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vendredi 14 mars 2025
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Le corps de Khashoggi jeté dans les égouts après avoir été dissous

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Selon un quotidien turc, le corps de Jamal Khashoggi a été jeté dans les canalisations du consulat saoudien d’Istanbul après avoir été dissous dans de l’acide.

Les meurtriers du journaliste Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre au consulat saoudien d’Istanbul, se sont débarrassés de son corps en le jetant dans des canalisations après l’avoir dissous dans de l’acide, a rapporté samedi le quotidien turc Sabah.

Des traces d’acide dans les canalisations. L’examen des prélèvements effectués dans les canalisations de la résidence du consul saoudien à Istanbul a permis de détecter des traces d’acide, écrit le quotidien progouvernemental sans citer de sources. Les enquêteurs estiment que le corps de l’éditorialiste critique du pouvoir de Ryad a été dissous dans de l’acide et qu’une fois une consistance assez liquide obtenue, les auteurs du crime l’ont déversé dans les canalisations, poursuit Sabah. Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre au consulat saoudien d’Istanbul, où il s’était rendu pour des démarches administratives, par un commando saoudien.

Une famille privée « de conduire une prière mortuaire ». Avant que la dissolution du corps ne soit évoquée, les enquêteurs turcs ont examiné plusieurs pistes, fouillant notamment, outre le consulat et la résidence du consul toute proche, une vaste forêt située à la lisière d’Istanbul. Sur Twitter, la fiancée de Khashoggi, Hatice Cengiz, s’est dite « incapable d’exprimer (son) chagrin d’apprendre que (le corps de Khashoggi) a été dissous ». « Ils t’ont tué et ont découpé ton corps, nous privant, moi et ta famille, de conduire une prière mortuaire et de t’enterrer à Médine comme souhaité », a-t-elle ajouté, dans un message publié jeudi en arabe, en turc et en anglais.

Source : Europe1

La battue urbaine (deuxième partie)

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« Livrez-Les Aux Chiens, Ces Démocrates-Laïcs-Intellectuels »

Pour nos amis qui sont déjà partis, ils ne pourraient pas revenir, et pour ceux qui risquent d’être les victimes ou spectateurs de la purge et de l’hémorragie doivent s’en aller. Nous revoilà replongés dans les soubresauts et les convulsions aux séquelles irréversibles.
Ceux, censés veiller sur l’ordre et la discipline, sont ceux-là mêmes qui se fondent dans le silence et l’indifférence, avec ce rôle de chef d’orchestre derrière le rideau ou la partition se joue sous la prière d’un cultuel et spirituel diabolique en attendant cette ponte diabolique des sanguinaires nocturnes.
Aujourd’hui comme hier nul ne doit se laisser happer par l’amnésie, comme nous devons nous référer à tout instant à ceux partis, emportés par l’ouragan fanatique.
Aujourd’hui, plus que jamais, la solidarité est de mise pour une survie même dans le sang la sueur et les larmes comme nos aînés.

À présent la battue salafiste qui reprend du poil de la bête et la meute sont lâchées, le gibier intellectuel est ciblé la partie de chasse ne sera que passionnante pour ceux qui l’ont organisée.
Une Algérie dans la tourmente et la malédiction.

Bihmane Belattaf

Australie : une attaque terroriste au couteau (vidéos)

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Une personne a été tuée et deux autres blessées ce 9 novembre dans une attaque au couteau à Melbourne. Après avoir tenté de s’en prendre à des policiers, l’assaillant a été abattu par les forces de l’ordre qui évoquent un mobile terroriste.

Une personne est décédée et deux autres ont été blessées à coups de couteau ce 9 novembre dans le centre-ville de Melbourne (sud-est de l’Australie), selon la police australienne qui affirme avoir appréhendé un suspect près d’un véhicule en feu. Les médias locaux ont diffusé des images montrant un homme de grande taille en train de faire des moulinets avec les bras et d’essayer de porter des coups de couteau à des policiers près de la voiture en proie aux flammes, avant d’être neutralisé à l’aide d’une arme. Selon les informations de Reuters, l’assaillant est décédé à l’hôpital.

La police australienne traite l’attaque comme un «événement terroriste»

Un communiqué de la police australienne a fait savoir que l’attaque était désormais considérée comme un acte terroriste. Les forces de l’ordre ont ajouté que le suspect était Somalien et connu des services de renseignement : «Nous traitons désormais ceci comme un événement terroriste», a déclaré Graham Ashton, le patron de la police de l’Etat de Victoria. Le suspect «était connu de nous» et son véhicule 4×4 était rempli de bouteilles de gaz, a-t-il précisé. Plus tard ce même jour, l’organisation terroriste Daesh a revendiqué l’attaque via son agence de propagande Amaq.

 

La police de l’Etat de Victoria a expliqué que les forces de l’ordre avaient «initialement répondu à un signalement sur une voiture en feu».

L’incident a eu lieu dans le quartier d’affaires de Melbourne, aux alentours de 16h20 alors que les gens commençaient à quitter le travail pour le weekend. «Un homme a été arrêté sur les lieux et a été transporté sous escorte policière à l’hôpital dans un état critique», a déclaré un responsable de la police de Victoria, David Clayton.

Les secours ont déclaré avoir pris en charge trois personnes sur place, dont une blessée au cou et «dans un état critique présumé». La police a confirmé un peu plus tard qu’une des personnes poignardée était décédée sur les lieux de l’incident.

Les forces de l’ordre ont demandé à la population d’éviter de se rendre dans le secteur, soulignant cependant qu’elle ne recherchait pas d’autres suspects. «Nous ne cherchons personne d’autre pour le moment». «Les circonstances exactes doivent encore être déterminées. Le quartier a été bouclé», ont ajouté les enquêteurs.

L’attaque survient en plein procès, à Melbourne, d’un homme de 28 ans qui avait foncé dans la foule à bord de son véhicule dans le même quartier de la ville en 2017, tuant six personnes.

 

Source : RT France

Lucienne Brousse, l’amie de la Kabylie, nous a quittés

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Les habitants d’Ath Meguellath commune Michelet, actuellement Ain El Hammam, se souviennent tous d’une femme qui les a marqués à jamais, qui a partagé leurs peines et leurs joies. Lucienne Brousse, cette jeune fille de 22 ans qui est arrivée un soir à l’école de Ouaghzen en l’an 1953. Cette sœur blanche qui a exercé le métier d’institutrice et qui a sillonné la Kabylie en passant par Ouaghzen, larabaa Nath Irathen, Ath Yanni, les Ouadhias, Bounouh, Ighil Ali, Azazga … a rendu l’âme à Paris ce jeudi 8 novembre 2018.

Lucienne Brousse a toujours servi la langue et la culture Amzigh. Le journal la croix l’a qualifié de  » la gardienne des trésors kabyles« . Elle est tombée amoureuse de cette Kabylie et de l’Algérie. « Je suis tombée amoureuse… des gens, du pays, des montagnes » disait-elle. Elle est l’auteur du livre Tizi wuccen. Elle a élaboré avec Madeleine Alaine un ouvrage didactique important en didactique et enseignement audiovisuel en tamazight en 2012.

Comme la langue, les tatouages font partie de la culture berbère. Cet « art du corps », pratiqué depuis l’Antiquité, est langage à déchiffrer, moyen de communiquer, de s’identifier, de se parer. Les mêmes signes et dessins se retrouvent sur les objets et les peintures, et ce sont les femmes qui les transmettent. Pour les sauver de l’oubli, et les offrir aux jeunes à la recherche de leurs racines, notamment dans l’émigration, Lucienne Brousse les a rassemblés, à partir des relevés d’Éliane Ocre, et décryptés dans un ouvrage paru en 2012.

Lewcam, Beauté et identité féminine, les tatouages féminins berbères, régions de Biskra et de Touggourt, 108 p., Éd. Dar Kehttab, Algérie.

La rédaction

Les Zaouias au secours de Sonatrach

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Sonatrach mise sur l’influence des “cheikhs” de zaouias dans des localités au sud. Le but? Persuader les communautés des zones proches de projets d’exploration de ne plus protester.

Sonatrach veut calmer l’ardeur de la population au sud qui proteste notamment contre le gaz de schiste. Et pour se faire, la compagnie a fait appel à un partenaire… inhabituel: les zaouias.

Selon la très sérieuse agence Reuters dans une dépêche publiée jeudi 8 novembre, le PDG de Sonatrach Abdelmoumene Ould Kaddour et ses collègues misent sur l’influence des “cheikhs” de zaouias dans des localités au sud. Le but? Persuader les communautés des zones proches de projets d’exploration de ne plus protester.

Engagée dans une campagne de séduction des majors pétrolières pour investir en Algérie, la compagnie publique souhaite ne plus faire face à nouveau à des mouvements similaires à celui contre le gaz de schiste à In Salah en 2015 et qui a poussé les autorités à retarder des projets d’exploration dans la région.

Ni d’autres manifestations qu’organisent périodiquement les habitants du sud contre le chômage et le manque de développement local et d’opportunités, notamment dans le secteur des hydrocarbures, une richesse qu’ils estiment ne pas en profiter.

Pour ainsi faire, Sonatrach a invité des “cheikh” à assister à des réunions au sud, toujours selon Reuters, pour leur expliquer les opportunités de travail et autres bienfaits des projets en élaboration.

“Sonatrach doit montrer qu’elle se soucie du bien des habitants. Nous apprécions que la compagnie nous invite à assister à ses rassemblements et conférences au sud”, a déclaré lors d’une réunion de la compagnie à Ouargla Bayziz Ibrahim, un cheikh soufi.

“Nous allons dire aux gens et aux jeunes que les efforts de Sonatrach sont les bienvenus”, a-t-il ajouté à l’agence.

Ce n’est pas la première fois que zaouias et pétrole font bon ménage. L’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, de retour de son “exil” aux Etats Unis en avril 2016, a entamé une tournée des zaouais à travers le pays que beaucoup ont perçu comme une tentative d’améliorer son image face aux accusations de corruption qui planent sur lui depuis des années.

Source : HuffPost Algérie

Affaire Abdou Semmar et Merouane Boudiab / La justice rend son verdict

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La justice a rendu son verdict dans l’affaire Abdou Semmar Merouane Boudiab. Les deux journalistes détenus durant 17 jours à la prison d’El Harrach ont été libérés. Un collectif impressionnant d’avocats, parmi lesquels des ténors du barreau les ont défendus dans un procès qualifié de kafkaïen !     

Le juge a ordonné, jeudi tard dans la soirée, la libération des journalistes Abderahamn Semmar et son collaborateur Merouane Boudiab. La justice a, néanmoins, demandé un complément d’enquête dans cette affaire aux contours burlesques.

Le 23 octobre 2018, Abdou Semmar a été convoqué par la gendarmerie de Bab Jdid. Une fois sur place, on le place en grade à vue. Ce qui est le plus surprenant c’est qu’il a fallu attendre 17H pour qu’une plainte soit déposée à son encontre !

L’histoire est encore plus surprenante concernant son collaborateur Merouane Boudiab. Ce dernier a été convoqué pour remettre le téléphone qu’Abdou Semmar lui avait confié avant de se rendre à la brigade de Bab Jdid. Coup de théâtre, Boudiabe finit dans une geôle, et ce, sans qu’aucune plainte ne soit déposée contre lui jusqu’à ce jour.

Beaucoup d’informations imprécises et des fois tout à fait orientées ont circulé à propos de cette affaire. Des fois, il nous a été très difficile de discerner le vrai du faux notamment après la campagne très agressive menée par le groupe Ennahar TV pour diaboliser les deux journalistes, ainsi que Adlene Mellah et les artistes toujours en prison.

Après le plaidoyer du collectif d’avocats qui s’est constitué pour défendre les deux journalistes, tout est devenu clair concernant les charges retenues contre eux. Abdou Semmar est en gros, accusé d’avoir repris, dans un article publié sur son site internet Algérie Part, un post Facebook d’une militante qui a promis de foudroyer un directeur de groupe de média. Il va sans dire que ce n’est, ni plus ni moins qu’une figure de style, une hyperbole utilisée pour imager un sentiment de colère et le journaliste n’a fait que relayer !

La deuxième plainte a, quant à elle, été déposée par le wali d’Alger pour violation de la vie privée. Le problème c’est que l’article publié par Algérie Part et qui a fait l’objet de la plainte, se base sur un courrier officiel comportant une instruction du wali.

Le groupe Ennahar a réclamé deux millions de dinars de réparation au préjudice présumé. La défense du wali a réclamé 50 millions de dinars (cinq milliards de centimes), alors que le ministère public a réclamé une peine d’un an de prison ferme ou un complément d’enquête.

 

Source : Algérie Focus

Le conférencier Abane Meziane dénonce l’arrestation des journalistes algériens

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C’était Abane Meziane, journaliste, militant des droits de l’homme et président de (l’ONALP) Observatoire nord-africain des Libertés de la presse qui a animé au nom de cet observatoire une conférence au café littéraire l’impondérable de Paris, sur l’emprisonnent des journalistes en Algérie, « le pouvoir prépare une autre liste ». Le conférencier a expliqué les objectifs de cette organisation qui milite pour la liberté de la presse dans les pays de l’Afrique du Nord. D’après Abane, trois commissions sont déjà installées et travaillent désormais pour la défense des droits à la liberté de la presse. Chacune de ces commissions est chargée de l’un des pays de cette région, Algérie, Maroc-Sahara occidental et Tunisie en attendant d’autres commissions qui toucheront la Libye et l’Égypte.

La presse algérienne connaît ces dernières années une répression sans précédent menée par les pouvoirs publics en instrumentalisant la justice.  Après avoir exercé une pression financière sur la presse écrite et quelques chaînes privées, les décideurs et par l’intermédiaire de leurs institutions de répressions et judiciaires déclarent une guerre sans merci contre les journalistes de la presse écrite et les blogueurs qui ne disposent pas encore d’un statut qui les protège.

Six journalistes sont actuellement sous mandat de dépôt dont certains ont passé 25 et 17 mois de prison sans qu’ils soient jugés à l’exemple de Said Chitour accusé d’avoir divulgué un secret d’État. Merzoug Touati, blogueur arrêté en 2017, pour avoir publié une interview avec un diplomate israélien, jugé et condamné à 10 ans de prison ferme.

L’arrestation des blogueurs et de journalistes : Abdou Semmar, Adlane Mellah et Merouan Boudiba à la fin du mois d’octobre, a été un coup dur pour la liberté de la presse. Ils sont accusés de diffamation, mais le comble et la surmédiatisation menée par une certaine chaîne de TV qui n’a pas hésité à transgresser toutes les lois et la déontologie de la profession du journalisme, et le respect de la présomption de l’innocence.

Pour le conférencier, Meziane Abane, le pouvoir se prépare pour le jour du jugement d’Abdou Semmar pour en inculpé d’autres qui sont sur sa liste noire. Et d’ajouter que le pouvoir cherche à créer un climat de terreur pour pousser les journalistes à l’auto-censure pour mieux faire passer le 5e mandat.

Mamart Arezki

Contrarié par le remaniement ministériel: Béji Caid Essebsi explique sa position

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Avec l’annonce du remaniement ministériel, la guerre froide qui oppose les deux têtes de l’exécutif se durcit davantage. Visiblement, le courant ne passe plus comme avant entre le président de la République, Béji Caïd Essebsi, et le Chef du gouvernement Youssef Chahed.

Dans une conférence de presse tenue cet après-midi au palais de Carthage, le président de la République n’a pas caché son refus quant à la manière adoptée par Youssef Chahed d’annoncer le remaniement. “Il y a un certain nombre de règles à respecter dans l’exercice de la politique” souligne-t-il.

Bâclé, ce remaniement semble ne pas être du goût de Béji Caïd Essebsi. “Il faut être responsable en appliquant la constitution” argue-t-il en précisant que le Chef du gouvernement est censé informer le président de la République avant de dévoiler la composition de sa nouvelle équipe gouvernementale. Il a noté qu’il ne cherche pas à modifier ou imposer des noms mais à être tout simplement notifié par la liste complète et définitive des ministres avant l’annonce officielle, comme l’indique la loi. “Je ne connais pas tous les noms proposés (…) Je ne connais pas leurs CV” a-t-il par ailleurs expliqué.

S’agissant du sort du gouvernement, Caïd Essebsi a noté qu’il est du ressort de l’Assemblée et ne s’opposera pas à son vote.

Il a fait savoir, par ailleurs, que sa fonction principale est de garantir le respect de la loi et de veiller à bien appliquer la Constitution. “Je suis le seul à être élu par le peuple” martèle-t-il.

Béji Caïd Essebsi a toutefois déclaré qu’il n’a aucun différend avec Youssef Chahed. “Mais nous ne sommes pas sur le même piédestal” lance-t-il en soulignant la nécessité de respecter le statut du chef de l’État. “Je suis au dessus de la mêlée. Je ne suis pas Béji Caïd Essebsi, je suis le président de la République!”, réplique-t-il.

Interrogé sur son choix d’avoir désigné Chahed, Caïd Essebsi a indiqué qu’il n’a aucun remord. “Je ne regrette rien mais je reconnais mes erreurs” dit-il.

“Personne n’est indispensable”, renchérit-il avant de conclure en disant que “le jour où je saurais que je ne suis plus opérationnel je partirais tout seul”.

Le chef du gouvernement a opéré, lundi, un vaste remaniement ministériel touchant plusieurs ministères parmi lesquels la Justice, le Tourisme, le Transport ou encore la Santé.

Mais c’est surtout dans la forme, que l’annonce du remaniement a fait jaser. En effet, la présidence de la République, via sa porte-parole Saida Garrache a affirmé que Béji Caid Essebsi n’était pas d’accord avec la démarche suivie par le chef du gouvernement dans son remaniement, regrettant le fait de ne pas avoir été consulté par Youssef Chahed mais simplement informé, rendant la tension encore plus palpable entre les deux têtes de l’exécutif.

Celle-ci s’est accentuée par la position du parti Nidaa Tounes qui, dans un communiqué publié jeudi, a demandé à ses ministres de choisir entre le parti et le gouvernement.

Selon certains médias, plusieurs ministres ont décidé de démissionner de Nidaa Tounes , même si le parti affirme ne pas avoir reçu de démission officielle pour le moment.

 

Wafa Samoud

Source : huffpostmaghreb.com

Sit-in de solidarité avec les journalistes détenus devant le tribunal d’Alger

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Plusieurs militants pour les droits de l’Homme, journalistes et citoyens ont tenu un sit-in ce jeudi 08 novembre 2018 devant le tribunal de Saïd Hamdine, en solidarité avec les journalistes Abderrahmane Semmar, Merouane Boudiab, Adlène Mellah, arrêtés et placés sous mandat de dépôt depuis fin octobre, et Saïd Chitour, emprisonné sans procès depuis juin 2017.

Les journalistes Abderrahmane Semmar et Merouane Boudiab sont poursuivis pour “menaces, diffamation et atteinte à la vie privée des gens”, sur plainte du groupe Ennahar et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, selon l’un de ses avocats, Me. Amine Sidhoum.

Ils ont été placés sous mandat de dépôt jeudi 25 octobre 2018, après avoir été entendus, en comparution immédiate, par le juge d’instruction près le tribunal de Said Hamdine.

Ils dénoncent ainsi ces arrestations en brandissant des pancartes affichant les portraits des journalistes susnommés et des slogans en soutien avec les détenus, tel “Le journalisme n’est pas un crime”.

 

HuffPost Algérie

 

 

 

Abdou Semmar et Merouane Boudiab remis en liberté

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Les journalistes Abdou Semmar, rédacteur en chef du site Algérie Part, et son collaborateur Merouane Boudiab jugés aujourd’hui au tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger, ont été remis en liberté.

Pour rappel, ils ont été arrêtés et placés en détention provisoire à la prison d’El Harrach depuis le 23 Octobre passé pour «diffamation et atteinte à la vie privée des personnes» suite à deux plaintes déposées par le Directeur du groupe Média Ennahar, Anis Rahmani, et le Wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.

L’avocat de Anis Rhmani aurait demandé « deux millions de dinars algériens comme dommages et intérêts». Quant à l’avocat du wali d’Alger, il aurait demandé « 50 millions de dinars, comme dédommagement».

Le collectif d’avocats de la défense a quant à lui plaidé pour «le rejet de toutes les accusations contre leurs clients». Le juge a demandé un complément d’enquête après plus de 5h d’audience.

 

Par la rédaction