lisez la première partie
Notre pays est classé parmi les premiers importateurs et consommateurs de céréales, notamment de blé.
Quant à la facture de lait en poudre ; du million de Dollars, elle est passée au milliard de dollars (Dieu sait la qualité et l’origine réelle de ce produit).
Un chapitre… Et non des moindres ; concerne cette politique de subvention. Elle n’obéit à aucune règle économique, dans la mesure où rien n’a été fait pour réduire cette facture.
Plus grave encore si cette subvention paraît justifiée aux yeux du peuple, sur le plan économique et budgétaire l’Algérie est au contraire en train de subventionner les céréaliers canadiens, russes et américains, et les producteurs laitiers français, hollandais, Néo-Zélandais , Australiens et Argentins. Par voie de conséquence la survie de ces producteurs est assurée par l’Algérie.
Comment relancer l’économie du pays avec un essor dans ses PME et PMI et son agriculture dans l’immédiat ce qui n’a pas été fait depuis l’indépendance.
Des experts n’ont cessé de réfléchir et de tirer la sonnette d’alarme, alors que pour beaucoup la date de 2020 était inévitable, et nous voilà du coup pris dans ce tourbillon, six années plus tôt.
Cette gouvernance basée sur l’assistanat, la politique distributive pour les besoins d’acheter la paix sociale, elle est tout simplement un cache –sexe politique qui aujourd’hui devient un String politique qui ne tient qu’à un fil.
Ces lois élastiques qui s’ajoutent aux milliers non appliquées comme cette récurrente question qui est la préservation des terres agricoles ; une fois que les barons et la mafia du foncier s’en sont servis.
Combien de projets étatiques implantés sur les terres agricoles ? Un taux non négligeable.
Depuis combien d’années parle-t-on de ce pétrole qui est une malédiction ; faisant de nous d’éternels assistés et plaignants.
Oui ! Cette richesse fait tourner la tête comme le pouvoir, le sexe et l’alcool. Ou bien souvent jetés dans les rêves démesurés et la folie des grandeurs.
L’exemple qui nous transforme en risée du monde est cette mosquée d’Alger qui coûterait l’équivalent de 10 universités et de 25 hôpitaux de 240 lits.
Je fume mon joint « made in Oujda », en attendant que le dernier éteigne les feux avant de fermer la porte.
Bihmane Belattaf