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vendredi 8 août 2025
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Pour contrer la disparition de Tamazight en Tunisie, un Tunisien l’enseigne gratuitement

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Alors que la langue amazighe est en train de disparaître en Tunisie, certains se sont donnés comme mission de la sauver à travers la transmission. C’est le cas de Mohamed Khalfallah, l’un des fondateurs de l’association tunisienne de la culture amazighe. Le militant s’est engagé à enseigner gratuitement la langue amazighe à ceux qui le souhaitent. (Vidéo ci-dessous)

https://www.facebook.com/maghrebvoices/videos/1003796429802989/?t=98

“Notre mission est de défendre l’amazighité comme étant une identité, une langue, une civilisation et une histoire, dont nous sommes fiers d’en faire partie. C’est notre origine en Tunisie et en Afrique du nord”, affirme Mohamed Khalfallah à Maghreb Voices.

Il explique par ailleurs que la défense de l’amazighité ne va pas à l’encontre de la langue arabe, en précisant qu’il faut promouvoir la diversité et non l’exclusion.

Sa mission est nécessaire pour perpétuer une langue ancienne qui en train de s’évaporer en Tunisie. On estime en effet que le nombre des berbérophones de nos jours représente moins de 0,5 % de la population. Ils représentent ainsi environ 50 mille personnes seulement, qui se trouvent pour la majorité dans les régions du sud (Chenini, Douiret, Matmata…) ou encore quelques village à Djerba.

 

Par Rihab Boukhayatia

Source : huffpostmaghreb.com

Mouwatana appelle à une mobilisation citoyenne pour faire barrage au 5e Mandat (Vidéo)

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Faute d’une autorisation pour tenir sa conférence nationale, la coordination nationale Mouwatana, réuni au siège du parti Jil Jadid a dressé une nouvel fois un constat alarmant du règne de Bouteflika et du “régime” imposé aux Algériens a avertit sur le danger de maintenir cette situation.

“Le 5ème mandat pour l’actuel Président, illégal du point de vue constitutionnel et immoral au vu de l’état de santé de l’intéressé, ne peut que prolonger et complexifier la crise et n’être en aucun cas sa résolution. Le bilan pathétique des quatre mandats et le désastre général de l’état des lieux sont loin de plaider en faveur d’une quelconque continuité ”, lit-on dans le texte portant résolution politique de la coordination.

 Pour Mouwatana, “il n’y a aucune autre solution viable et raisonnable en dehors du départ de l’actuel Président et des hommes dont il s’est entouré avec lesquels il a édifié son régime”.

Du point de vue de la Nation, lit-on encore, “l’interminable règne de cet homme aura été extrêmement couteux tant au plan de la gouvernance – erratique, médiocre et inefficace- mais plus encore au plan moral, la vertu ayant été remplacée par le vice comme principe de fonctionnement de l’Etat”

Autant de raisons qui motivent un refus de “la mascarade du 5ème mandat”. Mouwatana met en garde contre une “pression de la situation économique et sociale” que le  refus du 5e mandat puisse être exprimé par la rue avec  “les conséquences que l’on peut imaginer.”

Aussi Mouwatana propose un plan pour sortir le pays de cette impasse historique et l’engager sur la voie de l’édification de l’Etat de droit. Un plan qui comprend notamment le renoncement au 5ème mandat où à son prolongement, ou même à une succession de pure forme, l’organisation dune élection présidentielle ouverte, avec des garanties politiques négociées, permettant l’émergence d’une personnalité proposant la refonte des institutions d’Etat.

Tour à tour au cours de la conférence de Mouwatana, ses membres ont insisté sur la nécessité de changer de régime pour permettre au pays de sortir de l’impasse dan laquelle on se trouve aujourd’hui. Mouwatana appelle aussi à une mutualisation des efforts pour permettre à l’Algérie d’évoluer et de l’engager sur la voie de l’édification de l’Etat de droit.

https://www.facebook.com/mouwatana.dz/videos/2209065476014587/?t=1047

 

En plus de cette résolution politique, les 76 membres de la coordination de Mouwatana réunis au siège de Jil Jadid a voté une nouvelle direction pour le mouvement avec Soufiane Djilali comme Coordinateur National et Mme Zoubida Assoul comme porte-parole.

 

HuffPost Algérie

La Chine part en guerre contre le halal

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La lutte des autorités chinoises contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à un musulman continue dans la région Xinjiang. Après l’interdiction du port du voile et les barbes « longues », les autorités locales veulent maintenant mettre au fin au Halal.

Ainsi, une bataille décisive vient d’être annoncée par le Parti communiste chinois d’Urumqi, capitale du Xinjiang, dont les conseillers viennent de prêter serment pour mener une lutte sans merci contre le Halal et sa propagation, rapporte le site Saphirnews.

« Je crois au marxisme-léninisme. Je lève l’étendard et combats jusqu’au bout la mode du halal, ferme dans ma croyance, et même jusqu’à la mort », est-il écrit dans cette note dont le contenu a été relayé par le réseau WeChat.

Les autorités chinoises semblent vouloir tout faire pour mettre fin à l’Islam dans cette région et ont même lancé des « centres de rééducation » pour « éduquer et transformer les personnes qui ont été influencées par l’extrémisme » et « les aider à transformer leurs pensées et à revenir dans la société ou leurs familles », indique la même source.

bladi.net

Le journaliste Saoudien : Trump promet un « châtiment sévère » si Ryad est responsable

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Donald Trump a estimé dans un entretien diffusé samedi que si l’Arabie saoudite était derrière la disparition du journaliste Jamal Khashoggi  son pays infligerait un « châtiment sévère » au royaume.

Le président américain Donald Trump a estimé que l’Arabie saoudite pourrait être derrière la disparition du journaliste Jamal Khashoggi et que si tel était le cas, son pays infligerait un « châtiment sévère » au royaume. « Pour l’instant, ils démentent (leur implication) et la démentent vigoureusement. Est-ce que ça pourrait être eux ? Oui », a dit le président dans un entretien à la chaîne CBS, enregistré jeudi et diffusé samedi.

Un sujet « particulièrement important ». Si l’Arabie saoudite s’avérait effectivement responsable, il y aurait « un châtiment sévère », a-t-il ajouté dans cet entretien dont la totalité sera diffusée dimanche soir. Donald Trump a affirmé que le sujet était particulièrement important « parce que cet homme était journaliste ».

Il exclue une limitation des ventes d’armes. Mais, interrogé sur les options envisagées, le président américain a dit ne pas être partisan d’une limitation des ventes d’armes au royaume, ce qu’il avait déjà dit précédemment. « Je vais vous donner un exemple, ils commandent des équipements militaires. Tout le monde à travers le monde voulait cette commande. La Russie la voulait, la Chine la voulait, nous la voulions. Nous l’avons eue, et nous l’avons eue entière », a-t-il dit. « Je vais vous dire ce que je ne veux pas faire. Boeing, Lockheed, Raytheon, je ne veux pas nuire aux emplois. Je ne veux pas perdre une commande pareille », a-t-il ajouté, estimant qu’il y avait « d’autres moyens de punir ».

 

Source : Europe1

Alger, une guerre souterraine féroce entre services secrets

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Les héritiers du DRS (services algériens), dirigés par le général Athmane Tartag, proche du clan Bouteflika, et le renseignement militaire, rattaché au puissant chef d’Etat Major, Gaïd Salah, se livrent une guerre incessante en coulisses. 

Comme l’avait noté Boumédiène, qui a façonné le pouvoir algérien, « l’armée est la colonne vertébrale du pays et les services secrets en sont la moelle épinière ». Cette grille d’explication reste toujours valable pour comprendre le théâtre d’ombres algérien, et alors qu’on assiste à une grave crise institutionnelle où l’on voit le patron du FLN, Djamel Ould Abbès, très proche du clan Bouteflika, réclamer la démission du président de l’APN (Assemblée Nationale), Saïd Bouhadja, avant de songer à l’exclure du mouvement.

Sur fond de menace de dissolution, de modification de la constitution, de la création d’une vice présidence et de report de la prochaine élection présidentielle qui devrait avoir lieu courant 2019.

Cette agitation de la classe politique s’explique par la guerre que se livrent, en coulisses, les services secrets algériens. Et où l’on assiste à la chute probable du général Athmane Tartag, dit « Bachir », l’actuel « coordinateur » des services algériens, qui s’est fait connaitre durant les années noires par une détermination sans failles contre les islamistes, mais en butte à l’hostilité du chef d’état-major, Gaïd Salah. Lequel Gaïd, depuis le grand ménage opéré cet été dans les rangs de la police et de l’armée, est devenu l’épicentre de la politique algérienne. Et cela avec l’aide des hommes de la DCSA (renseignement militaire) qui ont acquis une influence déterminante, en pilotant les dossiers judiciaires gravissimes dans l’affaire dite de la cocaïne qui éclabousse une grande partie de la classe politique et sécuritaire.

L’activisme de Saïd Bouhadja

Dans cette guerre qui ne dit pas son nom, le clan présidentiel n’a cessé de tirer à vue, ces dernières semaines, contre Saïd Bouhadja, président respecté de l’APN (Assemblée algérienne), qui peut revendiquer une légitimité historique de « moudjahidine » (ancien combattant) et une appartenance historique au FLN. S’il est devenu ainsi l’homme à abattre pour le clan de l’Ouest, c’est qu’il est, lui, originaire de l’Est comme l’est Gaïd Salah dont il s’est, dit-on, rapproché.

En cas de disparition soudaine d’un président Bouteflika très diminué et compte tenu du grand âge et de l’état de santé désastreux du président du Conseil de la Nation, qui devrait selon la constitution assurer l’intérim, ce serait le Président de l’APN qui pourrait être nommé nommé, le temps de la préparation d’élections présidentielles, à la tête de l’Etat. Ce scénario n’est pas pour plaire ni au clan Bouteflika, ni au Premier ministre Ouyahia, dont les ambitions présidentielles sont connues.

Une certitude, l’activisme de Bouhadja en faveur d’une transition paisible est de plus en plus visible. Certains affirment qu’il aurait rencontré récemment l’ex Premier ministre de Chadli, le colonel Mouloud Hamrouche, qui passe pour un des successeurs qui soient comestibles aux yeux de l’Armée. Ce que l’intéressé a démenti dans la presse. Plus grave aux yeux du clan Bouteflika, Saïd Bouhadja a écarté de l’APN le secrétaire général qui passait pour l’oeil du général Tartag chez les élus du peuple.

Le front médiatique

La bataille fait rage également sur le front médiatique où de nombreux coups sont portés de part et d’autre. Prenons le patron de la télévision Ennahar TV et du site d’information Alg24, Anis Rahmani, qui n’a rien d’un rebelle et a été soutenu constamment par Saïd Bouteflika, le frère du chef de l’Etat. Et bien ce patron de presse soudain téméraire  a laissé publier sur Alg24 un papier dénonçant l’incapacité des services du général Tartag à favoriser un dénouement de la crise politique, comme le faisait son prédécesseur et véritable maître de l’Algérie jusqu’en 2015, le général Toufik. Le même article vantait la force de caractère du président de l’APN, Saïd Bouhadja.

Et ce n’est pas tout. L’auteur du papier, Smail Djerbal, est menacé d’interpellation par les services de Tartag ? Et bien le patron d’Ennahar n’hésite pas à s’en prendre violemment au coordonnateur des services lors d’un coup de fil avec un des collaborateurs de ce dernier. Sur le thème : « Si vous voulez entendre mon journaliste, lancez un mandat d’arrêt. Et on saura vous répondre ». Et comble de l’affront, la conversation est rendue publique. Du jamais vu en Algérie ! À moins qu’Anis Rahmani bénéficie de certains encouragements en haut lieu. Des militaires ? Ou, qui sait, de Saïd Bouteflika lui-même qui aurait laché Tartag ? On se perd en conjectures….

Le vent tourne

Le rapport de forces semble défavorable aujourd’hui aux amis du général Tartag, plus proche de la porte que de l’augmentation. À la condition pourtant que les deux pôles principaux du pouvoir algérien, les partisans du président Abdelaziz Bouteflika et les proches du chef d’État Major, Gaïd Salah, se mettent d’accord sur le nom d’un successeur. Ce qui, en Algérie, peut prendre quelques semaines ou mois, tant le pouvoir algérien a pris l’habitude d’avoir l’éternité pour lui…

 

Par Nicolas Beau

Source Journal Monde Afrique

France : des élèves refusent d’avoir cours dans des classes au mobilier rouge, jugé haram

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France : C’est en urgence que le ministre de l’Éducation a joué, jeudi, les pompiers de la laïcité. Deux jours auparavant, une note des renseignements généraux, dévoilée par Europe 1, avait mis le feu aux poudres, l’article mentionnant d’inquiétantes atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires. De leur côté, tient à faire savoir Jean-Michel Blanquer, les services académiques dédiés à cette problématique ont traité 404 cas graves, pour la plupart liés à la religion musulmane. Refus de manger de la nourriture non halal ou d’aller à la piscine, rejet de certains enseignements liés à la littérature des Lumières ou au darwinisme, paroles inappropriées lors de commémorations, refus pour un enfant de donner la main à une fille et pour un parent de serrer la main à une enseignante… Autant de situations que le ministre ne veut « ni dramatiser, ni minimiser », a-t-il dit.

« La liberté de conscience, c’est vivre sans subir aucune des croyances d’autrui », a-t-il martelé jeudi lors de l’ouverture du séminaire national des « coordonnateurs des équipes laïcité et fait religieux », dont il était l’invité surprise. La veille, les journalistes avaient tardivement été conviés à cette séquence communication. Objectif : démontrer que tout est sous contrôle, et que le ministre, suivant une expression qu’il affectionne, « ne met pas la poussière sous le tapis ». « C’est la fin de la naïveté. J’espère qu’elle est actée pour tous », a-t-il lancé dans son discours d’ouverture du séminaire, qui réunissait une cinquantaine de référents autour du sujet laïc, de l’antisémitisme au sexisme en passant par l’homophobie et l’organisation du culte musulman en France.

Pour appuyer son propos, les chiffres des signalements : entre avril et juin 2018, un millier de faits d’atteintes au principe de laïcité ont été signalés par les équipes académiques « laïcité et fait religieux », ainsi que par les personnels de l’Éducation nationale via la plateforme mail d’alerte mise en place en mai par le ministère. Entre les situations réglées au niveau de l’établissement et celles relevant finalement davantage du climat scolaire ou de cas de harcèlement, 404 faits graves ont été traités par les équipes académiques dédiées, dont 60 ont fait l’objet d’une intervention sur le terrain. Plus de 70 % de ces faits se concentrent sur dix académies. Ils concernent avant tout les collèges (44 %), suivis des écoles primaires (36 %) et des lycées (20 %). « Les cas augmentent davantage dans le premier degré », a relevé le ministre, preuve que l’environnement familial et les habitudes culturelles jouent un rôle déterminant. Si ces faits de contestation des valeurs laïques émanent majoritairement des élèves (à 57 %), ils viennent aussi des parents (24 %) et des personnels de l’Éducation nationale (8 %).

Ces signalements augmentent-ils ? Le ministère ne saurait le dire, expliquant qu’une nouvelle méthodologie dans la remontée des incidents a été mise en place en mai. Impossible, poursuit-il, de faire une comparaison avec le dispositif mis en place par Najat Vallaud-Belkacem, sous le quinquennat Hollande, dans la foulée des attentats. En mai 2015, devant la commission des affaires culturelles du Sénat, la ministre avait fait état de 816 signalements en neuf mois.

Radicalisation des pratiques

De l’avis du ministère et des professeurs sur le terrain, le nombre des atteintes à la laïcité n’explose pas. En revanche, certains cas révèlent une radicalisation des pratiques. « La couleur rouge, je n’avais jamais vu cela », a observé le ministre au sujet de ces élèves, mentionnés dans la note des renseignements généraux, refusant d’avoir cours dans une classe comportant du mobilier rouge, jugé haram, autrement dit interdit par le Coran. Face à cette «inventivité de contestation», le ministre entend opposer « l’esprit de logique » et « l’esprit de concorde civile ». À l’expression rebattue de « vivre ensemble », Jean-Michel Blanquer explique préférer celle de « bien vivre ensemble ». « Ce qui suppose une capacité à écouter et comprendre », ajoute-t-il.

CAROLINE BEYER

Source : LE FIGARO

Des chercheurs confirment la découverte d’une deuxième Terre

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Des chercheurs ont confirmé l’existence d’une deuxième Terre dans le système stellaire Alpha Centauri. Cette planète aurait des océans comme la planète bleue et pourrait même héberger la vie. Par le passé, des milliers d’exoplanètes ont déjà été découvertes mais aucune comme Proxima B.

Proxima Centauri b, comme elle a été baptisée, offre des “caractéristiques prometteuses” : probablement rocailleuse, 1,3 fois plus grosse que notre Terre et dans la zone où l’eau liquide pourrait exister en surface. Cette planète est située à 4,2 années lumière de la Terre. Autrement dit, pour imaginer aller la visiter, il faudra concevoir de nouveaux moyens de propulsion super-rapides.

Selon les chercheurs, la température à la surface pourrait osciller entre -90° et 30°C. Proxima Centauri b représenterait donc une très bonne option pour une future colonisation humaine et pour une preuve directe de l’existence de formes de vie extraterrestre en dehors de notre système solaire.

Si la distance qui nous sépare de cette exoplanète semble vraiment énorme, elle est la plus courte parmi toutes les autres découvertes à ce genre. Proxima Centauri b pourrait devenir notre premier objectif pour un futur voyage interstellaire.

Proxima Centauri, quant à elle, est une naine rouge de la constellation du Centaure. Elle est trop faible pour être observée à l’oeil nu mais elle intéresse énormément les scientifiques ces derniers mois. Le spectrographe HARPS, installé sur le télescope de l’Observatoire Européen Austral à La Silla, notamment, l’a très régulièrement observée durant les six premiers mois de l’année.

De futures observations, par exemple avec le télescope de l’ESO E-ELT actuellement en construction, permettront d’en apprendre davantage sur Proxima Centauri b et qui sait, peut-être de déterminer la présence d’une atmosphère épaisse et d’un réservoir d’eau liquide…

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/sciences/des-chercheurs-confirment-la-d%C3%A9couverte-d-une-deuxi%C3%A8me-terre/ar-BBOfwEB?ocid=ob-fb-frca-918

40 rifains demandent l’asile en Espagne

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Les migrants sont arrivés par bateau dans le port de Motril [commune de la province de Grenade] et ont été relâchés dans l’attente de la décision du gouvernement.

Environ 40 migrants marocains sont arrivés lundi dans le port de Motril ont demandé l’asile en Espagne. Des sources de la police nationale confirment qu’ils fondé leur demande sur le fait d’être persécutée pour leurs activités dans les manifestations qui se déroulent dans le du Rif. Là-bas, notamment dans la ville d’Al Hoceima, et depuis octobre 2016, les rifains protestent continuellement contre le gouvernement marocain et demandent des améliorations sociales.

La conséquence immédiate de cette demande est que le retour presque automatique des Marocains dans leur pays a été paralysé et leur a été accordé jusqu’à un mois de séjour dans le pays jusqu’à ce qu’ils aient achevé les procédures initiales de leur demande. José Carlos Cabrera, du Comité espagnol d’aide aux réfugiés en Andalousie, confirme qu’ils reçoivent des convocations pour interroger les demandeurs d’asile d’ici le milieu de l’année prochaine.

De manière générale, les Marocains – et les Algériens – qui arrivent illégalement en Espagne sont immédiatement renvoyés dans leurs pays, en vertu des accords bilatéraux avec le Maroc et l’Algérie. Il n’en va pas de même pour les migrants des pays d’Afrique subsaharienne, qui sont traités selon un processus de retour difficile à respecter et qui finissent par être libérés.

Avec la demande d’asile dans le port d’arrivée, le processus ne fait que commencer. Maintenant, les 40 Marocains ont reçu un document indiquant qu’ils sont des demandeurs d’asile et qu’ils ont un mois pour poursuivre leur demande dans n’importe quel poste de police du pays. Suite à cette procédure, les 40 Nord-Africains ont quitté Motril et sont libres d’aller où ils veulent.

La réponse que ces demandes d’asile vont enfin recevoir semble claire, à en juger par les déclarations de Consuelo Rumí, secrétaire d’État aux Migrations, il y a quelques jours à peine. Ses mots indiquent déjà que tout le monde recevra un non retentissant à leur demande. Le 3 octobre, Rumí s’est rendu au Maroc et a rencontré trois ministres, dont Mohamed Yatim, Le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle. Lors de cette visite, Rumí a confirmé   la réception de plus en plus de demandes d’asile en Espagne par des citoyens marocains au cours des dernières semaines, avant d’ajouter que « le Maroc n’est pas un pays dont les habitants se voient accorder l’asile ou le refuge. Nous savons que la plupart font ces demandes pour retarder leurs expulsions. Mais nous allons les résoudre expressément, avec toutes les garanties, mais expressément.  »

Des sources du ministère de l’Intérieur ont confirmé à ce journal que, devant les 531 demandes d’asile reçues par les citoyens marocains en 2017, cette année et jusqu’au 31 août, ce nombre est déjà de 765 demandes. Cela signifie huit mois avec une augmentation de 44% des demandes par rapport à l’année précédente.

À ce jour, seul un militant des manifestations du Rif a obtenu le statut de réfugié politique. Comme rapporté par Europa Press en juillet de cette année, le bureau du ministère de l’intérieur chargé des réfugiés et des réfugiés a reconnu le statut de réfugié les premiers jours de ce mois et accordé le droit d’asile à un militant rifain âgé de 33 ans qui avait fui Al Hoceima et Il est arrivé à Ceuta il y a un an maintenant. Selon l’activiste, il s’est enfui à Ceuta lorsque les forces de sécurité marocaines l’ont exhorté à se présenter aux postes de police en tant que l’un des responsables des manifestations.

Dans le syndicat de la police unifiée, on se demande si tous sont persécutés politiquement. Des sources du syndicat des policiers ont expliqué qu' »il s’agit d’une procédure qui est beaucoup utilisée, ou plutôt plus qu’avant, à Motril au cours de l’été. Les immigrés sont mieux informés par leurs avocats, par ceux qui les aident à traverser la mer d’Alboran ou par qui que ce soit. Ils savent que, de cette façon, ils paralysent leur retour immédiat et qu’ils restent dans la rue.  »

Les raisons de la demande

Au ministère de l’Intérieur on indique qu’ils ne peuvent pas détailler les raisons de la demande d’asile ou les données de leurs décisions. Toutefois, selon le rapport annuel 2017 du Comité espagnol pour l’aide aux réfugiés (CEAR) en 2017, les demandes étaient fondées uniquement sur deux raisons : être considérées comme persécutées en raison de leur activité dans les émeutes pour réclamer des revendications sociales dans le Rif et appartenir au collectif LGTB. Au Maroc, est punissable de prison. Ce que le code pénal définit comme « des actes indécents et non naturels commis avec des personnes du même sexe »

 

https://elpais.com/politica/2018/10/11/actualidad/1539266059_452180.html?id_externo_rsoc=FB_CC

 

Communiqué du mouvement Mouwatana

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Algérie

Communiqué Mouwatana 
 Le Ministère de l’Intérieur n’a pas daigné répondre à la demande d’autorisation pour tenir la «Conférence Nationale de la Citoyenneté» que devait organiser le Mouvement Mouwatana.
 La demande officielle qui avait été déposée par Jil Jadid, le 13 Septembre auprès des services de la wilaya d’Alger est restée sans réponse.
 Le « ni oui, ni non » de l’administration révèle la lâcheté du pouvoir qui ne peut ni ne veut assumer ces actes de déni du droit.
Les partis d’opposition sont ainsi mis en « résidence surveillée ».
Après la matraque et les menottes, le pouvoir passe à l’interdiction de toute activité partisane par voie administrative.
Mouwatana informe ses invités et ses adhérents que la conférence est annulée.
L’Instance de Coordination tiendra une réunion le samedi matin, qui sera suivie d’une conférence de presse à 12 h, au siège de Jil Jadid à Zéralda.
 La presse est aimablement conviée.
  La Porte-Parole
  Mme Zoubida Assoul .