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vendredi 8 août 2025
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La Marocaine Karima El Mahroug fera-t-elle tomber Cristiano Ronaldo ?

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Après les accusations de viol portées par l’Américaine Kathryn Mayorga qui mettent à mal la carrière du joueur portugais Cristiano Ronaldo, une ancienne relation avec une Marocaine refait aujourd’hui surface.

Karima El Mahroug, connue en Italie pour avoir fait tomber l’ex-premier ministre Silvio Berlusconi dans le scandale dit de « bunga bunga », serait l’une des trois victimes présumées du joueur de la Juventus de Turin.

Agée de 17 ans à l’époque, donc mineure, la Marocaine aurait été payée en 2011 plus de 4.600 dollars pour avoir des relations sexuelles avec le joueur.

Lors de l’éclatement de cette affaire à l’époque, le joueur avait nié mais aujourd’hui, cette relation avec « Ruby » tombe mal pour le Portugais qui doit faire face à la forte pression médiatique et à l’inquiétude de plus en plus manifeste des (très) nombreux sponsors.

bladi.net

La Malaisie abolira la peine de mort

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La décision du gouvernement malaisien d’abolir la peine de mort, a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme.

 

Le gouvernement malaisien a décidé de l’abolition de la peine de mort, a annoncé jeudi le ministre malaisien des Communications Gobind Singh Deo, une réforme d’emblée saluée par les organisations de défense des droits de l’homme.

«Le gouvernement est d’accord pour abolir la peine de mort», a-t-il dit à l’AFP. «J’espère que la loi sera bientôt amendée.»

La peine capitale, par pendaison, est actuellement prévue par la loi malaisienne pour toute une série de crimes allant du meurtre à l’enlèvement, en passant par la possession d’armes à feu et le trafic de drogue.

Le gouvernement a opté pour l’abolition en raison d’une opposition grandissante des Malaisiens à l’égard de la peine de mort.

«La peine de mort est barbare et d’une inimaginable cruauté», a déclaré dans un communiqué N. Surendran, de l’organisation de défense des droits de l’Homme Avocats pour la liberté.

Il a estimé qu’après avoir aboli la peine capitale, la Malaisie aurait l’autorité morale pour se battre pour les personnes condamnées à mort à l’étranger.

(afp/nxp)

Ennahar, ce média qui nous prend pour des idiots  

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« Essehab El Baroud » ! Sortez vos fusils et tirez en l’air !

Groupes de tambourins, tapez vos tambours !

Danseurs et danseuses, mettez vos plus belles tenues !

Femmes d’Algérie, lancez vos youyous !

 

C’est euphorie, c’est l’extase, c’est le bonheur … !

 

Enfin un état de droit !

Enfin un État démocratique !

Enfin, un état où la justice est au-dessus de tout !

 

Oui, vous ne rêvez pas, je jure sur Ennahar TV, sur son journal et sur la tête de son directeur qui a tenu tête au plus puissant service de renseignement.

Annis Rahmani, puisque c’est de lui qu’il s’agit a pu ridiculiser nos services de renseignement qui sont parmi les plus doués et les plus rusés des services secrets au monde.

Oui, il a défié sans crainte ni peur un certain Samail, agent des renseignements, il a vaincu l’intelligence, la puissance, le professionnalisme et la ruse de nos services.

Avec son professionnalisme et ses compétences, il a pu piéger ce puissant corps en filmant ses agents lors de l’arrestation de son journaliste : Smaïl Djerbal.

Oui, le directeur d’Ennahar, le héros qui a brisé le mur de la peur, qui a prouvé que nous vivons dans un pays de démocratie et de la liberté de la presse sans que nous le sachions.

Grâce à l’héroïsme d’Ennahar et État de droit dans lequel nous vivons, le journaliste Smaïl Djerbal est libéré par ordre de justice.

La colère, la révolte et l’indignation me donnent une soif de cheval, je prends me verre et je vous laisse avec ces vidéos.

La rédaction

 

https://youtu.be/0imS5nsalHU

 

Les leçons du 5 octobre 1988

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Quelles sont les conséquences et les leçons à retenir des événements du 5 octobre 1988 sur le parcours politique et social de l’Algérie ?

Octobre 1988 est la conséquence d’une gestion catastrophique des pouvoirs qui ont gouverné l’Algérie depuis l’indépendance à ce jour.

Les événements sanglants d’octobre 1988 qui ont fait plus de 500 morts n’ont pas permis  d’amorcer un vrai changement politique qualitatif qui permettra à l’Algérie de se mettre dans la voie du développement. Pourquoi ?

Car, les événements d’octobre n’ont pas été planifiés par l’élite d’opposition qui est capable d’aller jusqu’à la chute du régime ni repris la colère populaire comme c’était le cas en Tunisie, en Libye et en Égypte pendant les événements du printemps dit arabe.

En plus le pouvoir n’a pas hésité à utiliser les moyens de guerre et la torture pour réprimer les jeunes manifestants.

Même si les événements d’octobre, ont permet une ouverture politique temporaire avec la création de ce que la constitution de 1989 appelait « les associations à caractère politique » qui a permet la naissance des partis comme le RCD, le FIS et autres ainsi que la légalisation des partis comme le FFS et le PAGS.

Aucun changement réel n’a vu le jour après ces douloureux événements, car l’opposition a laissé les pleins pouvoirs au régime pour conduire les « réformes politiques ». L’obstacle majeur à l’émergence d’une opposition démocratique forte est la légalisation du FIS qui a su comment mobiliser tous les marginaux et les victimes du Chadlisme. Ce mouvement islamiste radical, violents et rétrograde avec le pouvoir totalitaire en place ont conduit l’Algérie à une guerre civile qui a décimé sont élite, ses intellectuels et tous ceux qui peuvent donner espoir au peuple martyrisé. C’étaient les hordes sauvages sorties du moyen-âge qui égorgeaient et éventraient hommes, femmes et enfants et de l’autre côté c’était les escadrons de la mort qui après leurs crimes se réfugiaient dans les casernes.

Après une décennie d’effroi, de sang, de larmes, les deux belligérants ont inventé « la réconciliation nationale » un moyen pour laver leurs crimes et leurs atrocités. Un pacte gagnant, gagnant, les islamistes ont pu regagner leurs foyers en toute sécurité et en toute impunité pour blanchir l’argent racketté durant les années de braises en l’investissant dans le marché de l’informel. Et le pouvoir a réussi à garder son trône en criant sur tous les toits que c’est grâce à sa « réconciliation nationale » que le sang du peuple à cesser de couler.

La leçon d’octobre que doit retenir l’opposition est l’adage qui dit : « Les guêpes ne produisent jamais du miel » et les pouvoirs autoritaires n’accouchent jamais de la démocratie  et que toute réforme amorcée par un régime dictatorial ne peut servir qu’à son salut et sa longévité.

 

َArezki Mamart

Irak: Meurtre d’un adolescent de 15 ans « soupçonné d’être homosexuel »

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Hamoudi Al-Mutairi, un enfant né en 2003, originaire de la ville irakienne de Sadr, a été poignardé avec un couteau dans l’estomac jusqu’à ce que son intestin en sorte, car on le soupçonnait d’être homosexuel. Et le criminel a documenté son acte avec une vidéo publiée dans les réseaux sociaux. Dans quel monde de fous sans humanité vivons-nous ? 

Ses derniers mots étaient: « je veux voir ma mère »

Quelques jours après le meurtre en pleine rue de la mannequin irakienne Tara Fares, un autre crime violent choque les Irakiens: celui de Hamoudi Al-Mutairi, 15 ans. Si les autorités irakiennes n’ont toujours pas communiqué sur ce crime, plusieurs internautes, sur les réseaux sociaux, affirment que le jeune adolescent est mort car son assaillant le “soupçonnait d’être homosexuel”.

Selon le journal en ligne Stepfeed, le meurtre a été filmé et la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, on peut voir le jeune homme agonisant à terre et réclamant sa mère. La chaîne libanaise LBC affirme de son côté que le jeune garçon, né en 2003, a été enlevé dans le quartier de Yarmouk à Bagdad.

Depuis l’annonce de son décès, le hashtag #حمّودي_المطيري (Hamoudi Al-Mutairi) est devenu viral, plusieurs personnes réclamant une réaction des autorités et de la communauté internationale.

Ce nouveau meurtre intervient alors que le pays est en proie à une vague d’assassinats visant des personnalités publiques. Le 27 septembre dernier, Tara Fares, mannequin et blogueuse élue Miss Bagdad et Miss Irak en 2014, a été tuée après que des hommes armés ont ouvert le feu sur elle dans le quartier de Camp Sarah à Bagdad, la capitale irakienne. La jeune femme se trouvait à bord d’une voiture avec son petit ami. Un suspect a depuis été interpellé par les autorités irakiennes.

Un meurtre survenu quelques jours après celui de Souad al-Ali, une militante irakienne des droits humains qui a été abattue juste avant de monter dans sa voiture à Bassorah, dans le sud du pays. Cette dernière aurait été tuée par son mari.

Un précédent en 2012

Ce n’est pas la première fois que des jeunes Irakiens sont visés par des crimes de haine car soupçonnés d’être homosexuels. En 2012, 15 jeunes au style “emo” ont été tués dans ce pays “sous prétexte qu’ils étaient homosexuels ou que leur style vestimentaire le laissait entendre”, expliquait alors l’AFP.

A l’époque, un jeune “emo” de 18 ans racontait à France 24: “On nous accuse d’être des adorateurs du diable ou des francs-maçons, ce qui est synonyme d’hérésie aux yeux des conservateurs. C’est surtout à cause de nos coupes de cheveux. Et parce que nous portons des vêtements moulants. Ils disent que nous sommes des homosexuels, ce qui est très mal vu ici”.

 

Source : huffpostmaghreb.com

L’APN , la crise persiste

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ALGER – Les cinq groupes parlementaires représentant la majorité ont réitéré, mardi à Alger, le maintien de leur revendication de démission du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhadja, refusant toute médiation en ce sens.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion des présidents des cinq groupes parlementaires, le président du groupe parlementaire du FLN, Mouaad Bouchareb, a réitéré l’attachement de ces groupes à la revendication de démission du président de la chambre basse, Said Bouhadja, ajoutant « nous sommes déterminés à travailler de concert jusqu’à l’aboutissement de notre objectif, à savoir la démission, dans les jours à venir, du président de l’Assemblée ».

Le représentant des groupes parlementaires de partis de la majorité a démenti les informations faisant état d’un volte face de certains députés, affirmant que « tous les députés restent engagés par les décisions des groupes et aucun n’est allé à contre-courant ».

Par ailleurs, M. Mouad a exprimé, au non des groupes parlementaires de la majorité, « le rejet de toute médiation » avec le président de l’APN, qualifiant de « mort-nées » les initiatives émanant de certains partis.

En réponse à une question sur l’accusation des groupes parlementaires de +comploter+ contre le président de l’APN, il a déclaré « il n’est pas de nos principes de comploter contre les Hommes de l’Etat Pour rappel, les présidents des groupes parlementaires des partis du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants avait remis il y’a 10 jours, au président de l’APN, une motion de retrait de confiance exigeant sa démission avant le gel de toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de leur revendication.

Les députés avaient dénoncé des « dépassements et violations » enregistrés au sein de l’institution législative, à savoir « marginalisation éhontée, l’ajournement prémédité de l’adoption du Règlement intérieur de l’APN, marginalisation des membres de la Commission des affaires juridiques, mauvaise gestion, frais exagérées déboursées illicitement, la non répartition des missions à l’etranger sur la base de la représentation proportionnelle et recrutement aléatoire et douteux ».

Source , APS.


De la démagogie a la pédagogie quel sens donné aux extrêmes

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Le démagogue conduit le peuple. Mais quel sens donner à ce verbe conduire ? La tâche est d’autant plus rude que depuis que nous avons vécu la décennie noire avec le totalitarisme et l’intégrisme, nous assimilons volontiers la conduite à la fascination et à l’endoctrinement, voire à la foi aveugle

Aidons-nous du terme pédagogue qui possède la même racine latine et qui signifie « conducteur d’enfants » (du grec paidagôgos). Un pédagogue est « un éducateur qui se donne pour fin l’émancipation des personnes qui lui sont confiées, la formation progressive de leur capacité à décider elles-mêmes de leur propre histoire, et qui prétend y parvenir par la médiation d’apprentissages déterminés » (Philippe Mérieux in « Le choix d’éduquer »). Le terme « conduire » s’apparente alors à «éduquer», « élever ». Le démagogue guide donc le peuple. Il propose une direction à la société toute entière. La notion de démagogie peut alors glisser vers le despotisme éclairé.

Ainsi, il reviendrait aux dirigeants de transformer le peuple. Ils disposent pour cela de l’art de convaincre. Ce n’est pas l’art de persuader, c’est-à-dire de flatter les passions vulgaires, mais l’art d’élever le peuple à la conscience rationnelle des intérêts supérieurs de la société, voire de l’humanité.

Le véritable dirigeant politique devrait donc être un éducateur du peuple ; c’est même par cette éducation que la multitude des individus peut devenir un peuple de citoyens unis. Par comparaison, peut-on concevoir une école où les enfants décideraient de l’enseignement et de l’éducation qu’ils désireraient recevoir et Mme Benghebrit la ministre de l’éducation vient de subir la foudre des conservateurs ? La foule soit-elle spontanément ce qui est de l’ordre de l’intérêt général, ce qui est juste et ce qui est injuste ? Pas plus, si elle n’est pas formée par les dirigeants, que les enfants ne savent résoudre un problème de physique lorsque celle-ci ne leur a pas été enseignée.

Cependant, le pouvoir démocratique confie aux citoyens le soin de décider des affaires communes. En démocratie, c’est donc le peuple qui est « aux commandes », au plus haut niveau stratégique, il donne la direction et le sens politique. Le paradoxe se situe à la croisée de ces chemins : le démagogue guide le peuple, mais le peuple doit être maître de son destin. Soulignons seulement cette contradiction qu’il faudrait approfondir. N’oublions pas que la démocratie n’est jamais achevée et que l’idéal démocratique s’entretient et enseignée.

 

Slimane ALEM

 

La Marine marocaine ouvre le feu sur une embarcation de migrants

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Rabat – La Marine royale marocaine a ouvert le feu sur une embarcation transportant des migrants marocains, lors d’une opération d’interception au large de Larache (ouest), faisant un blessé par balle, a-t-on appris mercredi de source militaire à Rabat.

En dépit des tirs de semonce d’usage, « l’embarcation à moteur qui transportait 58 migrants dissimulés sous une bâche a effectué une manoeuvre hostile ce qui a poussé le bateau garde-côte à tirer sur ordre de son commandant », a précisé cette source militaire à l’AFP sous le couvert de l’anonymat.

Un des migrants a été blessé à l’épaule lors de cette opération menée dans la nuit de mardi à mercredi sur la côte Atlantique, au sud du détroit de Gibraltar. Il a été transféré à l’hôpital de Tanger (nord), selon la même source. Le blessé serait un mineur de 16 ans, selon la radio télévision 2M, qui cite une source militaire.

Les autres migrants, des femmes et des hommes de tous âges, ont été ramenés à terre et remis à la gendarmerie, selon la source militaire jointe par l’AFP.

Plus de 43.000 migrants ont gagné l’Espagne depuis le début de l’année, dont plus de 38.000 par voie maritime, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Pour le seul week-end dernier, plus de 1.800 migrants qui tentaient de traverser la Méditerranée ont été secourus par les gardes-côtes marocains ou espagnols.

Depuis mardi, la Marine marocaine « a porté assistance à 15 embarcations pneumatiques en difficulté transportant 366 candidats à la migration clandestine qui ont tous été ramenés au port de Ksar Sghir », au sud de Tanger, a indiqué l’agence officielle MAP, en citant également une source militaire.

– Réunion restreinte –

Le 25 septembre, une opération de la marine marocaine contre une embarcation rapide « Go-Fast » en Méditerranée, avait coûté la vie à une jeune Marocaine et fait trois blessés. Face à l’émotion suscitée par ce décès, les autorités avaient justifié les tirs en invoquant les « manoeuvres hostiles » du navire et en soulignant que les migrants étaient dissimulés sous des bâches.

De plus en plus de Marocains tentent de quitter clandestinement leur pays pour gagner l’Europe, par voie maritime ou en franchissant les clôtures séparant le Maroc des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Le royaume est aussi un pays de transit pour des milliers de migrants originaires d’Afrique subsaharienne.

Le Maroc a été invité cette semaine à participer à une réunion restreinte des ministres de l’Intérieur des six plus grands pays de l’Union européenne (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et France) organisée à Lyon (France) sur la question des migrations.

Cette rencontre, qui a mis en lumière les divisions des Européens sur le sujet, visait à préparer une réunion des ministres de l’Intérieur des 28 vendredi à Luxembourg et un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement fin octobre.

L’Espagne soutient activement les demandes d’aide formulées par le Maroc face à une pression accrue depuis la fermeture progressive des routes migratoires en Méditerranée orientale (Turquie-Grèce) et centrale, via la Libye (ou la Tunisie) et l’Italie.

AFP

Syrie : qui est Hayat Tahrir al-Cham ?

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Les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (HTS), qui contrôlent la majorité de la province d’Idleb, sont appelés à se retirer d’ici lundi des régions qui doivent former la future « zone démilitarisée » selon un accord russo-turc.

Cet accord, conclu le 17 septembre, a permis d’éviter pour le moment une offensive du régime contre ce dernier grand fief rebelle et jihadiste en Syrie, situé dans le nord-ouest, à la frontière turque.

Le groupe HTS a souvent changé de nom mais le noyau dur a été formé par l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda. Il a toujours été exclu des trêves et cessez-le-feu parrainés par l’ONU ou la Russie dans le pays en guerre.

– Qui est le groupe HTS ?

Le groupe HTS s’est d’abord fait connaître sous le nom de Front al-Nosra, à partir de janvier 2012. C’est par ce nom que le pouvoir syrien de Bachar al-Assad et son allié russe continuent de le désigner.

Classé groupe « terroriste » par Washington, l’Union européenne et l’ONU, il a été un prolongement de la branche irakienne d’Al-Qaïda. Son chef, le Syrien Abou Mohammad al-Jolani, a fait ses premières armes en Irak.

En 2013, le groupe a maintenu son allégeance à Al-Qaïda, avant d’annoncer la rupture en juillet 2016, et de se rebaptiser Front Fateh al-Cham. Début 2017, il s’auto-dissout pour devenir la principale composante de HTS.

Le HTS comprend essentiellement des jihadistes syriens. Il compte quelque 30.000 hommes, dont environ 10.000 étrangers, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Des jihadistes « très bien organisés et rompus au combat », estime l’expert sur la Syrie, Fabrice Balanche.

Selon Charles Lister, analyste au Middle East Institute, les combattants étrangers sont notamment originaires de Jordanie, d’Arabie saoudite, de Tunisie, d’Egypte ou d’Asie centrale.

– Quel pouvoir ?

L’organisation contrôle 60% de la province d’Idleb. Elle y a mis en place une administration civile qui collecte des droits de douane à la frontière avec la Turquie et récolte des impôts auprès des commerçants.

L’influence « de HTS est en grande partie due au fait qu’il contrôle les flux commerciaux entrant et sortant d’Idleb, ce qui aide à financer le groupe et lui confère un pouvoir plus grand que sa taille », estimait au début du mois Nicholas Heras, chercheur au Centre for a New American Security.

Au fur et à mesure que le régime reprenait le terrain perdu dans le pays, les combattants de HTS, présents dans le sud et près de Damas, ont été évacués vers Idleb.

L’organisation a été la cible de frappes russes ou de la coalition antijihadistes emmenée par Washington. Plusieurs hauts commandants ont été tués.

– Quels rapports avec rebelles et EI ?

Autrefois allié à d’influents groupes rebelles islamistes -Ahrar al-Cham ou Noureddine al-Zinki-, des combats sanglants ont opposé en 2017 les deux camps dans le cadre de luttes de pouvoir.

Ahrar al-Cham et Noureddine al-Zinki ont annoncé début 2018 leur fusion parrainée par la Turquie. Ils ont rallié en août quatre autres factions rebelles pour former une nouvelle coalition, le Front national de libération (FNL).

HTS a par ailleurs multiplié les raids contre les « cellules dormantes » de son rival, le groupe Etat islamique (EI), qui a revendiqué assassinats et attentats contre dirigeants de l’organisation ces derniers mois.

Les deux groupes jihadistes s’étaient déjà affrontés ailleurs en Syrie.

– Quel avenir ?

Le 22 août, M. Jolani a réitéré la détermination du groupe à résister face à une éventuelle offensive de Damas contre Idleb.

La Russie réclame la dissolution de HTS.

Mais la Turquie, qui parraine des groupes rebelles et a désigné HTS comme une organisation « terroriste », a conclu le 17 septembre avec la Moscou un accord qui a permis d’éviter une offensive qui déstabiliserait sa frontière et provoquerait l’afflux de nouveaux réfugiés vers son territoire.

L’accord a commencé à être appliqué avec le retrait par les rebelles et jihadistes, y compris HTS, des armes lourdes de la future « zone démilitarisée » de 15 à 20 km de large, à la date butoir prévue par le texte.

Le HTS ne s’est pas prononcé sur l’accord mais des sources proches de l’organisation ont confirmé le retrait des armes lourdes.

La création d’une « zone démilitarisée » ne prendra forme qu’après le retrait des jihadistes de la zone, qui doit avoir lieu d’ici lundi prochain, selon l’accord.

AFP

Total et Sonatrach s’allient pour créer le premier complexe pétrochimique d’Algérie

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Le pays, troisième producteur de brut d’Afrique et neuvième producteur de gaz mondial, veut produire du polypropylène.

Une entreprise conjointe alliant le géant public algérien des hydrocarbures, Sonatrach, et le groupe français pétrolier Total va construire le premier complexe pétrochimique d’Algérie pour y produire du polypropylène. L’Algérie est le troisième producteur de brut d’Afrique et le neuvième producteur de gaz mondial.

Les PDG des deux entreprises, Abdelmoumen Ould Kaddour et Patrick Pouyanné, ont signé dimanche 7 octobre à Alger le pacte d’actionnaires de la société commune, Sonatrach Total Entreprise Polymère (STEP, détenue à 51 % par Sonatrach et à 49 % par Total), pour un investissement de l’ordre de 1,4 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros).

Lire aussi :   Malgré la remontée des cours, les pays africains exportateurs de pétrole peinent encore

STEP va construire et gérer un « complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène » à Arzew, près d’Oran, dans le nord-ouest de l’Algérie, où se trouvent déjà une raffinerie et un complexe de liquéfaction de gaz. La capacité de production sera de 550 000 tonnes par an, que STEP se chargera également de commercialiser.

Sonatrach fournira annuellement, à partir des installations de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à Arzew, les 640 000 tonnes de propane nécessaires au projet. C’est en effet la déshydrogénation du propane qui permet de produire du propylène, plastique utilisé par de nombreuses industries allant du textile à l’automobile en passant par la pharmacie.

Appel aux investisseurs étrangers

Actuellement, l’Algérie « importe 100 % de ses besoins » en polypropylène, a souligné M. Ould Kaddour, « ce sont des factures assez lourdes, de centaines de millions de dollars chaque année », alors que le pays cherche à préserver ses réserves en devises, sérieusement entamées ces dernières années par la baisse des prix du pétrole.

Cet accord intervient quelques jours après qu’Ali Haddad, le patron du Forum des chefs d’entreprise (FCE), principal sundicat patronal algérien, a publié une longue tribune dans le quotidien Les Echos pour convaincre les investisseurs étrangers de venir s’installer massivement en Algérie.

Lire aussi :   En Algérie, le patronat appelle Bouteflika à briguer un cinquième mandat

Les études d’ingénierie seront lancées en novembre, selon Total et Sonatrach. M. Ould Kaddour a estimé que le complexe devrait commencer à fonctionner d’ici « quarante à cinquante mois ». Total et Sonatrach ont également signé dimanche un contrat d’exploitation conjointe (Sonatrach 51 %, Total 49 %) sur vingt-cinq ans d’un champ gazier dont les réserves sont estimées à 100 millions de barils équivalent pétrole, pour un investissement d’environ 400 millions de dollars.

Le champ est situé dans la zone Tin Fouyé Tabankort Sud (TFT-Sud), à 20 km de l’important site gazier de Tin Fouyé Tabankort (TFT), dans une région distante d’environ 1 200 km d’Alger. Le consortium Sonatrach-Total-Repsol, qui l’exploite depuis 1999, y a déjà investi plus de 1,2 milliard de dollars.

 

Source : lemonde.fr