Larbi Menad, figure de l’opposition, vient une nouvelle fois de faire les frais de la répression politique dont sont victimes les militants en Algérie. Incapable de s’acquitter d’une amende de 50 000 dinars qui lui avait été infligée, ce cadre du Rassemblement pour la culture et la démocratie a été conduit manu militari en prison.
Les faits se sont déroulés à Relizane, où M. Menad réside. Ayant été dans l’incapacité de rassembler la somme exigée par la justice, l’opposant a été soumis à la contrainte physique par les forces de l’ordre avant d’être jeté derrière les barreaux, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Cet emprisonnement pour le moins arbitraire témoigne une fois de plus du harcèlement dont sont victimes ceux qui osent braver la ligne officielle. En dépit de ses moyens limités, M. Menad se voit sanctionné pour des considérations purement politiques sous un prétexte fallacieux.
La Rédaction