L’avocate et chroniqueuse tunisienne, Sonia Dahmani, a été condamnée, le 6 juillet, à un an de prison pour « diffusion de fausses nouvelles ».
Sonia Dahmani a été arrêtée, le 11 mai 2024, lors d’une intervention musclée des services de sécurité tunisiens à la maison de l’avocat, à Tunis. Une équipe de France 24, qui assurait un direct, depuis les lieux, a filmé la scène.
Un tribunal tunisien l’a condamné, le 6 juillet, à une année d’emprisonnement pour « diffusion d fausses nouvelles », en vertu du décret 54 très controversé par les défenseurs de la liberté d’expression. Sonia Dahmani est poursuivie à cause d’une déclaration qu’elle avait émise sur un plateau de la chaine de télévision Carthage + à propos de la gestion de la crise migratoire en Tunisie. En réponse à un chroniqueur, elle avait déclaré ironiquement : « de quel pays extraordinaire parle-t-on ? ». C’est sur la base de cette déclaration qu’elle a été incarcérée.