

En début de matinée, aucune ville ou centre économique n’était entièrement bloqué mais les troupes de «gilets jaunes» s’étoffaient peu à peu aux ronds-points, sorties d’autoroute, sur les parkings etc. Selon une déclaration de Christophe Castaner aux alentours de 10h, plus de 1 000 rassemblements étaient organisés dans le pays, réunissant au total quelque 50 000 manifestants.

Source : RT France