Le défenseur des droits humains et activiste Tidjani Benderrah a été condamné lundi 7 mai à 6 mois de prison ferme par le tribunal de Djelfa.
Interpellé une première fois en février dernier avant d’être relâché, Benderrah avait déjà été convoqué à plusieurs reprises en 2023 par les services de police de lutte contre la cybercriminalité de Djelfa. En décembre, puis en septembre, il avait été entendu puis libéré après avoir signé les procès-verbaux d’audition.
En mars 2023, il avait bénéficié d’un rare soulagement en étant relaxé par la justice djelfienne alors que le parquet réclamait 2 ans de prison ferme à son encontre. Mais quelques semaines plus tard, il était de nouveau arrêté par la Brigade de Recherches avant d’être rapidement libéré.
Malgré cette succession de tracasseries judiciaires, Tidjani Benderrah n’a jamais renoncé à son engagement pour la défense des libertés fondamentales en Algérie. Ses appels récurrents en faveur du respect des droits humains ont conduit les autorités à durcir le ton à son encontre.
La Rédaction