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vendredi 22 novembre 2024
ChroniqueAlgérie. C’est Bouteflika et sa fratrie qui doivent être les premiers à répondre à la justice

Algérie. C’est Bouteflika et sa fratrie qui doivent être les premiers à répondre à la justice

Si on doit chercher aujourd’hui la cause de tous les malheurs de l’Algérie durant deux décennies, même le moins averti des Algériens pointera du doigt « Fakhamatouhou ».

Oui, Abdellaziz Bouteflika est le premier responsable de la faillite économique et politique de notre patrie. Durant le printemps noir, ses mains sont trempées dans le sang de 128 jeunes kabyles fauchés à la fleur de l’âge par ses armes de guerre, réservées normalement à l’ennemi de cette noble terre.

Ce qui est désolant et révoltant en même temps, aucun responsable politique, médiatique ou intellectuel n’a souligné la nécessité de soumettre à la justice les 20 longues et douloureuses années de règne sans partage de « Fakhamatouhou ».

Nous avons tous assisté comment l’ex-président égyptien Hosni Moubarek a été conduit dans une civière au tribunal du Caire pour répondre aux questions d’un juge. Qu’empêche-t-il de ramener Bouteflika dans son fauteuil roulant à la justice pour en faire de même ?

C’était lui qui a aboli toutes les lois qui luttent contre la corruption, c’était lui qui a instauré un système de gestion basé sur l’allégeance au nouveau roi et non sur les compétences, c’était lui qui a offert l’Algérie à ses frères comme un bien familial pour en dispose à leur guise, c’était eux qui font le jour des uns et la nuit des autres, c’était eux qui ont produit Hadad, Kouninef, Anis Rahmani, Ennahar, Echourouk, Chakib Khelil, Saidani, l’affaire Sonatrach, Khalifa et j’en passe. Ils sont la source de tous les malheurs de ce pays durant 20 ans, ils ont gâché l’avenir des générations entières et ils ont fait un peuple pauvre dans un pays très riche.

S’il y a vraiment une volonté politique au changement et à la lutte contre la corruption et un amour réel pour la patrie, qu’attend la justice pour les convoquer à la barre pour répondre de leurs crimes.

Mamart Arezki

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