La direction du parti du feu Hocine Ait Ahmed décide de retirer ses députés des institutions de l’états et dénonce « cette tromperie qui n’aboutira à rien et qui ne sert qu’à gagner du temps » lit-on dans un communiqué.
« Le FFS décide du retrait de ses parlementaires des institutions du régime, illégitimes et impopulaires, pour lutter au côté du peuple sur le terrain ». le FFS exprime sa satisfaction du caractère pacifique de la mobilisation du peuple algérien dans son rejet du scrutin présidentiel d’Avril prochain en refusant une mascarade électorale supplémentaire.
Le président du FFS, Ali Laskri précise qu’aujourd’hui, « les tenants du régime expriment une schizophrénie inégale en ignorant la colère du peuple algérien et ses revendications pour une rupture totale, radicale avec le système et non un changement dans le système et sa continuité ».
Les tenants du régime « portent seuls la responsabilité d’une éventuelle tentation de diversion, de manipulation et de gestion violente de la résistance citoyenne pacifique exprimée dans la rue par le peuple algérien dans la solidarité et la communion. »
Le FFS dénonce cette tromperie qui « n’aboutira à rien et qui ne sert qu’à gagner du temps, au même titre que les tentatives précédentes des partis du pouvoir et de leurs alliés qui n’ont pas réussi à organiser une conférence nationale de consensus pour faire reporter l’élection présidentielle et préserver le système ».
Le parti d’opposition rappelle « que son projet, consolidé par les résultats du dialogue engagé depuis quatre ans avec les différents acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition et les débats citoyens, est le seul à même de répondre aux aspirations légitimes de la population de vivre dans une Algérie libre et démocratique. »
« Ce projet vise à changer radicalement le système avec l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante et l’instauration de la 2ème république, revendications appuyées largement par la population lors de ses manifestations exprimant ainsi le consensus nationale et populaire recherché autour de ce projet » lit-on dans le communiqué.
Le FFS considère qu’il « n’y a aucun intérêt à amender une constitution qui ne sera pas respectée comme ses précédentes », car, il considère qu’une « constitution qui n’est pas l’émanation de la force du consensus ne sera jamais le résultat d’un consensus par la force. »
Source Journal InterLigne
par Bouzid ICHALALENE