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mercredi 18 juin 2025
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L’ANIRA tance Al Hayat et Echourouk pour diffusion de « fausses » informations

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Micro
Image par rafabendo de Pixabay

Enième oukase de l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) contre deux médias qui ne s’llustrent pourtant pas pour une information critique envers le pouvoir.

Dans un communiqué, l’ANIRA indique que « dans le cadre de l’exercice de ses pouvoirs de régulation légalement conférés, elle a constaté une carence de la part des chaînes de télévision Al Hayat et Echorouk qui violent la législation et la réglementation en vigueur dans le domaine des médias audiovisuels, à travers leur diffusion d’informations économiques, politiques et internationales qui comportent des allégations, des déclarations et des présentations fausses et trompeuses susceptibles d’induire le public en erreur, sans recourir à des sources diverses et crédibles ». 

A cet égard, l’autorité a souligné que « toutes les chaînes doivent adhérer dans tous leurs programmes, notamment les programmes d’information, aux normes d’objectivité et vérifier l’exactitude des informations et s’assurer qu’elles sont exemptes de toute exagération dans les commentaires relatifs aux faits et événements publics », considérant que « les deux chaînes n’ont pas assuré le respect de ces principes comme l’exigent le devoir professionnel, éthique et légal ». 

Elle a souligné qu’« après avoir écouté les représentants des deux chaînes de télévision concernées et les avoir confrontés aux faits de ces violations, l’autorité a décidé de prendre des mesures punitives à leur encontre.

 En conséquence, « les deux chaînes citées ont été officiellement mises en demeure ce jour de  se conformer, dans un délai de 48 heures à compter de la date de publication de la décision de l’autorité, aux dispositions de l’article 7 du décret exécutif n° 24-250 fixant les dispositions du cahier des charges général imposé aux services de communication audiovisuelle ». L’Autorité a également averti les chaînes concernées qu’« en cas de non-respect de l’avertissement dans le délai imparti, des sanctions financières seront prononcées à leur encontre, dont le montant et la durée seront déterminés. 

L’Autorité peut également ordonner la suspension totale ou partielle des programmes objet de l’infraction, conformément aux articles 76 et 77 de la loi n° 23-20 relative à l’activité audiovisuelle ».   

L’ANIRA n’a pas rendu public les détails spécifiques des violations commises par les chaînes Al Hayat et Echorouk.

La rédaction

L’Algérie confirme l’achat de chasseurs Su-57E Felon auprès de la Russie

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SU 57 Felon

Les autorités russes ont annoncé que le premier client de l’avion de combat de cinquième génération SU57-Felon recevra le premier lot de sa commande cette année.

 L’information était une simple rumeur, mais les spécialistes de l’information militaire le subodoraient depuis plusieurs mois déjà. 14 chasseurs-bombardiers SU57 Felon seront acquis par l’Algérie. Des pilotes de chasse algériens sont déjà en formation en Russie

En novembre dernier, Aleksandr Mikheyev, le directeur de Rosoboronexport, l’agence chargée des exportations d’équipements militaires russes, avait indiqué, selon Opex360, qu’une première commande relative à la version export Su-57 « Felon » [Su-57E] venait d’être signée par un client « mystère ». Client qui pouvait être l’Algérie ou l’Iran, voire la Corée du Nord.

ADN

Imane Khelif dénonce la Fédération internationale de boxe

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Imane Khelif

La boxeuse algérienne Imane Khelif a dénoncé de nouvelles « fausses » accusations de la fédération internationale de boxe (IBA), qui bataille sans relâche contre la présence de la championne olympique en catégorie féminine, et indiqué qu’elle n’excluait pas une riposte en justice.

L’IBA a été exclue du mouvement olympique mais contestait lors des JO 2024 de Paris le droit d’Imane Khelif et de la Taïwanaise Lin Yu-ting à concourir chez les femmes. Elle a annoncé lundi 9 février une offensive judiciaire contre le CIO. L’IBA a « encore proféré des accusations sans fondement qui sont fausses et insultantes », a écrit mardi 11 février Imane Khelif dans un communiqué publié sur Instagram. « Mon équipe est en train de soigneusement passer la situation en revue et prendra toutes les mesures légales nécessaires pour s’assurer que mes droits et les principes de la concurrence loyale soient respectés ».

« Je reste là et n’irai nulle part. Je me battrai sur le ring, je me battrai devant les tribunaux, et je me battrai devant l’opinion publique jusqu’à ce que la vérité soit indéniable », a-t-elle encore promis.

L’IBA s’estime confortée par Trump

L’IBA, dirigée par le Russe Umar Kremlev, a affirmé « déposer plainte auprès du procureur général de la Suisse », Stefan Blätter, et préparer « des plaintes similaires » auprès des procureurs généraux de France et des Etats-Unis.

Huit mois après le tournoi olympique, l’IBA s’estime confortée dans son offensive par le décret signé par le président américain Donald Trump pour tenter d’empêcher les athlètes transgenres de pratiquer des sports féminins.

Ni Imane Khelif ni Lin Yu-ting ne sont des femmes transgenres, mais selon l’organisation, ce texte « prouve que l’IBA est restée ferme, protégeant à juste titre les boxeuses contre la concurrence déloyale ».

Concourir « avec honneur et intégrité »

Privée depuis 2019 de l’organisation de son propre tournoi olympique en raison d’une cascade de problèmes de gouvernance, l’IBA avance que, « selon la loi suisse, toute action ou inaction qui présente un risque pour la sécurité des participants à une compétition mérite une enquête et peut servir de base à des poursuites pénales ».

L’organisation affirme avoir exclu des Mondiaux 2023 les deux athlètes, qui ont toujours concouru chez les femmes, parce qu’elles seraient porteuses de chromosomes XY : une preuve de masculinité, martèle l’IBA.

Le CIO, qui a géré en direct le tournoi olympique de boxe faute de fédération internationale reconnue, s’est à l’inverse appuyé sur le passeport des deux concurrentes.

Imane Khelif a rappelé dans son communiqué qu’elle avait par le passé déjà dû faire face à de « l’adversité ». Mais « je me suis battue contre chaque revers, chaque fausse accusation, chaque tentative de m’effacer. Et j’ai gagné », a-t-elle dit, assurant qu’elle continuerait de concourir « avec honneur et intégrité ».

Avec Rfi/AFP

Le nord du Maroc frappé par un séisme de magnitude 5,2

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Séisme au Maroc

Ce séisme de 5,2 sur l’échelle de Richter n’a pas fait de dégâts, selon les autorités locales. Toutefois, la peur de répliques plus fortes a poussé les habitants de plusieurs villes, dont Rabat la capitale, à sortir dans la rue.

Le séisme a réveillé les traumatismes. Un tremblement de terre de magnitude 5,2 a frappé le nord du Maroc dans la nuit de lundi à mardi. Il n’a pas fait de dégâts, mais il a provoqué la frayeur de la population, deux ans après un séisme meurtrier dans la région de Marrakech.

La secousse s’est produite à 23h48 (heure locale) dans la province de Ouezzane, au nord du pays, a indiqué l’Institut national de géophysique cité par l’agence officielle MAP.

Son épicentre a été localisé dans la commune de Brikcha, à 200 km au nord-est de la capitale Rabat où la secousse a été ressentie. Les habitants d’autres villes du nord et du centre du Maroc, notamment Tanger, Nador, Fès et Casablanca, l’ont également sentie.

Ce tremblement de terre a fait écho au puissant séisme de magnitude 6,8 qui a frappé le 8 septembre 2023 le Moyen-Atlas faisant près de 3 000 morts et 5 600 blessés. Les autorités restent en alerte face aux possibles répliques.

ADN new/AFP

Gaza : le cessez-le-feu «prendra fin» le 15 février si les otages ne sont pas libérés, menace Netanyahu

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Netanyahu

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a menacé mardi 11 février de reprendre « des combats intenses » dans la bande de Gaza « jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement vaincu » si l’organisation ne libère pas les otages d’ici au samedi 15 février à midi.

Au lendemain de l’annonce du Hamas, qui a décidé de reporter jusqu’à nouvel ordre » la prochaine libération d’otages israéliens captifs à Gaza, prévue samedi 15 février selon les termes de l’accord de cessez-le-feu, le ton monte encore davantage côté israélien. Après le ministre de la Défense Israel Katz, qui a ordonné à l’armée israélienne de « se préparer à tous les scénarios » hier, le Premier ministre a pris position de façon claire ce mardi 11 février.

« Si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin et [l’armée israélienne] reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement battu », prévient Benyamin Netanyahu dans un communiqué, sans préciser s’il parle de tous les otages captifs à Gaza ou du petit groupe d’otages censé être libéré samedi dans le cadre d’un échange avec des Palestiniens détenus par Israël dans le cadre de l’accord de trêve en vigueur depuis le 19 janvier.

Après ce communiqué du chef du gouvernement, l’armée israélienne a annoncé des renforts supplémentaires autour de Gaza, « conformément à l’évaluation de la situation et à la décision d’augmenter le niveau d’alerte dans la région militaire Sud ». Des réservistes sont compris dans ces renforts supplémentaires.

Le ministre des Finances israélien Bezalel Smotrich, allié clef d’extrême droite de Benyamin Netanyahu, a appelé le Premier ministre à suivre l’avis du président américain Donald Trump et à exiger du Hamas la libération de tous les otages sous peine de s’exposer à l’« enfer ».

De son côté, Donald Trump a maintenu la date limite qu’il a fixée à samedi 15 février pour la libération des otages israéliens détenus à Gaza. Il a aussi affirmé qu’il ne croyait pas que le Hamas respectera cette date limite de samedi pour libérer des otages israéliens de la bande de Gaza. Lundi, le président états-unien a promis « un véritable enfer » si les otages ne sont pas libérés.

Avec RFI

Sénatoriales : euphémisme et mots couverts, l’ANIE met en garde contre la corruption

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Sénat

Dans un communiqué publié ce lundi, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) algérienne a rappelé que les candidats aux élections de renouvellement par moitié des membres élus du Conseil de la nation, exerçant actuellement leurs fonctions de manière permanente au sein des Assemblées populaires locales, sont appelés à respecter l’éthique et la déontologie des pratiques politiques et électorales.

« Dans le cadre de la garantie du bon déroulement et de la régularité des élections de renouvellement par moitié des membres élus du Conseil de la nation, prévues le 9 mars 2025, et dans le respect des principes, de l’éthique et de la déontologie des pratiques politiques et électorales, notamment la concurrence loyale entre les candidats, l’ANIE rappelle aux candidats dont les dossiers de candidature ont été validés, et qui exercent actuellement leurs fonctions de manière permanente au sein des assemblées populaires locales, la nécessité de se conformer aux dispositions de l’ordonnance n 21-01 portant loi organique relative au régime électoral », précise le communiqué.

Ce  rappel à l’ordre de l’autorité de régulation des élections en dit long sur les craintes de l’institution quant à d’éventuels détournements et autres pratiques illégales.

L’ANIE rappelle aux candidats, dont les dossiers ont été validés, qu’ils se doivent de « se conformer aux dispositions de l’ordonnance n 21-01 portant loi organique relative au régime électoral ». En d’autres termes, les candidats ne doivent pas céder aux sirènes de la corruption et de l’achat de voix.

Si l’ANIE n’a pas explicitement mentionné la corruption dans son communiqué, il est clair que cette mise en garde en filigrane vise à prévenir ce type de dérive.

 L’institution craint que certains candidats n’utilisent l’argent  ou leur position d’élus notamment les P/APW qui sont dépositaires de l’autorité qui leur permet  d’octroyer des avantages à leurs collègues grands électeurs pour s’adjuger des sièges de sénateur.

L’utilisation de fonds illégaux ou des privilèges  

La corruption qui peut prendre différentes formes (achat de voix, distribution de cadeaux)  pour financer des campagnes électorales est une pratique courante en Algérie.

Ce type de pratiques est une menace pour la démocratie, car il fausse le jeu électoral et empêche l’émergence de candidats méritants et crédibles. 

Il est important de saluer la vigilance de l’ANIE et son appel au respect de la déontologie politique pour que les les élections sénatoriales se déroulent dans un climat de transparence et d’intégrité. Mais le gendarme national des élections pourra-t-il mettre fin à un phénomène qui a façonné les mœurs politiques dans le pays ? Difficile de le croire quand on sait le lien qu’elle a avec le pouvoir. 

La rédaction

L’Egypte appelle à un sommet arabe pour répondre à Trump

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Ligue arabe

Le 27 février, l’Égypte accueillera un sommet extraordinaire des pays arabes pour discuter des récentes déclarations de Donald Trump concernant Gaza, qui ont suscité une onde de choc à travers le monde.

Le président américain a proposé un plan controversé visant à placer la bande de Gaza sous contrôle américain, une initiative qui a été largement critiquée et rejetée par de nombreux pays arabes.

Le président Donald Trump a déclaré ce lundi que les Palestiniens de Gaza n’auraient pas le droit de revenir dans le cadre de son plan de « propriété » américaine du territoire déchiré par la guerre, rapporte Associated Press. Il contredit ainsi d’autres responsables de son administration qui ont cherché à affirmer que Trump ne demandait qu’une relocalisation temporaire de sa population.

Donald Trump a suggéré la semaine dernière que les habitants de Gaza pourraient être déplacés vers l’Égypte et la Jordanie, une proposition qui a été perçue comme une tentative de délocaliser le problème palestinien plutôt que de le résoudre. Voire une déportation d’une population en violation de toutes les lois internationales.

Cette annonce a provoqué une réaction immédiate de la part des dirigeants arabes, qui se sont réunis pour exprimer leur opposition à toute forme de déplacement forcé des Palestiniens.

Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, a souligné l’importance d’une position unie parmi les pays arabes pour contrer cette proposition. Des consultations ont eu lieu avec des nations clés, notamment la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, afin de formuler une réponse collective. Ces discussions ont été motivées par la nécessité de défendre les droits des Palestiniens et de promouvoir une solution durable au conflit israélo-palestinien.

Le sommet, convoqué à la demande des Palestiniens, vise à aborder les « derniers développements graves » concernant la cause palestinienne. Les pays arabes, en particulier ceux de la Ligue arabe, ont réaffirmé leur engagement envers une solution à deux États, qui garantirait la coexistence pacifique d’Israël et d’un État palestinien souverain. Cette position est largement soutenue par la communauté internationale, qui considère que la paix dans la région ne peut être atteinte qu’à travers des négociations directes entre les parties concernées.

Les déclarations de Trump ont également suscité un concert de protestations à l’échelle mondiale. De nombreux manifestants ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils perçoivent comme une ingérence inacceptable dans les affaires palestiniennes. Les critiques soulignent que le plan de Trump ne fait qu’aggraver les tensions et ne tient pas compte des aspirations légitimes du peuple palestinien à l’autodétermination et à la dignité.

Le sommet du 27 février représente une occasion cruciale pour les pays arabes de se rassembler et de discuter des terribles conséquences du plan de Trump pour Gaza. Alors que la situation sur le terrain reste toujours particulièrement problématique, il est essentiel que les dirigeants arabes unissent leurs voix pour défendre les droits des Palestiniens et promouvoir une solution juste et durable au conflit.

Les événements à venir pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique régionale et sur les efforts pour parvenir à une paix durable au Moyen-Orient. Enfin, si Donald Trump arrive à réaliser son plan, cela constituera une seconde Nakba pour les Palestiniens et un énième camouflet pour les pays arabes, mais capables de parler d’une seule voix pour imposer le respect des droits du peuple palestinien.

Il est toutefois peu probable que ce sommet se termine par une décision courageuse qui pourrait influer sur le cours de l’histoire. Autrement pourquoi la Ligue arabe n’a rien pu faire quand l’armée israélienne massacrait les Palesniens ?

La rédaction

Le groupe israélien Elbit Systems équipe l’armée marocaine

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Le groupe israélien Elbit Systems équipe l'armée marocaine

Le Maroc a décidé de se tourner vers le groupe israélien Elbit Systems pour équiper ses Forces armées royales (FAR) de 36 pièces d’artillerie autotractées Atmos 2000, selon le journal français La Tribune.

Cette acquisition marque un tournant stratégique, mettant fin à la coopération avec KNDS France, fabricant du célèbre canon Caesar, en raison de tensions persistantes sur la qualité et la maintenance des équipements livrés.

En vrai, la coopération militaire entre le Maroc et Israël s’est considérablement renforcée depuis la normalisation de leurs relations en décembre 2020 dans le cadre des accords d’Abraham. Ce partenariat stratégique couvre plusieurs domaines, allant de l’acquisition d’équipements militaires à la collaboration technologique et industrielle.

En 2021, une loi marocaine a permis la création de coentreprises dans l’industrie de défense, facilitant l’installation d’usines israéliennes au Maroc 5 .

Un contrat d’un milliard de dollars a été signé en 2023 avec Israel Aerospace Industries (IAI) pour développer des projets industriels communs 

Un choix stratégique après des défaillances du Caesar français

Le Caesar, initialement commandé en 2020, avait pourtant constitué un symbole du rapprochement militaire entre Rabat et Paris. Rabat a donc opté pour une alternative plus fiable, proposée par Elbit Systems. Ce choix marque également un revers pour Arquus, qui espérait fournir des véhicules d’accompagnement aux FAR dans le cadre d’un partenariat élargi avec la France.

Atmos 2000 : Une artillerie moderne et performante

L’Atmos 2000, monté sur un camion tchèque Tatra, se distingue par ses capacités de déploiement rapide, son système de tir automatisé, et sa grande mobilité sur terrains difficiles. Il est conçu pour être opérationnel avec un équipage réduit, grâce à son système de chargement semi-automatique, réduisant ainsi l’effort des artilleurs.

Ce système moderne permet une grande réactivité sur le terrain, notamment grâce à sa technologie “shoot-and-scoot”, qui lui permet de tirer et se repositionner rapidement afin d’éviter toute riposte ennemie. Israël, un acteur majeur de l’armement marocain

Avec cette acquisition, Israël consolide sa position en tant que troisième fournisseur d’armes du Maroc, représentant 11 % des importations militaires du pays, selon les données du SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute).

Ce renforcement de la coopération militaire entre Rabat et Tel-Aviv s’inscrit dans une dynamique plus large, notamment depuis la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays en 2020 dans le cadre des Accords d’Abraham.

Avec ce contrat, Elbit Systems marque un point décisif sur le marché de l’armement en Afrique du Nord, tandis que KNDS France essuie un revers stratégique majeur, qui pourrait influencer les futures décisions d’achat du Maroc en matière de défense.

Israël, un acteur majeur de l’armement marocain

Avec cette acquisition, Israël consolide sa position en tant que troisième fournisseur d’armes du Maroc, représentant 11 % des importations militaires du pays, selon les données du SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute).

Ce renforcement de la coopération militaire entre Rabat et Tel-Aviv s’inscrit dans une dynamique plus large, notamment depuis la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays en 2020 dans le cadre des Accords d’Abraham.

Avec ce contrat, Elbit Systems marque un point décisif sur le marché de l’armement en Afrique du Nord, tandis que KNDS France essuie un revers stratégique majeur, qui pourrait influencer les futures décisions d’achat du Maroc en matière de défense.

Synthèse de la rédaction

Immigration : « Un demi-million d’entrées par an, c’est trop », estime Retailleau

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Retailleau

Dans un entretien paru dimanche dans le JDD, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a estimé que « un demi-million d’entrées par an, c’est trop » en additionnant le nombre de premiers titres de séjours et celui des demandes d’asile.

« Un demi-million d’entrées par an, c’est trop. La question migratoire est d’abord une question de nombre. Comme l’a dit le Premier ministre, tout est une question de proportion : dans un village des Pyrénées ou de Vendée, une famille de plus, ce n’est pas un problème. Trente personnes de plus, c’est un bouleversement. Aujourd’hui, nous ne maîtrisons plus les flux », a-t-il commenté dans une interview au JDD.

Selon les chiffres dévoilés cette semaine par le ministère de l’Intérieur, la France a délivré 336 700 premiers titres de séjour l’an dernier, soit une hausse de 1,8 % par rapport à 2023.

Concernant la demande d’asile, le ministère a fait état d’une baisse de 5,5 % du total, avec 157 947 dossiers.

Tenant d’une ligne dure sur l’immigration, M. Retailleau estime que « le sujet migratoire, c’est la capacité à réduire les entrées et à accélérer les sorties. Mais la priorité, ce sont d’abord les entrées ».

« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des normes juridiques qui entravent notre action et à la réticence de certains États à coopérer sur les expulsions. L’exécution des OQTF ne dépend pas seulement de nous, mais aussi des pays d’origine, qui doivent délivrer des laissez-passer consulaires. Avant même d’accélérer les expulsions, il faut donc réduire les flux migratoires. Cela passe notamment par une politique de visas plus restrictive », a-t-il expliqué.

Le ministre a encouragé les parlementaires à avancer sur des sujets comme la durée de rétention en centres de rétention administrative (CRA), le délit de séjour irrégulier et le pouvoir des préfets, qui devraient être en mesure de suspendre une décision de remise en liberté prise par un juge des libertés lorsqu’elle concerne une personne dangereuse.

« Il faut aussi revoir la question des prestations sociales », a-t-il ajouté.

Concernant le cas de l’influenceur algérien « Doualemn » dont l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) a été annulée et au cœur d’un bras de fer entre Alger et Paris, M. Retailleau a considéré que « l’État de droit a été dévoyé au point que la règle de droit ne protège plus la société française, mais désarme l’État régalien. Quand une règle ne protège plus les Français, il faut la changer. »

Avec AFP

  

 

Mali : des dizaines de morts dans l’attaque d’un convoi entre Gao et Ansongo

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Fama Gao

Au Mali, un convoi civil escorté par des militaires et des mercenaires russes du groupe Wagner a été visé par des hommes armés sur la route qui relie Gao à Ansongo, dans le nord du pays, vendredi 7 février. L’attaque a fait au moins 32 morts, selon un bilan provisoire communiqué par des sources locales. 

Composé de 22 minibus, six gros bus, huit camions et escorté par une dizaine de véhicules des Forces armées maliennes (FAMA) et des mercenaires du groupe russe Wagner, selon une source locale, le convoi qui a quitté Gao à destination d’Ansongo, dans le nord du Mali, vendredi 7 février, était d’importance.

L’attaque dont il a été victime s’est produite près du village de Kobe, à 35 kilomètres de Gao, sur une barrière gardée par des membres d’un groupe local d’autodéfense. Des hommes armés ont surgi des deux côtés de la route, ouvrant le feu sur le convoi sans faire de distinction. Alors que les combats ont fait de nombreuses victimes civiles et militaires, cinq camions ont également été détruits, rapporte un transporteur. Les autres véhicules ont pu rebrousser chemin.

Selon plusieurs sources, plus de 30 corps sans vie ainsi que de nombreux blessés – tous civils – ont été ramenés à l’hôpital de Gao. Les soldats et les mercenaires ont, quant à eux, été transportés vers Sévaré, où l’armée disposent d’un centre médical dédié.

« Des véhicules de l’armée calcinés » 

Un témoin qui s’est rendu sur les lieux de l’attaque une fois les combats terminés confirme qu’« une embuscade a été tendue aux militaires maliens ». « Les deux camps se sont violemment affrontés : ils se sont rendu coup pour coup pendant plusieurs heures et il y a eu plusieurs morts des deux côtés, poursuit-il. […] Pendant que les combats étaient en cours, nous avons été contraints de nous enfermer dans nos maisons d’où l’on n’entendait que le bruit des armes. […] Quand nous nous sommes rendus sur les lieux après l’attaque, nous avons découvert des véhicules de l’armée calcinés. Les militaires ont, eux, poursuivi les assaillants afin de les neutraliser […]. »

Selon un responsable local, les passagers du convoi étaient principalement des orpailleurs – dont certains étaient étrangers – qui se rendaient sur un site proche de la mine d’or artisanale d’Intahaka, proche du Niger. Située dans la région dite des Trois frontières, Ansongo se trouve dans une zone fréquemment endeuillée par des attaques de groupes jihadistes, en particulier de l’organisation État islamique au Grand Sahara, qui y est très présente, même si certains voyageurs se font également régulièrement dépouiller par des groupes de bandits armés. À ce stade, aucune organisation n’a cependant revendiqué l’attaque. 

Dans un communiqué publié samedi soir, l’état-major général des armées l’attribue, de son côté, à « un groupe de plusieurs terroristes ». « Pendant les combats, les terroristes repoussés dans leur repli ont délibérément ciblé des passagers civils », poursuit le texte, ajoutant que trois véhicules seulement ont été atteints « causant la mort de 25 civils » et en blessant 13 autres, « majoritairement des jeunes orpailleurs étrangers ». Les FAMA « poursuivent les terroristes, auteurs de l’attaque contre l’escorte ». Des opérations de ratissage ont déjà permis de retrouver « 19 corps de terroristes abandonnés » ainsi que des armes, toujours selon cette source.

RFI