L’annonce de soutien du candidat Ali Ghediri par la présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubia Assoul, ne sera pas sans conséquence sur le mouvement Mouwatana.
Lors du Forum de Liberté, le coordonateur national Djilali Sofiane a été clair sur le sujet: on ne peut pas soutenir un candidat et rester porte-parole de notre projet politique. Cela s’apparenterait à un double discours que le mouvement ne saurait tolérer.
Expliquant à la presse que lui même a été informé de cette décision de Mme Assoul et de son parti par voie de presse, Sofiane Djilali en tire ses propres conclusions. Pour lui, Mouwatana avait dès le départ pris les devants de telles prises de positions. Les membres et les partis de Mouwatana étaient libre de soutenir X ou Y. Cependant, un porte-parole ne peut être un “accompagnateur d’un double discours” qui “sème la confusion”. “Si moi coordonateur du mouvement devait soutenir un candidat, je prendrais mes responsabilités quant à la position que j’occupe à Mouwatana”, ajoute-t-il en claire allusion à une démission impérative.
Pour cela, une réunion est prévue dans les prochains jours pour statuer sur le cas Zoubida Assoul.
M. Sofiane Djilali avait pris le soin de rappeler le communiqué du 20 janvier dernier où il était question d’une libre position de chaque membre et de chaque formation politique qui y active. Pour lui, Mouwatana peut apprécier un programme d’un candidat mais ça ne doit en aucun cas en faire un comité de soutien. Il ajoutera que pour eux, les idées de MM. Ghediri et Benflis sont proches et par conséquent “on ne peut soutenir l’un au dépend de l’autre”.
Sofiane Djilali rappelle, dans ce sillage, les principes fondateurs de Mouwatana: être au-dessus de toute affiliation partisane et en dehors du jeu électoral. Une posture qui renforce le mouvement et lui octroie la crédibilité idoine pour éclairer les citoyens et organiser la société civile.
Source : HuffPost Algérie