À la suite de l’offensive militaire menée par les forces israéliennes à Rafah dans la bande de Ghaza depuis le 6 mai, environ 900 000 Palestiniens ont dû fuir la ville, selon l’USAID (Agence américaine pour le développement international).
Les civils déplacés se sont réfugiés dans des zones surpeuplées et manquant de services essentiels. Le 5 mai, Israël avait déjà fermé le passage frontalier de Karam Abu Salem, bloquant l’acheminement de l’aide humanitaire.
Le 6 mai, les troupes israéliennes ont lancé des frappes terrestres, navales et aériennes massives sur Rafah, ordonnant aux habitants de se replier vers Khan Younes. L’offensive s’est ensuite étendue à d’autres secteurs de Ghaza.
Le 7 mai, les soldats israéliens ont pris le contrôle du poste-frontière palestinien de Rafah, empêchant toute aide d’entrer dans la bande de Ghaza, déjà durement touchée par les bombardements. Avant le déplacement forcé de Rafah, la ville accueillait déjà des centaines de milliers de réfugiés fuyant les combats dans d’autres zones. Selon les autorités palestiniennes, le bilan s’élève désormais à 35 800 morts et 80 011 blessés depuis le début de cette nouvelle escalade militaire israélienne.
La Rédaction