Les soupçons de corruption dans le football algérien qui persistent depuis une dizaine d’années ont poussé la chaîne britannique, BBC, qui a fait des révélations choc dans l’une de ses enquêtes.
L’enquête de la BBC révèle que la victoire dans le championnat de Ligue 1 Mobilis coûte environs de 800 millions de centimes, tandis qu’un penalty coûte 200 millions de centimes.
Dans cette enquête, la chaîne britannique a contacté des intermédiaires entre présidents de clubs, joueurs et des arbitres susceptibles d’accepter de marcher dans les magouilles moyennant une somme d’argent.
Selon la même source, la FIFA envisagerait, ainsi, d’ouvrir une enquête de son côté pour mettre la lumière sur les soupçons de corruption dans le championnat algérien. Le président de la fédération, Kheireddine Zetchi, aurait, d’ailleurs, déclaré à la même chaîne que son équipe travaille pour éradiquer ce fléau.
MEDEA – Le système de péage au niveau de l’autoroute est-ouest « entrera en vigueur, dès l’achèvement des installations et la fixation du tarif de passage », a déclaré samedi à Médéa le ministre des travaux publics et du transport, M.Abdelghani Zaalane.
« Nous attendons l’achèvement de l’installation des cinquante cinq (55) centres de péage et d’entretiens des routes programmés le long de cette autoroute pour décider de la date de début du système de péage », a indiqué le ministre, en marge de sa visite d’inspection du chantier de modernisation de l’axe « Chiffa-Médéa ».
Le péage n’est prévu, selon le ministre, qu’au niveau de l’autoroute est-ouest ou l’infrastructure indispensable à la mise en place de ce système est en cours de réalisation, a-t-il expliqué.
Il a encore ajouté que l’extension de ce système à d’autres réseaux routiers nationaux, dont la route nationale N 1, qui relie le nord du pays aux régions du sud, n’a pas encore était tranchée.
AIN TEMOUCHENT – Le Colloque international sur le royaume de Massaessyles et la rencontre de Siga 206 av JC, dont les travaux ont débuté samedi à Ain Témouchent, constituent « une occasion pour corriger l’écriture de l’histoire surtout celle de cette époque écrite par des Grecs et des Romains et l’école occidentale, a souligné le coordinateur du colloque, Mohamed El Hadi Hareche.
Hareche, professeur d’histoire et de civilisations anciennes à l’université d’Alger, a déclaré à l’APS, en marge des travaux de cette rencontre : « Nous devons aujourd’hui corriger l’histoire de cette époque écrite par des Grecs et des Romains et l’école occidentale, et appeler nos étudiants à retrousser les manches pour rétablir la réalité historique ».
« L’histoire ancienne écrite jadis par des Grecs et des Romains et aujourd’hui par des Occidentaux, notamment les Français, doit être réécrite suivant une nouvelle vision critique des anciennes sources », a-t-il souligné.
« Ce colloque constitue également une opportunité pour les étudiants de doctorat participants de concevoir que la voie est parsemée de difficultés », a encore indiqué M. Hareche, ajoutant que cette rencontre organisée par le Haut commissariat à l’amazighité (HCA) sous le haut Patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, est « une feuille de route pour les chercheurs participants afin de leur permettre d’apporter des éclairages aux thématiques proposées au débat.
L’Iran, meurtri par un attentat qui a fait au moins 29 morts samedi à Ahvaz (sud-ouest), était remonté dimanche contre les Occidentaux et les Saoudiens, accusés de complaisance ou de soutien au « terrorisme ».
L’attaque, qui a également fait 57 blessés, dont certains dans un état grave, a été l’une des plus meurtrières dans le pays en près de huit ans.
Elle a été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI), qui dit répondre aux interventions de l’Iran dans la région.
Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont pour leur part accusé les assaillants d’être liés à un groupe séparatiste soutenu par l’Arabie saoudite.
Trois des « terroristes » ont été abattus sur les lieux de l’attaque et le quatrième membre du commando a succombé à ses blessures à l’hôpital, selon l’armée.
Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a vu dans l’attentat « une continuation de la conspiration des gouvernements de la région à la solde des États-Unis et qui cherchent à répandre l’insécurité dans notre cher pays ».
Le président Hassan Rohani a prévenu que « la réponse de la République islamique à la moindre menace sera terrible ».
« Ceux qui fournissent un soutien en matière de renseignement et de propagande à ces terroristes devront en répondre », a-t-il souligné dans un communiqué.
M. Rohani s’apprêtait à partir pour l’Assemblée générale de l’ONU à New York, à un moment où les relations avec les États-Unis sont de nouveau très tendues.
Washington s’apprête à intensifier début novembre les sanctions économiques contre la République islamique. Le président Donald Trump, qui a rompu en mai l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, a adopté une posture agressive contre le régime de Téhéran.
– Diplomates européens convoqués –
Enfin le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a accusé « des terroristes recrutés, entraînés et payés par un régime étranger » d’avoir « attaqué Ahvaz ». Il a mis en cause « les parrains régionaux du terrorisme et leurs maîtres américains ».
En réponse à l’attentat, la première mesure de la diplomatie iranienne, annoncée dans la nuit de samedi à dimanche, a été de convoquer trois diplomates européens: les ambassadeurs danois et néerlandais, et le chargé d’affaires britannique.
Ils ont entendu « les fortes protestations de l’Iran contre le fait que leurs pays respectifs abritent certains membres du groupe terroriste ayant perpétré l’attaque terroriste », a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères cité par l’agence IRNA.
« Il n’est pas acceptable que l’Union européenne ne mette pas sur sa liste noire les membres de ces groupes terroristes tant qu’ils ne commettent pas de crime sur le sol européen », a déploré la diplomatie iranienne.
À en croire l’agence IRNA, les trois diplomates européens ont adopté un ton conciliant.
« Les ambassadeurs ont exprimé leurs profonds regrets au sujet de l’incident et promis de répercuter auprès de leurs gouvernements respectifs toutes les questions soulevées », a-t-elle rapporté.
« Ils ont aussi fait part de la volonté de leur pays de coopérer avec l’Iran pour identifier les auteurs et échanger des renseignements », a-t-elle ajouté.
L’attentat a été condamné par plusieurs capitales.
« Cet évènement nous rappelle la nécessité d’une bataille sans compromis contre le terrorisme sous toutes ses formes », a affirmé le président russe Vladimir Poutine, selon le Kremlin.
Le ministre irakien des Affaires étrangères a rappelé « la position immuable de l’Irak pour rejeter comme inacceptables tout acte de violence, pour quelque prétexte ou motivation que ce soit, dans quelque pays que ce soit », d’après IRNA.
Le Collectif Autonome des Médecins Résidents Algérien (CAMRA), à travers un communiqué mis en ligne dans la nuit du Samedi, a appelé à une reprise de la mobilisation.
« Durant huit longs mois de protestation et d’indignation, 15000 résidents des 4 coins du pays ont fait preuve d’une vaillance et d’un sacrifice sans précèdent. Convaincus de la légitimité de notre combat pour un avenir sanitaire meilleur, nous avons donné de notre temps, de notre énergie, et même de notre sang que dans le seul but de restituer à la blouse blanche la valeur qui lui a été ôtée par la maltraitance injuste que subit la corporation médicale depuis des années dans un silence mortifère qui cible un secteur aussi sensible que celui de la santé.
Nous tenons à rappeler l’engagement du gouvernement à travers des déclarations officielles des ministres concernés par notre dossier à la réouverture du dialogue avec notre Collectif, conditionnée par le gel de notre grève en gage de bonne volonté. Et après la session du DEMS du mois de Juillet 2018. Trois mois plus tard, cet engagement n’a malheureusement pas été honoré.
Utilisant un droit constitutionnel qu’est la grève pour dénoncer cette anarchie, nos valeureux ainés ont contribué de manière proactive et pragmatique à cette noble cause par le boycott historique et sans précédent des 2 sessions d’examen du DEMS comme forme de protestation légitime face au dédain et l’indifférence que nous avons eu en retour. A ceux-là, on voudrait faire payer leur engagement dans notre grève nationale en leur refusant leurs droits légitimes et élémentaires d’avoir une session de rattrapage et en les contraignant à passer la prochaine session DEMS en candidat libre.
Suite aux nouvelles décisions du MERS concernant le refus de programmer une session de rattrapage légitime pour les candidats du DEMS ; Nous l’ensemble du Collectif Autonome des Médecins Résidents Algérien, dénonçons cette procédure injuste qui vient contredire tout un droit constitutionnel qu’est la grève, et vient envenimer une situation déjà très tendue.
Le CAMRA appelle par conséquent l’ensemble des résidents à la solidarité et à la remobilisation pour dénoncer cette injustice qui touche une partie intégrante de notre corporation, nos confrères et ainés. Dans ce sens, des sit-in hebdomadaires locaux seront tenus chaque lundi à 14h dans tous les CHU du pays et un sit-in national sera très prochainement programmé. »
Pendant que des Algériens meurent dans des hôpitaux publics pour des maladies banales, le ministre de la Santé s’est envolé vers la France pour faire accoucher sa femme. C’est du moins ce qu’accuse le président du RCD, Mohcine Belabbas, qui note que la majorité des hauts responsables de l’Etat se soignent à l’étranger notamment en France.
« A de rares exceptions près, aujourd’hui plus aucun responsable officiel ne se soigne dans le pays. Il y a même ceux qui optent pour l’Europe pour un simple accouchement ; le ministre de la santé lui-même donne le parfait exemple en envoyant sa femme en France pour un tel acte banal », a indiqué le président du RCD lors de l’ouverture vendredi d’une session du Conseil national de son parti tenue à Alger.
Cette chance n’est pas donnée aux autres Algériens, rappelle le président du parti politique qui décrit des hôpitaux publics comme des mouroirs. « Toute la détresse des populations est illustrée par des hôpitaux-mouroir. Manque de lits, absence d’hygiène, malades entassés dans les structures d’urgences, pannes récurrentes du matériel et pénuries de médicaments, conditions de travail effroyables, le tout dans une indifférence ascendante à mesure que s’élèvent les échelons de la hiérarchie des responsabilités », a-t-il indiqué.
L’opposant politique a également fustigé le manque d’hygiène dans nos villes. « La multiplication des sites insalubres dans nos villes est un fait visible et les odeurs nauséabondes étouffent l’atmosphère jusque dans les maisons: égouts à ciel ouvert dont la réparation s’éternise, y compris dans des quartiers de la capitale, eaux stagnantes, décharges publiques dans les périphéries, CET mal gérés… Ces endroits constituent des gîtes larvaires de moustiques et facteurs de propagation de virus et bactéries », a-t-il dénoncé enfin.
Adulé dans son pays natal malgré trois inculpations pour viol en France, le chanteur Saad Lamjarred focalise, après « l’affaire Khadija », le débat sur les violences envers les femmes au Maroc.
Une campagne pour bannir ses titres des ondes marocaines, avec les hashtags #masaktach (je ne me tais pas) et #LamjarredOut, a dominé cette semaine les réseaux sociaux, avec un écho viral mais un succès mitigé.
« Le cas de Saad Lamjarred est un symbole qui réunit tout ce que l’on peut qualifier de culture du viol et de l’impunité », explique à l’AFP Laila Slassi, une des initiatrices du mouvement #masaktach.
Visé par trois plaintes, la pop-star de 33 ans qui cumule plus d’un milliard de vues sur YouTube a été inculpée pour viol par la justice française en octobre 2016, en avril 2017 puis à nouveau fin août, ce qui lui a valu de retourner en détention provisoire après plusieurs mois de contrôle judiciaire.
Son immense popularité n’en a visiblement guère pâti: la sortie de ses derniers tubes a été saluée par des médias marocains, ses titres tournaient en boucle sur les radios encore récemment et en août, il figurait en bonne place dans un clip d’artistes diffusé pour l’anniversaire du roi Mohammed VI – qui a participé à ses frais d’avocats.
Ses fans restent persuadés que le chanteur est victime d’un complot et/ou que ses présumées victimes cherchent à tirer profit de sa notoriété.
– « Présomption d’innocence » –
« Il est célèbre, beau gosse, on le soutient… c’est un cas emblématique de la sympathie que soulève l’agresseur dans une société où l’on trouve toujours des excuses aux hommes », décrypte la sociologue Sanaa El Aji, jointe par l’AFP.
Mais pour Laila Slassi, « la célébrité suppose l’exemplarité et c’est la responsabilité des médias de ne pas promouvoir un homme accusé de violences sexuelles ».
Sous pression, la radio musicale publique « Radio 2M » a fait savoir par tweet officiel « qu’elle ne fait plus la promotion de Saad Lamjarred depuis que l’affaire est aux mains de la justice ».
La position de Hit Radio, la station musicale la plus écoutée au Maroc, est moins tranchée: son patron Younes Boumehdi a annoncé que ses chansons ne seraient plus diffusées « le temps que les esprits se calment ». Un sondage mené à l’antenne a montré qu’une large majorité des auditeurs voulaient entendre leur idole.
Ultra-célèbre dans le monde arabe, le chanteur « est toujours dans le top du baromètre Youtube, pour beaucoup de ses fans il restera une icône, même s’il est condamné », assure M. Boumehdi.
L’affaire a suscité « beaucoup d’émotion parce que Saad Lamjarred a une image d’homme moderne et porte un message nouveau, disruptif », a-t-il dit à l’AFP.
Tous ne partagent pas ce point de vue.
« Les paroles de ses chansons glorifient la domination du mâle dans le couple (…) et la soumission de la femme », s’insurge Mehdi Alami, un chef d’entreprise, dans une tribune de presse abondamment reprise sur les médias sociaux.
Il est « en quelque sorte la quintessence du clinquant, du +beldoche+, du mauvais goût, de la sous-culture de notre pays », critique-t-il.
Pour sa part, la radio Chada FM a fait savoir qu’elle ne déprogrammerait pas Saad Lamjarred « tant qu’il n’aura pas été jugé, au nom de la présomption d’innocence ».
« Ca revient à décrédibiliser la parole des femmes », fulmine Betty Lachgar, une militante féministe très remontée contre la « culture patriarcale » et la « misogynie » de ses compatriotes.
Fin août, cette quadragénaire a passé 48 heures en garde à vue dans un commissariat de Rabat où elle insistait pour déposer plainte contre des jeunes l’ayant menacée devant chez elle, une démarche qui lui a valu des poursuites pour « état d’ébriété ».
Comme Betty Lachgar, beaucoup comparent la campagne #masaktach au mouvement mondial #metooâ contre le harcèlement sexuel. Mais au Maroc, « la majorité ne s’inscrit pas dans cette ligne: ce sont les harceleurs qui sont vus comme des victimes », nuance Sanaa El Aji.
Selon Laila Slassi, le mouvement #masaktach « puise avant tout ses racines dans l’affaire Khadija ».
En août dernier, cette adolescente de 17 ans a suscité autant de compassion que de dénigrement dans le pays après avoir accusé de viol collectif des hommes de son village.
Ses agresseurs présumés sont pourtant passés aux aveux, reconnaissant notamment l’avoir séquestrée et violée, selon ses avocats.
« Mais pour beaucoup, elle reste la première coupable », s’indigne Laila Slassi.
ALGER- Le Professeur Ahmed Brahimi, fondateur et premier directeur de l’Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information (ENSJSI) est décédé samedi , apprend-t-on auprès de ses proches.
Plus connu sous le nom de Brahim Brahimi, le défunt est l’auteur de plusieurs ouvrages: « le Pouvoir, la presse et les intellectuels en Algérie », « le Pouvoir, la presse et les droits de l’homme en Algérie » parus aux Editions l’Harmattan ».
Téhéran – Au moins huit militaires ont été tués samedi dans le sud-ouest de l’Iran dans une attaque menée par un commando armé, accusé d’être lié à un groupe séparatiste arabe, selon des médias iraniens.
L’attaque, qui a eu lieu vers 09 h 00 (05 h 30 GMT) selon l’agence semi-officielle Isna, a été menée à Ahvaz, la capitale de la province du Khouzestan, peuplée majoritairement d’Arabes.
Le nombre exact de victimes n’était pas immédiatement clair.
« Huit ou neuf militaires ont été tués dans l’attaque et vingt autres ont été blessés. Les blessés sont dans un état critique », rapporte Isna en citant le vice-gouverneur de la province du Khouzestan, Ali-Hossein Hosseinzadeh. Ahvaz est la capitale de cette province.
« Les terroristes étaient quatre. Deux ont été tués, et les deux autres arrêtés », selon M. Hosseinzadeh, qui n’a pas précisé si les militaires tués étaient membres de l’armée ou des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique.
Plusieurs médias iraniens indiquent que les assaillants étaient vêtus de treillis militaires.
Plus tôt, l’agence officielle Irna avait aussi parlé de « plusieurs civils » tués, « sans que l’on sache leur nombre exact ».
Selon Isna, l’attentat a été imputé a un groupe séparatiste arabe.
« Ceux qui ont ouvert le feu sur les gens et les forces armées sont liés au mouvement al-Ahvazieh », a déclaré Ramezan Sharif, porte-parole des Gardiens de la Révolution cité par Isna.
« Ils sont nourris par l’Arabie saoudite, et ils ont essayé de faire de l’ombre à la puissance des forces armées », iraniennes, a-t-il ajouté.
L’attentat a eu lieu alors que l’Iran marque la Journée nationale des forces armées, qui commémore chaque 22 septembre le déclenchement, par Bagdad de la guerre Iran-Irak (1980-1988) et la résistance de la « défense sacrée » iranienne lors de cette « guerre imposée », selon la phraséologie officielle.
Le Khouzestan a été une des régions irakiennes les plus touchées par les combats pendant la guerre Iran-Irak. Saddam Hussein escomptait que ses soldats y seraient accueillis en libérateurs par la population arabe, mais celle-ci se montra dans l’ensemble fidèle à l’Iran.
Le 20 juillet 2018, au moins 10 membres des Gardiens de la révolution ont été tués dans une attaque menée par des insurgés contre l’une de leurs bases dans le village de Dari, situé dans le district de Marivan, dans le nord-ouest du Kurdistan iranien.
Le 7 juin 2017, des hommes armés et des kamikazes avaient attaqué le Parlement et le mausolée de l’imam Khomeiny à Téhéran, faisant 17 morts et des dizaines de blessés, les premières attaques revendiquées par le groupe Etat islamique (EI) en Iran.
Les derniers événements ayant secoué certains partis politiques sont une preuve évidente.
Quand les leaders politiques affichent leurs divergences politiques pour plaire aux tenants du pouvoir cela au fond de moi-même me révolte.
L’effacement des divergences intellectuelles au profit des querelles de leadership devient si voyant que la crédibilité du personnel politique frôle le néant.
La déliquescence qui frappe ces leaders depuis l’arrivée de Bouteflika, en 1999, au pouvoir est l’exemple emblématique de ces luttes de personnes aux ego surdimensionnés. Car presque rien ne sépare les leaders, du point de vue programmatique.
Ils gouverneraient tous à peu près de la même façon, d’autant que les contraintes internationales, économiques et budgétaires ne laissent pas beaucoup de latitude. Il s’agit donc purement et simplement de s’affirmer comme dirigeant au détriment de quelques autres ou de placer des pions pour pouvoir le faire dans le futur.
Les citoyens ne se font plus aucune illusion à ce sujet et seules quelques dizaines de milliers de militants ressemblant à des membres d’un fan-club expriment leur adhésion. Celle-ci est d’ailleurs émotionnelle plus que rationnelle : on croit en une personne, pas à un programme.