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mardi 17 juin 2025
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Iran: 20 blessés dans l’attentat contre un défilé militaire

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Vingt personnes au moins, dont une femme et un enfant, ont été blessées dans l’attentat ayant visé samedi matin un défilé militaire à Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, selon un premier bilan de l’agence officielle iranienne Irna.

Selon l’agence Fars, l’attaque a été menée par deux hommes armés ayant ouvert le feu sur la foule. Les assaillants ont ensuite essayé de tirer sur la tribune officielle mais ont été neutralisés par les forces de l’ordre, indique Fars, laissant entendre que les deux hommes ont été blessés.

AFP 

Tunisie : le syndicat « UGTT » appelle à deux grèves générales

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L’union générale tunisienne du travail « UGTT » a appelé à deux grèves. La première le 24 octobre 2018, dans le secteur industriel et la seconde le 22 novembre 2018, dans le secteur de la fonction publique

Le secrétaire général de ce syndicat M. Nourdine Taboubi a qualifié ces deux grèves d’historiques.

À rappeler que la dernière grève générale qui a paralysé le pays a été lancée par l’union générale tunisienne du travail, remonte au 7 avril 2013, suite à l’assassinat du syndicaliste de gauche Choukri Belaïd.

Nourdine Taboubi a déclaré que les raisons de ces grèves sont la situation dont est plongé le pays suite à l’inflation et la hausse des prix qui sont devenus insupportables au peuple et ce gouvernement qui refuse de réformer les entreprises déficitaires en préférant viser le secteur public qui est en bonne santé.

Le secrétaire général a ajouté qu’une conférence de presse sera tenue en début de semaine pour expliquer les raisons de cette décision qui sera suivie de rassemblements populaires pour expliquer aux travailleurs et aux syndicats la situation dans laquelle est plongé le pays.

Enfin, le syndicat général tunisien du travail demande le départ du gouvernement actuel et son chef Youcef Chahid qui ont échoué dans leur mission de redressement de la situation économique du pays et l’amélioration de la situation sociale des travailleurs.

La rédaction

 

 

Turquie : Le dernier quotidien qui osait critiquer Erdogan a perdu ses plumes

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Après de nombreux procès et un changement de direction, Cumhuriyet, l’un des derniers quotidiens à oser critiquer Erdogan a perdu ses plumes les plus aiguisées.

Cet étendard de la presse indépendante en Turquie vient de tomber.

 

Les uns après les autres, ils ont démissionné en plantant à contrecœur un dernier clou dans le cercueil de la presse indépendante turque. Aydin Engin, Kadri Gürsel, Erdem Gül ou encore Ozgür Mumcu, le fils d’un ancien monument du journal, assassiné dans les années 1990… Début septembre une trentaine de journalistes de Cumhuriyet ont quitté en une semaine le dernier grand quotidien libéral du pays à l’issue d’un changement radical de direction et du licenciement de certains confrères. Une peine doublement kafkaïenne : tout juste remis, pour certains, de leur incarcération pour « soutien au terrorisme », ils se retrouvent au chômage pour avoir défendu une Turquie démocratique et plurielle. « Un symbole s’effondre », souffle l’un d’eux. Il a choisi le calme discret d’un café du quartier historique Pera, autre- fois prisé par Agatha Christie, pour partager sa « colère » – à condition que son nom ne soit pas men- tionné. Le matin même, il a annoncé son départ sur Twitter. «Je ne peux rester une minute de plus dans ce journal !», glisse-t-il, sourcils froncés, en accusant la nouvelle équipe dirigeante d’avoir lâchement cédé aux pressions du pouvoir islamo-nationaliste.

Les médias n’ont jamais fait bon ménage avec Erdogan. Encore moins Cumhuriyet République » en turc). Fondé en 1924, le quotidien laïc, pur produit de l’héritage d’Atatürk, était l’une des dernières voix critiquant les dérives autoritaires du président turc. En 2015, Cumhuriyet s’était déjà retrouvé dans le collimateur d’Erdogan pour un scoop sur la livraison d’armes turques à des combattants islamistes syriens. Il en coûta des peines de prison à deux de ses journalistes, dont l’ex-rédacteur en chef, Can Dündar, aujourd’hui exilé en Allemagne.

Des menaces quotidiennes

Le véritable couperet tombe après le putsch raté du 15 juillet 2016. Des milliers de personnes sont arrêtées et des dizaines de journaux fermés. Quatre mois plus tard, douze collaborateurs de Cumhuriyet sont placés en garde à vue. Ils sont accusés de collusion avec le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, le cerveau présumé du coup d’État, et ennemi numéro un d’Erdogan. Pis, on leur reproche, aussi, leur « sou- tien » aux séparatistes kurdes du PKK et à un groupuscule d’extrême gauche. « Pendant des années, j’ai tenté de transcrire ce que nous vivons dans ce pays sous forme de caricatures, aujourd’hui il me semble que je suis entré dans l’une d’elles », ironise le dessinateur vedette, Musa Kart, lors de son arrestation. La tragi- comédie ne fait que commencer. Confinés pour la plupart à l’isolement, les reporters attendent neuf mois derrière les barreaux avant d’être convoqués à la barre, en juillet 2017. À chaque audience, sa dose de surréalisme – et ses « acteurs », malgré eux, d’un grand théâtre de l’absurde. En tête d’affiche, le célèbre reporter Ahmet Sik, incarcéré, ironie de l’histoire, en 2011, pour un livre d’enquête dénonçant la même confrérie Gülen (alors alliée d’Erdogan), qu’il est aujourd’hui accusé de soutenir. Ou encore l’édito- rialiste Kadri Gürsel, épinglé pour avoir reçu, sans y répondre, des textos issus d’une messagerie güleniste. Les traits tirés, les journalistes inculpés refusent de se laisser démonter. Dans la petite cour d’assises du tribunal de Çaglayan, imposante bâtisse de verre et de béton au cœur d’Istanbul, ils citent Camus et Tocqueville face à des juges « aux ordres du pouvoir » – selon l’expression d’un avocat de la défense. Ils sont nombreux, comme lui, à se relayer des mois durant pour soutenir « le dernier étendard du journalisme d’investigation ». Parfois, les audiences sont délocalisées dans la prison de Silivri, où séjournent les accusés. « Une façon de nous décourager », souffle Damla Alatay, une autre avocate. En vain : avec ses confrères du barreau d’Istanbul, elle a toujours été au rendez-vous, affrétant des bus, mobilisant la presse internationale et jouant des coudes pour faciliter l’accès du procès aux représentants du Pen Club et des associations de défense des droits de l’homme. Au terme d’un procès- fleuve, les accusés sont finalement libérés au compte-gouttes, entre l’automne 2017 et le printemps 2018. Mais sous conditions : interdits de sortie du territoire turc, ils risquent entre deux et sept ans et demi de pri- son, selon une condamnation prononcée le 25 avril. Quant au journal, il se retrouve pris au piège d’un chantage à peine déguisé : profitant de querelles in- ternes entre la vieille garde kémaliste et une équipe plus libérale et progressiste à la tête de Cumhuriyet de- puis 2013, la justice réclame la tenue, dans un futur proche, d’une élection du nouveau directoire.

Ces derniers mois, la torpeur de l’été en avait presque fait oublier les vieux contentieux. Dans l’en- ceinte ultraprotégée du journal – un dispositif sécuritaire hérité d’une autre « épreuve », celle des menaces de mort liées à la publication, en 2015, d’une caricature de Mahomet parue dans Charlie Hebdo -, chacun avait retrouvé son bureau, ses cigarettes et son crayon de reporter bien aiguisé. « Les insultes et les menaces sont notre lot quotidien. Mais je suis fière de travailler dans le dernier journal qui refuse de s’autocensurer. Je ne suis pas une journaliste d’opposition. Je suis une journaliste indépendante : si le gouvernement est accusé de corruption, je dois relayer l’information, pas parce que je suis contre Erdogan, mais parce que ça fait partie de l’actualité. Tout comme je me dois de donner la parole à toutes les franges de la société : les femmes, les homosexuels, les minorités kurdes… », nous avait confié, le 25 juillet, la journaliste Nazan Özcan, lors d’une visite à Cumhuriyet. De bureau en bureau, l’humour masquait les petites angoisses, chacun y allant de sa blague sur les « risques du métier », à cause d’un tweet, d’une photo ou tout simplement d’un mot de trop. « Notre cas le plus absurde ? Celui d’un employé de la cafétéria qui a échoué une semaine en prison pour “insulte au président”, après avoir dit un peu trop fort qu’il ne servirait pas Erdogan s’il se présentait à la rédaction », nous avait raconté Tora Pekin, l’un des avocats du journal.

En ce 25 juillet passé à Cumhuriyet, l’actualité battait son plein : un pasteur américain, lui aussi arrêté pour « gülenisme », venait d’être placé en résidence sur- veillée et un feu ravageur dévastait la Grèce voisine. Au dernier étage du journal, la salle des conférences de rédaction grouillait de cette effervescence propre à tous les grands quotidiens. Assis au milieu de la grande table, Murat Sabuncu, le rédacteur en chef nouvelle- ment libéré, s’appliquait à appeler un à un ses correspondants, prenant de leurs nouvelles, débattant allégrement les sujets avec son équipe et consultant ses collègues pour choisir la titraille. « À chaque fois que je m’assieds à cette table, mes jambes ne peuvent s’empêcher de trembler », avait-il concédé à l’issue de la réunion. On ne se remet pas si facilement de 17 mois de prison : « Tous les regards sont tournés vers nous. La pression est intense. Elle est politique, mais aussi économique : nombre d’annonceurs refusent de se “griller” en nous achetant des encarts publicitaires. Mais pour rien au monde je n’abandonnerai Cumhuriyet. » 

«Sacrifié sur l’autel de l’opportunisme»

Vendredi 7 septembre, c’est Cumhuriyet qui a fini par l’abandonner. À l’issue du fameux vote interne au conseil d’administration, une nouvelle équipe dirigeante, composée d’anciens responsables du quotidien, est finalement nommée. Dans la foulée, Sabuncu est remercié. « L’heure de m’en aller est venue. L’histoire en dira la raison », écrit-il dans son dernier éditorial. Signe des temps : le texte est rapidement retiré du site Internet du quotidien. Depuis, le journaliste turc décline les demandes d’interviews.

« Nous sommes sous le choc. Les nouveaux dirigeants ont sacrifié le journalisme sur l’autel de l’opportunisme et de la collaboration avec le régime. Ils s’allient avec le diable pour reprendre la main sur Cumhuriyet. Ce qui nous arrive est purement faustien », s’insurge le reporter démissionnaire rencontré au café du quartier Pera. Il pointe du doigt le nouveau directeur, Alev Coskun, connu pour être un tenant de la frange nationaliste du kémalisme. « Pendant notre procès, il n’a eu aucun remords à témoigner contre nous ! », dit-il. Pour lui, cette triste « saga » se vit comme un « deuil », d’autant plus qu’elle suit de quelques mois le rachat de l’ensemble des titres du groupe Dogan (détenteur de CNN Türk et d’un autre quotidien, Hürriyet) par l’entreprise Demirören, proche du pouvoir.

«Le journalisme turc est à l’agonie. Le pouvoir ferme toutes les portes pour asphyxier la presse », observe Erol Onderoglu, le correspondant de RSF en Turquie,

« une des plus grandes prisons au monde pour les journalistes ». Entre la mort des médias indépendants et le contrôle renforcé des autorités, le pouvoir a réussi, selon lui, « à mettre la main sur plus de 80 % de la presse turque ». Quant aux accusations retenues contre les reporters, elles ne cessent de se démultiplier : soutien au terrorisme, atteinte à la sécurité nationale, à la souveraineté du pays… Critiquer l’intervention turque en Syrie ou encore la mauvaise gestion économique du gouvernement est désormais passible de poursuites judiciaires. « Depuis cinq ans, on assiste à une liquidation du journalisme critique au nom du patriotisme », relève Erol Onderoglu. Une reporter de Cumhuriyet résume ainsi la situation : « J’avais pris l’habitude de me résigner, en changeant de journal dès que j’étais censurée ou licenciée. Aujourd’hui, je n’ai plus aucun média dans lequel me réfugier. » ■

 

 

 

Le Figaro

Appel pour la libération des prisonniers du Hirak du Rif – Maroc

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L’assassinat du jeune vendeur de poissons Mohsen Fikri le 28 octobre 2016, broyé par une benne à ordures à Al Hoceima (Nord du Maroc) a mis en lumière l’ampleur des injustices quotidiennes subies par les habitants de cette région marginalisée du Maroc.

Le mouvement social et citoyen qui s’en suivit pour la dignité et la justice sociale a porté pacifiquement un cahier revendicatif social, économique, culturel et environnemental crédible et réalisable.

Face à l’ampleur de ce mouvement citoyen, les autorités marocaines ont tenté le pourrissement du mouvement avant de mettre en branle les méthodes qu’elles savent faire : Au lieu de lancer un dialogue, elles ont lancé des arrestations de plusieurs centaines de jeunes et de moins jeunes, de journalistes et de militants des droits humains, ainsi que le déploiement de l’armée et des corps de police et de gendarmerie dans l’ensemble de la région du Rif.

C’est le retour des pratiques des années de plomb avec son cortège de répression et de procès préfabriqués. Plusieurs leaders du mouvement ont écopé de 20 ans de prison avec des chefs d’inculpation fallacieux.

Nous associations maghrébines de l’immigration signataires de cet appel, en solidarité avec la population rifaine, ses revendications légitimes et avec l’ensemble des mouvements sociaux et citoyens des autres régions marocaines, appelons à un meeting international pour la libération des prisonniers d’opinion du Hirak du Rif et de tous les prisonniers politiques au Maroc.

Premiers signataires de l’appel : ASDHOMi, AMF, ATMF, CRLDT (Tunisie), ACDA (Algérie), Fédération des comités du Rif en France, IDD, AMDH – France, LDH 

Meeting de solidarité soutenu par la LDH

Mardi 2 octobre de 19H à 22h

Salle Jean Dame

17, rue Léopold Bellan 75002- Paris

Métro Bourse

Info-censure et questions

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L’atmosphère est détendue, le mercure fait sa sieste, la révolte n’est pas pour demain. Depuis une semaine, on assiste à une levée de bouclier de la presse nationale et de ses giratoires à propos d’un film interdit. Ce qui semble être un élan sincère et courageux de nos journalistes me pose tout de même un léger problème.

A-t-on jamais vu, telle levée de bouclier ?

Je ne m’en souviens pas. Si les droits des artistes, le droit à la libre expression, le droit à la création, à la liberté d’opinion peuvent être placés au sommet de la hiérarchie et ce n’est là que légitime attente, la déferlante des défenseurs de la culture semble tout de même poser quelques problèmes.

Je n’ajouterai pas de l’eau au moulin, l’auteur-producteur et réalisateur du film est un ami et c’est peu dire. Au-delà de l’élan de solidarité dont témoigne l’ensemble de la sphère culturelle et artistique du pays, demeure une question.

Nos journalistes découvrent-ils la censure ?

Le ministère en question serait-il plus critiquable que d’autres ?

Serait-il le nouveau symbole de l’ultime censure ?

Que ne s’est-on offusqué de l’interdiction de quotidiens – pour ne citer que le Matin ?

des années durant des artistes, des œuvres et parfois des chefs-d’œuvre, ont été interdits de diffusion, les rares voix qui alors s’élevèrent furent vite et bien fait étouffées. Depuis une semaine toute la planète presse est attachée, scotchée, aux aguets qui ira, dira, contredira ou suggérera de tangibles ou fallacieuses raisons de censure ?

La meute démocratique est enfin lâchée, mais qui pose vraiment la question de la vraie censure ?

Des intellectuels, des partis politiques, des associations, des enseignants, des médecins, muselés, tabassés, enfermés, sans jamais ou très rarement trouver des canaux d’expression. Cette solidarité avec un film important dans l’histoire de notre peuple, à la fois compréhensible, légitime et révélatrice du malaise que vit notre pays, ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Des formes de censures bien plus terribles réduisent au quotidien l’espace de nos libertés, sans que scandale s’ensuive.

Dans le fond, tout est normal tant que cela se passe en dehors de la capitale. Pour avoir connu l’équipe managériale et technique du film, il m’est difficile de ne pas leur témoigner ma solidarité. Ils-elles ont tellement donné pour ce film.

Le réalisateur, ses assistants et les intervenants – scénaristes- et autres ont donné de leurs énergies et de leurs passions. Je n’établis pas là une échelle dans la gamme des censures, de la plus petite à la plus ignoble, mais je pose la question des priorités dont la presse a fait le choix. Au moment où dans le pays sévissent les pires injustices, les voix qui portent s’unissent pour une et même chanson.

C’est à la fois impressionnant ce branle-bas pour le rétablissement des artistes dans leurs droits ; toutefois demeure le traitement global de l’information par la presse, comment peut-on accorder crédit à une telle déferlante ?

Quelque chose dérange, le saura-t-on un jour ?

Peut-être, bien. La colère demeure et restera mauvaise conseillère.

Akli Derwaz

 

La guerre des passages frontaliers entre le Maroc et l’Algérie vers la Mauritanie est lancée

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Quatre semaines après l’inauguration du passage Tindouf-Zouerate, le ministre marocain Abdelkader Amara annonce la réalisation d’une route devant relier Gueltat Zemmour à Bir Mogrein, en Mauritanie. Un projet qui risque de replonger la région dans des tensions qui ne sont pas sans rappeler l’épisode de Guerguerate.

En déplacement lundi dans la région Laâyoune-Sakia El Hamra, le ministre de l’Equipement, des transports, de la logistique et de l’eau a annoncé le projet de construction d’une nouvelle jonction terrestre entre le Maroc et la Mauritanie. Une autre qui pourrait s’ajouter à celle de Guerguerate.

Abdelkader Amara a indiqué, dans des déclarations à Laâyoune TV, que le futur passage devra passer par l’Est d’Es-Semara, précisément de Gueltat Zemmour jusqu’à la Mauritanie. Une connexion qui «sera la plus proche» menant au voisin du sud, affirme le ministre.

«Il s’agit d’une vielle revendication des élus de la région pour favoriser les échanges commerciaux avec la Mauritanie et le Mali. Durant la présence espagnole, il existait d’ailleurs une piste entre les deux points», nous confie une source au Sahara.

Un autre front de tension avec le Polisario en perspective

Néanmoins, la réalisation du projet devant relier Gueltat Zemmour à la ville mauritanienne de Bir Mogrein ne s’annonce guère facile. En cause, la présence du Polisario sur les terres situées à l’est du mur des Sables.

Ce qui devrait nécessairement créer un autre front de tension et de joutes politiques entre le Maroc et le mouvement de Brahim Ghali aux Nations unies. Un casse-tête qui se profile pour la MINURSO alors qu’elle peine à assumer convenablement son mandat, frappée à son tour par la révision à la baisse des contributions des Etats-Unis dans plusieurs opérations de maintien de paix de l’ONU.

Si pour le moment la direction du Polisario n’a pas officiellement réagi à l’annonce faite par Abdelakder Amara, le site Futuro Saharapointe déjà une «violation du cessez-le-feu du 6 septembre 1991». Dans ses déclarations à la chaîne Laâyoune TV, le ministre marocain s’est gardé de mentionner ce point. En revanche, il s’est permis de décocher quelques flèches en direction du passage frontalier Tindouf-Zouerate, inauguré le 20 août, par les ministres de l’Intérieur de l’Algérie et de la Mauritanie.

«Le Maroc est présent avec une conception claire contrairement à des «agissements déplacés (…) qui au grand regret n’apporteront rien dans ces Etats», a-t-il souligné.

Source Yabiladi.com

Élections en Mauritanie: le président de la Céni reconnaît des «lacunes»

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En Mauritanie, la Commission électorale a officialisé la victoire du parti au pouvoir aux dernières élections locales et législatives. L’UPR a remporté les 13 Conseils régionaux, qui ont remplacé le Sénat, ainsi que la majorité à l’Assemblée nationale et plus de deux tiers des communes. Si le président de la Céni s’est félicité du taux de vote chez les jeunes, il a reconnu des « lacunes et des insuffisances » dans le déroulement des élections.

Ces élections se sont singularisées selon le président de la Céni, Mohamed Vall Ould Bellal,  par engagement sans précédent des jeunes et des organisations de la société civile : « Un vent de modernisme, qui commence à souffler sur la scène politique nationale et qui reflète entre autres le rôle vital que jouent désormais les organisations de la société civile, les organisations de jeunesse, mais aussi les réseaux sociaux, dont certains acteurs viennent de faire leurs entrées au nouveau Parlement ».

Autre renseignement pointé par le président de la Céni, la violation de la loi sur le plafond des financements des campagnes électorales et le non-respect des textes interdisant l’implication des militaires dans le processus électoral : « Ces élections ont également révélé certaines lacunes et insuffisances nécessitant davantage d’attention. Notamment le non-respect des plafonds financiers autorisés dans les campagnes électorales et le non-respect de l’incompatibilité entre certaines fonctions civiles et militaires et le travail politique et électoral ».

La loi organique interdisant aux militaires et aux personnels de force de sécurité d’exercer toute activité politique, notamment les campagnes électorales.


■ Une « mascarade » pour l’opposition

Ce scrutin a été qualifié de mascarade par l’opposition qui s’est réunie ce lundi soir. Le président du Rassemblement des forces démocratiques, le RFD, estime aussi que le président mauritanien a l’intention de s’éterniser au pouvoir en cherchant à obtenir un troisième mandat.

Par RFI

Évry-Corbeil : une pétition pour la démission de Manuel Valls

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Mise en ligne par Farida Amrani (FI), elle dénonce l’absentéisme de ce dernier sur sa circonscription et à l’Assemblée nationale.

Alors que Manuel Valls doit prochainement annoncer sa décision de se présenter ou non à la mairie de Barcelone en mai prochain, une pétition intitulée « Exigeons la démission de Manuel Valls, député fantôme » vient d’être mise en ligne.

Son auteur, Farida Amrani (France Insoumise), avait affronté l’ancien Premier ministre au second tour de la législative de la 1recirconscription (Evry – Corbeil-Essonnes) en juin 2017. Elle dénonce l’absentéisme de ce dernier sur sa circonscription et à l’Assemblée nationale.

« Manuel Valls, je vous demande, par respect pour vos électeurs et les habitants de cette première circonscription, de bien vouloir démissionner ou bien de retrouver les bancs de l’Assemblée Nationale afin d’exercer votre mandat de député », demande la conseillère municipale d’Évry dans une vidéo qu’elle a enregistrée.

Lundi en milieu d’après-midi, elle comptait un peu plus de 1 300 signatures.

Source le journal Le Parisien

Les affaires prospères du fils du colonel Faouzi

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Pendant plus d’un décennie, l’ex-colonel Faouzi, de son vrai nom Lakhdar Bouzid, a géré la Cellule de Communication et de Diffusion (CCD) de l’ex-DRS. Il régnait en maître absolu sur le secteur des médias et contrôlait tous les flux d’argent public et privé qui finance la presse algérienne. Son fils, Ahmed Abdelmalek a prospéré justement dans ce climat.

Un État dans l’État

Chargé à l’origine de museler la presse et de l’amadouer, le colonel Faouzi a mis la main sur l’argent de la publicité publique et privée. Autrement dit, l’ANEP.  Depuis son installation en 2001 jusqu’à son éviction en 2013, le colonel Faouzi a orienté tout le budget publicitaire de l’Anep. Une bagatelle estimée à 2.000 milliards de centimes.

Même des annonceurs privés comme Djezzy et Nedjma étaient contrôlés par ce colonel. Hamid Grine, responsable presse alors au niveau de Djezzy, ne pouvait en aucun cas « distribuer » la publicité de son entreprise à des médias qui n’avaient pas les faveurs de Faouzi.

Celui-ci contrôlait toute la chaîne. Un journal ne pouvait obtenir un agrément sans l’avis favorable de la CCD. Et c’est cette même structure qui dictait à l’ANEP le volume de la publicité attribuée à chaque journal. C’est également la CCD qui obligeait les imprimeries de l’Etat à fermer l’œil sur les dettes de certains journaux.

Seul Abdelkader Mechat, le DG de la société d’impression d’Alger (SIA) qui a échappé au contrôle de Faouzi. El Watan et El Khabar ont pris conscience de se doter d’imprimeries pour se mettre à l’abri de l’hégémonie de la CCD.

Dans chaque rédaction, la CCD avait au moins un correspondant. Faouzi était donc au courant du contenu des journaux avant même leur parution.  Rares étaient les rédactions qui n’étaient pas épiées.

Cette position de force confère au colonel Faouzi le pouvoir d’inciter à la création de nouveaux journaux qui n’étaient qu’un faire-valoir pour le détournement de l’argent public. Des gens venus de tous les horizons ont pu créer des quotidiens et ont engrangé des sommes colossales sans pour autant apporter une quelconque valeur ajoutée à la scène médiatique.

 Des sociétés et des interrogations

Ahmed Abdelmalek Bouzid, le fils du colonel Faouzi, gère actuellement un congloméra constitué de trois sociétés.

Ital Import Trading Company (IITC) est le représentant exclusif, en Algérie, de la célèbre marque italienne de café,  Segafredo.

Celle-ci a décidé de s’installer sur le marché algérien, non pas à travers un important distributeur comme le font toutes les grandes marques.  En 2010, Segafredo a choisi le fils du colonel Faouzi comme seul représentant alors qu’il n’avait même pas constitué la société qui devait signer le contrat d’exclusivité.

Ital Import Trading Company (IITC) a obtenu son registre de commerce en date du 25 juillet 2011. Elle a aussitôt commencé à travailler sur la distribution des produits de Segafredo, à savoir les capsules et le café moulu.

A peine constituée, la société du fils du colonel Faouzi s’octroie une place de choix à l’aéroport international d’Alger où elle gère un cafétéria très luxueux. Plus tard, IITC s’installe à l’aéroport de Ghardaia et de Hassi Messaoud.

Le siège social de la société est situé à Delly Brahim, mais son Showroom se trouve au Centre Commercial Sidar, sis à Mohamadia (Alger). Le plus grand du pays, dit-on.

Avant même d’atteindre l’âge de 30 ans, le fils du colonel Faouzi s’est attribué un local dans ce prestigieux centre commercial où le mettre carré coûte plus de 250.000 dinars. Comme par hasard, une proche d’une célèbre figure de presse (éditeur de presse et gestionnaire d’une chaîne satellitaire) avait choisi de s’installer dans ce même centre commercial.

Ital Import Trading Company ne s’est pas contentée de distribuer les produits Segafredo. Elle s’est lancée également dans la commercialisation de l’ameublement destinés aux lieux publics.Il s’agit notamment de chaises, tables, compléments d’ameublement et luminaires, produits en Italie par le célèbre Pedrali.

IITC est également le distributeur des machine à café professionnelles de la marque italienne San Marco.

En date du 5 novembre 2012, le fils du colonel Faouzi constitue à Kouba (Alger), la Sarl Electro Auto Technologie, dédiée à l’importation de divers produits, notamment la pièce de rechange du domaine mécanique. Une diversification orientée vers un secteur plein de vautours.

Mariage d’affaires?

Une semaine plus tôt, Ahmed Abdelmalek Bouzid crée une société dont l’objet d’activité suscité des interrogations.

Le 29 octobre 2012, est née à Delly Brahim (Alger) la société Napoli Algerie Trading Company. Dans le lot de ses activités, figure l’Avitaillement et le ravitaillement des bases de vie.  Ces activités sont complètement étranges au profil du fils du colonel Faouzi et à son associé Abdennour Ghalem.

En fait ces activités ont été inspirées par un événement familiale qui allait changer le statut du colonel Faouzi. Non satisfait du contrôle des médias et de l’argent de la publicité, il va monter d’un cran dans les cercles d’influence.

A cette période, le colonel Faouzi s’offre une alliance avec le P-dg de Sonatrach. Le fils deAbdelhamid Zerguine prend pour épouse la fille de Faouzi.

Le nouveau climat familial inspire donc le fils pour travailler dans le secteur pétrolier à travers le ravitaillement des bases de vie.

Malheureusement pour lui, Zerguine ne tardera pas à se faire éjecter de Sonatrach et tous les projets tombent à l’eau.

D’ailleurs, Napoli Algerie Trading Company  n’a pas fait long feu.

A suivre….

 

Source e-Bourse d’Algérie

Les bourreaux et les corrompus se sont transformés en victimes

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L’ex-ministre des hydrocarbures, Chakib Khalil a déclaré via son compte Facebook, dans une vidéo, que l’origine de tous les maux en Algérie est bel et bien la presse.

Le docteur qui poste souvent des vidéos d’analyses économiques ou politiques, a attaqué de façon incompréhensible les journalistes, et l’a accusé avoir prôné le buzz au détriment de la recherche des solutions.

L’ex-ministre a retourné la situation, en faisant de la victime un coupable et du coupable une victime des circonstances.

Les journalistes qui souffrent de l’absence d’information et des même du manque de respect qu’affichent les responsables face à eux et des restrictions sont simplement devenus

Les vols, les corruptions et les dilapidations à coup de milliards sont devenues normaux, et le fait de les dévoiler au grand public représente un acte qui vise à déstabiliser…

Source, Algerie Direct