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samedi 27 juillet 2024
ActualitéL'OSRA dénonce des tentatives d’induire l’opinion publique en erreur

L’OSRA dénonce des tentatives d’induire l’opinion publique en erreur

Les lois de finances 2022 et 2023 maltraitent et discriminent les retraités de la CNR, estime l’Organisation syndicale des retraités algériens

Le bureau exécutif d’OSRA tient à rappeler que cette catégorie de citoyens comprend plus de 3 millions 500 000 algériens dont le pouvoir d’achat a chuté de manière vertigineuse et ce au même titre  que tous les salariés algériens.

L’OSRA, aujourd’hui, seule organisation  syndicale algérienne qui, depuis 2021 a soulevé les problèmes des retraités en Algérie et qui n’a pas cessée d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation sociale désastreuse que vivent les retraités et leur famille.

L’OSRA regrette que malgré ses écrits et ses déclarations sur la chute du pouvoir d’achat, constate avec regret que  les pensions n’ont pas suscité le même intérêt  que les salaires des travailleurs et s’indigne de la discrimination vécus en 2023 par les retraités dont les pensions dépassaient les 50 000 DA et qui n’ont pas bénéficiés de l’augmentation décidée par le Président de la République. L’OSRA pense que la constitution algérienne est claire : tous les citoyens sont égaux en droit et devoirs.

Alors qu’OSRA attend toujours une réaction du président de la république le garant de l’application de la constitution, voilà que la loi de finance de 2024 ne fait allusion à aucune augmentation au profit des  retraités. OSRA dénonce les déclarations successives du directeur général de la CNR et de certains ministres qui, lorsqu’ils veulent parler d’augmentions, font références aux revalorisations annuelles des pensions qui sont un droit acquis, sans rapport directe avec toutes autres augmentations. L’OSRA dénonce ces tentatives d’induire l’opinion publique en erreur.

Fort de notre droit à représenter les retraités sur le plan syndical, l’OSRA continue à revendiquer l’abolition de l’IRG pour les retraités, pour diverses raisons dont l’une d’elles est que la pension n’est ni un salaire ni une paie. Plus grave encore, la pension perçue par les retraités depuis leur mise à la retraite ne représente que 80 % du salaire contrairement à d’autres retraités affiliés à d’autres caisses qui perçoivent leur pension en totalité.

Sur le plan international, OSRA vient récemment  et  à l’occasion du 2ème congrès mondial d’Afrique pour les retraités de l’Union Internationale Syndicale des Pensionnés et Retraités (UIS des PeR) de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM)  d’être honorée par l’élection de trois (3) de ses dirigeants dont le Secrétaire Général Ahmed Badaoui au Bureau exécutif de l’UIS d’Afrique, du Secrétaire Général Chargé de l’organique Bachir Hakem au Bureau exécutif Mondial de l’UIS  et de  la Secrétaire Générale chargée de la condition de la  Femme, Samira Belkaid à la  Commission de l’Union Africaine de la Femme de l’UIS.

OSRA, n’est plus aujourd’hui à présenter et seul le ministère du travail s’appuyant sur une loi héritée des années quatre vingt dix , est  en totale opposition aux dispositions constitutionnelles de 2020 qui a consacrée de manière irréversible et irrévocable le principe déclaratif  pour toute création d’associations, de syndicats ou de partis politiques.

L’OSRA prend acte des nouvelles réformes favorables aux pensions faibles, surtout  l’alignement de la pension minimale au SNMG qui est aujourd’hui de 20 000 DA qui est un droit et une justice sociale pour les couches les plus défavorisées ; mais cela ne devrait pas faire oublier les autres et particulièrement la couche moyenne qui a totalement aujourd’hui disparue de l’architecture sociale car un salaire moyen en Algérie, ne peut être en dessous de 120 000 DA au regard du pouvoir d’achat actuel. Pour OSRA, il est anormal de parler d’amélioration de pension, en se basant sur des pourcentages de la valeur maximale de 5 %et de de les appliquer au seuil de 50 000 DA qui n’est pas le SNMG que revendique l’OSRA laquelle se base sur un SNMG de 60 000 DA et une pension moyenne de 120 000 DA (2 fois le Smig).

Aujourd’hui la constitution est violée à travers ces augmentations et ses disparités, il suffit juste de voir les pensions ou salaire qui s’alignent sur plusieurs SNMG. À titre d’exemple, des pensions ou salaire qui valent 4 fois le SNMG c’est-à-dire qui étaient de 720 000 DA deviennent 800 000 DA alors que les pensions de 50 000 DA n’ont bénéficiés  en 2022-2023 d’aucune augmentation. Ou est l’égalité entre tous les citoyens et ou est la justice constitutionnelle entre tous les algériens. L’application des augmentions doit être la même pour tous et du même degré et dans les mêmes proportions pour éviter tout entassement et nivellement  par le bas  et un appauvrissement d’une grande partie d’algériens.

L’OSRA appelle d’abord à rectifier la discrimination faite au niveau des retraités de la CNR en 2022 et d’appliquer en 2024, après un ajustement digne des attentes et espoirs des retraités  une augmentation fixe des pensions de retraite équivalente à celles des travailleurs dont les salaires sont égaux aux pensions pour éviter toutes discriminations entre les retraités et salariés d’une part et entre les retraités eux-mêmes d’autres part.

Les retraités appellent d’abord l’application de la constitution et le respect de l’ensemble de  ses dispositions et particulièrement celles concernant les droits et les libertés des citoyens. A cet effet, OSRA appelle les pouvoirs publics à mettre en conformité et en harmonie toutes les lois de la république héritage du passé avec les dispositions constitutionnelles actuelles.  

L’OSRA, consciente des problèmes de la femme et en application de ses statuts, charge la Secrétaire Générale et membre du bureau national d’OSRA, Samira Belkaid chargée de la condition féminine, d’activer la commission nationale de la femme d’OSRA, de l’élargir aux autres organisations syndicales et associatives afin d’élaborer conjointement un plan d’action relatif aux problèmes que rencontre la femme algérienne.

OSRA continue à lutter pour la délivrance et l’obtention  de son récépissé d’enregistrement et dans ce sens, une commission a récemment rencontrée un conseiller  du médiateur de la république afin de porter à sa connaissance la situation dans laquelle se débat OSRA et l’informer de toutes les difficultés que nous rencontrons pour défendre les intérêts matériels et moraux des retraités. A cet effet un dossier complet lui a été remis.

Tout en rappelant ses revendications sociales pour les retraités (PNMG, transport, logement, santé, retraite à 60 ans….) OSRA demande à ses adhérents de rester mobilisés autour de leur organisation pour arracher leurs droits et les informe qu’un conseil national à cet effet se tiendra au début de l’année 2024 afin d’étudier avec l’accord préalable des retraités,   les actions pacifiques à entreprendre au cas où les démarches administratives n’aboutiraient à aucun résultat.

Pour le bureau national

Le Secrétaire Général

Ahmed Badaoui

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