La joie, le bonheur et l’euphorie qui a rempli les cœurs des authentiques Algériens en cette année de l’indépendance n’ont pas duré longtemps. Une année après (1963) Hocine Aït Ahmed regagne le maquis pour combattre les successeurs du colonialisme français. Le combat était inégal, il fut vite arrêté et mis au cachot. Plus de 450 Algériens, tous, ancien moudjahid sont tombés au champ d’honneur sous les balles des voleurs de l’indépendance.
Depuis, une rivière de sang sépare la Kabylie des enfants de la France colonialiste.
Le printemps 1980 était le précurseur d’une dynamique et d’une intelligence inouïes de la nouvelle génération qui aspire au mieux a su comment déjouer le carnage que voulait semer les enfants de la France en Kabylie. Certes, c’est révolté, mais de manière pacifique. Le monde nous regardait, ces illégitimes ne pouvaient rien devant la volonté et la bravoure du peuple authentique.
Depuis, le panarabisme claironné par Boumediene et ses sbires est tombé aux oubliettes de l’histoire, même s’il a laissé derrière un islamisme radical. Aujourd’hui notre combat doit se retourner contre cette nébuleuse jusqu’à son éradication. Pour le reste, les générations futures prendront le flambeau afin de mener à terme notre juste combat.