Un éminent juriste international a adressé un courrier au procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l’exhortant à diligenter des mandats d’arrêt à l’encontre de hauts dirigeants de l’entité sioniste.
Dans cette lettre ouverte relayée sur les réseaux sociaux, Maître Tayab Ali, directeur du Centre international pour la justice des Palestiniens, a instamment appelé M. Karim Khan à engager des poursuites judiciaires. Affirmant disposer de dossiers étayés, le défenseur affirme avoir rassemblé un faisceau d’éléments probants suffisants “pour caractériser prima facie la commission de crimes de guerre” par les plus hautes sphères politiques et militaires sionistes.
Une partie de ces preuves aurait déjà été transmise aux instances compétentes de la CPI, et d’autres pièces à conviction seraient en cours de compilation par les équipes du centre, dans l’optique de nourrir d’éventuelles procédures. Le juriste a souligné l’isolement croissant de l’entité sioniste sur la scène internationale, désormais perçue comme une “paria” par nombre d’observateurs.
Dans son plaidoyer, Me Ali a dressé un réquisitoire sévère contre les exactions commises à Gaza, évoquant les millions de Palestiniens déplacés, les dizaines de milliers de victimes, les centaines de milliers de blessés, ainsi que la situation humanitaire désastreuse au bord de la famine.
Soulignant le pouvoir coercitif de la juridiction pénale internationale, le directeur du Centre appelle la CPI à user de ses prérogatives pour faire cesser les atrocités perpétrées par les forces armées de l’entité sioniste dans l’enclave palestinienne.
Ce conflit armé d’une extrême violence a déjà causé la mort de plus de 32 000 palestiniens et fait près de 75 000 blessés selon les bilans disponibles. L’ONU estime par ailleurs que 85% de la population gazaouie a dû fuir les combats, confrontée à une grave pénurie de vivres, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures essentielles ont été endommagées ou détruites.
Il convient de rappeler que la Cour internationale de Justice a rendu en janvier une ordonnance provisoire, qualifiant ces agissements d’actes de génocide et intimant l’entité sioniste d’y mettre un terme dans les plus brefs délais, tout en garantissant l’acheminement de l’aide humanitaire.
La Rédaction