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samedi 27 juillet 2024
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Tribunal de Boufarik : l’avocat Toufik Belala entendu par le juge d’instruction

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L’avocat Toufik Belala, membre du collectif de défense des détenus d’opinion, a été entendu, ce lundi, par le parquet et le juge d’instruction près le tribunal de Boufarik, à Blida.

Toufik Belala a été remis en liberté, mais il fait l’objet de poursuites en vertu de l’article 196 bis, selon une publication de l’avocat Noureddine Ahmine. Après l’avoir interrogé sur le fond, le juge d’instruction l’a inculpé pour « diffusion et propagation de fausses nouvelles ou calomnieuses susceptibles de porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public », en vertu de l’article 196 bis de la loi 20/06 complémentaire du code pénal, promulguée le 20 avril 2020.

Toufik Belala avait déjà été interrogé par la section de recherches de la gendarmerie de Bir Mourad Rais à Alger, le 29 avril dernier, concernant ses publications sur les réseaux sociaux. La section de recherches avait insisté pour qu’il remette son smartphone pour expertise, mais l’avocat avait refusé.

Béjaïa : tous les départs de feu ont été éteints, selon la Protection Civile

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Tous les départs de feu survenus hier à Béjaïa ont été maîtrisés, selon le dernier bilan de la Protection Civile rendu public ce lundi à 8h00. Aucune perte humaine n’a été signalée.

Au moins onze départs de feu ont touché plusieurs régions de Béjaïa hier. La Protection Civile rapporte que tous les feux ont été éteints à Souk El Tnine, Derguina, Amizour, Timezrit, Beni Maouch et Ath Rezine.

 Les incendies qui ont ravagé la région d’Ouzellaguen, particulièrement les villages de Fournene, Aghyane et Sidi Younes, ont été éteints et la Protection Civile maintient une surveillance. L’opération d’extinction des feux à Ouzellaguen s’est poursuivie tard dans la nuit dernière. Malgré la mobilisation des pompiers de trois autres wilayas, de la Gendarmerie Nationale, des citoyens et des opérateurs économiques, les incendies ont persisté et se sont propagés en raison du vent. Il est également important de rappeler que l’Algérie ne dispose toujours pas de moyens modernes et efficaces pour maîtriser les incendies.

D’autres incendies ont été signalés dans plusieurs régions des wilayas du pays hier. Selon la Protection Civile, tous les feux ont été maîtrisés.

Deuil, colère et recueillement …

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La dépouille du jeune kabyle Amar SLIMANI qui vivait en France depuis plusieurs années avant d’être froidement assassiné par un policier hors service le 29 juin dernier, sera rapatriée demain lundi 22 juillet 2024 vers l’Algérie.

Selon plusieurs sources d’information, la levée du corps aura lieu à 13h30 à l’Institut médicolégal du Quai de la Rapée dans le 12ème arrondissement de Paris.

Je sais, je pressens, qu’une présence de Kabyles et de tous les Algériens sera massive et prendra la forme d’un signal fort pour dire ça suffit ! et pour exiger que justice soit rendue au défunt, à sa famille, à toute la communauté.

Les faits sont connus et sont accablants : ce policier, hors service, il faut le répéter, est venu armé de son pistolet de travail. Visiblement déterminé, laissant peu de doute sur la préméditation de son acte odieux, il a tiré, sur la victime, plusieurs balles à bout portant dont deux centrées sur le dos, écartant, du coup, toute allusion à la pseudo légitime défense !

La vie d’AMAR, un jeune homme sans histoires, a été brutalement et injustement arrachée parce que ce fonctionnaire, comme quelques ultras héritiers de l’OAS, était préalablement malintentionné et bourré de clichés sur les Algériens.

Il n’est plus possible de détourner le regard de ces actes racistes à répétition. L’heure est de se concentrer sur l’essentiel : un crime a été commis par un « homme de loi » qui a utilisé illégalement son arme sans sommations. Ce criminel présumé doit être jugé et sévèrement puni et aucune manœuvre dilatoire ne sera tolérée dans cette affaire. Aucun détour, aucune diversion ne doit, ne peut empêcher que la lumière soit faite sur cet acte abject. Nous resterons vigilants.

Loin de Paris et vaincu par le Covid, je ne serai pas présent pour un dernier adieu au jeune AMAR. Mes proches y seront. Puisse toute sa famille d’Algérie et de France trouver dans ce modeste message, l’expression de toute ma solidarité et celle de mes condoléances les plus sincères et les plus attristées.

Hacène Hirèche

Feux à Ouzellaguen : la situation hors de contrôle, la Protection Civile appelle les habitants à évacuer leurs maisons

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La situation des feux de forêts à Ouzellaguen, à Ifri, Bejaïa, est alarmante. La Protection Civile a demandé, dans la soirée, aux habitants d’évacuer leurs maisons par mesure préventive. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre Leila Medjber, chargée de communication de la Protection Civile de Bejaia, appelant les habitants à se réfugier dans les écoles et les centres de santé, particulièrement les femmes qui hésitent, semble-t-il d’après L. Medjber, de quitter leurs foyers.

Plusieurs départs de feu ont éclaté, ce dimanche, dans diverses localités de Bejaia, exacerbés par des températures caniculaires atteignant 46 degrés Celsius. En début d’après-midi, des vidéos sur les réseaux sociaux ont montré la forêt d’Ouzellaguen ravagée par les flammes. Tout au long de la journée, les habitants ont lancé des appels à l’aide sur les réseaux sociaux, demandant à la Protection Civile d’intervenir et les citoyens des régions limitrophes d’apporter des citernes d’eau et de l’eau potable.

Dans son dernier bilan publié à 22h00, la Protection Civile a rapporté 11 départs de feu enregistrés ce dimanche à Bejaia. Deux incendies majeurs restent hors de contrôle dans les villages de Fournene et Sidi Younes à Ouzellaguen. La Protection Civile continue, avec le soutien des citoyens, de combattre les flammes. Pour l’heure, aucune perte humaine n’a été signalée.

Selon la cellule de communication de l’APC d’Ouzellaguen, qui a publié un communiqué sur sa page Facebook à 22h00, les incendies restent actifs dans la commune d’Ouzellaguen et la situation continue de s’aggraver en raison du vent.

La cellule de communication de l’APC d’Ouzellaguen a précisé que des pompiers sont venus en renfort des wilayas de Laghouat, Sétif et El Bayadh, ainsi que de la gendarmerie nationale. Elle a ajouté que la population locale ainsi que les habitants des communes avoisinantes, ainsi que des acteurs économiques tels que la SARL Ifri, le géant du carton Général Emballage, Star et TMF, se sont mobilisés.

D’autres départs de feux ont également été enregistrés, ce dimanche, à Tlemcen, à Tizi Ouzou, Skikda, Bordj Bou Arreridj, Mila, Biskra, Sétif, Guelma, et Ain Defla, selon la protection civile.

Présidentielle en Tunisie : un tribunal prononce l’inéligibilité à vie du candidat Mohamed Lotfi Mraïhi

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Un tribunal tunisien a prononcé l’inéligibilité à vie à l’encontre du candidat à la prochaine présidentielle, Mohamed Lotfi Mraïhi.

Candidat à la présidentielle d’octobre prochain, Mohamed Lotfi Mraïhi ne pourra désormais pas continuer après le sévère verdict prononcé contre lui par un tribunal à Tunis. En effet, le président du parti d’opposition de gauche l’Union Populaire Républicaine (UPR) a été condamné, jeudi dernier, à huit mois de prison ainsi qu’à une interdiction à vie de se présenter à des élections. Il est accusé d’avoir offert des pots-de-vin en espèces dans le but d’influencer des électeurs, selon les médias tunisiens. Il a été arrêté le 3 juillet dernier.

Le même tribunal a prononcé une peine de huit mois de prison et une amende contre quatre autres prévenus, dont un cadre de l’UPR et un agent d’assurance.

Rappelons que le président actuel, Kaïs Saïed, a annoncé sa candidature pour un second mandat, alors qu’il a poursuivi et emprisonné plusieurs personnalités politiques et chefs de partis tels qu’Abir Moussi, la présidente du Destourien Libre, le chef d’Ennahda, Rached Ghannouchi, Jawhar Ben Mbarek, co-fondateur du Salut National, et tant d’autres, qu’il accuse de « complot contre l’État ».

Bejaia/ Ouzellaguen : des feux de forêt en cours menacent les habitations

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Plusieurs feux de forêt se sont déclarés à Bejaia, ce dimanche, en raison des fortes températures atteignant 46 degrés Celsius.

Les feux ont touché la forêt d’Ouzelaguen à Ighzer Amokrane, ainsi que celle d’Azrou N’Béchar dans la commune d’Amizour. Selon des sources locales, les flammes se rapprochent des habitations, alors que les services de la protection civile n’ont pas encore intervenus.

Le procès du détenu d’opinion Fateh Kaced reporté

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Le procès du militants Fateh Kaced est reporté au 28 juillet, selon son collectif de défense.

Fateh Kaced est actuellement en détention provisoire à la prison de Tizi Ouzou. Son procès devait se tenir, ce dimanche, devant le tribunal correctionnel de Tighzirt. Il a été arrêté, le 4 mai 2024, près de son lieu de résidence, à Tighzirt. Le juge d’instruction l’a placé sous mandat de dépôt quelques jours plus tard, l’accusant de charges criminelles. À noter que Fateh Kaced est un ancien détenu d’opinion. Il a entamé une grève de la faim le jour de son arrestation pour protester contre l’injustice et l’arbitraire. Il a mis fin à cette grève au bout d’un mois en raison de la détérioration de son état de santé. Le juge d’instruction près le tribunal de Tighzirt a programmé une audience sur le fond, à l’issue de laquelle il a prononcé un non-lieu partiel dans son affaire et abandonné les charges criminelles. Cette décision a été confirmée, le 1er juillet, par la chambre d’accusation.

L’avocat Toufik Belala comparaît devant le parquet ce lundi

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Le harcèlement des avocats du collectif de défense des détenus d’opinion se poursuit. L’avocat Toufik Belala, membre du collectif, comparaîtra, lundi 22 juillet, devant le parquet près le tribunal de Boufarik, à Blida.

Toufik Belala s’est rendu, ce dimanche, à la section de recherches de la gendarmerie de Bir Mourad Rais à Alger, suite à une convocation. Le collectif de défense des détenus d’opinion a indiqué qu’il lui avait été notifié qu’il devrait comparaître devant le parquet de Boufarik, le 22 juillet.

Toufik Belala avait été convoqué une première fois, le 24 avril dernier. Ce jour-là, les services de la gendarmerie lui avaient demandé de ramener son smartphone pour une expertise, une demande qu’il avait refusée pour préserver sa vie professionnelle. Il avait été convoqué une seconde fois, le 29 avril, par la même section de recherches. Le 5 mai, il a été interrogé au sujet de ses publications sur Facebook.

Plusieurs avocats du collectif de défense de détenus d’opinion sont cibles d’acharnement des autorités en raison de leur implication en faveur des droits humains et la démocratie. Pas plus tard que la semaine dernière, un autre avocat du collectif, Me Sofiane Ouali, a été remis en liberté provisoire après sept jours en garde à vue. Il est accusé de « terrorisme » en vertu de l’article controversé 87 bis.

Alerte canicule : températures atteignant 46°C dans l’Est du pays ce dimanche

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Une vague de canicule touchera plusieurs wilayas de l’Est du pays ce dimanche, selon Bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l’Office national de la météorologie. Les températures maximales atteindront jusqu’à 46 degrés Celsius dans les wilayas côtières de l’extrême Est.

La vigilance est placée au niveau « Orange » pour les wilayas d’El Tarf, Annaba, le sud de Skikda, le sud de Bejaia, Guelma, M’sila et l’ouest de Batna, avec des températures maximales oscillant entre 42°C et 44°C, localement 45/46°C.

Les températures minimales varieront de 28°C à 32°C pendant la période couverte par le bulletin.

Tunisie : Kais Saied candidat pour un second mandat

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En Tunisie, le président Kaïs Saïed a confirmé sa candidature pour un nouveau mandat lors de l’élection présidentielle, prévue le 6 octobre prochain. En poste depuis 2019, Saïed, spécialiste constitutionnel élu démocratiquement, a récemment concentré tous les pouvoirs après avoir limogé le Premier ministre et gelé puis dissous le Parlement en juillet 2021, en réponse à une impasse politique prolongée.

Kais Saïed a également fait adopter une nouvelle Constitution par référendum à l’été 2022, établissant un système bicaméral avec des pouvoirs limités pour l’Assemblée des représentants du peuple et un Conseil national des régions et des districts. Cette réforme a transformé la Tunisie d’un régime parlementaire en un système ultraprésidentialiste, critiqué par certains comme une dérive autoritaire.

Depuis lors, Kai Saïed gouverne par décrets et a régulièrement remplacé des ministres et hauts fonctionnaires. Il a également pris des mesures sévères contre ses opposants politiques, y compris des arrestations, dont plusieurs leaders importants comme Rached Ghannouchi du parti islamo-conservateur Ennahda et Abir Moussi du Parti destourien libre.

Les actions de Kais Saïed ont suscité des critiques internationales, des organisations comme Amnesty International dénonçant une répression politique sous couvert de lutte contre le terrorisme. La candidature de Kais Saïed pour un nouveau mandat soulève des questions sur l’avenir politique de la Tunisie, alors que le pays navigue à travers des tensions croissantes et des défis persistants.

Avec AFP.