Des activistes et des militants appellent à la libération des détenu.e.s d’opinion à la veille de la fête de l’indépendance.
Depuis plusieurs jours, des photos des détenu.e.s d’opinion circulent abondamment sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, pour presser les autorités de les libérer avant le 5 juillet, date qui coïncide avec les célébrations de la fête de l’indépendance du pays.
Au total, pas moins de 200 activistes, militants et journalistes sont actuellement en détention pour avoir exprimé leurs opinions depuis le début du Hirak en 2019. La majorité d’entre eux sont accusés de « terrorisme » en vertu de l’article controversé 87 bis du code pénal. Malgré les appels répétés des défenseurs des droits humains et des ONG, les autorités algériennes n’ont pris aucune mesure d’apaisement en faveur de ces détenus à ce jour. Le pouvoir persiste à nier leur existence même devant les instances internationales des droits humains de l’ONU.