18.9 C
Alger
vendredi 14 mars 2025
Accueil Blog Page 200

Gilets jaunes : scènes de violence sur les Champs-Elysées

0

Alors qu’a lieu ce 24 novembre le deuxième acte de la mobilisation des Gilets jaunes, notamment à Paris, plusieurs violences ont émaillé le rassemblement non-autorisé sur les Champs-Elysées.

Environ 8 000 Gilets jaunes étaient recensés à Paris samedi à 11h, et 23 000 en France, selon le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qui en a profité pour dénoncer les heurts sur les Champs-Elysés, menés selon lui par des «séditieux» d’ultradroite qui «ont répondu à l’appel de Marine Le Pen».

La plupart des tensions étaient concentrées sur les Champs-Elysées, où la tension était déjà vive dès le matin.

Des heurts avec les forces de l’ordre ont eu lieu.

Les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes et utilisé un camion lanceur d’eau pour éloigner des Gilets jaunes qui tentaient de forcer un barrage installé au rond-point des Champs-Elysées à Paris.

Des manifestants ont arraché des pavés pour s’en servir de projectiles, ou encore dégradé du mobilier urbain.

Quelques arrestations ont eu lieu, mais ces violences semblaient circonscrites.
RT France

Dans l’enfer du Yémen, un enfant meurt toutes les 10 minutes

0

Au Yémen, où 70% de la population a besoin d’une aide humanitaire, l’état de santé des enfants n’a jamais été aussi catastrophique qu’aujourd’hui. La malnutrition atteint un niveau record, 1000 enfants par semaine meurent de maladies évitables, d’autres sont victimes des attaques sur les zones civiles, enrôlés de force, privés d’école… L’UNICEF continue tant bien que mal ses actions mais les fonds manquent.

Plus de 10 millions. Ils sont plus de 10 millions d’enfants à avoir besoin d’une aide humanitaire d’urgence au Yémen.

Avant l’escalade du conflit en mars 2015, le pays faisait déjà face à des difficultés en raison de la pauvreté largement répandue, de l’insécurité alimentaire et d’une pénurie dans les services de santé.
Aujourd’hui, la situation est sans précédent. Les organisations humanitaires sont présentes mais doivent lutter pour acheminer dans le pays des fournitures essentielles à la survie de ces enfants et leurs familles, en raison de l’impasse politique qui existe entre les parties au conflit.

2,2 millions d’enfants souffrent de malnutrition aigüe

La malnutrition chez les enfants atteint un niveau record : près de 2,2 millions d’entre eux souffrent de malnutrition aiguë et ont besoin de soins de toute urgence. Parmi eux, au moins 462 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère, la forme la plus extrême de malnutrition (une augmentation considérable de presque 200% depuis 2014) tandis que 1,7 million souffrent de malnutrition aiguë modérée.

Dans certains gouvernorats du pays (Hodeida, Saada, Taizz, Hajjah et Lahej) la situation des enfants gravement dénutris est des plus critiques. Ces gouvernorats affichent le nombre le plus élevé de cas de malnutrition sévère aiguë de tout le pays. Saada présente en outre le taux le plus élevé du monde en matière de retard de croissance : 8 enfants sur 10 souffrent de malnutrition chronique dans certaines régions, ce qui constitue un nombre sans précédent.

L’état de santé des enfants n’a jamais été aussi catastrophique

Au moins 1 enfant meurt toutes les 10 minutes de maladies qui peuvent être évitées, comme la diarrhée, la malnutrition et les infections respiratoires.

Aujourd’hui, le système de santé de ce pays est sur le point de s’effondrer : moins d’un tiers de la population yéménite a accès à des soins médicaux, moins de la moitié des établissements de santé sont opérationnels, et les travailleuses et les travailleurs de la santé n’ont pas touché leur salaire depuis des mois.

La violence et le conflit ont inversé les importants progrès réalisés au cours de la dernière décennie dans la santé et l’alimentation des enfants yéménites. Des maladies, comme le choléra et la rougeole, se sont propagées et, compte tenu du nombre peu élevé d’établissements de santé opérationnels, ces épidémies frappent durement les enfants.

Les enfants, premières victimes du conflit

Les attaques sur les zones civiles continuent de tuer et de blesser un grand nombre d’enfants dans le pays. Depuis l’escalade du conflit en mars 2015, les Nations Unies ont pu vérifier que près de 1 400 enfants ont été tués et plus de 2 140 ont été blessés. Les chiffres actuels sont probablement beaucoup plus élevés.

Près de 2 000 écoles au Yémen ne peuvent plus être utilisées car elles ont été détruites, endommagées, servent d’abris pour les familles déplacées ou sont utilisées à des fins militaires. On dénombre également 1 363 enfants enrôlés par les parties au conflit.

La présence de mines antipersonnelles et d’engins non explosés est confirmée ou suspectée dans au moins 15 gouvernorats et il n’y a pas d’activités de déminage en cours. L’éducation aux dangers des mines est donc la seule mesure préventive mise en place.

L’action de l’UNICEF au Yémen

En 2016, l’UNICEF a financé le traitement de 215 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère au Yémen, et a procuré des vitamines et des suppléments nutritionnels à plus de 4 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans afin de renforcer leur système immunitaire.

Mais ce travail essentiel à la survie est entravé par le manque de fonds et l’accès limité aux régions touchées par les combats. L’UNICEF demande à avoir un accès sans entrave aux enfants dans le besoin d’un bout à l’autre du pays, afin de pouvoir continuer à travailler, à traiter les enfants dénutris et à appuyer les services de santé dans le pays.

L’UNICEF a également apporté une assistance médicale à plus d’un million d’enfants de moins de cinq ans, ainsi qu’à plus de 550 000 mères enceintes ou qui allaitent. Notre organisation a par ailleurs contribué à une campagne de vaccination contre la polio qui a bénéficié à près de 5 millions d’enfants.

L’UNICEF, avec ses partenaires, dispense des formations aux travailleurs humanitaires et à des volontaires locaux pour sensibiliser les communautés aux dangers des mines et des engins non explosés.

Comment aider ?

Le financement constitue toujours un problème. Pour agir en 2017, l’UNICEF a besoin de 70 millions de dollars US pour procurer des services vitaux aux mères et aux enfants dans tout le pays.

L’UNICEF lance un appel à la générosité : pour nous aider à continuer nos actions d’urgence auprès des enfants, vous pouvez dès maintenant faire un don en ligne en cliquant ici. Merci de votre soutien !


Vu sur: https://www.unicef.fr/article/dans-l-enfer-du-yemen-un-enfant-meurt-toutes-les-10-minutes?fbclid=IwAR1Oo3FDmhKMvRS1-6CTlHb77bx7w81s2QRkLHHzn2LN6JNdnFek7aw5wMU

 

Chérif Mella : « Nous sommes ciblés par une mafia de Medouar »

0

https://youtu.be/R4d7tsnqVl8?t=348

Chérif Mellal n’a pas hésité ce vendredi 23 novembre à tirer à boulets rouges sur l’arbitrage et sur le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Abdelkrim Medouar, à l’issue de la défaite concédée par la JSK en déplacement face au CABB Arreridj (1-0), en clôture de la 15e journée du championnat de Ligue 1 de football.

« Ces arbitres devront tous être radiés à vie. Il faudra laisser la place aux jeunes. Ceux qui ont suspendu (la CAF, NDLR) Abid Charef ne se sont pas trompés. Il a fauté, il doit payer. On ne doit pas protéger ces arbitres », a affirmé le président de la JSK lors d’un point de presse.

Mellal est suspendu pour une année, dont six mois avec sursis, de toute activité liée au football, infligée par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP).

« Aujourd’hui, j’ai constaté des choses bizarres au stade. Nous avons été mal accueillis. C’est inadmissible. À Tizi-Ouzou, on ne fait jamais ce genre de pratique. Au contraire, les visiteurs sont toujours accueillis comme il se doit. Jusqu’à quand ? », a-t-il ajouté.

« On m’a interdit l’accès au stade du 20-Août 1955 de Bordj, c’est antiréglementaire. Je n’ai pas reçu la notification de ma suspension. C’est une dictature. J’appelle les autorités à intervenir. Je vais déposer un dossier au niveau de la Fifa pour faire valoir mes droits. Si la situation reste la même, nous allons nous retirer du championnat. Medouar est l’ennemi de la JSK, il est illégal à la LFP. Nous sommes ciblés par cette mafia de monsieur (Médouar) – il n’est même pas un monsieur -. On ne va pas se taire. La JSK est plus grande que lui », a-t-il ajouté.

« Si d’ici le début de la phase retour, il n y a pas d’agrément (pour la LFP) et si la convention (entre la LFP et la FAF) n’est pas signée, la JSK va se retirer du championnat. Je vais me charger personnellement de déposer un dossier au niveau de la Fifa pour la mettre au courant de tout ce qui se passe dans le football algérien. Il y a certaines personnes qui ne veulent pas du bien à notre football. Laisser le football se jouer uniquement dans le rectangle vert. Le combat a commencé », a-t-il menacé.

Chérif Mellal a été suspendu pour « violation de l’obligation de réserve, outrage et atteinte à la dignité et à l’honneur d’un membre de la ligue ». Cette sanction fait suite aux déclarations fracassantes prononcées par Mellal après les modifications apportées par la LFP au calendrier de la compétition, notamment le décalage de 24 heures du match de son équipe en déplacement face à l’USM Alger (défaite, 1-0).

Mourad Adoud

Source : TSA

Djezzy lance une promotion « HAAARBA » et offre 75 go pour seulement 1500 DA

0

Djezzy, leader des technologies de communications numériques, continue d’innover et annonce le lancement de la promotion « INTERNET X3 » permettant à ses clients postpayés présents et futurs de profiter d’un Méga volume internet avec l’avantage de communiquer sur un réseau performant.

La promotion est valable pour les clients postpayés « HAAARBA » qui verront leur bonus internet tripler pour une durée de 30 jours.

Avec Djezzy HAAARBA, le client bénéficie de 75 Go au lieu de 25 Go pour seulement 1500 DA avec un numéro postpayé en mode libre ou control.

Le client peut également profiter des autres avantages de la HAAARBA à savoir les appels et SMS illimités de Djezzy à Djezzy et 2000 DA de crédit valable vers tous les réseaux.

L’offre HAAARBA est disponible dans les boutiques et les points de vente agréés de Djezzy à travers le territoire national.

Avec son livre « Khalil », Yasmina Khadra s’est mis dans la tête d’un jeune terroriste

0
Didier van Cauwelaert

Se mettre dans la tête d’un terroriste, entrer dans la banalité du mal sans porter du jugement – cela est réservé aux autres personnages -, telle est l’ambition réussie de Yasmina Khadra dans son dernier roman, Khalil.

Contrairement à d’autres écrivains qui traitent de l’islamisme en reprenant confortablement les discours essentialistes ou islamophobes, Yasmina Khadra prend des risques: celui de faire accuser, à tort, de faire preuve de neutralité voire d’empathie à l’égard de ce jeune terroriste belge d’origine marocaine, venu de Molenbeek qui devait mener une opération kamikaze dans le RER parisien, le 13 novembre 2015.

De sang froid

De Morituri à Khalil, en passant par La Dernière Nuit du raïs où il sondait la tête de Kadhafi, Yasmina Khadra continue son chemin en côtoyant le mal. Avec du métier et beaucoup d’inspiration, l’écrivain construit des fictions inspirées de la réalité en procédant une fouille, quasi-clinique, de ses personnages. On songe, à la lecture de Khalil, au best-seller de Truman Capote, “De sang froid”.

C’est effectivement de sang froid qu’il plonge dans la tête d’un kamikaze made in Europe, un jeune paumé qui devait s’exploser et commettre un carnage. Mais pour une raison purement technique, l’attentat n’a pas eu lieu : le système d’actionnement des explosifs était défaillant et n’a pas explosé. De ce hasard où la mort ne vient pas au rendez-vous, Khalil entame une remise en question.  Pas de ses propres convictions mais de celles de ceux  qui sont censés partager les siennes.

Khalil – et c’est une prise de risque qui honore l’écrivain- n’est pas vraiment un roman “classique” voire cliché opposant l’Orient à l’Occident. Il est plutôt sur le terrain – peu abordé – du pourquoi on en est là. Il lui sera probablement reproché, ce qui fait la sincérité du romain, ce rejet de tous les extrémistes, ceux qui font exploser des innocents aux quatre coins du globe mais également les systèmes qui les mettent en ban des sociétés et ne leur laissent que la voie des radicalisations.

Khalil, ce jeune paumé originaire de Molenbeek devenu terroriste car il pensait “avoir trouvé sa voie” a vu tous ses projets réduits à rien. Il se voyait en martyr, il craint d’être assimilé à un lâche. Il veut comprendre et s’expliquer avec les membres de son groupe.

Yasmina Khadra plonge dans les pensées de Khalil et le met face à ses contradictions. L’auteur s’éloigne du terroriste “bête et méchant” dans Mortuti, pour toucher un peu plus le drame de ces jeunes banlieusards piégés entre la délinquance et la religion sensée leur offrir une autre voie.

La force de la nuance

Khadra dessine des profils différents de terroristes ou de supposés “guerriers de Dieu”.  “Il y a ceux qui font la guerre et ceux qui font les affaires”, fait-il dire à un des personnages de son roman. Meurtri dans sa propre chair, ayant perdu sa sœur jumelle dans l’attentat du métro de Bruxelles, Khalil, celui qui est censé faire la guerre aux impies choisi “de laisser vivre” sur la terre de ses ancêtres, le Maroc où il devait commettre un attentat. Au détriment de son propre devenir Khalil choisi une troisième voie. Il aurait pu s’épargner tout ce chemin”?

Pas si sûr. On ne nait pas terroriste. On le devient par le concours d’un certain nombre de circonstances. Les cheminements des personnages du roman de Khalil ne font que conforter cette idée.

Tantôt glaçant et parfois poignant, Khalil de Yasmina Khadra est un livre à lire. Sa force est d’être dans la nuance, loin de la colère que suscitée par  les dernières lignes de L’Attentat chez ses lecteurs de la rive sud de la méditerranée.

Khalil décrit bien ces banlieues européennes, des ghettos où s’entassent des communautés afro-maghrébines auxquelles dont la “nationalité” reste purement administrative.  Ces banlieues où se côtoient des jeunes rejetés par le “système” et en quête de revanches personnelles sur la vie.  Selon leurs bagages intellectuels et leurs capitaux affectifs, chacun emprunte sa voie. Une voie salvatrice ou pernicieuse au grand bonheur ou au grand malheur des leurs.

Khadra dit, avec courage et loin de tout essentialisme, que ce qui se joue en Europe est un drame européen et qu’il ne sert à rien de l’imputer aux “origines”.

Par Ghada Hamrouche

Source : huffpostmaghreb

Visa pour la France : Ce qui change à partir du 1er décembre

0

FRANCE – Avis à ceux qui comptent prochainement se rendre dans l’Hexagone. A partir du 1er décembre, les modalités pour obtenir un visa pour la France vont changer.

Le consulat général de France au Maroc a en effet annoncé plusieurs changements majeurs. Désormais, les Marocains ne devront plus se rendre sur le site de TLS, organisme en charge depuis 2014 de récolter les demandes de visas, mais sur une nouvelle plateforme lancée officiellement le 1er décembre, France Visa.

Dématérialisation

Des changements qui passent notamment par la dématérialisation de certains services. Le formulaire de demande sera ainsi rempli directement en ligne puis imprimé. Les prises de rendez-vous se feront de leur côté entièrement en ligne.

En effet, fini le coup de fil au service de prise de rendez-vous de TLS, désormais le choix de la date de dépôt de dossier se fera par le biais de France Visa. Ainsi, après avoir rempli leur demande de visa, les personnes seront redirigées vers le site de TLS pour prendre rendez-vous en ligne.

https://web.facebook.com/CGFRabat/videos/1000500943466728/

L’autre grande modification risque également de changer la donne. Après cette prise de rendez-vous, la personne aura trois jours pour se rendre à une agence Wafacash, muni de son numéro de dossier, pour payer les frais de service de TLS, soit 268 dirhams en amont de leur rendez-vous.

Limiter le “no show”

Une nouvelle mesure que ne risquent pas d’apprécier certains Marocains mais qui a pour objectif de limiter le taux de “no show” (“non présentation”). En effet, selon le consulat, de nombreuses personnes ne se rendent pas à leur rendez-vous ou n’annulent pas au préalable. Conséquence: le planning se retrouve “saturé artificiellement”. Une situation qui retarde la prise de rendez-vous pour certains.

Ainsi, pour le consulat, cette mesure est un moyen de réduire les délais et “collectivement se discipliner”. Il sera toutefois possible de reporter le rendez-vous de 48 heures, mais une seule fois seulement. Toute annulation est non remboursable.

Concernant les personnes ayant pris leur rendez-vous avant le 1er décembre, qu’elles se rassurent: les dates ne changeront pas, cependant ces dernières doivent obligatoirement se rendre à partir du 1er décembre sur le site France Visa pour y effectuer les modalités d’enregistrement.

En 2017, la France a délivré 3,5 millions de visas, dont 320.000 au Maroc. Le pays est ainsi dans le top trois des nations obtenant le plus de visas français, avec la Chine et l’Algérie. Parmi les visas délivrés, 85% sont des visas courts séjours.

Par Salma Khouja

Source : huffpostmaghreb.com

Le journaliste Adlene Mellah remis en liberté provisoire

0

Le journaliste Adlene Mellah a été remis en liberté provisoire hier,  jeudi 22 novembre 2018 par le tribunal Abane Ramdane, en attendant son procès le 07 février 2019, a-t-on appris auprès de l’un de ses avocats, Me. Amine Sidhoum.

Adlène Mellah, journaliste et éditeur de sites d’informations, dont “Dzair Press”, était en détention depuis le 22 octobre suite à des plaintes déposées contre lui par le groupe Ennahar, le wali d’Alger et le groupe Condor.

Selon ses avocats, les charges retenues contre lui sont la “diffamation” et l’“atteinte à la vie privée”.

Une demande de liberté provisoire a été introduite par les avocats de la défense du journaliste auprès du tribunal Abane Ramande mais avait été rejetée le 11 novembre.

 

HuffPost Algérie

La grève de la fonction publique a atteint un taux de participation de 90%

0

Le taux de participation à la grève de la fonction publique a atteint 90% sur l’ensemble du territoire a affirmé le secrétaire général adjoint chargé de la fonction publique à l’UGTT Monôm Amira.

“Toutes les administrations connaissent un ralentissement du travail sauf dans les urgences des hôpitaux. Toutes les administrations locales et régionales sont actuellement en grève avec un taux de participation dépassant les 90%” a-t-il déclaré.

Revenant sur les causes de cette grève générale de la fonction publique Monôm Amira explique que le gouvernement n’a, à ce jour, appelé aucune délégation de l’UGTT pour négocier la hausse des salaires des agents de la fonction publique: “C’est un comportement étrange de la part du gouvernement qui fuit la table des négociations” a fustigé le secrétaire général adjoint imputant la responsabilité de cette grève au gouvernement.

L’Union Générale Tunisienne du Travail a décrété le 21 septembre dernier une grève générale dans la fonction publique, jeudi 22 novembre. Parmi les revendications du syndicat: L’augmentation salariale mais également la préservation des institutions publiques.

“Nous serons dans la rue (…) Le gouvernement doit aujourd’hui assumer la responsabilité des décisions qu’il prend, et ne pas impliquer l’UGTT dans ses actions dictées depuis l’étranger” a affirmé le secrétaire général de la centrale syndicale Noureddine Taboubi.

Un rassemblement a lieu à cet effet devant l’Assemblée des représentants du peuple au Bardo, où ce dernier prendra la parole à 11 heures. Une rencontre est également prévue avec le président de l’ARP et les présidents des blocs parlementaires.

En parallèle, le ministère du Transport a assuré que le transport publique ne sera pas impacté par cette grève, contrairement aux écoles publiques qui ont décidé de fermer, jeudi. Enfin, les bureaux de postes ont observé une grève de 2 heures, entre 08 h et 10 h du matin.

 

HuffPost Tunisie

Hommage au militant de la cause berbère Saïd Boukhari

0

Cher ami et compagnon Saïd Boukhari,

Le philosophe Aristote a dit : « la nature a horreur du vide », ce vide que tu as laissé derrière toi, je le vis, il me range, il me blesse, il me chagrine comme il arrache sans relâche les cœurs de tous ceux qui t’ont connu de près, de tous ceux qui connaissent ta valeur d’homme qui ne s’est jamais agenouillé devant l’adversaire et l’infatigable militant que tu étais durant tes 54 ans de vie riche en lutte et en honnêteté.

Une année, une année déjà que tu nous as quittés. C’était un mercredi, 22 du mois de novembre 2017, comme c’est le temps s’est arrêté pour nous. Comme c’est l’obscurité a englouti la clarté. Ta présence et ton absence sont deux mondes opposés pour tous ceux qui t’ont côtoyé.

Saïd, mon frère, mon compagnon de combat, ma référence dans l’honnêteté et la droiture, je pleure ton absence, mais j’ai un sourire aux lèvres en pensant à ton parcours sans faille dans le militantisme et pour ton amour sans limites à ta patrie et à ta Kabylie et à la culture de tes ancêtres.

J’ai aussi le sourire aux lèvres lorsque je vois tes enfants brandir ton portrait avec fierté et crier haut et fort : « nous sommes les descendants de Saïd Boukhari ». Et que dire de ta mère qui prononce ton nom avec amour et honneur « Mon Saïd ».

Cher ami, je ne peux pas parler de ton combat, car pour le cerner, il faut plusieurs ouvrages, toi qui as commencé la lutte pour Tamazight à l’âge de 18 ans encore lycéen à Delys durant le printemps berbère de 1980. Toi, qui as tout le temps lutté au sein du MCB, toi, qui étais au-devant de la scène durant les événements d’octobre 1988, lors de la grève du cartable et pendant le printemps noir de 2001. Faire l’historique de ton combat n’est pas chose aisée, alors je laisse le soin aux historiens pour que je ne sois pas injuste envers toi.

Cher Saïd, mon admiration pour ton courage a doublé en te rendant visite à l’hôpital de Tigzirt, je savais que tu n’étais pas naïf et que tu savais que ta fin approchait, mais ton sourire éternel n’a jamais quitté ton visage, c’était toi qui voulais nous donner courage pour continuer le combat pour les causes justes auxquelles tu as consacré ta vie.

L’hommage que nous t’avons rendu à la maison de la culture de Tizi Ouzou a marqué tous les esprits pour ta dignité et ta vaillance en dépit de la faiblesse de ton grand corps malade. Tu étais présent pour ceux qui te considèrent et qui t’aiment, mais au fond de moi, je savais que c’est un message fort que tu passais à ceux que tu vas quitter à jamais, de ne pas lâcher prise même dans les moments les plus terribles de la vie d’un homme.

Tu étais sur la scène de cette salle archicomble et c’était sous les applaudissements de cette foule de tous les âges et sous les youyous des femmes que tu as mis le burnous kabyle avec tout ce qu’il porte de sens. Tu savais que c’était la fin comme tous les mortels, mais tu étais conscient que ton combat vivra éternellement après toi.

Adieu mon ami et repose en paix.

Ton ami éternel Ali Aït Djoudi

 

 

Le gouvernement est accusé de « discrimination » vis à vis des étudiants étrangers

0

Le gouvernement français d’Edouard Philippe est accusé de “discrimination” suite à sa décision d’augmenter plus de 20 fois les frais d’inscription aux universités pour les étudiants étrangers, dont les Algériens.

Au cours de la présentation de la stratégie de l’attractivité des universités françaises, sous le hashtag “Bienvenue en France”, le Premier ministre a annoncé lundi dernier l’augmentation des frais de scolarité des étudiants, ne résidant pas dans l’espace économique européen (EEE), dès la rentrée 2019, de 170 euros pour la licence et 243 euros pour le master à respectivement 2.770 euro et 3.770 euros.

Il a expliqué que cette hausse visait l’amélioration des conditions d’accueil et davantage de financement des bourses.

Le premier à avoir réagi à cette mesure, qui a semé le désarroi et provoqué la désapprobation des étudiants étrangers en France, est le socialiste Benoît Hamon qui a, dans un tweet, fustigé les “frais prohibitifs” qui interdisent “de facto” la venue d’étudiants africains.

“Mais assumez le hashtag #dehors plutôt que le cynique #BienvenueEnFrance (…) vous faites honte à la tradition et à la vocation de l’université française”, a-t-il écrit.

La formation politique de Jean-Luc Mélenchon, la France insoumise, a accusé le gouvernement de pratiquer une politique “xénophobe” et d’organiser un “parcoursup international” favorisant les plus aisés.

Dans un communiqué sous le titre “Non à l’augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers !”, rendu public mercredi, la France insoumise a estimé que les premières victimes de ces mesures sont les jeunes africains qui choisissent de faire leurs formations en France et dont le degré d’aisance financière ne permet pas forcément de régler des frais plus élevés.

“Alors que Macron dit lutter contre Trump et Salvini, il érige un mur de l’argent qui repoussera hors des universités beaucoup d’étudiants, notamment venus de pays africains qui choisissaient la France pour faire leurs études”, a fait remarquer le texte, soulignant que le président Emanuel Macron “préfère privilégier ses amis les ultras-riches”.

 Les syndicats d’étudiants se mobilisent contre cette hausse

Les syndicats étudiants français, notamment la Fage (Fédération des associations générales étudiantes) et de l’Unef (Union nationale des étudiants de France) ont vivement dénoncé cette hausse des frais d’inscription.

La Fage a estimé que “ce n’est pas aux étudiants de contribuer au sous-financement de l’enseignement supérieur par l’Etat”, alors que l’Unef a considéré que cette hausse va nécessairement vers “un renforcement de la précarité sociale et une fermeture des portes de l’enseignement supérieur français”.

Elle est également “inacceptable” pour le Syndicat de combat universitaire de Montpellier (SCUM) ou Génération.s Montpellier-Métropole, deux autres syndicats qui appellent à une mobilisation contre cette hausse.

Pour le Scum, cette mesure de “préférence nationale, paradoxalement justifiée pour renforcer l’attractivité du système universitaire français a été décidée de façon arbitraire sans aucune prise en compte des revenus des étudiants concernés”, alors que Génération.s Montpellier-Métropole a considéré que cette démarche “discriminante et xénophobe”, sur fond d’accueil avec le hashtag #BienvenueEnFrance, “n’est que pure sélection des étudiants étrangers”.

Dans une tribune publiée mercredi par le journal Le Monde, Hicham Jamid, doctorant en sociologie, a estimé que cette décison vient confirmer, encore une fois, “l’ambiguïté de la politique française à l’égard des étudiants étrangers”.

“Une politique qui oscille entre un désir d’attractivité, puisé dans une vision libérale marquée par l’ère de la marchandisation des systèmes d’enseignement supérieur, et une obsession de contrôle affirmée par une politique migratoire restrictive, sélective, prospérant dans une logique bureaucratique sécuritaire”, a-t-il expliqué.

Pour lui, avec cette nouvelle politique de frais d’inscriptions, “il ne s’agira plus de +Bienvenue en France+, mais plutôt +Allez ailleurs, ne venez pas en France”.

Les étudiants algériens en France, rappelle-t-on, sont parmi les plus nombreux à étudier en France avec un nombre de 30.521 contre 26.116 en 2017, selon les dernières données de Campus France.

Dans le top 25 de 2017, l’Algérie occupait le 3erang après le Maroc et la Chine avec +10 % en évolution des effectifs de 2011 à 2016.

Dans le nouveau classement, elle passe au 2erang derrière le Maroc (39.855) et devance la Chine (30.071) pour un total de 343.400 étudiants étrangers ayant choisi la France pour suivre des études pour l’année universitaire 2017-2018.

APS