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dimanche 22 décembre 2024
MémoireÀ toutes les femmes du monde

À toutes les femmes du monde

Elles sont grand-mères, mères, sœurs ou filles, je leur souhaite un merveilleux 8 mars.

La Journée internationale de la femme (JIF), ou Journée internationale pour les droits des femmes (JIDF) est célébrée le 8 mars.

La date du 8 mars est retenue par Lénine, qui décrète la Journée internationale des femmes (Международный женский день) le 8 mars 1921, en honneur aux femmes qui manifestèrent les premières le 8 mars 1917 à Petrograd lors du déclenchement de la révolution russe. Cette célébration s’étend alors à l’ensemble des pays de l’ancien bloc de l’Est.

Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une Journée nationale de la femme (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. L’Internationale socialiste célèbre le 19 mars 1911, la première journée internationale et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Mais ce n’est qu’en 1977 que la journée est officialisée par les Nations unies, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.

C’est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu’elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques.

Ce n’est qu’en décembre 1977, que l’Assemblée générale a adopté une résolution proclamant la Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale à observer n’importe quel jour de l’année par les États membres, conformément à leurs traditions historiques et nationales. En adoptant sa résolution, l’Assemblée générale a reconnu le rôle des femmes dans les efforts de paix et de développement et a appelé à mettre fin aux discriminations et à renforcer le soutien à la pleine participation des femmes.

Qu’en est-il réellement de cette journée et de la reconnaissance de la femme en tant que composante incontournable de la société ?

Voir de par les soubresauts et les différentes crises et convulsions à travers le monde, il n’est guère de progrès et d’optimisme si ce n’est un plongeon vers des pages sombres nous rappelant la période médiévale.

Cette gent féminine dont nous ne cesserons jamais de la voir sous cet angle réducteur. Qui y a-t-il de changé ou d’amélioré au jour d’aujourd’hui ?

Aux quatre coins de la planète, ces convulsions qui ne cessent de troubler les peuples de par les guerres et ces terribles exodes où la femme est un élément qui s’expose le plus de par son sacrifice face à ces mouvements parfois déstabilisateurs et démoralisateurs.

La femme dans son ensemble est aujourd’hui la première victime d’une abomination et barbarie au nom des croyances et religions défigurées. Elle est cette créature devenue objet anodin dont les conséquences et les dérives sont incalculable sur le plan moral avec cette vision réductrice qui est de la voire objet sexuel et un sous être humain.

Ces violences telles des métastases sont à ce jour des faits que le monde veut taire ou étouffer dans une pseudo civilisation hypocrite et arrogante.

Ma pensée va aux mères et sœurs de notre chère révolution, en plus d’une décennie noire, à celles du Vietnam comme de la Palestine ou encore ces sœurs du Sahara occidental et du sahel. Sur ce chaudron bouillonnant depuis des décennies au nom de la religion et des dogmes indéchiffrables tels qu’en Iran, en Afghanistan ou au Pakistan, jusqu’au Yémen, au soudan et en Éthiopie. Des images insoutenables où l’ont disaient premier pays démocratique qu’est l’Inde où le harcèlement et le viole en public tend à se légaliser de par le silence complice des politiques.

Encore ce Moyen-Orient, l’enfer de toutes les lectures immorales, dont les pratiques monarchiques, nous renvoient au 14e siècle en abcès qui viennent par-ci par-là avec de sinistres organisations en Irak, en Syrie. De mémoire encore fraîche cette purification ethnique en ex-Yougoslavie où j’ai eu à en connaître un segment… À ce jour ces minorités ethniques aux croyances toutes légitimes vivent des déplacements aux horizons et avenirs incertains, alors que la femme toujours en première ligne face à la bêtise humaine.

Nous sommes finalement dans un monde cruel, un monde ou le respect de l’autre est bafoué où le mot social, respect, droit et démocratie sont galvaudés.

« Bonne fête mes chères sœurs du monde entier ».

« À vous toutes, je vous souhaite un merveilleux 8 mars »

 

Bihmane Belattaf 

 

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