Le Conseil de sécurité des Nations Unies a promulgué une résolution ferme lundi, par laquelle il intime un cessez-le-feu humanitaire impératif à Gaza durant le mois sacré du Ramadan. Cette injonction s’accompagne de l’exigence de la libération immédiate et inconditionnelle de l’ensemble des otages détenus.
La résolution, présentée par les membres non-permanents du Conseil dont l’Algérie et adoptée par 14 voix pour et une abstention américaine, traduit l’inquiétude grandissante face à la situation humanitaire calamiteuse prévalant dans l’enclave palestinienne.
Les instances onusiennes pressent indubitablement les parties prenantes de se conformer au droit international régissant la détention de personnes. Elles insistent sur l’urgence d’accroître substantiellement l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations civiles gazaouies et de lever toutes les entraves entravant cette opération vitale.
Cette démarche résolutoire intervient tandis que des efforts diplomatiques menés par l’Égypte, les États-Unis et le Qatar sont en cours pour tenter d’obtenir une cessation durable des hostilités, la libération d’otages et une distribution optimale de l’assistance humanitaire. Le Secrétaire général Antonio Guterres a réitéré l’impérieuse nécessité de mettre en œuvre cette résolution, avertissant qu’un éventuel manquement serait impardonnable au regard de la gravité de la conjoncture.
La Rédaction