Le procès de l’ancien ministre délégué Nassim Diafat, ainsi que de 38 autres personnes dont des membres de sa famille, s’est ouvert mercredi devant le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed à Alger.
M. Diafat et les autres prévenus sont poursuivis pour des accusations liées à la corruption, notamment « trafic d’influence », « abus de pouvoir » et « dilapidation des deniers publics ».
Parmi les accusés figurent également les anciens directeurs généraux de la Société Algérienne de Réalisation d’Équipements et d’Infrastructures Métalliques (ALRIM) et de l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat (ANADE).
La justice reproche à M. Diafat, placé en détention préventive, d’avoir accordé des avantages indus à des membres de sa famille au sein de la société ALRIM grâce à son influence en tant que ministre.
L’enquête menée par les services spécialisés de la police a mis au jour un vaste système de favoritisme et de népotisme destiné à enrichir l’ancien ministre et son entourage.
Le procès doit désormais se poursuivre par l’interrogatoire des accusés et l’audition des témoins, avant que la justice n’émette son jugement sur ce retentissant scandale présumé de corruption au sommet de l’État.
La Rédaction