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dimanche 22 décembre 2024
ActualitéVendredi 1 novembre : plus de 30 organisations algériennes appellent à battre le pavé à Paris

Vendredi 1 novembre : plus de 30 organisations algériennes appellent à battre le pavé à Paris

Plus de 30 organisations algériennes en France et en Europe appellent à une marche à Paris le vendredi 1er novembre.

À l’initiative du Collectif « Libérons l’Algérie » et de nombreuses autres organisations, la communauté algérienne de France et plus largement d’Europe battra le pavé ce vendredi 1er novembre à Paris dans une marche grandiose et synchronisée avec la déferlante humaine que s’apprête à vivre l’Algérie en ce début de novembre 2019. En effet, cette marche se veut un écho à la belle Révolution du « sourire » engagée par les Algériennes et les Algériens pour se réapproprier leur destinée et bâtir un État de Droit démocratique et social.

Dans le texte d’appel unitaire à la marche, les organisateurs soulignent que c’est «une marche qui coïncide avec le 65ème anniversaire du déclenchement de la Guerre d’Algérie ayant permis au prix de lourds sacrifices de libérer la terre du colonialisme français». Incontestablement, le 1er novembre constitue une date hautement symbolique qui a marqué l’histoire du peuple algérien et celle des peuples opprimés épris de justice et de liberté.

Selon les initiateurs, la marche est portée par l’ensemble des organisations de la diaspora en France et en Europe qui militent pour la consécration d’un État de droit et l’avènement d’une nouvelle Algérie démocratique, plurielle, sociale et égalitaire.

En ce sens, la marche de Paris portera les mêmes revendications scandées haut et fort par les millions d’Algériennes et d’Algériens qui manifestent pacifiquement chaque vendredi et mardi depuis le 22 février, à savoir leur soif de liberté, de justice et de démocratie. Par ailleurs, les organisations signataires du texte d’appel à la marche exigent sans ambiguïté et unanimement le départ du système ayant confisqué l’indépendance depuis 1962 en perpétrant un coup d’État contre le GPRA. Parallèlement, elles dénoncent le coup de force que l’Etat-major s’apprête à perpétrer contre la volonté populaire en organisant des élections falsifiées d’avance, qui permettront la régénération du système et compromettront de fait l’avenir du pays et des générations futures : « Le régime tente depuis le 18 avril d’imposer ses élections, non pas pour amorcer un changement radical et acter la fin du système, mais pour se maintenir en place avec la même politique, les mêmes pratiques et les mêmes symboles».

Dans le même sens, les organisateurs dénoncent et condamnent avec la plus grande fermeté les provocations du pouvoir, son recours abusifs aux manœuvres, aux arrestations arbitraires et à la répression pour faire avorter la dissidence citoyenne et exigent «l’annulation du simulacre présidentiel du 12 » décembre 2019 en faveur d’un vrai changement et d’un véritable processus destiné à instaurer une vraie démocratie ; «la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus politiques et d’opinion» et «le respect des droits humains». Ils revendiquent aussi « le départ du Système et de tous ses symboles » et l’amorce d’une « période de transition en dehors du système avec un processus constituant en vue de refonder l’État et les institutions sur des bases démocratiques».

De même, les organisateurs réitèrent leur engagement à continuer le combat pour le parachèvement de l’œuvre révolutionnaire, libératrice et émancipatrice du peuple algérien et à rendre effective la construction d’un État de droit doté d’institutions véritables et légitimes actée par la séparation des pouvoirs, la liberté de la presse et l’indépendance de la justice.

Enfin, les initiateurs de la marche du vendredi 1er novembre espèrent faire de cette démonstration de force un moment historique et un tournant décisif dans la mobilisation de la diaspora en France et en Europe en faveur d’un changement radical, pacifique et démocratique.

Par Mohand Idir Yacoub

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