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mardi 12 août 2025
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Kabylie : les lycéens dans la rue pour le boycott de la langue arabe

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Partis dimanche 14 octobre du lycée de Beni Zmenzer, une petite commune au sud de Tizi-Ouzou, les appels au boycott des cours d’arabe se multiplient chez les lycéens de Kabylie. Un mouvement de ras-le-bol déclenché par plusieurs déclarations publiques hostiles à la langue amazigh.

Les réseaux sociaux accentuant l’effet boule de neige, plusieurs localités de Kabylie ont vu des rassemblements et des marches de collégiens brandissant le drapeau amazigh et scandant des slogans appelant au boycott pur et simple des cours d’arabe dans les écoles.

« Cette grève des lycéens est une réaction normale aux dérives racistes de Naima Salhi, qui appelle ouvertement à boycotter l’enseignement d’une langue nationale et officielle, inscrite dans la Constitution « , s’indigne Kamira Nait Sid, représentante Algérie du Congrès mondial amazigh (CMA) – qui tiendra sa grand-messe du 26 au 28 octobre à Tunis.

En février dernier, Naima Salhi, députée et secrétaire générale du Parti de l’équité et de la proclamation, avait déclaré :  « le tamazight est une langue morte qui n’est pas porteuse de science. Qu’est ce qu’on ferait avec ? » La vidéo avait fait le buzz sur ces mêmes réseaux sociaux. Bon nombre de berbérophones avaient alors jugé ces propos « choquants, insultants et ouvertement racistes ».

Habituée aux outrances verbales, Naima Salhi est allée plus loin en promettant de tuer sa fille, qui s’était familiarisée avec la langue kabyle au contact de ses camarades de classe, si elle venait à nouveau à prononcer un seul mot dans cette langue à la maison. « Puisque c’est devenu obligatoire d’apprendre le berbère, j’ai dit à ma fille : ‘si tu prononces un seul mot en kabyle, je te tue !’ », a lâché la députée islamiste.

Généralisation du tamazight à l’école

Un autre facteur qui a provoqué la réaction viscérale des lycéens kabyles est la diffusion d’un reportage sur la chaîne de télévision privée Echourouk News, le 19 septembre dernier. On y voit des parents d’élèves réunis devant les grilles de l’école primaire « Bencheyoub Rachid », dans la localité de Jijel (petite Kabylie).

Ces parents protestent vigoureusement contre le choix par le ministère de l’Éducation nationale de l’école de leur progéniture comme établissement pilote pour la généralisation de la langue amazigh. « Nos enfants ne sont pas des cobayes », dit l’un des protestataires. « Nos enfants n’en ont que faire de cette langue ! », soutient un autre.

 

Une autre image avait également fait beaucoup parler. On y voit un petit garçon, présenté comme l’unique kabyle à suivre le cours de berbère, désespérément seul dans une classe avec son enseignant.

Largement reprise et commentée sur Facebook, la séquence a déchaîné les passions dans les milieux berbérophones, suscitant aussitôt les premiers appels à appliquer la loi du talion. « Puisqu’ils rejettent tamazight, rejetons l’arabe ! », argumentent les plus zélés défenseurs de la langue berbère.

Une langue toujours marginalisée

En décembre de l’année dernière, des marches et des rassemblements avaient également été organisées par les lycéens et collégiens de Kabylie, afin de protester contre le rejet par les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) d’un amendement favorable à la promotion du tamazight et à la généralisation de son enseignement.

« L’enseignement du tamazight est resté facultatif et expérimental, même après toutes ces années et ces pseudo-acquis. Pis encore, le nombre d’établissements où il est enseigné ne cesse de diminuer. Son officialisation en 2016 n’a pas changé grand chose, puisque la loi organique tarde à venir », dénonce Kamira Nait Sid.

En Algérie, la langue amazigh a été constitutionnalisée pour acquérir son statut actuel de langue nationale et officielle, après une longue lutte émaillée de soulèvements tels le « printemps berbère » de 1980 et le « printemps noir », qui avait fait 126 morts en 2001. Son introduction à l’école algérienne s’est faite grâce, notamment, au boycott scolaire de 1995, qui avait vu les élèves de Kabylie déserter les bancs de l’école durant une année.

Arezki Saïd – à Béjaïa

Source : Jeune afrique

RSF dénonce une vague d’arrestation de journalistes en Algérie

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Reporters sans frontières (RSF) dénonce l’arrestation des journalistes et des éditeurs de presse électronique Abdou Semmar, Adlène Mellah et Merouane Boudiab entre les 22 et 24 octobre 2018. Les journalistes sont présentés ce 25 octobre devant le tribunal pénal de Said Hamdine et le tribunal correctionnel Abane Remdane.

Le journaliste et rédacteur en chef d’Algérie Part Abdou Semmar ainsi que son collaborateur Merouane Boudiab ont été arrêtés le 23 octobre à Alger par la gendarmerie nationale.

Le directeur des médias en ligne Algérie Direct et Dzair Presse Adlène Mellah a quant à lui été interpellé au soir du lundi 22 octobre 2018.

Selon les sources de RSF, ces arrestations font suite à un dépôt de plainte en diffamation par Anis Rahmani le directeur d’Ennahar TV pour des articles qu’il a jugés diffamatoires parus il y a quelques semaines dans Algérie Part et Dzair Presse. Abdou Semmar et Adlene Mellah sont depuis détenus

par la brigade de gendarmerie de Ben El Jedid à Alger et Merouane Boudiab a quant à lui été relâche. Ils comparaissent aujourd’hui devant le tribunal pénal de Said Hamdine et le tribunal correctionnel Abane Remdane. Les avocats des journalistes ont été jusque-là interdits de les voir.

Aucun journaliste ne devrait se retrouver en prison pour des faits de diffamation, déclare Souhaieb Khayati directeur du bureau Afrique du Nord de RSF. Est ce comme cela que les autorités célèbrent la journée nationale de la presse ? En arrêtant les journalistes ? Leur interpellation est une grave atteinte à la liberté de l’information. RSF demande leur libération immédiate.

Adlene Mellah et son rédacteur en chef Khelaf Benhadda ont déjà été arrêtés et détenus en juin dernier pour avoir couvert l’affaire de la saisie de 700 kg de cocaïne, ils sont toujours sous contrôle judiciaire.

L’Algérie est 136e au Classement mondial de la liberté de la presse 2018.

RSF

Sandra Cardot, le bonheur à tout prix

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Sandra Cardot, est une personne lumineuse que chacun devrait lire. Toujours souriante et joviale, toujours dans le don de soi, le partage et l’abandon, son simple regard vous fait aimer la vie.

Après son livre « En pleine conscience, itinéraire lucide vers le bonheur spirituel » publié aux éditions Michalon, dont on a beaucoup parlé, où elle nous éclaire sur les pouvoirs immenses cachés en nous et comment l’amour, l’empathie et la compassion arrivent comme par magie à les libérer, pour nous libérer, toujours pour le meilleur, améliorer notre vie, en parfaite communion avec les autres et le monde qui nous entoure, Sandra revient avec une nouvelle publication « Empathie et compassion ».

Sandra Cardot revient donc renforcer sa vision du monde avec une grande lucidité et une verve poétique qui semble inépuisable avec cette deuxième publication « Empathie et compassion » publiée aux éditions Michalon, qui est comme un rayon de soleil dans le paysage littéraire.

Sandra Cardot vient nous émerveiller avec ce livre pour le plaisir des lecteurs en quête de sens et de lumière, où lucide, perspicace et pédagogue elle nous ouvre les yeux sur le chemin du bonheur, de la spiritualité et nous donne des outils tels des clés pour ouvrir les portes conduisant à l’épanouissement personnel.

« Empathie et compassion » est un livre qui nous aide à respirer dans cette époque où tout va trop vite, où l’homme s’oublie, esclave de ses désirs entraînant derrière lui le chaos. Sandra Cardot nous offre la voie salvatrice de la spiritualité, de la méditation pour guérir le mental et redonner un souffle, un sens, aux esprits écorchés, aux cœurs torturés, qui portent le joug offert par le monde matériel.

Le monde tend à imposer le superflu et le non-sens, les ténèbres qu’il tisse voilent le vrai sens de la vie et notre raison d’être qui est d’être heureux, un bonheur que nous avons tous en nous même si l’éblouissement des lumières artificielles extérieures tend à nous le faire oublier.

Il faut beaucoup défricher, semer et aimer dans l’abandon, sans jamais rien attendre, c’est seulement là que peuvent commencer à apparaître des éclaircies dans le mauvais temps dont nous sommes le plus souvent responsables, et voir le chemin qui mène à la réalisation spirituelle en évitant les pièges de l’ego.

Sandra Cardot nous montre que notre plus grand ennemi est l’ego et nous donne des outils pour le combattre. Elle nous montre aussi combien tout ce qui est vivant est lié toujours pour célébrer la vie où tant de forces interréagissent dans l’amour et la compassion et qu’il est possible de changer nos comportements et nos réflexes hérités des générations qui nous ont précédées et d’aller vers l’amour absolu du vivant.

La nature est pleine d’enseignements pour ceux qui regardent avec le cœur loin des barrières, œillères, préjugés, terreur, inégalités, pauvreté, peurs et interdits que la société nous impose avec ses rois et ses vassaux pour pérenniser les forces obscures sous le règne du Veau d’Or afin de barrer la route à l’amour, au partage, à la compassion.

En nettoyant son cœur chaque jour, en souriant, en acceptant les événements de notre vie avec sérénité nous renforçons les forces positives qui participent à l’équilibre du monde, de la nature et de l’univers. Ce livre nous aide à mieux voir la vie, il nous montre comment aller vers l’essentiel, accepter ses peurs qu’engendrent les désirs pour pouvoir en sortir.

« Empathie et compassion » et « En pleine conscience, itinéraire lucide vers le bonheur spirituel » sont deux livres qui nous éclairent et nous ouvrent la voie vers la méditation pour une ascension spirituelle vers le langage libérateur du cœur.

Sandra Cardot nous apprend à nous libérer des ruses du mental et des pièges de l’ego, à cultiver le pardon pour retrouver l’équilibre enfoui au fond de chacun, en nous donnant des outils simples qui nous aideront au jour le jour à écarter les brumes du superflu qui viennent de l’extérieur.

Les livres de Sandra Cardot « Empathie et compassion » et « En pleine conscience, itinéraire lucide vers le bonheur spirituel » nous accompagnent comme une lumière bienfaitrice, éclairant notre quotidien, nous aidant à voir plus clair dans la nuit ou en plein jour, pour un éveil de la conscience tourné vers le cœur pour une élévation spirituelle et une plénitude intérieure, pour comprendre que l’amour, l’empathie, la compassion et le pardon sont les clés du bonheur.

 

Brahim SACI

 

Mouad Bouchareb élu président de l’APN

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C’est officiel. Le député FLN de la wilaya de Sétif, Mouad Bouchareb a été élu ce mercredi 24 octobre nouveau président de l’APN, en remplacement de Saïd Bouhadja.

Candidat unique, M. Bouchareb, qui avait le soutien des quatre partis de la majorité et des indépendants, a été plébiscité avec 320 voix, pour une seule abstention. 288 députés étaient présents et 33 ont voté par procuration. Les députés de l’opposition ont boycotté la séance pour signifier leur rejet de la procédure suivie pour destituer le président Bouhadja.

Avant de procéder au vote, la plénière avait confirmé la vacance de la présidence de l’institution. Les députés avaient voté presque à l’unanimité pour le constat de vacance. 317 ont voté « oui », un « non » et deux se sont abstenus.

Le constat de vacance de la présidence de l’APN a été fait le 17 octobre par le Bureau de l’institution et confirmé le lendemain par la commission des affaires juridiques et des libertés.

Mouad Bouchareb, 47 ans, en est à son troisième mandat de député. Il était jusque-là le président du groupe parlementaire du FLN et avait occupé par le passé les fonctions de vice-président de l’Assemblée.

Le président déchu, Saïd Bouhadja, ne reconnait pas la légalité de la procédure et se considère toujours comme le président légitime de l’APN.

Hier mardi, le président de l’APN destitué Said Bouhadja a réitéré son refus de démissionner de la présidence de la Chambre basse du Parlement. « Je ne voulais pas m’éterniser au poste de président de l’APN. J’étais prêt à démissionner, mais après mon humiliation devant l’opinion publique nationale et internationale, la démission est devenue impossible », a-t-il déclaré à TSA Arabi. « J’ai pris part, avec d’autres Moudjahidine à la guerre de libération nationale, pour construire un État de droit, et non pas un état des faits accomplis que certains essayent de concrétiser pour des objectifs inavoués », a-t-il accusé.

Makhlouf Mehenni

Source : TSA

Les élections aux dépens du militantisme

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Les appareils et la mise en place d’une stratégie de dévalorisation des ressources militantes

Les dirigeants des partis politiques peuvent dévaloriser les ressources militantes au profit des élus et des expériences gestionnaires. Sur le terrain, les militants voient leur rôle se réduire, et l’activité électorale devient prioritaire. Les nouveaux adhérents ne restent pas longtemps de simples militants, mais sont rapidement sollicités pour se présenter aux élections locales ou législatives, avec pour conséquence un affaiblissement récurrent du militantisme local d’autant que les élus, cumulant les mandats, délaissent rapidement les réunions du parti. Aux sièges des fédérations, la présence militante s’efface, les réunions se tiennent avant peu, et les militants « bénévoles » laissent la place à des professionnels (permanents, collaborateurs des groupes d’élus, etc.) absents le weekend.

Or les élus ont leurs propres préoccupations. Pour préparer la prochaine campagne électorale, ils mettent en place un véritable réseau clientéliste et d’affairiste pour s’assurer une fois encore les faveurs de cette fonction qui commence à perdre sa noblesse. Ils peuvent délaisser les relais militants ou associatifs au profit de professionnels, qui leur ressemblent socialement. Résultat : l’univers social des élus se détache de celui de leurs administrés, et les catégories populaires jouent un rôle plus effacé dans la vie politique locale.

Cet éloignement des responsables à l’égard des groupes sociaux qui ont vocation à défendre affecte les pratiques militantes. Pendant longtemps, certains partis comme le FFS et le RCD avaient impulsé une sociabilité politique étoffée dans les territoires où ils étaient bien implantés (Tels que les communes rurales). Au cours des années 2000 et 2012, à mesure que la base militante se réduit et que les responsables se focalisent sur les enjeux électoraux, le militantisme local se limite de plus en plus à des actions de type associatif. L’essentiel des activités de masse est alors consacré à l’organisation de rassemblements sociaux-culturels.

Slimane Alem

 

20 ans de « bouteflikisme » : à bas la répression

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Nous assistons ces dernières semaines à une pièce de théâtre grandeur nature, sciemment orchestrée, où les paradoxes s’entremêlent avec un zeste élevé d’outrecuidance des acteurs, et une tentative d’apathie programmée de la véritable opposition au régime de Bouteflika face au statuquo que veulent imposer les décideurs en lutte:  choisir entre des Dictatures multi-façades : Bouteflikienne, militaire ,civile , mafieuse politico-financière ,mais à l’intérieur du sérail. Une sorte d’agitation en vase clos !

Depuis plusieurs mois, le système Bouteflika pris de panique, veut nous vendre la même paire de chaussures dans un nouvel emballage, avec un mépris affiché à la volonté de changement souhaité par les Algériennes et Algériens.

Ainsi, la société Algérienne, privée des moyens pacifiques d’expression, se retrouve malgré elle soumise à un discours populiste ravageur, victime de manipulations, et instrumentalisée pour régler les conflits dans les arcanes sombres du pouvoir.

Opérations de fourberie et de théâtralisation du leurre, vont occuper désormais la scène publique ,comme  ce projet OVNI d’un front élargi de soutien à la continuité du « cadre » président, et  la dernière trouvaille de « débarquage » de Bouhadja ce président d’APN  « chambre d’enregistrement » en violation flagrante de leur « chiffon constitutionnel » lavé à toutes les sauces  qui parachèveraient ainsi le processus de mise à mort de l’Algérie.

Depuis le coup d’état du 4 ème mandat imposé , l’Algérie vit au quotidien une sorte de « désordre » organisé !On le ressent de plus en plus, et avec plus d’acuité et de gravité, avec le début d’apparition  des dommages collatéraux de la faillite économique dans laquelle le système a embourbé le pays.

Et ce n’est pas fini !Le travail de sape contre ce qui reste des fondements de l’Etat Algérien continue sans état d’âme avec  le feuilleton «grotesque » des jugements militaro-civils opérés à la « hussarde » et avec l’intrigue chère au régime, au sein du cœur du pouvoir ,à savoir ses institutions sécuritaires avec l’objectif déclaré de « civiliser » le système !!!Comme si remplacer un militaire par un autre militaire au sein de l’état major ,ou remplacer la police politique(PP) par la  police militaire(PM )voulait signifier mise en place d’un « état civil » !

Le citoyen subit les conséquences hasardeuses de la « démocratie blafarde « déformée au gré des humeurs par le système Bouteflika, qui s’ingénie à transformer le pays en un laboratoire de « paradoxes » où le BON DROIT est bafoué, et le NON DROIT encensé!

Derniers exemples en date, les arrestations « coup de poing » arbitraire des militant(e)s des droits de l’Homme des journalistes et artistes(#Mister_AB#Redha_City_16#Kamel_Bouakez#Abdou_Semmar#Merouane Boudiab#Said_Chitour#Adlene_Melah
#Merzoug_Touati …….), l’interdiction de la tenue de conférences, ou rencontres publiques, au motif farfelu que le lieu de l’événement est de nature « culturel » et ne se prête pas à l’activité politique, les menaces et intimidations lancées contre l’opposition réelle ,et la liste est longue…

Le système de Bouteflika tente, donc, par tous les moyens, d’empêcher que se développe dans le pays une réelle vie politique, et qu’émerge une vraie  société civile autonome, c’est à dire de vrais citoyennes et citoyens. Il excelle et  manœuvre à satiété à discréditer le politique et la politique, et ce dans le but de maintenir l’ordre établi de la minorité du pouvoir. Cette minorité qui s’accapare de toutes les questions de société en agissant comme lobbies à l’intérieur des appareils de l’état .

Depuis presque 20 ans, le pouvoir Bouteflika a mis en place, dans l’illégalité la plus absolue, des officines dont les missions sont l’élaboration et la maîtrise de techniques de conditionnement et de manipulation des populations. Et  le dernier décret présidentiel qui instaure une commission de surveillance des réseaux sociaux sur le Net, aux prérogatives aussi régaliennes que mystérieuses, est une autre preuve des tentations dictatoriales du régime…

Ce pouvoir, au lieu d’investir dans l’avenir, la démocratie et la liberté, organise de manière machiavélique le désert politique pour investir tous les secteurs et occuper par le biais de ses relais traditionnels l’espace sémantique de l’opposition pour mieux le  pervertir, risquant ainsi de déstabiliser le tissu social et la cohésion nationale.

En outre, ce qui se déroule actuellement dans le pays, n’est autre que la mise à  mort du capital politique accumulé par des décennies de luttes démocratiques. Les traditions de luttes qui relient des générations risquent de disparaître . Une telle perspective se nourrit de la démission, de la résignation et de la lassitude de ceux qui ont un rôle primordial à jouer dans la consolidation de la conscience politique chez les citoyens.

Notre pays se  trouve, ainsi, à un tournant historique. Ou bien, il s’engage dans un processus de changement inéluctable, ou il pataugera dans les incertitudes de l’inertie!

Et c’est dans cette confusion et désordre actuels qui rendent extrêmement compliquée toute lecture lucide et objective de la situation, que l’opposition véritable renouvelée ( qui se construit en dehors de la feuille de route du système )se doit  de proposer  des  initiatives de dépassement de la crise politique et économique actuelles.

Cette « nouvelle »opposition  doit se faire un devoir d’interpeller solennellement  les détenteurs du pouvoir de fait actuel, en prenant à témoin les citoyennes et citoyens , sur la gravité de la situation en lui suggérant de participer à un dialogue national pour une sortie de crise démocratique et pacifique.

En assumant ses responsabilités, cette opposition populaire, par son initiative, doit ambitionner de ré-ouvrir les canaux de communication et de dialogue avec les Algériennes et les Algériens, et isoler la surenchère populiste et tous les nihilismes. Ainsi, elle fera  acte de pédagogie politique, par un effort de clarification des enjeux politiques stratégiques, dans le but de mobiliser le plus grand nombre dans une démarche politique alternative, sereine et pacifique.

L’opposition  renouvelée , en faisant la politique autrement prouvera , ainsi, que la politique ne se réduit pas simplement à des règles de compétition entre partis pour accéder au pouvoir. Le politique, c’est d’abord la possibilité qui est donnée à chacun de participer à la vie politique, et la citoyenneté suppose l’existence d’un espace public de communication.

Aussi, la société civile, les citoyens, le pouvoir et la nouvelle opposition reconstruite doivent se hisser aux nobles valeurs séculaires de ce peuple admirable, dont nous tirons notre essence et notre raison d’être, et lui redonner la possibilité d’exercer son libre choix.

Nous ne devons pas  rater le courant de l’histoire. Les Algériennes et les Algériens ont le DROIT d’espérer et le DROIT  de vivre pleinement leur citoyenneté.

D Lakhdar Amokrane 

Colis suspects aux Etats-Unis: des démocrates visés

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Aux Etats-Unis, des colis piégés ont été adressés à des personnalités démocrates, dont de grandes figures du parti comme Hillary Clinton et Barack Obama. Ces tentatives d’attentats interviennent en pleine campagne pour les élections de mi-mandat, alors que le climat politique est particulièrement électrique.

Selon les enquêteurs, certains de ces colis, au moins ceux envoyés chez les Clinton et chez les Obama, pourraient avoir la même origine. Il a aussi été indiqué que de la poudre blanche, en train d’être analysée, avait été découverte dans certains paquets. Il n’y a pour le moment pas encore eu d’arrestation ni de revendication. Plusieurs responsables ont évoqué le spectre d’un terrorisme politique intra-américain.

Cibles démocrates

Car cette vague de colis piégés a une cible claire : des figures démocrates essentiellement, souvent critiques à l’égard du président américain et auxquelles le chef de l’Etat s’attaque régulièrement.

Parmi les personnalités visées – outre Hillary Clinton, que Donald Trump voulait « faire enfermer » et Barack Obama, « l’épouvantail suprême des républicains » – Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l’université Paris II, souligne qu’il y a aussi John Brennan, ancien directeur de la CIA, « un grand opposant » à Donald Trump, tout comme Eric Holder, qui fait par ailleurs figure de probable prétendant pour 2020.

A cela vient s’ajouter CNN, « la chaîne phare anti-Trump ». « Dans cette liste, il ne manque que le New York Times pour faire l’ensemble des cibles de Donald Trump, résume le spécialiste des Etats-Unis. C’est pour cela qu’on pense à quelqu’un d’un peu dérangé qui a été influencé par la rhétorique du président. »

Trump appelle les médias à « cesser les hostilités »

Une rhétorique qui contribue à alimenter l’atmosphère tendue qui prévaut actuellement dans le pays, que ce soit entre les adversaires politiques ou encore contre les médias, que le président Donald Trump qualifie d’« ennemis de l’Amérique ». Et tout cela à quelques jours des élections de mi-mandat.

Le maire démocrate de New York, Bill de Blasio, s’est exprimé devant la presse en compagnie du chef de la police new-yorkaise et du gouverneur démocrate de l’Etat de New York. Il a demandé à tous de ne pas encourager la violence et la haine. Un message qui s’adresse aussi au plus haut sommet de l’Etat.

« A un moment de très forte division et de haine, il ne fait aucun sens de les exacerber. Je le dis à tous les fonctionnaires de l’Etat quelle que soit leur sensibilité ou leur orientation politique : n’encouragez pas la violence. N’encouragez pas non plus la haine ou les attaques contre les médias, a-t-il insisté. Vous pouvez être en désaccord, mais vous êtes en devoir de respecter les gens et d’exprimer votre désaccord de manière pacifique. Malheureusement, cette atmosphère de haine pousse certaines personnes à choisir la violence. Il n’y a aucun doute là-dessus. Et la manière de mettre un terme à cette situation, c’est de faire baisser la tension, de cesser de propager la violence comme seul remède aux idées qu’on désapprouve. Et cela doit commercer par le haut. » RFI

Rassemblement pour la libération des prisonniers politiques marocains

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Rassemblement à l’occasion de l’anniversaire des deux ans de la mort de Mohcine Fikri et en solidarité au mouvement du Hirak dans le Rif et pour la libération de tous les prisonniers politiques au Maroc.

Le 28 octobre est la date du deuxième anniversaire de la mort effroyable du jeune Mouhcine Fikri, marchand de poissons qui a été broyé dans une benne à ordures après l’intervention de la police marocaine alors qu’il tentait de récupérer sa cargaison d’espadons saisie et détruite par cette même police à Al Hoceima. Ce meurtre horrible a depuis suscité l’indignation partout au Maroc mais aussi en Europe. Il a été le point de départ d’un vaste mouvement social qui a gagné tout le Rif.

Les manifestations n’ont pas cessé depuis d’éclater au Maroc et en Europe pour réclamer la fin des abus de pouvoir du régime. Un mouvement populaire s’est constitué en demandant des mesures de développement socio-économique et culturel. Malgré les promesses du roi du Maroc, Mohamed VI, la seule réponse concrète à ce jour est la répression perpétrée par les forces de sécurité marocaine. Des centaines de prisonniers politiques sont actuellement incarcérées au Maroc. Des procès expéditifs dans ce qui est un simulacre de justice, ont débouché parfois sur des lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme sous le fallacieux prétexte invoqué par tous les régimes dictatoriaux pour incarcérer les opposants, le tristement célèbre « complot contre l’État ».

Il est donc urgent qu’une mobilisation collective en France et en Europe se construise rapidement en solidarité au Rif et aux mouvements au Maroc pour dénoncer cette politique répressive et demander des comptes à l’État marocain qui n’a pas hésité à faire emprisonner des hommes, des femmes, des enfants innocents pour imposer son autorité au moyen de méthodes révoltantes tel que des tortures physiques et psychologiques dans les geôles marocaines. De même il est important de dénoncer la complicité du pouvoir français à la répression des mouvements sociaux au Maroc. Cette commémoration est également l’occasion de nouveau de manifester notre solidarité totale et absolue avec les prisonniers politiques et de ce fait nous exigeons, leur libération immédiate et sans condition.

C’est pour manifester notre solidarité totale et absolue avec les prisonniers politiques et exiger leur libération immédiate et sans condition, que les organisations et personnalités signataires du présent texte appellent à un rassemblement le samedi 27 octobre à 17h30, sur la place de la fontaine des innocents : Place Joachim du Bellay, 75001 Paris, France– Métro-RER Châtelet-Les Halles. Sortie Place Lescot,

Nous comptons sur votre engagement et solidarité pour vous joindre à cette action en votre nom et/ou celui de votre organisation.

 

Premiers Signataires :

Organisations (Assoc. Syndicats…
• Le Comité de soutien au Mouvement Rifain Paris CSMR PARIS
• AMDH Paris IDF Association Marocaine des Droits Humains/Section Paris/IDF
• ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France
• ASDHOM Association De Défense Des Droits De L’Homme Au Maroc
• Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis-AFAPREDESA
• Riposte internationale (RI)
• La Confédération nationale du travail CNT
• ATTAC France
• Le Secours Rouge Arabe
• CORELSO (Comité pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental)
• Forum des droits de l’homme au nord du maroc- Coordination européenne
• Alternative Libertaire
• CEDETIM
• La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
PERSONNALITÉS
• Marie-Christine Vergiat , Eurodéputée- Gauche européenne
• Catherine Lévy, sociologue du travail au CNRS, retraitée.
• Khadija Mohsen Finan, universitaire, Paris.
• Alima Boumediene Thiery, Avocate .Ancienne parlementaire
• Jean-Paul Le Marec, membre du Bureau national du MRAP
• Pr Mohamed Larbi BOUGUERRA, Membre de l’Académie des Sciences, des Arts et des Lettres Bait al Hikma (Carthage)
• Said SALHI vice président LADDH Algérie.
• Abdelhamid Khairi, Président de l‘association Tunisie Terre des Hommes
• Jean Paul VANHOOVE
• Bruno Della Sudda
• FRANVILLE Jean
• Habib Jemli
• Nicole ROGER
• NAJJAHI Mohamed Salah

 

Le poète Ben Mohamed au café littéraire de Bouzguène

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L’association culturelle Tiɛwinin de Bouzguène wilaya de Tizi Ouzou

Invitera à son café littéraire

le grand poète kabyle Ben Mohamed pour un récital poétique qui sera suivi d’un débat

La rencontre aura lieu au Centre Culturel FERRAT Ramdane de Bouzeguene

Le 27 octobre 2018 à 14h

 

La rédaction

Espagne : Manuel Valls peine à séduire les électeurs de Barcelone

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French Interior Minister Manuel Valls and his Spanish counterpart give a press conference after the fourth meeting of the Hispano-French Committee on Strategic Planning of Internal Security at the Interior Ministry in Madrid on May 24, 2013. AFP PHOTO / JAVIER SORIANO

Un sondage publié par « El Periodico » le place loin derrière le favori, l’indépendantiste Ernest Maragall. Mais l’ancien Premier ministre français a le temps de refaire son retard, car l’élection n’a lieu qu’en mai 2019.

La campagne commence doucement pour Manuel Valls. L’ancien Premier ministre français est le moins apprécié des principaux candidats à la mairie de Barcelone pour les élections municipales de mai, selon un sondage publié jeudi 18 octobre par le journal El Periodico (en espagnol).

Trois semaines après l’officialisation de sa candidature, Manuel Valls n’obtient qu’une note de 3 sur 10. Il est cinquième, derrière la maire de gauche sortante Ada Colau (4,8/10) et surtout le favori Ernest Maragall (5,5/10), candidat du parti indépendantiste de gauche ERC. L’ex-député de l’Essonne est toutefois bien identifié par les sondés, qui sont 82,3% à savoir qui il est.

Selon cette enquête réalisée auprès de 802 personnes du 2 au 4 octobre, ERC remporterait les élections municipales avec 10 à 11 conseillers. Le parti anti-indépendantiste Ciudadanos, qui soutient la candidature de Manuel Valls, n’arriverait qu’en troisième position avec 7 conseillers.