Cette audience fait suite à l’appel formée par Karim Tabbou contre un jugement rendu par contumace en mai dernier, qui l’avait déjà condamné à la même peine d’un an de prison ferme et 100 000 dinars d’amende.
Le procès opposait initialement Karim Tabbou, porte-parole du parti non agréé Union démocratique et sociale (UDS), à Bouzid Lazhari, ancien président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH).
Bouzid Lazhari accusait Karim Tabbou de l’avoir agressé en janvier 2023, lors des funérailles à Alger de l’ancien président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, Ali Yahia Abdenour.
Ancien détenu politique, Karim Tabbou avait précédemment été condamné à 12 mois de prison pour “atteinte au moral de l’armée”. Depuis sa libération, il est sous contrôle judiciaire et poursuivi dans au moins trois autres affaires liées à ses activités politiques.
SAMIR L.